Premier chapitre de ma toute toute première fiction, soyez indulgens s'il vous plaît! :B Sinon, z'êtes meuchants!
Ahum. Enfin, Enjoy!
En espérant que cela vous plaise.
C'est par un jour normal que Harry Potter se réveilla dans son placard à balais, il se leva et fis ce que lui demandait sa tante. C'était toujours ainsi depuis que ses parents étaient morts dans cet accident de voiture et qu'en prime il avait eu droit à cette cicatrice bizarre qui faisait de lui un balafré à vie. Il était persuadé que même de la chirurgie n'y changerai rien, dure vie que la sienne..
Un éclair, ce qui pourrait faire penser à un signe de super-héros, l'éclair, oui, c'est bien, comme surnom...
Des supers-héros, il en voit tout le temps sur la télé que Dudley fixe béatement, simplement, pour se rassurer il se berne d'illusion en se disant que tout ceci n'est qu'une mission très spéciale, qu'il est observé nuit et jour, et qu'un jour, enfin, sa 'formation' dans le monde des humains sera achevée, alors, ce jour-là, oui, ce jour tant rêvé, tant attendu, ce jour chéri, il s'envolera vers des aventures palpitantes avec...
Mais, la voix de sa tante le rappelait à l'ordre, le clouant au sol comme le simple gamin de neuf ans qu'il était.
C'est vrai, quoi. Il était trop maigre, trop petit, trop ceci, trop cela, et pas assez d'autres choses. C'est complexant ce genre de choses, comme dirait tante Pétunia, le regard tourné vers son Dudleynouchet adoré, lui même fixant la télé cassée en deux pour toujours, et la télé.. Enfin, vous comprenez l'idiotie de cette situation, pas besoin de vous faire un dessin, hein.
Cependant, ses yeux revenaient sans cesse à cette foutue balafre en forme d'éclair. Comme l'éclair vert qu'il aperçoit dans ses rêves. Cette couleur, aussi verte que le sont ses yeux. De l'émeraude. Il avait entendu un reportage là-dessus à la télévision, l'autre soir, encore Dudley qui s'était endormi sur le canapé, canapé qui fut remplacé par un canapé-lit, et canapé-lit où une masse gélatineuse poussait des gémissements qui ressemblaient vaguement à des ronflements. Charmant tableau, n'est-ce pas?
Il entendit à nouveau sa tante crier son prénom, et se rua vers la salle à manger, se pressant pour préparer le petit déjeuner de la petite famille. Ah, oui, en effet, les Dursley ont bel et bien une boniche, qui n'est nulle autre que Harry. Si sympathique, en échange d'un toit, il est traité comme un moins que rien, et il est ignoré de tous, que rêver de mieux?
Ce matin là, il désespérait plus que les autres jours. La rentrée, synonyme d'école, école étant lui-même synonyme d'élèves. Et les enfants à ces âges là ne sont pas tendres entre eux. C'est le début d'une personnalité, et la fin d'une ère de paix, tranquille et sereine. Les cowboys viennent envahir l'espace des pauvres indiens avec leurs pauvres bouts de bois contre la machine, le métal, la technologie. Un beau choc des cultures, en somme. Enfin, je m'égare, revenons à ce gamin, non, hum, à ce charmant enfant qui essayait désespérément d'aplatir ses cheveux,et ces derniers, les coquins, ils rebiquaient. Quel enfer !
Et dire que c'était comme cela tous les matins. Il se lèvera, se lavera, essayera de se coiffer et de cacher sa balafre, comme ses 'camarades de classe' s'amusaient à nommer sa crevasse sur le front.. Sa tante lui dira d'aller se peigner, il lui dira que c'est ce qu'il venait de faire. Son oncle et son cousin manqueraient de s'étouffer avec leur lard, tellement ils en riraient. Quelle ironie, pensait Harry, deux gros lard qui pourraient mourir étouffés par du lard... Quel soulagement, ah, non, c'est pas cela, hum, quelle grande peine de les avoir perdus... Ou pas.
Harry se voyait très nettement devant leur tombe, format XXL je vous pries, gravant au feutre indélébile 'Morts pour la survie du (Gros)lard'..
Quand tout fut prêt, c'est normalement que Harry pris la voiture normale de son oncle, qu'il se fit normalement embêté par son cousin et sa bande. Et c'est, se dit Harry, toujours normalement que cette année allait se dérouler. Toutes ces normalités commençaient à légèrement agacer Harry. C'est pourquoi son étonnement fut grand, que dis-je, immense, phénoménal, colossal, quand une nouvelle arriva. Dans tous les sens du terme. Enfin, quelque chose qui le changerai de la normalité de sa vie normale de gamin.. pas si normal que cela.
Elle s'appelait Elizabeth Way, mais elle voulait qu'on la prénomme 'Elza ', allez savoir pourquoi. Encore une adolescente pré-pubère voulant se démarquer. Brune de cheveux et d'yeux et surtout assez grande pour son âge, de toute façon par rapport au nain à lunette, tout le monde, même le plus petit des nains de jardin est grand, croyez-moi, c'est prouvé, des cheveux aussi lisses que ceux du dit nain à lunette sont touffus et indomptables. Dès qu'elle posait les yeux sur vous, vous vous sentiez comme analysé au plus profond de vous-même, elle semblait lire en vous avec une telle facilitée, comme dans un livre ouvert...
Elle bloqua son regard sur Harry, plissa les yeux et s'y attarda plus que nécessaire, un petit sourire amusé effleurant sa bouche rose en forme de cœur. Harry la vit se diriger vers lui, non, elle n'allait quand même pas venir s'assoir à ses côtés... Il l'a regarda, pourtant il semblerait que si... Ah! Finalement c'était son jour de chance!
Et Harry la vit passer à côté de lui. Il demeura quelques instants étourdi.
Elle, elle, elle...
Oui, oui, mon petit Harry, elle t'a en effet, foutu un vent monumental!
Il restera dans les annales celui-là.
Elle alla s'assoir à côté de Dursley Dudley, ce dernier avait un sourire tellement niais, qu'on se serrait cru à la fête de la guimauve.. On est pas le quatorze février à ce que je sache.
Harry se tourna sur sa chaise, trépignant d'un plaisir immense, jubilatoire, presque jouissif, si à cette époque-là et encore aujourd'hui, il connaissait le sens de ce mot, il l'aurait employé. Alors, comme ça Dudleynouchet avait un faible pour la nouvelle ? Intéressant...
Il sentait que cette année promettait des heures vraiment... comiques. Il se permis un petit rire machiavélique qu'il cacha tant bien que mal en une quinte de toux, se faisant se retourner tous les élèves vers lui, et éclater de rire la bande à Dudley pour il ne savait quelle stupide raison.
La cloche produisit son bruit strident, provoquant une ruée criante de gosses joyeux, courant dans tous les sens, sans aucun but autre que d'arriver les premiers à une balançoire ou bien trouver un banc décent. Harry, lui, faisait partie des gosses sortant les derniers, seuls, scrutant toute la cour afin de trouver un petit bout du royaume des gamins braillants où il pourrait avoir la paix, rien qu'un instant. Seulement, c'était sans compter sur Big D, cet abrutit à tête de cochon trop gavé, et surtout trop gâté...
En effet, Harry avait l'honneur d'être le souffre douleur préféré de Dudley. Celui sur le lequel il se défoulait le plus souvent. Pourtant des nains à lunette il y en avait à foison, mais c'était lui, c'était toujours lui, et ce sera toujours lui. La seule différence était que la nouvelle était là. Pendant que Harry se faisait remplir le slip de feuilles mortes par un Dudley ravi, elle observait, impassible, pendant que Harry se tortillait pour se défaire de la poigne des acolytes de Big D, elle suivait leurs gestes avec un désintérêt flagrant.
Alors, Harry fut lâché à terre, où il s'y ramassa soulevant un peu de poussière au passage.
Il se releva avec dignité, du moins autant de dignité que peut en avoir quelqu'un le slip rempli de feuilles, parfois mouillées. Harry avait donc une senteur de feuilles mortes mouillées, vraiment très classe.. Même Superman aurait fuis après cela, allant se suicider à la kryptonite pensant que sa vie sociale était foutue, mais vraiment foutue de chez foutue. Mais, Harry, lui, avait une arme secrète. Bon, d'accord, elle ne valait pas grand chose pour le moment, mais il pensait la développer pour en faire une bombe à retardement...
Ah, il se demandait parfois d'où lui venait tout ce sadisme... Sûrement pas de son oncle et de sa tante.. Quoique... Nan, Impossible.
Harry se promena donc toute la journée avec des feuilles dans son slip, son cousin lui ayant interdit de les enlever, malgré ses protestations.
Quelle ne fut pas sa surprise en voyant Dudley se faire engueuler par quelqu'un... Une fille, apparemment, il s'approcha encore un peu, tiens, la nouvelle.. Et ils parlaient de lui! Elle prenait sa défense disant que c'était vraiment décevant de sa part... Attendez, elle prenait sa défense?
Il avait raté un épisode là...
