voilà ma toute première fic merlin qui au départ était prévu pour le fanzine mais qui a vite dépasser le nombre de page recuise
Tout a une fin
Prologue
Quelqu'un l'appelait…
Merlin avait bien conscience de dormir, mais il était incapable de dire si la voix venait de son rêve ou pas.
Merlin…
Ça ressemblait à un appel au secours ; à qui appartenait cette voix ? Il la connaissait.
Merlin je t'en prie,
Cette voix le faisait frissonner.
C'est bientôt la fin…
Le jeune sorcier se réveilla en sueur dans son lit, il jeta un coup d'œil à sa chambre sens dessus dessous. Il grogna ; il avait tout rangé la veille.
La journée commençait vraiment mal.
Au moment où il allait se lever, la porte de sa chambre s'ouvrit brutalement sur le prince Arthur. L'homme observa la pièce un instant avant d'inspirer profondément :
« Je n'ai pas le temps de souligner que ta méthode de rangement laisse à désirer mais je n'en pense pas moins ! Dépêches-toi de te lever, des habitants du village ont besoin d'aide. »
Sans un mot de plus, l'héritier sortit en claquant la porte :
« Ça veut dire que je n'ai pas à vous apporter votre petit-déjeuner ? »
« Merlin ! »
Comment la voix du prince pouvait-elle être aussi forte alors que la porte était close ?
Le jeune sorcier se frotta les yeux tentant désespérément de chasser sa migraine.
Tout autour d'eux paraissait normal, la ville basse tout aussi ordinaire que d'habitude. Merlin jeta un coup d'œil à Arthur qui recueillait son quatrième témoignage de la journée.
Tôt dans la matinée une dizaine d'habitants avaient vu ''quelque chose'' d'effrayant, de bizarre ou d'incroyable.
Seulement si les 4 premières personnes interrogées avait regardé la même chose, aucun d'eux n'en avait fait la même description.
Un paysan avait vu un monstre courir de la place du village pour aller se cacher dans les bois, quand Arthur avais demandé quel genre de monstre, l'homme avait été incapable de le décrire.
Le forgeron avait vu un dragon, Merlin avait retenu son souffle espérant de tout cœur que Kilgharrah n'avait rien à voir avec cette histoire. Mais la chose que le forgeron avait vue était loin de ressembler à son ami. L'homme avait décrit un dragon noir comme l'ébène et plus petit qu'un cheval.
Le prince avait alors jeté un regard à son serviteur. La même pensée traversait leurs esprits : comment un dragon, même si petit, pouvait arriver et repartir sans qu'il n'y en aie la moindre trace ?
La couturière, elle, avait vu une licorne, magnifique, avait-elle dit, au point qu'elle en avait versé une larme.
Le quatrième était un adolescent à peine plus jeune qu'eux, il vendait les fruits que sa mère avait faits pousser quand un immense cerf était apparu. Arthur remercia le jeune homme et se dirigea vers Merlin :
« Très bien alors comment peut-on regarder la même chose et voir autant de choses différentes ? »
Le sorcier observa un instant le prince, celui-ci s'impatienta :
« Alors ? »
« Quoi c'était une vraie question ? Comment je pourrais le savoir ? »
Le regard furibond de son ami lui fit ajouter :
« Ils ont peut-être mangé quelque chose d'hallucinogène ou peu être qu'ils sont cinglés… »
« Ils ne sont pas cinglés et n'ont rien mangé de bizarre. »
Les deux hommes se retournèrent vivement vers la provenance de la voix. Gwen approchait d'eux, visiblement inquiète :
« J'étais là moi aussi et… »
Arthur avança :
« Et ? »
« Et j'ai vu… J'ai vu un cheval. »
Merlin retint un rire et répéta :
« Un cheval ? »
Le prince jeta un regard agacé à son serviteur avant de demander à la jeune femme :
« Hé bien qu'avait-il de bizarre ce cheval ? »
La jeune servante leur lança un regard contrit avant de murmurer :
« Euh il avait des écailles. »
« Des écailles ? »
« Oui je sais c'est ridicule mais je vous assure que c'est ce que j'ai vu. Mais quand je me suis tournée vers la vielle madame Jenkins, elle était tellement effrayée, elle a dit qu'il y avait un monstre. »
Arthur inspira profondément :
« Gwen nous aller te raccompagner au château. Je crois que ça ne servirait à rien d'interroger les autres témoins. Sir Léon ! Gwaine. »
Les deux chevaliers quittèrent les villageois avec lesquels ils discutaient pour se présenter respectueusement devant le prince :
« Prenez quelques hommes et fouillez la forêt. Un des témoins a vu la chose s'y réfugier. »
« Bien Sir ! »
Arthur se tourna vers Gwen et lui saisit le bras pour l'aider à rentrer au château. Merlin retint une grimace de dépit : comme si elle avait besoin d'un appui pour marcher.
Le sorcier se mordit les joues. Il s'était pourtant promis de faire taire cette jalousie maladive, mais elle revenait sans cesse.
Les efforts qu'il faisait chaque jour, les litanies qu'il s'obligeait à se répéter chaque jour comme '' il ne t'appartient pas '' ou '' c'est un prince, c'est un homme '' ne servaient pas à grand chose.
Tout au fond de lui, dans chaque pore de sa peau, Merlin sentait qu'Arthur était à lui. Même la magie n'avait rien pu faire contre ce sentiment puissant et imposant.
Il avait tenté de faire disparaître ces émotions avec un sort puis avec une potion. Et il valait mieux oublier les catastrophes qui s'étaient produites ensuite…
Ils entrèrent tout les trois dans le château. Avant de quitter la jeune femme, le futur roi lui conseilla de se reposer, de ne pas trop penser à tout ça.
Merlin tenta de la rassurer d'un sourire. Il lui murmura :
« Tout ira bien. »
Et courut pour rattraper son prince qui avait déjà filé dans le couloir. Comme à chaque fois qu'il y pensait, le sorcier se sentait mal.
Gwen était son amie, se qui renforçait grandement son sentiment de culpabilité chaque fois que la jalousie l'envahissait.
à suivre...
voilà j'espère que ce prologue vous a plus je posterais la suite dimanche
merci a cybelia d'avoir corrigé
