Bonsoir ! Je reviens avec une nouvelle histoire cette fois-ci sur le célèbre manga Kuroko No Basket ! J'ai regardé tous les épisodes à une vitesse fulgurante et j'avoue être devenue vraiment fan, alors me voilà ! Je ne change pas, je fais toujours autant de fautes mas j'espère que cela ne vous dérangera pas trop et j'espère que vous allez passer un bon moment en me lisant. J'espère également avoir des reviews si possible, pour savoir ce que vous pensez de ce petit chapitre. Sur ce ! Bonne lecture !

Couple : Surprise...

Disclaimer : Les personnages de Kuroko No Basket ne m'appartienne pas malheureusement. :(

Résumé : Seirin vient de remporter la Winter Cup. Akashi décide de féliciter l'équipe personnellement mais lorsqu'il s'adresse à Kuroko après une déclaration de revanche, il lui avoue avoir promis à son équipe ses yeux si Rakuzan perdait. Et une promesse est une promesse. Sans réellement le vouloir, cet incident révélera les secrets les plus profond de la Génération des miracles.

La fiction est classé M parce qu'elle va touché des sujets assez dur mais je ne sais pas si ça sera très très choquant, néanmoins mieux vaut prévenir que guérir.

Attention : Cette fiction contiendra des couples yaoi.


Ils étaient épuisés, lessivés, vidés de tout énergie et ne pensaient qu'à une chose : dormir. C'était naturellement compréhensible après un match d'une telle envergure, tous les membres de l'équipes s'étaient surpassés, même les premières années habituées à rester sur le banc. Kagami écoutait les longues félicitations du coach tout en somnolant, priant pour rentrer chez lui le plus vite possible, prière qui était sans qu'il ne le sache partagée par tout le monde, même par Kuroko. Quand Aida Riko finit enfin son discours qui leur avait sembler à tous être un roman équivalant au nombre de page d'une œuvre de Victor Hugo, le rouge se leva rapidement, s'étira de tout son long – sentant déjà les courbatures arrivées malgré le fait qu'il s'était bien échauffé – et se dirigea vers la sortie. Malheureusement pour lui et pour les autres, le souhait qu'ils avaient longuement répété en eux en écoutant à moitié Riko n'allait sans doute pas se réaliser de sitôt. Il avait ouvert la porte pour tomber sur une personne qu'il ne connaissait que trop bien maintenant. Ce n'était pas qu'il ne voulait pas la voir – d'ailleurs cela aurait plutôt dû être le contraire – c'était juste qu'il voulait vraiment rejoindre son lit qu'il entendait l'appeler d'une voix suppliante depuis bientôt une demi-heure.

- Akashi-kun ?

Ah, Kuroko était derrière lui ? Il ne l'avait même pas remarqué. Pas étonnant direz-vous mais cela faisait bien longtemps maintenant que Kagami était capable de sentir la présence de son ombre. Il ne savait pas comment, il y arrivait, c'est tout. Et aujourd'hui, cela devait être dû à sa fatigue extrême qu'il s'était retrouvé à sursauter légèrement en entendant la petite voix de son coéquipier à ses côtés.

- Me donnerez-vous l'autorisation de m'entretenir avec vous tous, s'il-vous-plait ? parla enfin le capitaine de Rakuzan.

Il souriait légèrement, de son sourire bienveillant que Kuroko ne connaissait que trop bien, celui qu'il aimait plus que tout et qui lui avait profondément manqué. Le Akashi qu'il connaissait était réellement de retour et il ne pouvait être plus heureux. L'ombre tira alors doucement mais assez fermement la manche de sa lumière pour le faire reculer, acceptant avec plaisir d'entendre les mots que voulait lui dire son "ami", sans que la coach ne puisse dire quoique ce soit. Kagami grogna, marmonnant dans sa barbe que Akashi aurait pu leur parler un autre jour mais laissa passer le jeune homme et retourna s'asseoir sur un banc. Cependant, depuis que le petit rouge était entré dans la petite pièce, l'atmosphère remplie de fatigue mais néanmoins chaude et douce avait étrangement changé, chuté. Malencontreusement le joueur de Rakuzan ne faisait pas l'unanimité dans le cœur de tous les joueurs de Seirin, et de plus sa prestance et ce drôle de sentiment d'intimidation que l'on ressentait lorsqu'on était près de lui était toujours aussi fort. Néanmoins, Akashi ne sembla pas s'en soucier et sourit un peu plus fort en balayant de ses yeux les joueurs présents.

- Tout d'abord, je voulais une fois de plus vous féliciter pour votre victoire, vous l'avez amplement mérité, il fit une courte pause avant de continuer, et surtout toi, Kagami. Après tout tu as enfin réussi à battre la génération des miracles comme tu le souhaitais.

Il y eut un petit silence où personne ne sut quoi dire, pas même Kagami. Après tout le fait de côtoyer ce nouvel Akashi était encore trop frais pour qu'ils ne s'y habituent tous. Cependant, si le grand rouge ne disait rien, ils allaient tous finir par étouffer à cause de la lourde ambiance qui emplissait le vestiaire. En plus, pour Akashi, dire cela devait être dur. Il avait toujours été habitué à la victoire et maintenant il admettait sa défaite, ravalant sa fierté. Tout le monde pouvait le voir ; un de ses poings était serré et tremblait légèrement.

- Je ne l'ai pas fait seul tu sais, c'est grâce à tout le monde dans l'équipe si on a réussi à vous battre, répondit l'as de Seirin d'une voix un peu endormit, avant de bailler bruyamment, se récoltant un regard noir de Riko qui lui fit fermer sa bouche directement.

Akashi sourit un peu plus avant de diriger son regard vers Kuroko, qui le regardait, toujours avec ces mêmes yeux semblant être sans émotions.

- Kuroko, merci. Sans toi je pense que je ne serai pas là aujourd'hui.

Le dit Kuroko secoua la tête de droite à gauche, n'étant pas d'accord avec les dires de son ancien capitaine.

- Ce n'est pas vrai. J'ai toujours su que Akashi-kun reviendrait. De lui-même.

- Toujours aussi modeste.

Tout le monde pouvait comprendre que le dialogue avait touché à sa fin, pourtant les deux garçons ne se lâchèrent pas du regard. C'était comme si l'un comme pour l'autre, lisait dans les yeux de son interlocuteur. Ils continuaient à se parler. En silence. Et ils se comprenaient. Ils se comprenaient si bien que Kuroko fini par sourire lui aussi et se leva tout en tendant son bras à son ancien coéquipier. Ce dernier fit de même et serra la main offerte avec une douceur que seul le rouge était capable de donner. Akashi avait toujours été doux avec les gens. Quand il rattrapait une jeune fille qu'il avait bousculé dans les couloirs, quand il caressait le poil de la tête d'un chien croisé sur le chemin du retour, quand il lui avait un jour caresser la peau de sa main souffrante après un entrainement trop difficile… même quand l'autre était là il n'avait jamais cessé de donner autant de douceur qu'il ne pouvait à des choses qu'il appréciait, ce n'était juste plus des personnes mais des objets. Le soin auquel profitait ses plateaux de jeux et particulièrement celui de son Shogi en était la preuve irréfutable. Akashi était doux et Kuroko le sentait dans cette poignée de main. Encore une fois, il ne put s'empêcher de le regarder dans les yeux pour lui parler de la manière dont personne ne pourrait jamais faire. Il n'y avait qu'eux qui pouvaient communiquer de cette façon.

- La prochaine fois, c'est mon équipe qui gagnera.

Kuroko lui lança un regard de défi. Tant qu'il sera dans cette école, il fera gagner Seirin, il se le promettait.

- Je te le promets, grand-frère.

Alors que l'incompréhension se lisait dans le regard des autres personnes présent dans la salle, Kuroko, lui, ne laissa paraitre qu'une seconde sa surprise avant de rougir légèrement, laissant un énorme sourire prendre place sur son visage d'ange.

- Je suis sûre que même sans moi, ils peuvent le faire.

Sourire qui disparut aussitôt.

- Tu savais que lors de mon match contre Shutoku, j'avais promis d'offrir mes yeux à mon équipe ?

Alors que l'incompréhension se lisait aussi maintenant dans les yeux de Kuroko, ce dernier laissa place à l'horreur lorsqu'il entendit le reste des paroles de son ami.

- Il semblerait que c'est impossible de jouer au basket tout en étant aveugle.

Akashi déblayait ses mots comme s'il informait le bleuté qu'il allait acheté du pain. Une impassibilité dur comme le fer, des phrases sortant avec une décontraction sans faille… Il n'y avait juste que son regard pour le trahir. Un regard légèrement triste, mélancolique. Seijuro aimait jouer au Basket, le sport qu'il avait pu travailler grâce à sa mère. Il allait maintenant devoir arrêter. Sa main fermée s'ouvrit alors et un minuscule couteau pu être découvert. Sa lame était imprégnée de sang, sûrement parce que depuis tout ce temps Akashi avait le poing serré – et donc non pas parce qu'il acceptait de ranger sa fierté mais parce que sa main était mutilée depuis tout ce temps, peut-être même longtemps avant qu'il ne rentre dans la pièce. Personne n'avait remarqué la manche blanche de sa veste taché d'un liquide écarlate tellement qu'ils étaient concentrés sur les deux anciens joueurs de Teiko.

- Je pense que finalement, je n'aurai pas dû faire ce genre de promesse. Je sens que je vais le regretter.

Mais une promesse est une promesse, pensa le rouge et alors que Kuroko s'apprêtait à lui attraper la main pour l'empêcher de commettre l'impensable et que les autres de Seirin se levaient de leur banc le plus vite possible pour l'aider - oubliant rapidement cette histoire de grand-frère qui ne devait être qu'une plaisanterie entre les deux jeunes hommes à cause de leur ressemblance et du fait que Akashi était plus jeune que tout le monde mais se comportait comme l'ainé - la lame se planta rapidement dans la chaire molle, laissant une trainée de sang parcourir le visage pâle du capitaine. Sous le choc, Kuroko ne put s'empêcher de crier. Un cri déchirant qui brisa le cœur des personnes présentes dans la salle. Et même celui de Akashi.

oOoOo

Doucement, elle berçait le nouveau-né tendrement dans ses bras, déposant un chaste baiser sur son front quand elle le vit fermer les yeux, prêt à s'endormir. Il était si beau… C'était la deuxième fois de sa vie qu'elle voyait un être aussi magnifique, ressemblant à un ange tombé des cieux. Un ange ? Non, avec ses cheveux écarlate mais son visage de poupon, il faisait plutôt penser à un petit démon aussi innocent qu'un être de lumière. Elle l'aimait déjà, si fort. C'était étrange, elle ne pensait pas s'attacher à ce petit être aussi vite après tout ce qu'il s'était passer. Elle pensait même qu'elle allait le détester du fait qu'elle devait se le "coltiner" pendant de longues années avec tous ces souvenirs désagréables en tête. Mais c'était faux. Elle l'aimait, et l'homme qui arriva derrière elle semblait l'aimer également. Elle le su car lui aussi embrassa le bambin avec amour. Elle lui tandis alors le bébé qu'il prit avec hésitation et embarras, mais se contenta de le bercer lui aussi, même s'il dormait déjà. Il voulait juste s'occuper de lui encore et encore, admirant ce visage si beau à voir. Cependant, des cris et des pleurs attirèrent son attention et l'homme commença à s'éloigner de la pièce pour ne pas réveiller le nourrisson alors que sa femme s'empressait de se pencher dans un berceau pour en sortir un autre bébé, celui-ci plus grand et ressemblant véritablement à un ange. Il devait bien avoir au moins onze mois et était aussi beau que l'autre. C'était lui, le premier être sublime qu'elle avait vu.

- Tu dois avoir faim, dit-elle, d'une voix si douce qu'elle résonnait comme une mélodie pour son mari.

Après avoir nourrit l'enfant, elle le posa à nouveau dans le berceau où il commençait à s'endormir. L'homme fit de même avec le deuxième, les couchant côte à côte. Cette homme et cette femme aurait pu les observer toute leur vie, oh oui. Le fait de les voir tous les deux leur donnaient chaud au cœur et ils ne pouvaient s'empêcher de chérir leur famille un peu plus chaque jour. Pourtant, elle se mit doucement à rire et son mari comprit tout de suite pourquoi. Il rit lui aussi, silencieusement pour ne pas réveiller les enfants, et ne cessèrent de les admirer avec amour et maintenant amusement.

Le contraste de leurs cheveux, pour l'un d'un bleu clair d'une pureté inégalé et pour l'autre d'un rouge écarlate rempli de passion était cependant la chose qu'ils préféraient admirer chez les deux garçons.