Disclaimer : Tout appartient à JKR. Je me suis amusée avec les persos et j'ai écrit une histoire à ma sauce. Je ne gagne rien, mis à part quelques reviews.
Résumé : Tout le monde sait que Severus a trahi le Lord Noir. Mais personne ne s'attendait à ce qu'Hermione trahisse ses amis en tuant Harry. Mais pourquoi ? Avec quelles conséquences ? HG/SS
Note de l'auteur : Une fic que j'ai commencé à écrire il y a bien longtemps. Elle est complètement terminée, je publierai un chapitre par semaine. Si vous avez des propositions à faire sur l'histoire, je prends, certains passages sont à réécrire. Surtout, dites-moi si vous voulez ou non que je continue à publier, parce que sinon, je la garderai sagement dans mon ordi :)
Sur ce, bonne lecture !
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La Vengeance de Lord Voldemort
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Je cherchai ma cible des yeux. Enfin, je la trouvai. Harry s'occupait de Lucius Malefoy. Jamais il ne me verrait venir. Je choisis d'attendre la mort de Lucius. Cela fait, je fis face à Harry. Mon meilleur ami. Il me sourit. Puis, voyant que je levais ma baguette vers lui et que je le menaçais, son visage refléta l'incompréhension. Je hurlai la formule, j'y mis toute la force de mon désespoir. Avada Kedavra. Harry s'écroula. Tué par sa meilleure amie.
…
Hermione ouvrit les yeux. Enfin un moment de répit. Elle était enfermée à Azkaban, à vie. Jamais elle n'aurait droit à un procès. De toute façon, elle s'en fichait, sa vie de rimait plus à rien maintenant. Sa vie n'était plus dirigée que par ces instants de douleur et de souffrance que lui faisaient endurer les Détraqueurs, et par les quelques instants de « pause » qu'ils lui accordaient. Ces instants, elle les chérissait, ils lui permettaient de se rappeler de la suite, de ne pas oublier que l'histoire ne s'arrêtait pas là, bien au contraire. Ainsi, elle consacrait ces instants à se souvenir, pour ne jamais oublier.
…
J'entends des cris. Je vois Ron l'air effaré, Ginny en colère, prête à me lancer un sort, Lupin, Kingsley, McGonnagal, Mme Weasley, tous les membres de l'ordre me regardent avec surprise et désespoir, qui se transforment vite en colère, j'ai tué le seul capable de gagner cette guerre. Cela me blesse, mais j'y étais préparée. Je cherche des yeux la personne la plus importante dans ma vie, Severus, je ne sais pas à quoi m'attendre. Il va surement me détester, comme les autres. Ce que je vois me blesse bien plus. Son visage semble empli de douleur, d'incompréhension. Jamais il ne pourra me pardonner. Puis je vois Voldemort le menacer, je hurle de rage. Mais je n'ai pas le temps de réagir, de le sauver. Je suis frappée par de nombreux sorts. Tous m'ont stupefixée. Je peux encore voir la scène, mais ne peux plus faire un geste. Severus réussit à éviter les sortilèges de mort lancés par Voldemort. Les membres de l'ordre recommencent à se battre, mais ils ont perdu l'espoir, la mort de leur sauveur les a complètement déstabilisé. Ainsi, Voldemort prend rapidement le dessus et ils se retrouvent acculés contre un mur.
-Sorciers, dit Voldemort après avoir lancé un puissant silencio. Vous avez encore une chance de vous en sortir vivant. Dénoncez les sangs de bourbe, qui seront punis. Voyez comme ils sont indignes de confiance ! Cette jeune sang de bourbe, dit-il en me désignant, a tué celui qu'elle prétendait son ami, celui qui aurait pu, selon vos dires, me tuer. Sangs purs et sangs mêlés, vous serez épargnés. Ralliez mes rangs, battez-vous pour notre suprématie, et éradiquons sangs de bourbes et moldus, qui n'ont pas droit à la vie.
Je voulais hurler de colère, le frapper, le tuer. Il s'était servi de moi pour mieux convaincre les opposants. J'espérais de tout mon cœur qu'ils ne l'écoutent pas. Je fixais leurs visages, dans le but de déceler quelle serait leur décision.
- Cette traitre est unique ! Cria presque Ginny. Les autres n'ont rien à voir avec elle, ils n'ont rien fait de mal et se battent à nos cotés. Ne croyez pas qu'on va vous les donner en pâture pour sauver notre vie. Nous ne vous abandonnerons jamais des innocents ! Et jamais nous ne ferons partie de vos sujets, que vous traitez comme des larves ! Allez vous faire foutre, vous et votre armée de minables !
La peur succéda rapidement à mon soulagement en voyant Voldemort adresser un sourire sadique à Ginny et la menacer de sa baguette.
-La petite amie de Potter se rebelle ? Tu crois vraiment que je …
-TOM JEDUSOR !
J'étais sous le choc. Bien que je ne puisse voir qui venait d'interrompre ainsi Voldemort, j'aurai reconnu sa voix entre mille.
-Harry Potter? S'étonna Voldemort. Comment… Tu es mort! Hurla-t-il.
-Ah oui ? Je n'en ai pas l'impression pourtant.
Je ne comprenais pas. Comment se pouvait-il qu'Harry soit vivant ? Je l'ai tué ! C'est tout simplement impossible ! Cependant, ma surprise fut vive remplacée par un immense soulagement. On avait une chance de gagner cette guerre !
-Tu vas mourir, Tom.
-Dans tes rêves ! Tu n'es qu'un sale morveux qui a eu beaucoup de chance dans sa vie. Jamais, tu entends, jamais tu ne me vaincras.
-De la chance ? Alors que je me faisais poursuivre par un psychopathe ? Alors que tu as tué mes parents ? Certes, j'en ai plus que toi. Moi, au moins, je vais survivre à cette guerre. Je l'ai vu. Lorsque… lorsqu'on m'a tué, c'est l'horcruxe qui était en moi qui est mort. Et j'ai eu l'occasion de voir le futur. De le choisir. J'ai choisi de revenir, pour ramener la paix ici. Il ne peut en être autrement Tom… Mais… tu pourrais y survivre. Oui, si tu éprouves du remord pour tous tes meurtres et tes actions.
-Tu crois vraiment que je vais te croire ? Assez discuté maintenant ! Avada Kedavra !
-Protego Maxima !
Le sort du Lord ricocha sur le bouclier d'Harry et atteignit le Seigneur, qui tomba raide mort. Des cris de joie retentirent, les aurors capturèrent les mangemorts tétanisés par la mort de leur maitre, et tout le monde se rua sur Harry, le félicitant, l'enlaçant, le remerciant. Et moi, j'étais heureuse, tout s'était bien fini. Des larmes roulèrent sur mes joues déjà inondées. Je me demandais ce qu'ils allaient faire de moi maintenant, surement Azkaban à perpète ou le baiser du Détraqueurs… Quoi qu'il en soit, j'accepterai mon sort la tête haute. J'avais fait le bon choix. Je n'avais rien à me reprocher. Harry demanda le silence, il avait une annonce à faire.
-Merci à tous, sans vous, jamais je n'y serai parvenu ! Notre monde est de nouveau en paix, et je remercie encore une fois tous ceux qui m'ont soutenu durant cette guerre éprouvante. Maintenant, j'aimerai me reposer en compagnie de mes amis… Où est Hermione ?
Un silence gêné emplit la salle. Le survivant ne se rappelait-il pas qu'elle l'avait tué ? Ou est-ce que ça faisait partie d'un plan ? Moi non plus, je n'y comprenais plus rien. Il m'a bien vue le menacer, lancer le sort fatal. Et pourtant, il me demande, me traite encore comme son amie.
-Harry… dit doucement Ginny. C'est elle qui t'a tué !
-Je sais. Vous ne croyez donc pas qu'elle l'ait fait délibérément ? Elle devait être sous imperium ! Ne me dites pas que… Oh mon dieu… Vous l'avez tuée, c'est ça ?
-Non, non, bien sur que non ! Nous l'avons simplement stupefixée.
Tous tournèrent le regard vers moi, et, voyant mes joues striées de larmes, ils commencèrent à croire la version d'Harry. Bientôt, ils découvriront que c'est complètement faux, et que j'ai agi de mon propre arbitre. Peu à peu, je ressens mes muscles, et je peux bouger. Je me relève difficilement, et Harry se jette sur moi, m'enlaçant.
-Oh Hermione ! Explique-moi !
Je ne pus m'empêcher de l'étreindre. Je n'arrivais pas à croire qu'il avait survécu. Emplie de ce soulagement et de cette joie, je lui dis, ignorant sa demande :
-Harry, tu es vivant ! Je suis si désolée !
-Ne t'inquiète pas, tu n'étais pas maitre de tes actes. Tu es toute pardonnée !
Je ne répondis pas, il connaitrait bien assez tôt la vérité. Il me porta et me conduisit à l'infirmerie. Je croisai le regard de Severus. Il était toujours empli d'une douleur sans fin. Il savait que je n'avais pas fais ça sous imperium. Une fois arrivés, on m'examina rapidement, et ils découvrirent que je n'avais subi aucun sort. On m'enferma à Azkaban, comme je l'avais prévu.
…
Hermione se leva, rampa vers le plateau de nourriture et se restaura. Elle ne marchait plus, elle n'avait pas assez d'espace pour faire plus que quelques pas. À quoi bon, se disait-elle, entretenir ma forme si je vais rester ici durant toute ma vie ? Au début, elle comptait les jours, grâce aux repas, car aucune lumière extérieure n'entrait dans sa cellule. Mais peu à peu, elle avait compris que cela ne servait à rien, elle devrait rester là à jamais. Ainsi, elle n'avait aucune idée du temps qu'elle avait passé enfermée. Elle avala sa soupe et se recoucha sur le matelas qui lui servait de lit. Soudain, elle replongea dans l'horreur. Les Détraqueurs passaient par là.
…
Le sourire. AVADA KEDAVRA ! L'éclair vert, la mort de mon meilleur ami. Les regards furibonds de ceux que je considère comme ma famille. La douleur sur le visage de mon mari.
…
Depuis son incarcération - et cela faisait bien longtemps - Hermione n'avait reçu qu'une seule visite, et elle lui suffisait amplement. Quelques heures après la fin de la guerre, ses deux meilleurs amis, Harry et Ron, étaient venus la voir.
…
La porte de ma cellule s'ouvrit. J'étais surprise, je ne m'attendais à aucune visite, après ce que j'avais fait. C'était Ron et Harry.
-Hermione ! s'exclama Harry en me sautant dessus.
Jamais je n'aurai dû l'enlacer après la bataille et m'excuser. Maintenant, je dois réparer les dégâts… ça va être tellement difficile…
- Veux-tu me lâcher ? Demandai-je d'un ton froid comme Severus.
Harry, surpris, obtempéra.
-Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé, Mione. Explique-moi s'il te plait. Dis moi pourquoi… Je pourrais te faire sortir d'ici, si je comprenais. Je pourrais expliquer aux autres, et ils te pardonneront. Tout redeviendra comme avant, et tu retrouveras Severus !
-Non, Harry. Rien ne sera pareil maintenant. Je t'ai tué ! De sang froid !
-Justement, intervint Ron. On veut des explications, Mione. Nous te connaissons par cœur. Et ton geste est inexplicable.
-Il n'y a rien à expliquer. J'ai voulu tuer Harry. Je l'ai fait. C'est tout.
-Non ce n'est pas tout ! Tu es ma meilleure amie, Hermione, ma petite sœur. Il est impossible que tu aies souhaité ma mort …
-Et bien, l'interrompis-je, si, c'est ce qu'il s'est passé ! Et, à propos de cette soi-disant amitié, sache qu'elle est terminée. Rappelle-toi, je t'ai lancé le sort fatal. J'ai regardé tes yeux s'éteindre avec le sourire! N'est-ce pas une preuve suffisante pour toi du fait que je te déteste ? Que je ne veux plus jamais te revoir ? Que te faut-il de plus ? ajoutai-je, d'un ton froid et moqueur.
Harry était tétanisé par ce que je lui disais. Mais je devais le faire. Pour Severus. Je ne veux pas qu'il souffre. Ron, quant à lui, semblait en colère. Il devait avoir compris le message : je les déteste et je ne veux plus entendre parler d'eux. Bien sûr, toute cette mascarade était faite pour qu'ils ne m'interrogent plus sur le pourquoi de mon geste. Jamais ils ne comprendraient pourquoi je les déteste, mais pour le moment, ils étaient bien trop choqués pour penser à me poser cette question. Plus tard, quand ils seront sortis, cette question leur semblera une évidence. Mais ils ne reviendraient pas pour me la poser. Pas après tout ce que je viens de dire et ce que je vais dire.
-Allez, partez, j'en ai marre de vous voir. Vous envahissez mon espace vital.
-Hermione ! hurla Ron. Comment peux-tu nous dire une chose pareille ? Après tout ce qu'on a vécu, tout ce qu'on a fait ensemble ?
-Justement, j'en ai marre ! Sortez, maintenant !
Harry avait le cœur brisé, j'en étais certaine. Bientôt, Ginny le réconfortera, et sa peine passera. Ron était plutôt en colère, son cœur saignera plus tard, lorsqu'il se sera calmé. À ce moment, il aura sa famille pour le soutenir. Moi, par contre, je devrai panser mes blessures seule, dans cette cellule macabre. Ils se levèrent, sortirent. Cependant, avant de refermer la porte, Harry se retourna, et me dit :
-Hermione, as-tu pensé à Severus ? À Anaëlle ? Au mal que tu leur fais ?
Mon cœur se brisa. Encore. Bien sur que je pense à eux. Mais je ne peux rien dire. C'est pour lui que je me tais, Harry ! Pour ma famille ! Voulus-je crier. Mais je me retins. Je n'allais pas tout foutre en l'air quand même. Alors je répondis, du ton le plus neutre possible :
-Tu sais Harry, il existe bien d'autres femmes dans ce bas monde. Il en trouvera bien une autre à son goût !
-Comment peux-tu dire une chose pareille ? C'est TOI qu'il aime !
-Il m'oubliera vite, ne t'inquiète pas pour lui. Adieu Harry. Dis-je d'un ton dur.
Me jetant un dernier regard triste, il ferma la porte.
Hermione espérait que personne ne lui rende plus jamais visite. D'une part, parce qu'elle ne voulait pas qu'on la voie dans cet état. D'autre part parce qu'elle se sentait bien trop faible pour continuer à mentir ainsi. Elle craquerait et dirait toute la vérité. Et ça, elle ne se le pardonnerait jamais. Pas alors que Severus et sa fille risquaient d'en payer les frais. Elle décida donc de consacrer le temps qu'elle avait à trouver une raison à son geste, une histoire qu'elle racontera si quelqu'un revenait la voir.
…
Chapitre suivant la semiane prochaine! Dites-moi ce que vous en pensez :D
Oh, et la scène de la mort de Voldemort n'est pas très élaborée, mais c'est vraiment secondaire dans l'histoire alors j'espère que ça ne vous a pas trop dérangés..
Bye!
