isclamer: Habituel: les persos sont à JKR.

Couple: SB/RL. Un truc qui nécessite un rating T ou M à la fin de la fic... Moi je mettrai M mais je verrais quand j'y serais.

Bla bla de l'auteur: Enfin une fic longue! Au début j'avais prévu de faire un DM/HP pour quand je sortirais des OS, mais je n'ai pas encore très bien réussis à l'organiser, tout bêtement parce que j'ai perdu mes notes :p Et oui Natho, c'est vrai en plus. En parlant de Natho, elle m'a filé un coup de main pour trois ou quatre idées de chap (en gros: deux lignes d'idées, et moi après je brode autour en en rajoutant, des idées.)

Severus rogue (elle se reconnaitra) si tu lis cette fic, sache que c'est Oce-chan qui l'écrit XD Et j'espère que tu vas l'aimer :) (vu que ce sont tes commentaires qui m'aident à trouver le courage d'écrire, en plus de ceux de Nail Etsuki que je remercie tout particulièrement ) je pense sortir un chap par semaine et demi. Et il y aura six chapitres en tout. Voilà ce que vous avez besoin de savoir :) Bonne lecture!

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POV Sirius (tout au long de la fic):les parenthèses sont de Sirius aussi et pas l'auteur qui s'incruste.

Salut à tous. Je me présente un peu pour que vous me remettiez: Black, Sirius Black, tombeur de ces dames, fantasme ambulant de la population gay (et hétéro) de Poudlard, maraudeur de ma condition, pire cauchemar des livres, professeurs et concierges en tout genre, meilleur client du fournisseur officiel de gel douche à l'orchidée de Madagascar, et accessoirement je suis aussi le meilleur ami de James Potter.

Mes qualités sont très nombreuses, et je n'ai aucun défaut, que ce soit physiquement ou au niveau caractériel. Je suis LE mec parfait. Ce n'est pas moi qui le dis, mais mes compatriotes... Ils me le répètent sans arrêt, je suis donc bien obligé de les croire. Non, en fait je n'ai qu'un seul et ridicule défaut, ma trop grande modestie. cela va être un frein à une carrière future, ou même dans ma vie, mais tant pis.

Malgré cela, quelqu'un dans cette foutue école résiste encore et toujours à mon charme. UNE seule personne, et avec la chance que j'ai, c'est bien sûr la personne dont je suis amoureux! Si ce n'est pas ne pas avoir de chance, ça! Je suis maudit, je vous assure. Parce qu'en plus ce n'est pas n'importe quel élève, ça non, il fallait que j'aille m'enticher d'un de mes meilleurs amis! J'ai nommé Monsieur Remus Je-Suis-Une-Bombe-Et-Je-Ne-Le-Sais-Pas Lupin, ou encore Je-Suis-Hétéro-Jusqu-Au-Bout-Des-Ongles Lupin.

Laissez moi vous le décrire en quelques mots, il est tellement magnifique! Ses cheveux sont toujours bien coiffés sauf au réveil où ils sont hirsutes, et ont une teinte dorée qui a déclenché chez moi une addiction au miel semblable au niveau de l'intensité de son addiction à lui pour le chocolat... vraiment, qu'est ce je ne donnerais pas pour être une tablette de chocolat! Quant à sa peau... Elle est la plus douce que j'aie jamais eu l'occasion de toucher, et croyez moi, des peaux, j'en ai touché. Moi je dis, vive les frôlements par "inadvertance" dans l'embrasure de la porte de la salle de bain. Mais le pire -ou le meilleur à vous de choisir- se sont ses yeux. Ils sont absolument fabuleux, et prennent plusieurs teintes en fonction de sa position par rapport au soleil, et de la luminosité de celui-ci. Par exemple, à une luminosité blanche normale, type journée d'été, ils sont couleur or pur, et dans le soleil couchant, couleur or foncé, avec des pépites d'or en fusion. Si on le connait assez, on peut aussi remarquer qu'il y a des nuances au fond de ses iris en fonction de son humeur. Plus ils s'assombrissent, plus il est conseillé de se sauver à toute vitesse, à moins de posséder l'arme ultime, les yeux de chiot battu. Et oui, c'est ce garçon qui m'a fait sortir du placard... A moitié seulement, et la version officielle est que je suis bi, car si j'étais gay et que cela parvenait aux oreilles de ma mère, elle débarquerait immédiatement à l'école pour m'avada quedaveriser, devant Dumbledore même s'il le faut. Cela va peut-être vous paraître bizarre, mais moi, je n'ai pas du tout envie de mourir. J'aime trop Moony et embêter les Serpentards avec James pour ça...

En parlant de lui... Cet abruti vient de me tirer de ma rêverie Mooniesque.

"Quoi ?" Chuchotais-je avec hargne, ayant oublié -la faute à Moony et ses trop beaux cheveux- que nous étions en métamorphose avec la dragonne desséchée. (Comprenez par là Mc Gonagall)

"Ce que votre camarade voulait sans doute vous dire, Mr Black, c'est que vous feriez mieux d'écouter le cours et d'éviter de baver en regardant je ne sais qui." Entendais je brusquement derrière moi. Et zut, je l'avais pas vue venir, celle-là. Je me disais aussi qu'elle n'était pas à son bureau et que je ne la voyais pas. Je me suis même vaguement demandé où elle était. J'ai la réponse à ma question, maintenant.

"Je savais que vous n'étiez pas très âgé mentalement, Mr Black" Ajouta t-elle perfidement "Mais je ne vous pensais pas jeune au point de vous baver dessus. J'enlève dix points à Gryffondor, et vous aurez une retenue vendredi soir, après celle que le professeur Slughorn vous a déjà donnée."

Cool! Deux retenues d'affilées! C'est nouveau, ça vient de sortir et c'est moi qui ai l'exclu! Haha! Je vois du coin de l'œil que James en est vert. Je lui fait alors un petit signe de tête pour le narguer, voulant dire: 't'es jaloux hein! na!'

Et bien quoi ? Vous me trouvez puéril, c'est cela ? Il est important de tirer le côté positif de chaque chose, et dans ce cas là de deux retenues d'affilées.

J'en profite pour couler un regard -sans bave en prime cette fois- vers notre Moony national, qui secoue la tête, exaspéré, avant de la cogner sur sa table de désespoir devant le sourire colgate que je lui adresse. Je crois qu'il n'aime pas trop que James et moi passions nos soirées en retenue. Il nous a même accusés une fois de faire exprès d'être collés pour ne pas avoir à travailler. On est pas désespérés à ce point là.

Bon quelques fois, peut-être. Oh, et puis de toutes façons on s'amuse bien pendant les retenues! Mieux que lorsque l'on travaille, en tout cas. Surtout quand ils font la bêtise de nous mettre ensemble... Mais dans le cas contraire on a les miroirs, nous ne sommes donc que peu souvent séparés.

Pendant que je philosophe de la sorte avec moi même, je remarque que James hoquette bizarrement à côté de moi, comme s'il venait de manger un savon entier -c'est absolument immangeable, je vous le déconseille, j'ai testé pour vous-, sauf que là, il n'y a pas de bulles qui sortent de sa bouche. Il a une tête bizarre par dessus le marché... Comme s'il était constipé.

Je vous rassure, ce n'est rien de tout ça, il n'a pas mangé de savon et il n'est pas constipé, c'est juste que ce faux frère essaye désespérément de ne pas éclater de rire. La raison? C'est parce qu'il a a-do-ré la remarque de Mc Go sur le fait que je bavais pendant le cours, vu qu'il sait -Merlin, j'aurais mieux fait de rester coucher le jour où je lui ai dit ça - pourquoi, ou plutôt pour qui j'humidifiais ma table de la sorte. Moque toi, va. Moi aussi je peux faire pareil, Mr Je-Me-prend-tellement-De-Râteaux-De-Lily-Qu-On-Ne-Les-Compte-Même-Plus Potter.

Heureusement pour nous et nos quelques rares soirées encore libres sur les trois mois à venir -qui vont être employées à récolleter d'autres retenues par des effractions en tout genre du règlement- la sonnerie retentit avant que j'aie le temps d'enclencher des représailles, et que Mc Go ne se rende compte que James émettait sur une fréquence différente de celle d'un garçon normalement constitué.

Nous sortîmes alors en trombe de la classe, moi poursuivant James pour lui refaire le portrait façon puzzle (un truc de Moldu, pouvez pas comprendre) et lui courant pour préserver sa vie et je cite: " la clef de mon succès évident auprès de Lily et de la gente féminine". Remus et Peter, quant à eux, suivirent à une allure plus modérée, ce qui fit que nous les perdîmes vite de vue.

On les retrouva une demi heure plus tard dans la grande salle en train de manger tranquillement. James avait les lunettes légèrement de travers pour avoir battu le record de vitesse dans un couloir bondé de Poudlard avant de battre le record du saut en longueur de chute après emmêlement de pieds dans un tapis. Il a fallu qu'il tombe sur le seul couloir fréquenté étant pourvu d'un tapis. Dans le genre pas de chance, il fait la paire avec moi.

Je m'installais alors à ma place habituelle -celle à côté de Remus et en face de James avec vue sur les Serdaigles- et commençais tout juste à engloutir une bouchée assez conséquente de poulet quand Remus commença à me faire un sermon. Il profitait toujours que j'aie la bouche pleine pour ce genre de chose, parce que quand ma bouche est pleine, et bien elle est pleine, et je me retrouve ainsi dans l'incapacité de prononcer un seul mot. Pas très classe quand une fille ou un garçon vient vous faire une proposition, mais imparable pour écouter Moony monologuer avec cette voix réprobatrice que j'aime tant. (Hé ho, je vous vois venir! je n'ai PAS de tendances sado-masochistes!)

"Franchement Sirius, il va falloir que tu commences à grandir mentalement, comme l'a très justement fait remarquer Mc Gonagald." Termina t-il, se permettant ainsi de reprendre son souffle. Il récite ses sermons d'une seule traite pour être sûr d'avoir fini avant que j'aie avalé le contenu de ma cavité buccale. "Et pourquoi bavais tu ? Tu étais encore en train de mater c'est ça ? Et c'était qui cette fois ?"

Ouille. Question piège. Là, je suis bien embêté pour répondre, sachant pertinemment qu'il ne me lâchera pas avant d'avoir obtenu une réponse satisfaisante. Pendant que je me repassais à toute allure les personnes susceptibles d'être matées dans les environs de Remus en classe de métamorphose -une liste très maigre vu que j'empêchais aux dites personnes de s'approcher de lui- je lançais un regard désespéré à James voulant dire: Prongsy, si un jour tu t'es vanté d'être comme un frère pour moi, c'est maintenant qu'il faut le prouver! Me lâche pas maintenant! Sinon je raconte à tout le monde l'histoire du canard en plastique, photo à l'appui (oui, on peut dire beaucoup de choses dans un seul regard). Je ne sais pas si c'est l'argument du frère ou du canard (je pencherais pour la deuxième hypothèse, au vu du regard signifiant: 'T'as pas intérêt à en parler à Lily' qu'il me décocha.) Toujours est il qu'il intervient et dit en battant à outrance des cils:

"C'est moi que Paddy regardait! Il ne peut pas s'empêcher d'admirer mon incrôyâble physique! Je le fais bander à mort." Insista t-il sur le dernier mot, m'indiquant par là le sort qui m'attendait si dorénavant je remettais cette histoire de canard sur le tapis.

"C'est vrai que t'es sexy, Prongsy." Lâcha négligemment mon Moony, sur le même ton que s'il disait qu'il préférait la confiture de framboises à celle de fraises.

Un troupeau d'anges passa avant que James et moi ne percutions la bombe larguée par le vaisseau Moony.

"QUOI ?" Nous étranglâmes nous en cœur.

"Quoi ? Qu'est ce que j'ai dit ?" s'étonna Moony.

"Non, rien..." Fis je du trente sixième dessous où j'étais tombé. Vu que j'étais loin de la surface, seul un gargouillis inintelligible se fit entendre.

James lui, pour changer, s'étouffait de rire avec ses pommes de terre et me dit, haletant comme s'il venait de courir un 400 mètres en même pas vingt secondes:

"T'as entendu, Paddy ? Il me trouve sexy!" Ses yeux traitres pétillaient d'un: douce vengeance! Je crois qu'il m'en veut vraiment de l'avoir surpris avec un canard en plastique dans son bain, et d'avoir ensuite pris des photos.

Je ramassais alors ce qui me restait de dignité pour m'en faire une écharpe (il n'en restait pas assez pour la jolie toge) et sorti d'un pas sûr et altier, manquant de me prendre la porte de la grande salle dans la figure, sous les rires redoublés de mon faux frère.

Le lendemain, après une nuit de mûre réflexion, qui aboutit à la conclusion que si Moony trouvais James -James quoi! James!- sexy, alors j'avais toutes mes chances pour le séduire, et après m'être entraîné une bonne autre partie de la nuit, je décidais de lui sortir la plus belle déclaration d'amour qu'il ai jamais entendue et qu'il n'entendrait jamais (déclarations que de toutes façon je ne le laisserais jamais entendre, j'aurais dégommé ces personnes avant qu'elles n'arrivent à mon Moony).

L'occasion se présenta le jour même, alors que je le croisais dans un couloir vide, pendant que je déambulais, profitant de notre heure de libre.

"Moony!" L'interpellais-je, débordant de confiance en moi, sûr du texte que j'avais appris par cœur durant la nuit.

"Paddy!" Me répondit il, un léger sourire aux lèvres. "Qu'est ce que tu fais là ?" Me demanda t-il en fronçant les sourcils, sûrement anxieux à l'idée que je prépare un mauvais coup.

"Rien de spécial, je me promenais, c'est tout" L'informais je, mon fameux sourire colgate aux lèvres. "Et toi ?"

"J'allais profiter de notre heure de libre pour travailler à la bibliothèque."

Hum. Typiquement Moonien, ça.

"Je peux te parler un moment, avant ?"

"Oui, bien sûr. Qu'est ce que tu veux me dire ?"

Je m'éclaircis brièvement la gorge avant de me jeter à l'eau:

"Je voulais tout simplement dire que depuis que je t'ai rencontré, mes journées sont tout le temps ensoleillées, que tout me parait plus beau, que chaque couleur miel que j'aperçois me donne envie de chanter, et que quand je me perds encore et encore dans la contemplation de tes yeux, tout autour de moi disparait, plus rien n'a plus d'importance, seule ton existence compte. Grâce à toi j'ai trouvé le courage d'affronter ma famille, parce que je sais que tu dois braver des difficultés plus grandes. Si je le pouvais, je te donnerais ma vie, pour que toi tu puisse vivre et continuer à sourire, de ce léger sourire qui m'éblouit à chaque fois. Personne n'a autant de grâce à mes yeux, pas même moi, et tu sais pourtant à quel point je m'aime. En bref, ce que je veux te dire, Moony, c'est que je t'aime, et que je t'aimerais jusqu'à mon dernier souffle, que ce soit demain ou dans quatre vingt ans."

Je n'avais pas osé le regarder dans les yeux pendant ma petite tirade, ayant peur de ce que j'y verrais, et de la réponse qu'ils me fournirait. Qu'elle soit positive ou non. Et bien j'aurais mieux fait de les garder levés, mes yeux, car j'aurais alors remarqué que pendant que je parlais, au début de mon monologue, le visage de Remus s'était brouillé pour laisser place à celui d'un James hilare, et que le vrai Remus était arrivé à la fin, ou moment où je disais: 'que ce soit demain ou dans quatre vingt ans.'

Hélas, ce fut la voix de Remus (le vrai) qui me fit lever les yeux vers lui lorsque je l'entendis dire:

"Tu disais quoi Pad, pour faire autant rire Prongs ?"

Je vis alors un James hilare, et un Remus étonné à ses côtés. Et je compris. Ce salaud m'avait fait une blague -si l'ont peut appeler ce coup bas une blague- et avait prit l'apparence de Remus. Je murmurais un pénible:

"Rien du tout" avant de partir en courant, les larmes me piquant férocement les yeux. Seul James remarqua les larmes car il vint me trouver plus tard dans notre dortoir, où je m'étais planqué. Il était sincèrement désolé, mais le mal était fait. Je lui pardonnais tout de même rapidement, et pouvais le faire d'autant plus vite que j'avais donné les photos compromettantes du canard à Lily qui avait été ravie d'avoir un moyen de pression sur James.

.oO0Oo.

Ouf! Fini! L'était long ce chapitre j'ai trouvé! (par rapport à ce que je fais d'habitude) L'idée du chap était: Sirius fait une déclaration à Remus, mais en fait il s'agit de James ayant pris du polynectar, et à la fin Remus arrive. Sirius ne répète pas et s'enfuit. Petite idée de ma muse préférée, j'ai nommé Natho :)

Reviews pour une pauvre auteure en manqheu!!!!! Reviews! Reviews! Si vous avez rit au moins deux fois, reviews!

Chapitre relu et corrigé par ma bêta en titre pour cette fic, Noweria. mais malgré ça et le fait que je me relise, il restait quelques fautes, j'en ai donc profité pour réecrire certaines phrases trop faiblardes à mon goût. Mais je m'intiens que les chapitres sont mieux écrits. Allez comprendre pourquoi... En espérant que j'ai éradiqué les fautes... Les nuisibles des auteurs :p

Océ, concombre en terre sadique.