Salut les pti loups (louves) !

voici ma nouvelle fic. J'espère qu'elle vous plaira comme les deux premières (dont une qui est toujours en cours ^^)

Bonne lecture !


La petite fille traversa sans faire attention. Sans prendre en charge les avertissements de son grand frère, qui dataient du matin même. Sa poupée tomba en plein milieu de la route. Elle s'arrêta pour la ramasser. Ce qu'elle ne vit pas, c'est un camion qui arrivait à toute allure. Il ne l'avait pas vue. Sa vitesse était bien trop excessive. Il n'aurait jamais le temps de s'arrêter si le conducteur la voyait au dernier moment. Plusieurs personnes crièrent mais elle n'entendit pas ce qu'elles disaient. Elle enlevait les saletés qu'il y avait sur sa poupée en chiffon. Le camion la vit enfin. Il se mit à klaxonner à n'en plus finir. L'enfant leva la tête et vit le camion foncer sur elle. Elle fut tétanisée et se mit à pleurer sans pouvoir faire le moindre geste. Seulement quelques secondes avant l'impact, quelqu'un la souleva et elle fut emportée loin du lieu où aurait put avoir lieu une tragédie. Elle pleurait à chaudes larmes dans les bras de son sauveur.

- Tout va bien maintenant, ne t'inquiète pas ! dit le jeune garçon en lui passant une main dans le dos.

Elle ne finissait pas de pleurer. Elle le serrait fort dans ses petits bras. Elle avait eu tellement peur. Tout le monde les regardait autour d'eux. Certains le félicitaient de ce qu'il avait fait, d'autres ne faisait qu'acquiescer. Quelqu'un arriva en courant.

- Je suis vraiment désoler … disait-il en bégayant.

Le chauffeur du camion pensa tout de suite le jeune homme. Ce dernier se leva et son visage se fit plus dur. Il se mit presque à hurler.

- Non mais ça ne va pas ! Vous avez vu la vitesse où vous rouillez ! Depuis quand on roule aussi vite en pleine ville ?

La fierté du chauffeur en prit un coup. Alors qu'il aurait du se montrer repentant, il invectiva le jeune homme en face de lui.

- Non mais pour qui tu te prends petit merdeux ? Tu n'as pas à me parler comme ça ! dit-il en s'approchant d'un air menaçant.

Alors qu'il tendait le bras pour saisir le col du jeune homme, une voiture du bureau du sheriff arriva à toute vitesse. L'adolescent souffla de soulagement. Un homme en sortit. Le Sheriff. Il accourut auprès de son fils.

- Stiles ! C'est quoi ce SMS ?

- Tu devrais t'occuper de ce monsieur, papa, qui ne comprend pas qu'il ne faut pas rouler à plus de 90km/h en pleine ville.

Le père de famille jeta un regard de braise vers l'homme. Ce dernier se fit tout petit. Ce n'était pas son jour on dirait.

- Je m'en occupe. On en parle ce soir. Fais attention à toi en attendant.

- Comme d'habitude répondit Stiles en souriant !

Il prit la fillette dans ses bras et partit sous le regard surprit de son père. Qui était cette petite fille ?

- Ton papa est policier ?

- Oui petite princesse ! C'est même le Chef !

Elle rougit sous le surnom que lui venait de donner le jeune homme.

- Tu veux une glace ?

Il savait qu'il n'y avait rien de mieux que de manger quelque chose de sucré après tant d'émotions. Elle ouvrit grand les yeux d'envie. Il l'emmena alors à un marchand de glace et lui offrit ce qu'elle voulait. Il ne se préoccupait pas pour le moment de qui elle pouvait être. Elle avait eu assez d'émotions pour le moment. Il la regardât manger sa glace. La voyant faire la grimace à cause du froid sur ses dents, il éclata de rire.

Alors qu'ils venaient tout juste de finir leur glace, deux hommes en noir se dirigèrent sur eux. Stiles n'eut le temps de rien faire qu'il se retrouva à terre, un genou dans les côtes.

- Vous allez bien Mlle ? dit l'un d'eux en s'accroupissant près de la jeune fille.

La réponse de la petite fille fut détonante. Elle mit une grosse claque à l'homme qui, sous la stupeur, se retrouva sur son postérieure, au sol. Sans se démonter, elle se tourna vers celui qui tenait Stiles au sol, la tête écrasé dans les cailloux.

- Lâchez-le tout de suite ! Il m'a sauvé la vie !

L'homme en noir eu un peu de mal à croire la petite fille devant lui. Après tout elle n'avait que 9 ans. Mais elle appartenait quand même à la famille qui le payé. Il lâcha Stiles qui s'assit difficilement. Il prit une profonde inspiration et poussa un petit cri. L'enfant se précipita sur lui.

- Tu t'es fait mal ?

- Juste que ces grosses brutes m'ont surement cassé une ou deux côtes lança-t-il en chuchotant.

Un gout de sang envahit alors sa bouche. Il se mit à tousser et cracha du sang. Une douleur envahi son corps au niveau du thorax.

L'homme, voyant que l'adolescent avait un problème pensa qu'il y était allé un peu fort. Il s'approcha de lui. Malgré les cris pour ne pas qu'il le touche il l'examina rapidement en soulevant son t-shirt. Les marques de contusion apparaissaient déjà. Il y était allé définitivement trop fort. Il lui avait cassé au moins deux côtés et l'une d'elle avait surement touché un poumon. Il se releva rapidement et prit son téléphone.

- Qu'est ce que vous faites ?

- J'appel une ambulance ! vous devez vous faire soigner.

Un éclair de peur passa dans le regard du jeune homme qui recula toujours au sol.

- Non, pas l'hôpital … pas d'ambulance … psalmodia-t-il.

Le garde du corps suspendit son geste. Que c'était-il passait pour que ce jeune homme ai une telle peur ?

- Mais il faut que tu te fasses soigner ! cria la petite fille.

Stiles retrouva de suite le sourire et la prit dans ses bras.

- Ne t'inquiète pour ça petite princesse ! Demain, tout ira mieux.

Le téléphone de l'homme sonna. Il se raidit tout de suite en voyant l'émetteur de l'appel qui s'affichait.

- Oui Monsieur ?

- …..

- Nous sommes en train de rentrer Monsieur.

- …..

- Mlle va bien oui.

- …..

- Très bien, nous arrivons tout de suite.

Il raccrocha et émit un soupir de soulagement.

- Je suis désoler Mlle mais il va falloir que nous rentrions.

- Mais et Stiles ?

- D'après ce que ce jeune homme a dit, il ira mieux demain. Si vous le souhaitez, vous pourrez le voir demain pour vous en assurer. Il se tourna vers Stiles. Si vous le souhaitez aussi, bien évidement !

- Si elle le veut, sans souci ! dit-il avec un sourire.

La petit fille le sera prudemment dans ses bras et partit encadrée par ses deux gardes du corps. Celui qui s'était prit la claque se retourna et lui lança un regard noir.

Après quelques minutes encore au sol, Stiles se releva avec précaution. La douleur était presque intenable. Mais il savait que demain il n'aurait quasiment plus rien. C'était toujours comme ça. Il avait toujours guéri très rapidement. Et sans aucune séquelle. Il prit appuie sur le banc à côté de lui pour se lever. La douleur marque son visage d'une grimace. Durant tout l'échange, il n'y avait eu personne dans le parc. Remarque, nous étions en plein après-midi et tout le monde travaillait encore. Il s'assit tant bien que mal. Puis quelque chose le frappa. Il n'avait pas donné son numéro au garde du corps de la petite. C'est là que la situation lui apparut dans son ensemble. Mais qui était cette petite qui se promenait avec des gardes du corps ? Toute l'histoire piqua sa curiosité. Son cerveau se mit en marche à 100 à l'heure. Il essaya de recouper toutes les informations qu'il avait en sa possession sur la population de Beacon Hill. Mais la douleur embrouillait ses facultés de réflexions. Il n'allait pas pouvoir rentrer tout seul. Il prit son téléphone et envoya un message à son meilleur ami.

« Viens me chercher au parc. Petit souci. Merci »

La réponse lui parvint à peine quelques secondes après.

« J'arrive dans 5 minutes »

Il essaya de se concentrer pour calmer la douleur mais rien n'y faisait. Un adolescent arriva en courant.

- Qu'est ce que tu as encore fait ?

- Je te raconterai ça tout à l'heure. En attendant, aides-moi à me relever.

Scott l'aida à se lever mais remarqua la grimace qu'il fit. Cependant, il ne posa pas de question. Il savait très bien que tant que son ami n'aurait pas décidé de parler, il n'en tirerait rien du tout. Il chargea sa moto à l'arrière de la jeep et prit le volant en roulant le plus doucement possible. Stiles fermait les yeux pour essayer d'évacuer la douleur mais rien n'y faisait. Il se rappela sa réaction lorsque l'un des deux hommes avait parlé de le faire emmener à l'hôpital. Il n'y mettrait plus jamais les pieds. Il en était hors de question.

Scott l'aida à monter les marches et à s'installer dans le lit. Non sans quelques grognements et plaintes de la part de son ami.

- Bon tu m'explique ? lança le jeune homme agacé par le silence de Stiles.

Ce dernier lui raconta ce qu'il s'était passé.

- Tu n'en rate jamais une franchement ! Tu aurais put mourir en sauvant cette enfant ! cria-t-il presque.

Stiles fut étonné. Il put lire dans les yeux de son meilleur ami la crainte de le perdre un jour. Il lui posa sa main sur l'épaule.

- Je ferais attention à moi, je te le promets ! Tu vas voir, demain tout ira mieux ! dit avec un sourire en essayant d'être le plus convaincant possible.

Scott parut convaincu. Il resta un moment avec son meilleur ami jusqu'à ce que sa mère l'appel pour rentrer chez lui. Il dit au revoir à Stiles en lui promettant de revenir dés le lendemain. C'était Samedi. Il n'y avait donc pas cours. Stiles était mort de fatigue. Lutter contre la douleur l'avait épuisé. Il prit rapidement quelque chose pour dormir et pour endormir la douleur et tomba dans les bras de Morphée.

Malgré cela, il se réveilla plusieurs fois dans la nuit à cause de la douleur, en sueur. Lors de l'un des ses brusques réveils, il regarda l'heure : 4h00 du matin. Il entendit la porte d'entrée s'ouvrir. Son père qui rentrait du travail. Depuis la mort de sa mère, son père s'enfermait dans le travail. Il ne savait pas quoi lui dire pour lui faire comprendre qu'il était là lui aussi. Qu'ils pouvaient traverser cette peine à deux. Il entendit son père monter les marches. Il le savait. Toutes les nuits il venait voir si son fils dormait bien. Comme s'il avait peur de le perdre lui aussi. Il ferma les yeux, faisant semblant de dormir. Il entendit la porte s'ouvrir et son père resta dans l'encadrement de la porte.

- Je suis désolé Stiles … Je ne sais plus quoi faire … je ne sais pas quoi faire …

Le jeune homme ne réfléchit pas un instant. Malgré la douleur, il se leva et prit son père dans ses bras. Ce dernier, surprit dans un premier temps, lui rendit son étreinte.

- Je suis là Papa ! On va s'en sortir dit Stiles tout en pleurant.

John caressa les cheveux de son fils. Bien qu'il soit différent des autres, il l'aimait plus que tout au monde. Jamais il ne supporterait de le perdre lui aussi.

Cela faisait quelques minutes que le sheriff était couché qu'il sentit quelqu'un glisser dans son lit. Stiles. Il y avait bien longtemps qu'il ne l'avait pas fait.

- Bonne nuit fiston !

- Bonne nuit papa !

Chacun s'endormit rapidement, soulagé par la présence de l'autre à ses côtés.

Stiles se réveilla au bruit de la sonnette.. Qui pouvait bien venir le déranger de si bonne heure un samedi matin ? Il ouvrit les yeux, et pendant un instant ne reconnut pas l'endroit où il était. Puis ça lui revint. Il avait rejoint son père dans sa chambre. Il était tout seul dans le lit. Son père était déjà au travail

Il se leva en trainant les pieds. Il ne fit pas attention que la douleur avait complètement disparut. Il passa rapidement par sa chambre pour enfiler un bas de jogging et un pull rouge à capuche. Il ouvrit la porte tout en baillant. Il ne vit qu'une boule brune se jeter sur lui.

- Stilessss ! cria cette dernière.

« L'attaque » le sortit de sa torpeur. Il reconnut alors la petite fille de la veille. Il lui fit un grand sourire.

- Tiens, ma petite princesse ! Comment vas-tu ?

Elle ne répondit pas. Elle appuyait avec ses petits doigts là où le garde du corps lui avait fait mal. Il réalisa qu'il n'avait plus mal.

- Je t'avais dit que tout irai mieux aujourd'hui n'est-ce pas ? dit il.

- J'ai eu peur que tu me mentes alors je suis venu vérifier ! répondit avec une moue de gène.

- Je ne mens jamais ma petite puce !

Elle lui fit un sourire. Il remarqua alors l'homme à l'entrée.

- Vous pouvez entrer si vous voulez ! lui dit-il. Il avait reconnu celui qui l'avait mis dans un piètre état la veille.

- Monsieur, je suis sincèrement confus pour …

- Ne vous inquiétez pas pour ça ! Vous avez juste fait votre travail. Je ne vous en veux pas du tout.

Quelque chose le frappa d'un seul coup.

- Je peux savoir comment vous avez sut que j'habitais ici.

- Mlle nous a dit que votre père était le Sheriff. Ce ne fut pas difficile à trouver votre adresse par la suite.

Leur adresse n'était inscrite nulle part. Qu'avait-il fait pour la trouver ? Il mit la question dans un coin de sa tête et emmena tout le monde à la cuisine pour leur proposer quelque chose à boire. La sonnette retentit à nouveau. Il allait devoir faire quelque chose. Du genre poser des mines et alors des miradors avec des mitraillettes pour éviter que tout le monde se pointe chez lui à …. 7h30 du matin un weekend. Il poussa un soupir de résignation et alla ouvrir la porte. Scott.

- Et ta clé ? sans même un bonjour de la part de Stiles

- Oula, de mauvais poil ?

- Ben quand on vient me réveiller de si bonne heure un weekend, oui je suis de mauvais poil !

Scott fit ses yeux de chien battu dont il avait le secret et auquel personne n'avait résisté. Stiles ne fit pas exception à la règle. Il prit son meilleur ami par l'épaule et le fit entrer.

- Bonjour lui dit-il une fois la porte fermée.

Scott lui sourit toute dent dehors.

- Si tu pouvais arrêter de sourire comme un idiot, ca m'évitera de finir aveugle devant tant de niaiserie ! lança Stiles avec un léger sourire.

Il l'emmena à la cuisine rejoindre ses deux autres invités.

- Mais …

- Je te présente … heu ? c'est quoi ton prénom au fait ? demanda-t-il à la petite fille, gêné d'avoir oublier un détail aussi important la veille.

- Cora. Cora Hale.

Stiles se figea sur place.

- Comme la famille Hale ?

Ce fut son garde du corps qui répondit.

- Oui comme la famille Hale ! Cela pose problème ? dit-il sur un ton plus agressif qu'il ne l'aurait voulu.

Voyant l'autre se mettre sur ses gardes, Stiles reprit contenance et se retourna vers Scott.

- Donc je te présente Cora. Ainsi que son garde du corps …

- Jonathan dit ce dernier toujours sur ses réserves.

- Donc Jonathan, son garde du corps. Et voici Scott, mon meilleur ami depuis l'enfance.

Cora s'avança vers Scott et le toisa du haut de ses 9 ans. Après un examen minutieux (seul elle savait ce qu'elle cherchait) elle se retourna.

- Je l'aime bien lui aussi !

Scott ouvrit grand la bouche à s'en faire décrocher la mâchoire devant la réaction de la petite fille.

- Attention, il y a une mouche ! lança Stiles, ne perdant jamais une occasion de taquiner son ami.

Cora éclata de rire sous la mine renfrognée de Scott.

- Bon, vous voulez quoi à boire ?

- Du lait lança Cora qui s'installa d'office sur la chaise en bout de table.

Stiles se raidit mais ne dit rien. Il ne pouvait pas en vouloir à la petite fille. Comme la veille, la réaction du jeune homme n'échappa pas à l'homme en noir. Il jeta un rapide coup d'œil dans la pièce. Il ne remarqua rien d'anormal. Il se promit de se renseigner. Cela n'avait pas non plus échappé à Scott.

- Et si nous allions dans le salon ? demanda-t-il

Cora se leva et fila dans ce dernier. Les épaules de Stiles se détendirent de suite, soulagé. C'était la chaise de sa mère. Il n'était pas encore prêt de voir quelqu'un d'autre s'assoir dessus. Mais il avait moins de courage de l'enlever. Cela faisait partit des derniers souvenirs qu'il avait d'elle. Et il ne voulait pas qu'ils disparaissent. Quelques minutes, il apporta un plateau avec boissons et gâteaux. La petite se jeta sur son verre de lait et les gâteaux.

- Ils chon délichieu dit-elle la bouche pleine.

- C'est moi qui les fais ! j'aime beaucoup cuisiner répondit Stiles.

- Et je peux vous dire que c'est un fameux cuisinier ! vous devriez gouter ses plats ! un vrai délice ! D'ailleurs … se retourna-t-il vers Stiles, avec un air suppliant.

Stiles éclata de rire.

- Oui je t'en ferai ne t'inquiètes pas !

Il se pencha vers Cora et lui dit quelque chose dans l'oreille. La bouche de cette dernière s'étira dans un large sourire en regardant Scott.

Au bout d'un moment, Stiles fila prendre sa douche rapidement.

- Scott, pourquoi votre ami a si peur d'aller à l'hôpital ?

Ce dernier se demanda s'il avait le droit d'en parler. Puis il se décida. Il emmena le garde du corps dans la cuisine, laissant la petite devant la télé et les dessins animés.

- Sa mère est morte il y a bientôt un an. Dans un accident de voiture. Il ne s'en est jamais remit. Il l'a vu mourir devant lui

L'homme comprenait mieux. Il n'en demanda pas plus et retournèrent dans le salon. Cora tourna la tête et tous les deux rirent de bon cœur. La petite avait du chocolat partout autour de la bouche et sur une bonne partie du visage.

Le garde du corps sortit rapidement son téléphone et prit une photo avant qu'elle n'ait put réagir.

- Je pense qu'elle plaira à votre frère !

- A non ! cria-t-elle en se jetant sur l'homme en noir. Elle essaya de lui prendre son téléphone avant qu'il ne l'envoi mais ne réussit pas.

Il n'eut aucune réponse, comme il s'y attendait. Son frère était tellement différent de sa petite sœur.

Stiles descendit et éclata de rire devant le spectacle qu'offrait la petite. Il la prit dans ses bras et l'emmena à l'étage pour se nettoyer. Il lui montra aussi sa chambre.

- C'est ta chambre ? demanda-t-elle

Il acquiesça de la tête. Elle fit le tour et s'assit sur le lit. Elle remarqua alors une photo sur le bureau. Il y avait son père, lui et une jeune femme. Elle s'en approcha et prit le cadre dans ses mains. Stiles arrêta de sourire et de bouger.

- C'est ta maman ? demanda-t-elle innocemment.

- C'était ma maman dit-il en essayant de se contrôler de ne pas fondre en larme.

Malgré son jeune âge, la petite fille comprit que quelque de grave était arrivé. Elle reposa la cadre à l'endroit exacte où il était et s'avança vers le jeune homme. Ce dernier la prit dans ses bras et elle le serra fort. Sans un mot, ils descendirent. Un seul regard avec Scott suffit pour que ce dernier comprenne que la petite avait posé la question qu'il ne fallait pas. Stiles se refit un masque de bonne humeur.

- Bon, vu que tout le monde est leva, autant en profiter ! Pourquoi ne pas aller faire un tour ? proposa-t-il

Tout le monde répondit par la positive. Le garde du corps voulut prendre sa voiture pour emmener tout le monde. Stiles refusa catégoriquement et insista pour prendre sa Jeep. Tout le monde monta et ils partirent. Aucun magasin n'étant encore ouvert, il les emmena vers la plage la plus proche.

Cora s'amusa à courir pied nu dans le sable et narguer les vagues. Lorsque l'une d'elle la prit par surprise et elle se retrouva complètement trempée. Elle poussa un cri et tout le monde accourut pour voir ce qu'il lui arrivait. La voyant complètement mouillée, son garde du garde ne sut quoi faire. Il n'avait rien en cas d'incident de ce genre. Stiles sourit et sortit de son sac à dos une serviette. Il se baissa et ouvrit les bras. La petite fille alla se réfugier dans la serviette et le bras du jeune homme. Il la frictionna du mieux qu'il le put. Une fois sec, il lui prêta un t-shirt à lui qu'il avait prit au cas où. Il lui arrivait jusqu'aux pieds. Mais au moins elle était au sec.

Le garde du corps ne comprenait pas. Il lui avait dit qui elle était. De quelle famille elle venait. Mais il semblait ne pas y faire attention. Et surtout, il ne la connaissait que d'hier. Comment pouvait-on être aussi gentil avec quelqu'un que l'on ne connait pas. Scott s'approcha de lui, voyant les questions tourner dans la tête du jeune homme.

- Stiles est comme ça. Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi gentil que lui. Il a toujours pensé aux autres avant lui-même. Quitte à se mettre en danger plusieurs fois. Il a besoin de voir le sourire des autres pour être heureux.

Malgré son air innocent et un peu niais, il faut bien se l'avouer, l'ami du jeune homme était bien plus intelligent qu'il n'y paraissait.

La petite était au chaud dans la serviette, entouré par les bras du jeune homme. Elle se laissa aller et s'endormit. Même le bruit tonitruant de la Jeep ne la réveilla pas.

C'était déjà la fin de la matinée. Cora et son garde du corps devait rentrer. Etant tout à fait réveillée, elle sauta au coup de Stiles et lui plaqua un bisou sonore sur la joue et lui promit de venir le voir très bientôt. Ils s'en allèrent en direction de la voiture lorsque le téléphone de l'homme en noir sonna.

- Allo Monsieur.

- ….

- Oui Monsieur. Je lui dis. A tout de suite.

Il se retourna.

- Monsieur Derek Hale, frère de Cora, souhaite faire votre connaissance et vous remercier de l'avoir sauver hier.

Stiles était surprit de voir à quel point le ton employé avait été différent du reste de la matinée.

- Quand souhaite-t-il me voir ?

- Si possible maintenant !

Il regarda Scott.

- Vas-y ! De toute façon, je travail à la clinique cette aprèm. Tu me raconteras ça demain ! dit-il en faisant une petite tape sur le dos. Il fit au-revoir de la main à tout le monde, monta sur sa moto et repartit.

- Je vais me changer, mettre un mot à mon père et j'arrive.

Cela ne luit prit que quelques minutes. Il avait mit un simple jean et des baskets. Mais avait gardé son pull rouge à capuche. Il monta dans la voiture, à côté de Cora, à sa demande.