Bonjour à tous !
Voici enfin un nouveau Dramione que j'ai déjà bien entamé, j'espère de tout coeur ne pas m'arrêter en chemin. Mais je suis motivée, le concept m'a paru bien.
Je vous encourage à aller voir mes autres fics que j'update toutes les semaines: Hysteria et Undisclosed Desires
J'espère que ça vous plaira !
Bonne lecture à tous !
Heibi
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Prologue
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Au moment présent
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Hermione marchait à grands pas vers les grilles qui menaient à Poudlard, sentant la brise d'automne caresser sa nuque. Le front soucieux, elle ne put tout de même s'empêcher de penser à quel point l'école n'avait pas changé depuis la bataille de Poudlard.
Dire que cela remontait à une bonne dizaine d'années maintenant.
Rusard fit ouvrir les grilles. Il était encore plus décharné qu'à l'époque, et Hermione se demanda comment il faisait pour tenir encore debout à son âge. Néanmoins, il était toujours aussi acerbe après tout ce temps.
_ Pas trop tôt, dit-il. J'en ai assez de tenir les grilles ouvertes
_ Moi aussi je suis ravie de vous voir, répliqua Hermione. Voilà, je suis passée, vous pouvez les refermer.
_ Non, j'attends qu'il entre.
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Hermione fit volte-face et tourna son regard vers Drago Malefoy qui arrivait à sa suite. Il lui adressa un hochement de tête dédaigneux auquel elle répondit poliment. Depuis la fin de la bataille de Poudlard, les Malefoy avaient été acquittés pour avoir aidé Harry, aussi Malefoy devait montrer sa reconnaissance envers ses sauveurs.
Maladroite, la jeune femme ne sut pas si elle devait l'attendre ou pas. D'un côté elle n'avait rien de particulier à lui dire, mais de l'autre, ils avaient grandis tous les deux.
La canne à pommeau de Malefoy crissait sous les feuilles mortes, et il s'arrêta face à Hermione après avoir franchi les grilles. Ils échangèrent un regard courtois.
_ Granger.
_ Malefoy, dit-elle simplement.
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Côte à côte, ils marchèrent en silence, et remontèrent l'allée jusqu'à l'entrée. Combien de fois auparavant avaient-ils fait cela… La gêne était palpable entre les deux adultes, mais ces derniers auraient trouvé encore plus maladroit de débuter ne serait-ce qu'un semblant de conversation. Il leur fallait être honnête : ils ne s'aimaient pas. Point.
_ Ah! Mrs Weasley! Mr Malefoy !
Le directeur de Poudlard, le professeur Flitwick, les attendait devant l'infirmerie.
_ C'est un plaisir de vous revoir, professeur Flitwick, dit chaleureusement Hermione alors que son voisin se contenta, comme toujours d'un signe de tête.
Elle s'enquit aussitôt :
_ Comment va-t-elle ?
Pour toute réponse, le directeur leur indiqua d'entrer dans l'infirmerie de sa main minuscule avant de s'engager à leur suite.
Sur un lit blanc à baldaquin, Rose Weasley était endormie, un énorme bandage sur la tête, si épais qu'on aurait dit un turban. Hermione se laissa tomber sur une chaise au chevet du lit avant de prendre la main de sa fille dans la sienne.
Du coin de l'œil, elle vit Drago se diriger vers le lit annexe. Scorpius était lui aussi endormi, un bras en écharpe.
_ Qu'est ce qui s'est passé ? demanda aussitôt Hermione à Mme Pomfresh qui arrivait.
_ Miss Weasley a reçu un important traumatisme crânien, ainsi qu'un sort en pleine poitrine. Heureusement, ce n'est pas très grave. Je crois que c'est un Batteur qui lui infligeait cela pour ne pas qu'elle marque un énième but. Heureusement que Mr Malefoy a réussi à amortir sa chute, sinon, les dégâts auraient été plus…
_ Comment ? firent Hermione et Drago d'une même voix.
L'infirmière sembla surprise de leur réaction.
_ Vous n'avez pas lu la lettre que je vous ai envoyée ?
Hermione secoua la tête. A vrai dire, lorsqu'elle avait vu les mots « Rose Weasley » et « infirmerie » il ne lui en avait pas fallu plus pour débouler ici. Elle interrogea Malefoy du regard, qui paraissait tout aussi surpris qu'elle. Peut-être avait-il au la même réaction.
_ Monsieur Malefoy s'est jeté sur Miss Weasley pour stopper sa chute, mais il est malheureusement tombé de son balai avec elle.
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Drago poussa un long soupir, tandis qu'Hermione sentait une bouffée de reconnaissance pour le fils de celui qui avait été l'un de ses pires ennemis. Un bruissement de draps suivi d'un gémissement leur indiqua que Scorpius émergeait de son sommeil.
_ Papa ? dit-il d'une voix pâteuse en reconnaissant le visage pointu et pâle de son géniteur.
_ Comment te sens-tu, fiston ? demanda aussitôt Drago. Ta mère n'a pas pu venir, mais elle me dit qu'elle t'enverra un beau colis pour se faire pardonner.
Scorpius eut un bref sourire, et serra la main de son père. Timidement, Hermione arriva au chevet du jeune homme, Drago lui laissant la place. Elle avait presque les larmes aux yeux.
_ Bonjour Scorpius, dit-elle d'une voix douce. Je m'appelle Hermione Granger, je suis la maman de Rose.
_ Je sais, répondit le joueur de Serpentard. Mon père m'a déjà parlé de vous.
Instinctivement, Hermione jeta un coup d'œil à Malefoy, qui ne répondit rien. Elle sourit, et dit :
_ Madame Pomfresh m'a dit que tu avais protégé ma petite. Je t'en suis éternellement reconnaissante de l'avoir sauvée. Merci.
La sincérité de sa voix gêna Scorpius qui détourna la tête vers Rose en rougissant de gêne:
_ Ce… ce n'était rien.
Hermione sourit et jeta à nouveau un coup d'œil à Drago qui avait détourné les yeux.
_ Ma belle-mère enverra demain un paquet de gâteaux faits maison à Rosie pour qu'elle se rétablisse au plus vite, dit-elle en se levant. Je pourrais en sorte que tu puisses en avoir aussi ?
Les yeux de Scorpius brillèrent comme des escarboucles.
_ Tu le gâtes trop, l'avertit Malefoy dans son dos.
_ Je pense que c'est la moindre des choses pour le héros qui a sauvé ma fille, dit Hermione en souriant.
_ Maman… ? dit une petite voix de fille.
_ Rose ! s'écria Hermione en se précipitant au chevet de sa fille. Comment te sens-tu ?
_ J'ai la tête lourde, se plaignit la petite Weasley.
Elle se redressa et tourna la tête vers les Malefoy.
_ T'es vraiment nul Malefoy, gémit-elle, si tu n'avais pas eu la bêtise de tomber de ton balai, on en serait pas là.
_ Je ne t'ai pas demandé ton avis, toi ! répliqua le Serpentard.
_ Rose ! fit Hermione, offusquée. C'est grâce à lui que tes blessures sont minimes.
Scorpius jeta un coup d'œil à son père et se tut, par respect.
_ Où est papa ? s'enquit Rose en regardant autour d'elle, espérant voir une tête rousse.
_ Il n'a pas pu venir, il est très occupé, répondit Hermione. Mais ne t'inquiète pas, il me dit de te faire plein de bisous.
Joignant le geste à la parole, elle prit sa fille dans ses bras et lui donna un tendre baiser dans les cheveux.
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Hermione et Drago marchait une fois de plus ensemble dans les couloirs de Poudlard qu'ils avaient maintes fois empruntés.
_ Scorpius est vraiment un garçon courageux, dit Hermione, mal à l'aise.
Les mains dans les poches, Drago acquiesça avec le même sourire embarrassé.
_ Oui, enfin, à force de jouer les héros, il finit par être casse-cou.
_ Effectivement, je connais ce genre de garçon, assura Hermione avec un sourire en pensant à Harry.
Ils rirent de façon nerveuse, se rendant compte du ridicule de la situation. Arrivés au couloir menant au hall d'entrée, Hermione s'arrêta tout à coup.
_ Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Malefoy en s'arrêtant à son tour, les mains dans les poches.
Hermione avait les sourcils froncés.
_ Je ne sais pas pourquoi mais… cet endroit, dit-elle en secouant la tête.
Drago l'observa attentivement, et quand elle croisa son regard, il haussa les sourcils, semblant lui faire comprendre le ridicule de son comportement. Mais Hermione continuait de marcher lentement, laissant Malefoy la regarder et la prendre pour une folle, certainement.
_ J'ai l'impression qu'il s'est passé…, commença-t-elle en se tenant la tête à deux mains.
_ Euh…, répondit Malefoy en essayant de ne pas paraître trop brusque. Est-ce que ça va ?
Hermione semblait complètement perdue, et fit volte-face vers Malefoy. Elle avait de plus en plus de mal à respirer, comme-ci elle haletait.
_ Mais qu'est ce qui t'arrive, Granger ? répondit Malefoy d'une voix monocorde.
Lorsqu'elle se prit la tête à deux mains, il commença à s'inquiéter.
_ Eh ! Ça ne va pas ?
Il la força à s'asseoir par terre, le temps qu'elle reprenne ses esprits. Hermione se tenait la tête et avait les yeux grands ouverts. Elle se mit à trembler tout à coup tandis que défilaient en elle d'étranges visions semblant appartenir à un passé désormais révolu.
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Allez, je vous gâte parce que c'est le début !
Deux pour le prix d'un ! Direction le premier chapitre !
Heibi
