Synopsis : L'histoire prend place dans notre monde contemporain, à l'exception près qu'il est peuplé de monstres en tout genre. Clarke, héroïne de l'histoire, est née et a grandi dans la pratique de la chasse et l'extermination de ces monstres. Et il en sera ainsi jusqu'au jour où elle rencontrera Lexa, reine des vampires. La connerie la plus monumentale de sa vie? Elle en tombera amoureuse...
Elle apprendra à connaitre ces monstres, à savoir qui ils sont vraiment. Lexa, elle, apprendra aussi de Clarke. Et puis, ensemble, elles tenteront changer le monde...
Zzz.. Zzz..
« Mesdames et messieurs, notre vol va bientôt prendre fin. Nous arriverons dans quelques instants dans la zone d'aire d'atterrissage de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Nous vous prions de retourner à vos places, attacher vos ceintures, et de bien vouloir éteindre tout appareil électronique afin d'aborder notre descente en toute sécurité. Ladies and gentlemen… »
Waouh ! On est arrivé ? C'est passé vite. Enfin bon, ça passe toujours vite, 9 heures de vol, quand on les passe à roupiller. Humm… J'aurais bien dormi deux heures de plus, quand même.
« Euh… Excusez-moi ? Vous êtes réveillée ? Dans ce cas, pourriez-vous lâcher ma main, s'il-vous-plait ? »
Je regarde la jeune fille qui vient de m'adresser la parole. Oh. Effectivement, je lui tenais la main. Je la lâche aussitôt.
« Je vous prie de m'excuser, une mauvaise habitude quand j'angoisse. »
« Ce n'est rien. Ce n'est pas comme si vous l'aviez serré fort. »
Je regarde sa main. Je n'avais pas serré fort, hein ?
« Et puis votre peau est agréablement douce… »
Hein ? Depuis quand ma peau est douce ?
« Ça m'a aidé à me détendre. J'avais un peu le mal de l'air au début, mais grâce à vous… enfin, cette jolie main… c'est parti. »
Elle m'a dit ça avec un sourire radieux. C'était flippant.
« Vanessa. » me dit-elle en me tendant sa main.
« Clarke. » lui réponds-je simplement. Et je lui sers la main.
« Mesdames et messieurs, nous venons d'atteindre le sol de Paris. Il est actuellement 14:38, heure française. La température extérieure est de 15°C. Le commandant de bord ainsi que tout l'équipage vous souhaite, au nom de la compagnie, un agréable séjour. Ladies and gentlemen… »
Bien. On est arrivé, alors je peux partir. Enfin si cette Vanessa se dépêche déjà de se lever. Je suis côté hublot alors il faut bien que j'attende qu'elle se décide.
« Ravie de te connaitre, Clarke. »
« Moi aussi. Par contre, tu m'excuseras mais je suis pressée. »
Je n'aime pas être malpolie mais là, je commence à stresser. Je suis arrivé à Paris, bordel ! Paris ! La plus belle ville au monde ! La ville de la mode, du luxe, des beaux arts et de l'amour. Sauf que moi, c'est pour mourir que je suis venue ici. Enfin un truc tout comme. Je mérite vraiment ça ? Bordel de merde !
Je ferme les yeux deux secondes.
Bon… OK OK. Calme. Relaxe.
Pfiuuu… Respire, Clarke. Et sois honnête avec toi-même. La mode ? Le luxe ? Sérieusement ? Depuis quand tu t'intéresses à tout ça ? A part les beaux arts, je vois pas… Mais quand même… Paris, quoi ! On dit que la France est le pays le plus visité au monde. Et Paris, c'est juste sa capitale ! Alors bien sûr que ça vaut le coup… Un mot ? Merde. OK. En temps normal, j'adorerais venir à Paris. Mais là, avec le boulot qui m'attend, je sais pas.
Je lève les yeux vers Vanessa. Bref calcul : taille légèrement en-dessous de la moyenne, allure mince, pantalon bleu taille slim, veste rouge typiquement française côté visage : cheveux courts, nez mince mais affirmé, menton parfait, et yeux semblables à tout asiatique non aliéné qui se respecte. Estimation : 16/20. Ce qui est déjà très bien. Remarquablement bien. Mais côté physique seulement. Parce que pour le reste, mentir aussi clairement, comme plan drague, c'est naze…
Mais putain, 16/20 ! Ça vaut le coup ça aussi, merde.
« Je t'aide à descendre tes bagages, Clarke ? »
Quoi ? Que… Attends ! L'avion se vide, là. Il n'y a déjà pratiquement plus personne. Mais qu'est-ce que tu fous à rêver, Clarke ? Oublie Paris. Oublie cette femme. T'es en mission là. T'es une des meilleurs agents de la CIL, en plus. Enfin… peut-être qu'un jour tu le seras… Alors ne fais pas honte à ton organisation.
« Non, tout est en soute, pour moi. »
J'enjambe les places de devant et cours quitter l'appareil.
« Adieu ! » lui hurlé-je.
Maintenant, je passe en mode guerrier. Parce que j'en suis une, en fait.
A suivre...
