Hey !
Me revoilà avec mon premier lemon ! Bon sinon, côté coup de tête, je crois qu'on a rarement fait mieux : je poste depuis mon iPod et je viens de le taper sur mon application "Bloc-note" ; le tout entre 1h et 2h du mat', donc bon... Mais d'un autre côté, je ne, pour le moment, vois pas trop comment je pourrai l'améliorer. Alors...
En tous cas, bonne lecture et à plus bas ! :D
Disclaimer : Les perso sont à JKR, of course !
Revivre grâce à toi
Tes mains qui volent sur mon corps, qui courent sur ma peau, qui réinventent mes courbes. Ton corps sur le mien, ton cœur contre le mien.
Un souffle qui retentit dans le silence, saccadé, qui est en réalité deux. Deux parce que respiration jumelles et mêlées, en parfaite alchimie. Parce que nos respirations.
Un gémissement qui m'échappe, que tu apprécies. La réalité me quitte et, peu à peu, je perds mes repères. Tes lèvres qui attaquent les miennes, qui les dévorent et qui les soignent. Qui soignent mon cœur et mon âme.
Tes yeux qui fixent mes seins sans les voir, qui lisent à travers moi. Les miens qui te dépeignent, qui t'admirent. Ton nez, ta mâchoire, tes prunelles occupées, tes traits et toi. Tout simplement mais si complexement toi.
Tes doigts qui se baladent, qui se perdent. Qui rencontrent ma poitrine, qui la contemplent et qui l'embrassent. Ta bouche qui en fait de même, ma respiration qui te murmure de continuer, mon corps qui te le cri.
Tu me connais, tu perçois ces suppliques ; tu les exécutes.
Tes mains qui repartent, qui me quittent pour, j'en suis sûre, mieux me retrouver. Mes jambes cherchent les tiennes, veulent s'y mêler, s'y confondre. Mes paupières se closent, d'aériens baisés viennent s'y déposer. Je les rouvrent, les baisés se dispersent. Sur mon menton, mes pommettes, mon front et le coin de mes lèvres, pas dessus.
Ta fraîche haleine me caresse le visage, me redessine un avenir, m'insuffle l'espoir. Tu me sais rongée par un mal des plus cruel, tu me guéris. Entre tes bras je sens le regret et le remords s'enfuir.
Tu ne me demandes rien, jamais. Tu sais que je ne pourrai exaucer ton vœux, je souffre trop. Tu ne t'en attristes pas, il me semble que mon ivresse te satisfaits. Tu sais qu'il me faut m'oublier, ne plus penser qu'à toi et au maelström de sensations qui m'enivre pour de nouveau être, pour de nouveau exister.
Je pressens que tu glisses doucement vers le creux de mes reins, que notre félicité est imminente.
Tu relèves le regard, plonge cet océan de glace dans mon marron qui, seulement en ta présence, redevient pétillant. Tu attends mon agrément, mon consentement ; comme toujours. Et je te l'offre, te le donne, te le confie. Je sais que tu en joueras comme je le désire.
Alors, le temps s'arrête. L'horloge se bloque pour ce fugace instant. Nous ne percevons plus le bruit sifflant des halètements, nous ne sentons plus le corps de l'autre, nous ne croisons plus ses yeux pourtant si brillants en cet instants. Seules restent les sensations, nos sensations. Partagées, unies et semblables.
Le rythme s'accélère, nos émotions se décuplent. L'espace de ces quelques minutes, nous redevenons bêtes, fauves. Tout contrôle nous échappe, tout est primaire.
Puis, enfin, la jouissance.
Je suis entière, rétablie le temps de la satisfaction. Je croix, subrepticement, qu'un jour je ne serais plus malade. C'est ce qui m'attire à chaque fois : ce moment où, naïvement, j'escompte pouvoir me relever. Je sais que c'est éphémère alors je reviens toujours pour le revivre. Si je m'en sort un jour, ça ne sera que grâce à toi qui m'auras permis de quitter mes démons.
Je m'échappe grâce à toi, je m'envole, je vis, je rêve...
Hey !
Fin ! Alors ? Des commentaires, avis ou autres ? N'hésitez pas !
Sinon je sais qu'il est assez court mais je ne savais pas trop que rajouter donc...
De toutes façons, merci d'avoir lu !
