Me voici dans ma toute première histoire sur FMA, mon manga adoré *-* Ce sera une histoire en six chapitres qui sont tous(ou presque) déjà écrits et corrigés. Je mettrais le premier chapitre en ligne dès demain.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez -bien ou mal- par review.
Les personnages ne m'appartiennent pas etc etc.

Je remercie ma Béta Neliia qui a attendu impatiemment cette histoire que j'ai débuté il y a déjà six mois et que je viens tout juste (ou presque) de finir.
Je tiens à préciser que les personnages ne m'appartiennent malheureusement pas.


Winry travaillait sur un dessin d'art plastique. Elle adorait lorsque, traçant quelques lignes au crayon sur le papier, elle arrivait à créer quelque chose. Mais par dessus tout, elle préférait dessiner des auto-mails. Elle trouvait cette technologie vraiment étonnante et passionnante et les dessiner lui permettait de s'approcher de son rêve : créer ses propres auto-mails afin d'aider les personnes dans le besoin. Ses parents, médecins de métier, lui avaient transmis leur envie d'entraide et de soutien.

Elle attendait d'ailleurs impatiemment leur venue pour fêter son seizième anniversaire le soir même. Ils allaient revenir plus tard qu'à l'accoutumée, ayant décidé de préparer une fête digne de ce nom pour leur fille. Il était maintenant dix-sept heure trente et Winry avait fini ses devoirs. Elle alla aussitôt prendre sa douche et s'habiller en conséquence de la soirée. Elle ouvrit son armoire et découvrit un carton décoré d'un joli ruban. Lorsqu'elle l'ouvrit, elle ne put retenir une exclamation de surprise. Une magnifique robe y était rangée : d'un bleu nuit singulier piqué de milliers de fines paillettes qui ravivaient l'éclat de ses yeux céruléen, la robe épousait ses formes à la perfection. Un décolleté laissait entrevoir des formes pleines et généreuses. Un somptueux collier accompagnait la robe rappelant les paillettes du drapé. Un maquillage léger et naturel ainsi qu'un chignon classique habillaient le tout. Lorsque Winry se regarda dans le miroir, elle y découvrit une jeune femme blonde, sûre d'elle et charmeuse.

Lorsqu'on frappa à la porte d'entrée vers 19h30, Winry fut surprise. Ses parents ne prenaient quand même pas la peine de frapper à la porte de leur propre maison. Elle se dit qu'ils avaient oublié leur clé et se promit de les réprimander de leur retard. Elle ouvrit la porte à la volée et son sourire disparut sitôt qu'elle reconnut la personne qui se trouvait à l'entrée. Une posture droite et altière et un uniforme de l'armée d'Amestris sur les épaules, le militaire qui se tenait devant elle avait la mine sombre.

« - Mademoiselle Rockbell ?

- C'est moi-même, dit Winry, la gorge serrée

- Vous êtes seule ? »

Winry opina de la tête, la gorge nouée.

« - Puis-je entrer ? »

Winry hocha une seconde fois la tête et le militaire s'avança dans l'entrée. Ils s'installèrent dans un petit salon et plus les secondes s'effilochaient, plus son malaise augmentait. Lorsque son invité se racla la gorge, Winry était au bord de la syncope :

« - Je suis le colonel Roy Mustang, il m'est arrivé régulièrement de travailler avec vos parents durant la guerre d'Ishbal, c'étaient des gens formidables je...

- Comment ça c'était des gens formidables ?

- Je suis navrée Mademoiselle Rockbell mais vos parents ont été victimes d'un assassinat au sein du laboratoire où ils exerçaient. Ils n'ont pas survécu. »

Heureusement que Winry était assise sinon elle se serait écroulée. Le somptueux maquillage était désormais noyé par les larmes qui inondaient ses joues, sa respiration se fit saccadée puis erratique. Elle ouvrait et fermait la bouche, cherchant vainement de l'air. La jeune femme n'arrivait plus à se souvenir des fonctions vitales qui lui permettait de vivre. Respirer lui brûlait atrocement les poumons et elle avait l'impression que son cœur allait imploser tant il était serré. Voir lui était devenu impossible et penser était une souffrance incommensurable. Lorsque Roy Mustang s'approcha d'elle et lui posa une main sur l'épaule, elle hurla puis s'évanouit.