Bonjours, bonjour ! Me voici avec un court One Shot sur le couple Vincent/Ada à la toute fin du manga (donc SPOIL SUR LE CHAPITRE 105).

Bonne (rapide) lecture !


"Le premier amour ne s'efface jamais." Jean-François Collin d'Harleville


First Love

One-Shot [Vincent ; Ada]

Elle était là, debout dans sa petite campagne. Ses cheveux blonds comme l'or brillaient de mille éclats tout en flottant au vent. Ses yeux émeraude reflétaient toute la misère du monde. Plus jamais elle ne sourirait naïvement comme avant. Elle ne se le permettrait plus. Son père... son oncle... son frère... Gilbert... Vincent... Ils l'avaient tous abandonné. Son mari était quelqu'un de très gentil et doux mais il ne compenserait jamais tous les hommes de sa vie. Elle l'aimait plus d'un amour protecteur que romantique. Il ne vaudrait jamais Vincent Nightray. Elle fit un petit sourire vide et serra ses jupons dans ses petits poings. Vincent... son premier amour... Elle aurait voulu passer sa vie avec lui mais le sort en a décidé autrement. Il était un Baskerville et les Baskerville avaient une vie beaucoup plus longue que la normale. Elle serait morte bien avant lui.

Vincent pouvait passer des journées entières à la regarder. Elle pleurait souvent mais seulement quand elle était seule. Il aurait voulu être là pour elle comme elle avait été là pour lui, la prendre dans ses bras, embrasser doucement ses joues jusqu'à faire sécher ses larmes... mais ça ne l'aurait fait que souffrir d'avantage. Il n'était appelé maudit pour rien... Son mari lui cria du perron que le repas était près. Le blond trouvait ce type ridicule. C'était un brun taillé comme une armoire à glace mais maladroit comme pas possible. Il ne la méritait pas. Aucun homme ne la méritait. Elle ne devrait avoir le droit qu'à l'excellence. Malheureusement, le prince charmant n'existait pas.

Ada se tourna pour lui répondre qu'elle arrivait. Elle crut apercevoir du coin de l'oeil un blond aux yeux vairons habillé de noir mais elle devait avoir rêvé car, quand elle tourna la tête, il avait disparu. Elle soupira à en fendre l'âme avant de partir vers la maisonnette. Plus loin, Vincent soupira lui aussi, les sourcils arqués vers le haut, la tête appuyée contre une arbre, le menton haut. Il n'avait plus de larme pour pleurer.

« Pardonnes-moi, Ada... souffla-t-il. Je t'aime... Sois heureuse... »

Puis il se redressa et parti sans se retourner. Il ne revint plus jamais la voir.


J'espère que ça vous a plu !

Merci d'avoir lu !

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