J'avais dans l'idée de mettre cet OS à la suite de celui écrit pour Yosen mais au final, j'ai transformé cet OS du pocky day en fanfiction. v Parce que j'avais trop d'idées bien niaises pour tout écrire en une seule fois. xD Donc voici une rapide fanfiction ( 3 ou 4 chapitres je pense) sur Takao & Midorima. 3

Raiting: M (lemon chapitre 3).

Pairing: Takao & Midorima.

Credit: L'univers et les personnages de Kuroko no Basket ne m'appartiennent pas. .3.


« Shin-chan! Un pari est un pari! »

Je battais des bras sur ma table en soutenant le regard colérique de mon partenaire de basket, qui s'évertuait à m'ignorer en lisant son bouquin.

« J'ai dis non Takao. Maintenant, la ferme. » Ouha... c'est qu'il était vraiment énervé mon petit Midorima.

Mais comme je lui braillais depuis dix minutes maintenant, un pari était un pari. Il avait perdu et j'étais en droit d'exiger mon dû.

« Midorima. On avait parié que tu ne tiendras pas dix minutes sans évoquer le destin et j'ai gagné! » En même temps c'était un pari gagné d'avance en sachant que tu ne jures que par le sort « Alors maintenant, affronte ton destin justement! »

Je ponctue ma phrase par un petit regard provocateur, sachant pertinemment qu'il ne s'opposerait pas à la volonté du « sort ». Il me gratifie d'un regard boudeur tandis que je m'amuse à lui rire au nez. Et finalement il ferme son livre, soupirant. Il abdique! Et je n'en suis qu'enjoué!

« Bon. Donne moi ton gage, qu'on en finisse vite. » Vocifère t-il sèchement.
« Allons allons, ne sois pas si pressé mon petit père! Dis moi, quel jour sommes-nous aujourd'hui? »

Je farfouille dans mon sac en attendant sa réponse. Il semble dubitatif mais ne se rebelle plus.

« Le 11 novembre. » Dit-il platement.
« Mais oui mais oui, c'est ça! Et peux-tu me rappeler ce qu'il y a de spécial aujourd'hui? »
« L'horoscope m'a prédit de la malchance. »

Je relève le nez exaspéré par sa remarque. Sérieusement mon petit Midorima... faudra revoir ta répartie parce que là. Enfin bref. Je tire profit de sa remarque en glissant mes mains dans mon dos, ayant enfin trouvé ce que je cherchais et je fais le tour de sa table de cours pour venir me planter devant lui.

« Et moi de la chance! » M'écriais-je sarcastique. « Mais ce n'est pas de ça dont je te parlais imbécile égocentrique. Aujourd'hui c'est le pocky-day! »

Je sors mes mains de mon dos et lui colle une boîte de biscuit chocolaté contre le nez. Il comprend immédiatement où je l'emmène avec mes biscuits et son regard s'assombrit instantanément.

« N'y pense même pas. »

Hm. J'aime son ton froid et son regard menaçant. Il sait déjà que tout ça ne marchera pas sur moi. Je lui adresse un sourire pleins de sous-entendu en ouvrant le paquet de confiserie.

« Tu n'as pas le choix mon petit Midorima. A moins que tu ne souhaites que je révèle à tout le monde qu'un grand gaillard comme toi n'honore pas sa parole. ~ »

Me menace fait mouche et je l'entends claquer de la langue en détournant le regard. Et je le vois très légèrement rougir, ce qui me fascine et m'attire d'autant plus. Il est si adorable! Je me dépêche de sortir un bâtonnet chocolaté de l'emballage et le pointe dans sa direction.

« Allez Shin-chan. Fais aaaaaaah! »

Il s'obstine à me résister et serre les lèvres, croisant les bras et détournant encore plus la tête. J'en soupire d'ennui. Sa réaction était plus qu'évidente mais je n'aime pas ne pas obtenir ce que je veux. Et plus je me répète, plus il se refuse à s'adonner à son gage. Je perds vite patience. Alors je glisse le biscuit entre mes dents, j'attrape son visage entre mes mains en prenant appuie sur sa table de mes coudes et le force à me regarder. Et mon regard grisâtre doit être plus perçant que je ne le voulais car il rougit encore un peu plus.

Intérieurement, je jubile de plaisir de déclencher ses rougissements mais m'impatiente. Je viens tâtonner le bout de ses lèvres du biscuit et je l'entends grogner de mécontentement. Je soupire de nouveau face à son refus d'obtempérer et réitère mon geste. Il se dérobe encore une fois mais je ne perds pas espoir et intensifie un peu plus mon regard que je plante dans le sien. Je crois que je l'ai déstabilisé car je le vois se tordre les lèvres.

Et puis enfin, il ouvre la bouche. Et j'en suis ravis! Je ne perds pas de temps et lui enfourne le biscuit dedans. Nous commençons à grignoter respectivement nos extrémités, moi avec plus d'entrain que le vert. Il couine de surprise lorsque je soupire contre son visage. Ah, il vient à peine de comprendre que j'étais si proche. Je souris amusé et poursuis ma dégustation, jusqu'à buter contre ses lèvres. Et quel plaisir de les trouver si chaudes. Je le vois fermer les yeux et rougir. Je presse un peu plus ma bouche contre la sienne, me délectant de son petit hoquet de surprise. J'avoue adorer la sensation de ses lèvres et... être surpris par son manque de réaction. Non pas que je m'en plaigne mais il me semble étrangement docile. Bon après tout, je ne demandais pas mieux!

« T-Takao! J'ai remplis mon gage alors lâche-moi à présent. » Me dit-il en se reculant de mes lèvres.

Une certaine frustration me gagne. J'avoue que j'aurais aimé goûté un peu plus à la saveur de ses lèvres mais il a raison, il a remplit son gage. Néanmoins, je ne peux m'empêcher de garder mon regard près du sien et de laisser trainer mes lèvres sur sa joue, ce qui le crispe immédiatement.

« Tu as raison. Tu as accomplit ton gage à la perfection. Et j'ai adoré ça. » Lui glissais-je à l'oreille d'une voix grave.

J'adore par dessus tout sentir son corps se tendre sous mes paroles et je sais que mes gestes le touchent. Il n'est pas indifférent à tout ce que je fais, il se donne seulement son air d'ice-berg imperturbable. Pourtant avec les bons gestes et les bonnes paroles, il est plus que facile de te mettre mal à l'aise mon petit Midorima. ~

« C'est mignon quand tu rougis. »
« J-je... Je! » Oh, voilà que tu bégayes à présent, que c'est adorable « Je ne rougis pas! »
« Mais oui mais oui. »

Je glisse mes lèvres contre l'une de ses pommettes et l'embrasse tendrement. Je ne sais pas ce qui me surprend le plus, le voir rougir à ce point ou son manque total de refus vis à vis de mes gestes. Il a beau bougonner et grogner depuis tout à l'heure, je peux étrangement faire tout ce que je veux. Soit. Dans ce cas, pourquoi ne pas pousser un peu plus loin mon exploration. Je laisse trainer mes lèvres encore quelques instants sur sa joue et revient lentement vers sa bouche. Je dépose alors un petit baiser sur le coin de ses lèvres et obtient enfin une petite réaction.

« Je croyais que mon gage était terminé! Lâche moi maintenant Takao! »
« Il sera terminé quand je le dirai. »
« Quoi?! Cesse tes enfantillages. J'ai parfaitement réalisé cette stupide tradition en te laissant manger ce biscuit dans ma bouche alors maintenant laisse moi tranquille! »

Il s'extirpe de mes mains et replace nerveusement ses lunettes en place. Moi, j'ai un large sourire qui se dessine sur mes lèvres quand j'entends ses paroles. Dans « Ma » bouche, c'est bien ce qu'il a dit et c'est effectivement comme ça que se déroule la tradition du pocky-day. Pourtant je me rappelle distinctement qu'avant même que je ne touche ses lèvres, il avait ouvert la bouche pour me laisser manger entièrement le bâtonnet de chocolat. Ainsi donc, il ne m'avait pas laissé déguster le biscuit sur sa langue.

« Dans ta bouche mon petit Shin-chan? » Je lui demande sur un ton sournois.

Je crois qu'il vient de comprendre sa gaffe car il devient rouge pivoine sous mes yeux et me dévisage... incrédule.

« Je ne me souviens pas avoir goûté le biscuit dans ta bouche, mon petit Midorima. ~ »

« C'est parce que tu as une mauvaise mémoire! » Essaye t-il de dire en reprenant son ton arrogant.

« Ne joue pas à ça mon petit Shintarô. Tu me dois un autre biscuit il me semble! Car le gage n'a pas été remplit à la perfection finalement! »

Il croise les bras encore une fois et tourne la tête, le visage toujours rougis, en signe de refus. J'entends même un claquement de langue me disant d'aller me faire voir. Je ne me laisse pas abattre et reprend une confiserie entre mes doigts. Affalé sur sa table de cours, je tends le biscuit vers sa joue et vient la titiller régulièrement. Il ne cède pas et ne bouge pas. Je réitère mon action une bonne quinzaine de fois avant de voir ses sourcils de froncer et ses dents se serrer! Ah! Il perd patience! Quelle bonne nouvelle! Je lui ricane d'ailleurs sous le nez, en l'appelant très lentement et plusieurs fois par son prénom. Il ne tient finalement plus et tourne son visage furibond vers moi en beuglant nerveusement:

« Bon c'est bon! La ferme! J'vais le refaire ton gage! »

Je suis surpris par son visage rouge de... colère ou de gêne? Car il sait très bien ce qui l'attend là! Je ne fais pas de remarque et lui adresse dès lors un charmant sourire de foutage de gueule! J'adore avoir le dessus sur lui. Tiens en parlant d'avoir le dessus! Une nouvelle idée germe dans mon esprit et m'empresse de la réaliser. Je me redresse sous ses yeux colériques et fait le tour de la table. Arrivé à côté de lui, je passe une jambe au dessous de ses genoux et m'assoit à califourchon sur ses jambes. Il n'est pas lent à réagir.

« Mais qu'est-ce que tu fais crétin? »

Ses bras viennent pousser contre mon torse alors que je viens poser les miens sur ses larges épaules.

« Je veux être sûr que tu ne te dérobes pas encore une fois! Mais après tout, on pourra encore recommencer si ça ne me convient pas hein, c'est toi qui vois! ~ »

Je lui adresse mon plus beau sourire alors qu'il rend les armes et cesse de gigoter. J'aime tellement le dominer, lui et ses faux airs de dur à cuir. Il est tellement sensible en réalité que j'adore jouer avec sa personnalité complexe. Mais notre position est plus qu'équivoque et il le comprend très vite, voilà pourquoi je ne suis pas surpris en voyant de nouvelles rougeurs venir teinter ses joues.

« Vite. Qu'on en finisse. » Je l'entends soupirer, bougon.

« A vos ordres! N'oublie pas d'ouvrir la bouche correctement hein? ~ »

Il me fusille du regard, l'air de me dire qu'il sait parfaitement comment agir et comme précédemment, j'attrape le bâtonnet de chocolat du bout des dents et le présente à la bouche de Midorima, qui lentement mais surement, s'ouvre. Il grignote le bout comme avant, avec un regard de condamné rougissant en me voyant me rapprocher rapidement. Il ferme les yeux lorsque j'effleure ses lèvres. Pour ma part, je suis ravis de pouvoir y goûter une seconde fois et m'attarde un petit peu sur leur douceur, avant de continuer mon chemin. Je glisse ma langue contre ses lèvres et le sent sursauter sous moi. Intérieurement, je jubile d'excitation et de satisfaction!

J'insiste quelques secondes par des petits coups de langues en attendant qu'il desserre les dents et finalement, il obtempère. Je ne perds pas de temps et vais directement à la rencontre de sa langue, que je trouve timidement enroulée autour du dernier morceau de biscuit. Je la déroule délicatement et la caresse tendrement, pressant encore et toujours ma bouche humide contre la sienne. Je viens récupérer le petit morceau de biscuit commençant à fondre dans sa bouche et fait exprès de le pousser sur le côté pour l'obliger à la garder ouverte et me permettre d'explorer un peu plus cette antre chaude. J'entraine sa langue dans un ballet délicat et l'entend très légèrement soupirer.

La surprise me frappe aussitôt lorsqu'il glisse ses bras dans mon dos. Je me perds dans la chaleur de notre baiser et resserre les miens autour de son cou, me collant un peu plus à lui. Je l'entends soupirer encore une fois mais l'air vient à me manquer et je me recule lentement, happant au passage ses lèvres et les léchant une dernière fois. Lorsque je les abandonne définitivement, après cette danse délicieuse, je ne recule pas trop mon visage du sien et constate qu'il est rouge pivoine. Il me regarde timidement à travers ses lunettes et reprend sa respiration, présentement haletante.

« Hmmm. ~ » Je me lèche la lèvre inférieur en lui adressant un regard intense « Tu es succulent Shin-chan. »

« La ferme... » Il me soupire en me relâchant.

« Oh ça va, tu ne m'as pas sembler détester que je t'embrasse hein. Sinon, pourquoi es-tu si rouge? »

Il ne trouve rien à me rétorquer dans la seconde et se contente de reprendre un air supérieur. Dommage pour lui, ainsi assit sur ses genoux, JE suis celui qui peut se permettre de le regarder de haut. Et je lui fais bien comprendre en le dominant de mon regard pervers.

« Il fait chaud, voilà tout. »

« Où tu es chaud tout simplement. Et je sais que c'est moi qui te met dans cet état. » Je lui susurre à l'oreille.
« N'importe quoi. » Il me pousse le torse en arrière mais je ne le lâche pas.

« Shin-chan, je sais que tu as aimé que je t'embrasse. Et j'ai aimé ça aussi, on peut recommencer si tu veux? ~ »

Il se fige de gêne et me repousse un plus fort en sifflant entre ses dents. Je suis un peu déçu mais n'en démord pas, je sais qu'il a aimé ça.

« Franchement mon petit Shintarô. Ca fait plus d'un mois qu'on sort ensemble, je commence à en avoir assez de devoir trouver des subterfuges pour t'embrasser. »

Mon ton est un peu plus sérieux que ce que je voulais mais ma pensée restait honnête. Bien que j'appréciais son côté timide refoulé, un trait de caractère dont j'étais l'un des rare à connaître l'existence, je commençais à sérieusement me lasser de devoir toujours faire le premier pas et... me battre pour l'embrasser. Après tout, je lui avais confessé mon amour pour lui plusieurs semaines auparavant des suites d'une dispute et au lieu de me repousser, il avait simplement accepté mes gestes d'affections et s'était laissé faire sans rien dire. Mais justement, je ne savais finalement plus comment me comporter avec lui. Lui qui rougissait dès que je l'embrassais, lui qui soufflait mon nom lorsque je le touchais et lui qui s'agrippait si fort à moi lorsque je lui faisais l'amour. Nous avions eu des contacts bien plus concrets que ces baisers, mais il n'arrivait décidément pas à me laisser entendre ses sentiments sans faire d'histoires.

« Dis Shin-chan. Ca te déplaît à ce point que je t'embrasse? »

« J'ai pas dis ça! » Se révolte t-il d'un seul coup.

J'avoue que l'entendre me le crier en plantant son regard gêné dans les yeux m'a surpris. Et je suis d'autant plus interloqué par son visage rouge cramoisi. Je savais très bien que je ne le laissais pas indifférent mais il s'évertuait toujours à me dissimuler ce qu'il pensait et ressentait.

« Dans ce cas, réponds-moi. Pourquoi sortir avec moi si tu ne veux pas que je t'embrasse? »

Il se tait et rebaisse la tête, remettant ses lunettes en place l'air agacé de mes questions. J'avoue que moi même, je n'ai plus envie de jouer avec lui. Il en me donne aucunes réponses et je mentirais en disant que je n'en suis pas déçu. Je me relève donc en soupirant, attrapant mon sac et le jetant sur mon épaule. Sans un regard vers lui, je me dirige vers la porte et finis par me retourner avant de sortir.

« On ferait peut être bien d'arrêter cette mascarade au final. Alors je ne t'attendrais pas pour rentrer ce soir. On se voit à l'entrainement. Midorima. »

Mon ton est amère comme mon humeur. Je me retourne sans un mot de plus et quitte notre salle de classe, sans même voir qu'à la suite de mes paroles, Midorima serrait les poings et baissait la tête. Et dans mon dos, l'ancien membre de la génération des miracles serra les dents et resta immobile.


To be continued. ~