Into the woods : chapitre 1
traduction approximative de la langue cherokee :
tsis : lapin
waya : loup
Agatanai: Sage
agawela : vieille femme
ahyoka : nom de femme cherokee, signifiant "elle a apporté le bonheur."
etsi : maman
agasga : nom de femme cherokee, signifiant "pluie"
* gago nehi ? : Qui es tu ?
* gadono nehi hayagi ? : pourquoi es tu ici ?
* nehi nasgi ani tsalagi ! : Tu n'es pas un indien cherokee !
Un cri perça le ciel nocturne alors que la tribu cherokee terminait la mise en place des tipis de leur nouvelle maison.
'' Qu'est ce que c'était ?'' demanda une jeune fille, effrayée.
'' Ce doit être un tsis qui a été mangé par un waya.'' ricana un petit garçon.
'' Shhh, ce doit être ça.'' leur dit une voix.
'' Oui, agatanai agawela ahyoka.'' dirent tranquillement les enfants.
Ladite veille dame se leva de son tipi. Un autre cri se fit entendre, et il était évident qu'il ne provenait pas d'un animal. Une brise mordante portait le son, le vent fouettant les longs cheveux gris d' ahyoka. La femme marchait vers l'origine du bruit, ignorant l'inquiétude du reste de la tribu.
'' Etsi, où vas tu ?'' demanda sa fille Agasga.
'' Quelque chose m'appelle.'' Expliqua ahyoka en souriant à sa fille aînée. '' Et j'ai toujours suivi ces appels. Je ne béni pas avec mes pouvoirs pour rien. Reste ma chérie, je serai bientôt de retour.''
Agasga regarda, impuissante, sa mère marcher profondément dans les bois...
Ahyoka suivi le son pendant des heures. Sa force était drainée mais poussée par quelque chose.
''Je dois trouver la source de cette...''
le volume des cris augmentait de plus en plus, et un feu d'un vert brumeux illuminait la zone. Ahyoka haletait sous le choc. Au milieu de cette lumière se trouvait un bébé, tout seul, posé sur le sol. Il avait les yeux bleus comme la glace, les cheveux blonds et la peau claire. Ahyoka fut secouée par son apparence, elle n'avais jamais vu un être humain ressemblant à ça avant.
''Qu'est ce que tu es...'', murmura Ahyoka en ramassant le garçon qui pleurait .
En un instant, le feu vert disparu et la force de Ahyoka revint. Elle étudia le bébé qui sanglotait.
'' Même si ton apparence ne ressemble pas à la mienne, tu es une vie qui m'as appeler pour m'occuper de toi.'' chuchota t-elle.'' Tu es en sécurité maintenant.''
'' Terre ! '' cria le matelot sur le mat principal.
Des cris de joie résonnèrent à l'annonce de la vue du nouveau monde. Après avoir naviguer de l'Angleterre vers le nouveau monde, '' l'Amérique '', l'impact de cette annonce n'était pas négligeable.
'' Capitaine Kirkland, l'Amérique est en vue ! '' cria un autre à l'homme impassible.
Arthur Kirkland, du haut de ses 23 ans, lança un regard vers le pont du navire.
'' je le sais, you damnit ! Je suis celui qui dirige ce foutu bateau.'' Dit froidement Arthur. '' Allez faire quelque chose d'utile, comme préparer les ancres.''
'' Oui, monsieur ! '' répondit le marin.
'' Oh Arthur, tu n'es pas amusant.'' gémit une voix derrière lui. '' Je me demande ce qui se passerai si ton équipage découvrait que tu crois que les fées existent.''
Le marin britannique ferma les yeux d'irritation à l'entente de l'accent français.
'' Francis, combien de fois dois je te dire de te taire ? '' Dit sèchement Arthur, regardant Francis Bonnefoy, âgé de 26 ans. '' La seule raison pour laquelle je laisse une grenouille sur mon navire est que tu es déjà allé à Jamestown et en Virginie avant, et que tu connais le chemin dans la forêt pour ramener des fourrures. A la seconde où ce navire retourne en Angleterre, je te jette à coup de pied dans l'Atlantique.''
Le français sourit simplement à l'anglais grincheux.
'' Moi je dis que tu as l'attitude d'une vierge prude, ce que tu es d'ailleurs. Tu dois apprendre à te lâcher, mon ami. Espérons qu'il y aura des femmes à ton goût à Jamestown.''
'' Si je me « lâche » que tu dis, je vais devenir une prostituée mangeuse de fromage.'', répliqua Arthur.
Francis renvoya une partie de ses longs cheveux blonds par dessus son épaule, un sourire en coin. '' Quand vas tu laisser cet extérieur froid que tu maintien ? Tout les moussaillons ici pensent que tu es un monstre parfois.''
'' Good. Voilà ce qui me permet de maintenir l'ordre dans mon équipage. Cependant, il y en a un qui me préoccupe un peu.'' Répondit Arthur, plissant les yeux. '' J'ai laisser un homme prussien se joindre à notre équipage. Il connu dans la chasse et la voile, comme moi. Cependant, il est un peu trop radical à mon goût, je garde un œil sur lui.''
Arthur plissa le front quand ledit prussien aux cheveux argentés et aux yeux rouges, Gilbert Beilschmidt, fut en vue sur le pont.
'' Comment peux tu dormir la nuit avec toute cette paranoïa stupide ? '' Bailla Francis.
'' Appelle ça comme tu veux, frog. Il y a une raison pour laquelle la grande Bretagne est la force la plus importante du monde.'' Aboya Arthur. '' Tournant le dos à l'avant du navire. Soit juste sûr que tu puisses nous servir de guide.''
Francis se pencha en arrière dans son siège, un sourire sur le visage.
Arthur essaye toujours d'agir comme si nous étions de parfaits étrangers. Je ne pense pas qu'il dira un jour que nous étions amis d'enfance.
Le navire d'Arthur était amarré au port de Jamestown avec d'autres anglais et des femmes les attendant. Une fois Arthur descendu du bateau, il fut accueillit avec des louanges des hommes et des cris d'admirations des femmes.
'' il est tellement beau ! '' '' je pourrais perdre l'esprit pour des sourcils comme ça '' '' je me demande si il a une femme... ''
Arthur ignora les roucoulements des femmes et continua à marcher. Francis, d'autre part s'était arrêté pour flirter avec toutes les femmes qu'il trouvait.
'' Ma belle fleur, vos yeux sont aussi lumineux que le soleil mais aussi mystérieux que la lune.'' dit Francis de manière séductrice à une jeune de 16 ans tout au plus.
elle rit. ''Tu le pense vraiment ?''
''Mais bien sûr, mon amour.''
'' Hey, pédophile, on va te laisser derrière. '' Le coupa un Arthur irrité. '' Tu as de la chance qu'aucun des autres anglais ici ne connaissent les forêts, sinon tu serai coincé ici pour toujours. ''
'' Comment ça ! '' Gémit le français, laissant la jeune fille rougissante derrière.
Arthur tourna les talons et se dirigea vers le reste de l'équipage.
Jusqu'à présent, cette Amérique ne m'a pas impressionné du tout. Les histoires que dont j'ai entendu parler à la maison ne sont que des foutaises. Voyons voir à quel point ce « nouveau monde » est étonnant.
Au moment où le soleil commençait à descendre, le camp pour la nuit fut mis en place à environ 3 kilomètres de la forêt et d'un lac.
'' Très bien, nous allons commencer par cette route demain matin à la première heure.'' Ordonna Arthur. '' Nous devons nous rendre à l'intérieur et être partis dans une semaine, alors ne vous attendez pas à ce que ce soit des vacances. Compris ? ''
'' Oui, monsieur ! '' Crièrent les hommes.
Le prussien, Gilbert, roula des yeux. '' je ne suis pas venu ici pour suivre les ordres d'une certaine personne aux sourcils touffus. Je veux voir ce que je peux prendre ici par moi même. '' marmonna t-il.
A l'heure du dîner, les membres de l'équipage se mirent à rire et à parler fort. On raconta une histoire.
'' Vous savez, avant de quitter les quais, un homme m'a dit de faire attention au guerrier fantôme. '' expliqua Edward, un membre de l'équipage. '' Il a dit qu'un garçon appelé Simon était allé trop près de la forêt et qu'il a été attaqué par une arme sortie de nulle part. Il ne pouvait voir personne. ''
'' c'est des conneries ! '' se mit à rire, Martin, un autre marin.
'' Vous n'avez jamais rencontrer quelqu'un dans un combat avant, pas vrai ? '' demanda Gilbert, en souriant malicieusement. '' je peux croire une histoire comme celle-là. Ce « guerrier fantôme » sonne très intrigant pour moi ! ''
Arthur soupira et se leva. Voulant échapper à cette absurdité, il entreprit une promenade près du lac. Une fois arrivé, il s'assit et regarda son reflet.
Que vais-je faire une fois retourné à Londres ? Je vais aller chercher un paiement conséquent pour mon travail, mais alors quoi ? Je n'ai pas de famille et pas d'amis. Francis est le seul ami avec qui j'ai grandi et avec les tensions croissantes entre nous et son pays d'origine, la France, je ne peux pas être vu avec lui sans raison stricte. Qu'est ce que je dois faire... ?
Arthur fut sortit de ses pensées quand il vit du coin de l'œil quelque chose lancé vers lui. Il se jeta rapidement vers la droite, esquivent l'objet.
'' Que se passe t-il... !? ''
Arthur leva la tête pour voir une flèche tirée sur lui. Il pouvait voir une silhouette humaine courir au loin dans sa direction.
'' Aha !'' Sans réfléchir, Arthur tira son pistolet de son étui et se mis à courir dans les bois.
En colère, Arthur chercha du regard son attaquant.
'' Allez, espèce de lâche !'' cria Arthur '' Personne n'attaque un anglais sans représailles ! ''
Arthur put sentir derrière lui le courant d'air crée par quelqu'un courrant vite, donc Arthur tourna dans cette direction. Cependant, il se retrouva face à face avec un arc et une flèche pointée droit sur lui. Derrière l'arme se trouvait un homme de quelques pouces plus grand que lui avec des cheveux blonds, des yeux bleus en colère et des plumes dans les cheveux. Deux stries rouges étaient peintes sous ses yeux et une autre jaune sur l'arrête de son nez.
'' Nehi gago ? '' demanda l'homme dans une langue qu'Arthur ne connaissait pas.
'' Que diable racontes tu ? '' cria Arthur, visant l'homme avec son pistolet.
'' Gadono nehi hayani ? Nehi nasgi ani tsalagi ! '' cria de nouveau l'homme.
'' Essaye de parler anglais, espèce de fou sauvage ! '' répliqua Arthur.
Les deux se regardèrent, n'ayant aucune idée de ce que l'autre disait. L'homme peint dévisagea Arthur avant de laisser tomber son arme. Arthur pensait que son intention était de se rendre, mais il pensait mal. L'homme le saisit par les épaules, le tira vers lui et posa sa bouche contre la sienne dans un baiser. Choqué, le pistolet glissa des mains d'Arthur.
Après quelques secondes, l'attaquant repoussa Arthur, ramassa son arc et la flèche et le braqua à nouveau.
'' Qui es tu ? Et que fais tu ici ? Cria t-il.
Arthur écarquilla les yeux.
'' Quoi ?! Tu m'attaques avec une foutue flèche, tu me crie dessus dans une langue bizarre, tu m'embrasses puis tu me parles dans un anglais parfait ? Et tu oses me poser cette question ? ''
'' Tu dois partir maintenant ! Vous, hommes pâles, empiétez sur notre maison ! '' dit l'homme à Arthur.
'' Tu as le teint pâle aussi ! Alors qu'est ce que tu es ? '' répliqua Arthur.
'' Je suis un cherokee. Tu n'en est pas un. Je te préviens maintenant, reste loin d'ici, ou tu ne pourra jamais oublier le nom Amelige, ou dans votre langue étrange, l'Amérique ! ''
Sur ce, l'homme disparu.
'' What the hell... ? '' Arthur resta là, les yeux écarquillés. '' ce « Amelige » est sûrement complètement fou, je le tuerai s'il ose me menacer à nouveau.''
Il était tard quand Arthur fut finalement de retour au camp.
- '' Où étiez vous capitaine ? Nous étions sur le point de partir à votre recherche. '' dit un anglais, Edward, épuisé.
- '' J'étais au bord du lac, et je me suis endormi.'' mentit Arthur. '' Mais je vais bien. ''
cette nuit là, Arthur ne put que penser à cet homme qui se faisait appeler Amérique.
Qui porte le même nom qu'un continent ? Comment est-il possible qu'il n'ait pas put parler anglais jusqu'à ce qu'il... m'embrasse ? Arthur frissonna à ce souvenir. Eh bien, je sens qu'il va être plus préoccupent que Gilbert et Francis réunis.
voilà pour le chapitre 1 !
