My Sweet Dangerous Cat

Genre : Romance, humour, mais assez sombre malgré tout.

Rating : T, pour Yaoi déjà, mais aussi pour violence (sang, meurtres...) et langage vulgaire. Possibilité de lemon, j'ai pas encore décidé. Je préviendrai à l'avance. ;)

Personnages : Axel/Roxas (fans d'AkuRoku vous êtes servis)

Résumé : L'histoire, qui n'a aucun rapport avec le jeu, se passe dans les quartiers les plus malfamés d'Illusiopolis. La rencontre d'un ancien journaliste, Axel (21 ans), et d'un jeune tueur poursuivi par ses propres compagnons, Roxas (17 ans), va bouleverser la vie des deux garçons. Ecrite avec humour malgré son thème plutôt noir, j'espère tout de même que vous prendrez plaisir à lire cette fic. :)

Disclaimer : Aucun des personnages cités dans cette fic ne m'appartient, tous sont la propriété de Square Enix (les pt'tits veinards, tss...).

Chapitre 01

Ansem leva un sourcil. L'homme blond se pencha légèrement en avant sur sa chaise et fixa le jeune homme aux cheveux flamboyants âgé d'une vingtaine d'années devant lui.

- « Tu peux répéter ? » Demanda-t-il de sa voix grave et autoritaire.

Axel soupira. Il leva les yeux au ciel et prononça à nouveau sa phrase, à nouveau d'un ton las mais cette fois en articulant bien chaque mot.

- « Je démissionne. »

Le vieil homme ne dit rien, plongea son regard d'or dans les prunelles turquoises du jeune reporter en fronçant légèrement ses sourcils, l'air grave.

- « Tu es vraiment sûr de toi ? »

- « Tu vas me faire me répéter une troisième fois ? » Soupira le garçon.

A nouveau le silence s'installa, et il perdura quelques secondes jusqu'à ce que le plus âgé soupire, pousse un faible grognement de mécontentement et fasse signe à l'autre de se retirer. Le rouquin se retourna et quitta la pièce, un sourire en coin.

Cela faisait longtemps déjà que la nuit était tombée. Un nuit sans lune, où seuls les rares réverbères encore en état de marche illuminait la ruelle. Autant dire qu'on ne voyait quasiment rien.

Axel marchait rapidement, pressé par le froid et la fatigue. Maudit travail, tellement loin de chez lui. Et bien sûr, à cette heure plus question de compter sur le bus. Il accéléra le pas, frottant frénétiquement ses bras peu recouverts pour se réchauffer.

Décidément, les nuits étaient bien froides en cette saison à Illusiopolis.

Le chauve poussa un cri et tomba à genoux au sol, la main plaquée sur son épaule ensanglantée. Il jura à plusieurs reprises et envoya au garçon un regard qui, malgré ses lunettes noires, se devinait meurtrier.

- « Bordel Rude mais pourquoi tu gueules comme… ?! »

Tseng s'arrêta et cligna des yeux à plusieurs reprises. Il regarda d'abord le garçon, ses cheveux blonds, ses grands yeux bleus, son visage d'ange, le revolver qu'il tenait fixement dans ses mains... Puis l'adulte, assis à genoux, une tache rouge traversant sa veste noire.

- « Putain Roxas mais qu'est-ce que tu fous ?! »

Le blond releva la tête et le regarda d'un regard vide. Tseng voulut faire un pas vers lui mais Roxas pointa son arme en sa direction, enleva la sécurité dans un cliquetis qui fit changer l'homme aux cheveux longs d'avis.

- « Ok. C'est une blague, c'est ça ? » Demanda l'asiatique en fronçant les sourcils.

-« T'es con... » Fit Rude, sa voix tordue par la douleur.

-« Roxas ! » Continua l'autre sur un léger ton de panique. Comme s'il espérait encore que le visage de l'adolescent s'étende subitement en un large sourire, qu'il baisserait son arme et se mettrait à rire.

-« Avance pas. » Dit Roxas d'un ton qui balaya les derniers espoirs de l'adulte. « A moins que tu veuilles un deuxième marque sur le front ? »

Malgré sa condition, Rude ne put retenir un grognement de rire, et les théories de Tseng comme quoi son partenaire était définitivement un cas désespéré se confirmèrent. Roxas, lui, recula doucement sans détourner son arme de son objectif. Il saisit un sac qui traînait par terre et le garda en main, puis il fit un dernier pas en arrière et sortit de la pièce avant de refermer doucement la porte derrière lui. Un bruit de clé dans une serrure se fit entendre, puis des pas.

Tseng jura une dernière fois et sortit un portable de sa poche.

Roxas courait, et il courait vraiment très vite. Par cette nuit noire il n'y voyait quasiment rien, et dut se fier à sa mémoire pour trouver son chemin. Evidemment à cette heure-ci plus personne ne traînait dans les rues, pas dans ces rues du moins. Mais même s'il y avait encore eu quelqu'un pour croiser la route du garçon, la seule chose qu'il aurait pu espérer apercevoir aurait été une forme blonde avancer à une vitesse remarquable. Pas étonnant qu'après ça tellement de monde prétende avoir vu des ovnis.

Bref, il se dépêchait parce qu'il était absolument certain que dans quelques minutes à peine on lui barrerait la route. Il aurait dû prendre les portables de Tseng et Rude, mais n'en avait pas eu le temps. Foutu chauve. Pourquoi est-ce qu'il avait fallu qu'il se ramène juste au moment où il prenait les quelques liasses de billets dans l'armoire ? Il aurait dû lui tirer dans le crâne.

-« ...Tu te fous de moi, hein ? » Demanda une dernière fois Reno, son portable plaqué contre son oreille.

La réponse qu'il obtint le fit soupirer de nouveau. Il recula le téléphone et le ferma dans un claquement avant de le replacer dans sa poche. Il regarda autour de lui, immobile. D'après Tseng, Roxas passerait assurément par là dans quelques minutes à peine. Il sortit à contrecœur son revolver de la poche de sa veste. Il aurait vraiment préféré ne pas avoir à tirer sur lui. Avec son air mignon et ses grands yeux innocents, il était comme son rayon de soleil dans ce monde de brutes...

Il prépara rapidement son plan. Déjà, il lui tirerait dans la jambe pour qu'il ne puisse plus courir. Ensuite... Ensuite, il verrait. Tu parles d'un plan. Mais surtout, il ne fallait pas qu'il le rate. Et c'était dire mission impossible. Plus rapide que Roxas tu meurs. Comment un truc si petit pouvait courir aussi vite ? Décidément, ce gamin dépassait toutes les lois de la nature.

Soudain, il lui sembla voir quelque chose bouger. Il chassa toutes ses pensées de son esprit et braqua son arme vers l'endroit où il l'avait vu.

Roxas s'arrêta brusquement et se jeta au sol, derrière une poubelle. Merde. Merde, merde, merde. Il l'avait vu. Ce débile de Reno l'avait vu. Il tenta de se calmer, sa respiration l'empêchait de penser clairement à un plan. Un plan ? Mais quel plan ? Il avait aucune chance ! Le roux avait beau avoir l'âge mental d'un nourrisson, en matière de tir c'était un pro. S'il lui laissait la moindre chance de le faire, Reno serait capable de lui perforer le cœur en plein centre, avec une perfection qui en laisserait les médecins légistes sans voix. Il déglutit à cette pensée.

Un idée, vite !

Reno fit quelques pas devant lui, toujours son arme braquée vers l'avant. Il plissa ses yeux, histoire de s'habituer à l'obscurité. Peine perdue. Il faisait trop sombre.

Presque, il y était presque. Peut-être... derrière cette poubelle ?

Soudain, un bruit sur le côté le fit sursauter. Il se retourna brusquement et tira.

Reno se retourna brusquement. Ok, c'était sa chance ! Roxas bondit tel un chat sauvage et envoya son pied percuter la main du rouquin. Le revolver vola jusqu'au sol. Le roux n'eut pas même le temps de se retourner complètement qu'un nouveau coup de pied, en pleine face cette fois, le fit reculer de plusieurs dizaines de centimètre.

Lorsque Reno ouvrit à nouveau ses yeux, Roxas avait disparu. Il marcha dans la direction où il avait vu quelque chose bouger et trouva un chat gris (mais qui aurait tout aussi bien pu être d'une autre couleur, mais vu qu'il faisait nuit...) qui le fixait innocemment.

-« Tout ça c'est de ta faute. » Grommela-t-il en se baissant pour caresser sa petite tête triangulaire.

Roxas courait en boitillant. Comme si c'était le moment ! Mais apparemment, en se jetant derrière la poubelle un instant plus tôt, il s'était comme qui dirait tordu la cheville.

Foutue malchance ! Foutue journée ! Foutu Reno ! Pourquoi fallait-il que tout se passe comme ça ? Il voulait juste être un peu tranquille ! Mare des "Turks" !

(Y'en a mare à la fin !)

Tout s'embrouillait dans son esprit. Il avait mal à la jambe. C'était limite qu'il arrivait encore à courir, et bientôt Reno - ou un autre Turk - finirait par le rattraper. Et la gare était encore tellement loin... Merde...

Non, vraiment, ça lui faisait trop mal. Et le choc violent contre la tête de Reno n'avait pas arrangé les choses. Qu'est-ce qu'il devait faire...?

Une idée folle lui traversa soudain l'esprit. Il hésita un instant, puis accablé par la douleur il se décida. Il marcha jusqu'à la porte la plus proche de son emplacement actuel et la poussa d'un coup d'épaule.

Axel bailla bruyamment. Allez, plus que quelques pas et il serait enfin chez lui. Il profiterait d'une bonne nuit de sommeil, dormirait même peut-être toute la journée. Ca faisait tellement longtemps que ses heures de sommeil ne dépassaient pas les doigts d'une seule main qu'il se disait que s'il avait continué encore un jour de plus comme ça, il serait littéralement mort de fatigue.

Enfin, il arriva jusqu'à la vieille porte de son immeuble. Il la poussa du pied et monta l'escalier qui l'amena au premier étage. Là, il avança en baillant à nouveau jusqu'à la première porte du couloir - la deuxième était un placard à balais dont personne ne se servait.

Il était vraiment épuisé. Tellement épuisé même qu'il ne faisait attention à rien, aussi il ne trouva pas cela étrange que sa porte ne soit pas verrouillée.

Et soudain, ses yeux à moitié clos se rouvrirent d'un coup lorsqu'il sentit la désagréable et froide sensation d'un revolver contre sa tempe.

Résumons rapidement. Roxas avait monté l'escalier avec toutes les peines du monde, avait marché jusqu'à la première porte visible. Il avait frappé, attendu quelques instants, puis une fois sûr que personne n'était à l'intérieur il sortit un canif de sa poche et crocheta la serrure avec beaucoup de difficultés. Dix minutes plus tard la porte était ouverte. Ne vous moquez pas de lui, personne n'est parfait. Et puis il n'y voyait rien dans ce couloir sombre.

Il referma la porte derrière lui sans la verrouiller et scruta la pièce du regard. Pour l'instant, il n'avait qu'une seule envie en tête : s'allonger dans un bon lit, rabattre la couverture sur lui, et DORMIR.

Mais son petit rêve éveillé fut malheureusement de courte durée lorsqu'il entendit des bruits de pas se rapprocher. Alors il avait pris son revolver, c'était mis juste devant la porte et dès que la personne était entrée dans la pièce il avait plaqué son arme contre sa tempe.

Axel cligna plusieurs fois des yeux, et par réflexe il leva ses mains devant lui comme un coupable.

- « He... Hey ! Attends ! » S'écria-t-il, pris de panique. « Ch'suis pas un voleur, hein ? Je croyais vraiment que c'était chez moi ici ! »

Soudain, il s'arrêta et regarda derrière le blondinet. Ce désordre, cette pièce pleine d'objets inutiles...

- « Attends, mais c'est vraiment chez moi ! »

- « La ferme ! »

Il ravala sa salive. Bordel mais c'était quoi ce délire ? Depuis quand les lycéens tenaient des armes et débarquaient chez les gens comme ça ? Et d'abord qu'est-ce qu'il voulait ?

- « Euh... Y'a pas d'objets de valeur, ici... » Osa-t-il, toujours immobile.

L'adolescent de répondit rien. Il avait l'air embêté de sa présence, et épuisé en même temps.

- « Pourquoi est-ce que ce genre de choses n'arrive qu'à moi...? » Soupira-t-il dans un murmure à peine perceptible.

- «Tu veux vraiment que je tire ? » Menaça le garçon.

Axel demeura immobile un instant, et le blond se recula de quelques centimètres, mais toujours l'arme braquée sur le rouquin. Ce dernier attendit encore quelques instants, puis :

- « Je... vais fermer la porte, d'accord ? » Avertit-il d'une voix la plus calme possible.

L'adolescent réfléchit un instant puis hocha la tête. Axel garda ses bras levés et se retourna avant de fermer doucement la porte.

- « Ferme à clé. » Ordonna le blond.

Axel obéit et tourna le verrou avant de se retourner à nouveau.

- « Autre chose ? » Demanda-t-il ironiquement.

- « Oui. La ferme. »

Le rouquin ne put retenir un sourire mais se ravisa vite en voyant l'air sérieux de son agresseur.

Roxas fronça les sourcils. Pourquoi souriait-il à présent ? Il ne le prenait pas au sérieux parce qu'il était encore jeune ?

- « Tu ne me crois pas ? » Demanda-t-il d'une voix neutre. « Quand je dis que je vais tirer. Tu ne m'en crois pas capable ? »

Le roux leva un sourcil.

- « Et pourquoi pas ? Dans mon métier j'ai déjà vu une gamine de huit ans qui avait poignardé un garçon de sa classe. »

Au mot métier, Roxas eut un léger doute. Et si... Et s'il était flic ?

- « Quel métier ? » Demanda-t-il.

- « Journaliste. » Répondit l'autre au tac au tac. « Enfin, jusqu'à une heure ou deux c'était le cas. »

- « Peu importe. » Trancha Roxas. Il n'avait pas l'air de lui mentir. « Dans ce cas pourquoi n'as-tu pas peur de mourir ? »

- « Qui a dit que je n'avais pas peur ? »

Le rouquin prit un air amusé, ou peut-être exténué. Il baissa ses bras et fixa Roxas un moment. Et soudain, Roxas cligna des yeux. Juste une seconde. Assez pour qu'en un instant l'autre se retrouve en face de lui et lui tienne fermement le poignet.

Axel avait profité de l'inattention subite du garçon pour faire un pas jusqu'à lui et saisir son poignet. Il le secoua violemment jusqu'à faire tomber l'arme au sol, et shoota dedans pour l'envoyer à l'autre bout de la pièce.

- « Salaud... ! » Cracha le blond en se débattant comme un animal sauvage.

Axel se dépêcha de saisir son deuxième poignet afin de l'immobiliser, mais même comme ça le petit remuait dans tous les sens, donnant lorsqu'il le pouvait de grands coups de coude, d'épaule, ou de pieds.

- « Mais arrête ! » Cria Axel avant qu'un nouveau coup de coude lui rentre dans le ventre.

Alors là c'était un de trop. Il passa son pied derrière la jambe du blond et le renversa d'un coup suffisamment puissant mais sans être violent en même temps. Le garçon perdit l'équilibre et se retrouva au final allongé au sol, Axel par dessus lui. L'ancien journaliste bloqua ses jambes avec les siennes et plaqua les bras du blond au dessus de sa tête, contre le sol. Le plus jeune se débattit à nouveau, parvint à libérer une de ses jambes l'espace d'un instant mais qui fut bloquée à nouveau.

- « LACHE-MOI ! » Hurla-t-il.

- « Pas question ! Tu vas me tirer dessus ! » S'exclama Axel.

- « Oui, et alors ?! »

- « Alors ça change tout ! » S'énerva l'autre. « Rhaa, mais arrête un peu de bouger ou je... »

Axel ne prit même pas la peine de terminer sa phrase et brusquement il baissa son visage et lui roula un patin, rentrant sa langue dans la bouche encore ouverte du plus jeune. L'effet fut immédiat, et le blondinet se figea en un instant.

Roxas écarquilla les yeux. Il s'immobilisa instantanément et sans pouvoir s'en empêcher il se laissa entraîner et embrassa le plus grand à son tour.

...Une minute. Qu'est-ce qu'il était en train de faire ? Il était sensé être en fuite, blessé, et risquait de se faire retrouver et tuer à chaque instant. Et voilà qu'il était allongé par terre, en train de rouler une pelle à un parfait inconnu ? Mais c'était quoi son problème ?!

En plus… C'était son…

Premier…

Brusquement, il dégagea ses mains et repoussa violemment l'autre.

- « Espèce de... de... ! »

Il ne trouva même pas les mots pour l'insulter tellement il était sous le choc.

Axel se rattrapa avant de tomber et demeura assis. Wow. Quelle force ! Comment un gamin aussi maigre pouvait-il avoir autant de force dans ses bras ? En tout cas, il avait été un peu surpris. La possibilité que le blond lui rende son baiser n'avait pas été envisagée, et il avait fini par se prendre un peu trop au jeu. Il avait même lâché l'autre.

...Au fait !

Il se leva d'un coup et courut jusqu'au revolver, mais entendit l'autre faire de même. Le blond l'attrapa par l'épaule et le tira en arrière - le faisant tomber au passage - pour passer devant lui, mais alors qu'il se baissait déjà Axel tira sur sa jambe blessée et il s'étala à son tour en criant. Axel rampa jusqu'à lui et saisit l'arme, puis il se releva et la rangea dans un tiroir qu'il ferma à clé. Il rangea ensuite ladite clé dans la poche intérieure de sa veste.

Il se retourna vers le blond et remarqua qu'il était toujours par terre, assis, la main posée sur sa cheville.

- « ...Hé ? Ca va ? » Demanda-t-il avant d'avancer jusqu'à lui et de se baisser à son niveau.

- « D- Dégage ! » Cria l'autre en le repoussant de son bras libre.

Axel prit une grande inspiration.

- « On se calme, microbe. »

- « Qui tu traites de micr- ?! »

- « J'ai dit : On se calme ! » Répéta Axel, agacé. « Fais voir ta jambe. »

Le blond le repoussa à nouveau mais il parvint à se rapprocher, tenta à plusieurs reprises de saisir ses bras mais sans résultat. Soudain, le blond mordit violemment son bras.

- « AAAAAAAHH ! » Cria Axel en tirant la tête de l'autre en arrière par les cheveux pour le faire lâcher. Il réussit finalement et regarda son bras en sang. « Mais c'est pas vrai ?! T'es quoi, un animal sauvage ?! »

- « ...Dégage ! Et rends-moi mon arme ! Connard ! Salaud ! »

- « Mais ça va oui ?! T'as quel âge pour débiter des insultes pareilles ?! »

- « Ca te regarde pas ! Sale enfoiré ! Pédé ! Pervers ! »

- « Qui est un pervers ?! » S'énerva Axel. (Et t'as quoi contre les gays, d'abord ?)

- « Toi ! Rend-moi mon arme ! » Articula-t-il.

- « Tu rêves ! »

Le blond donna un grand coup de poing par terre (pour faire fuire les fourmis ?). Axel serra ses dents. Pourquoi est-ce que ça tombait toujours sur lui ? Pourquoi est-ce qu'il ne pouvait pas simplement dormir tranquille ?!

- « Y'en a mare à la fin ! » Cria-t-il.

- « ...Hé ! C'est MA réplique, ça ! » S'énerva le blond.

- « Rien à battre ! » Répliqua Axel. « T'es qui d'abord pour squatter chez moi comme ça ?! »

Il ne répondit rien. Axel attendit une minute, puis il soupira.

- « Allez, fais voir ta jambe. »

Le blond s'apprêta à répondre quelque chose mais se ravisa. Cependant il avait encore trop de fierté pour obéir docilement et resta simplement sans bouger. Axel s'avança et releva le pan du pantalon de l'autre pour regarder sa cheville. Une grande tâche bleutée s'étendait derrière, faisant grimacer le rouquin.

- « ...Je suis pas expert mais je pense qu'elle est tordue. Assieds-toi sur le canapé, je vais appeler un médecin. »

- « NON ! » Hurla le blond brusquement.

Axel cligna des yeux, surpris qu'une si petite chose puisse produire d'aussi puissants sons, puis il soupira et passa sa main dans ses cheveux.

- « Ne t'inquiète pas, c'est un ami... » Tenta-t-il de le rassurer.

Il bailla bruyamment et soudain il souleva le blond par la taille.

- « Kyaaah ! »

- « Héhé, c'est quoi ce cri de fille ? » XD

- « La... La ferme ! »

Le plus grand déposa le garçon assit sur le canapé, et s'installa à côté de lui.

- « Même si c'est ton ami ne l'appelle pas. » Menaça le plus jeune.

- « Je crois pas que tu sois en position de m'ordonner quoi que ce soit. » Dit calmement Axel.

Le plus petit lui envoya un regard noir mais ne répliqua rien. Axel sortit un portable rose (sans commentaire) de sa poche et chercha un numéro dans les contacts. Après quelques tonalités, une voix endormie lui répondit.

- « Axel, enfoiré, si t'as pas une bonne raison je te bute. »

- « Moi aussi je t'aime, Riku. »

- « Parle, ou je raccroche. »

- « Hey, calme-toi ! J'ai une bonne raison. »

Après un moment de silence – silence car Axel réfléchissait à une manière d'expliquer la situation à son ami – Riku reprit la parole.

- « Je vais raccrocher. »

- « Euuuh, attends attends ! Bon, alors c'est un peu compliqué mais j'ai un gamin chez moi, et... »

- « Il est majeur au moins ? » S'enquit Riku.

- « Mais pourquoi est-ce que tu penses direct à ça ?! » Il prit une profonde respiration et continua. « Enfin, je t'expliquerai sur place, mais je crois qu'il s'est tordu la cheville... Et je ne peux pas l'emmener à l'hôpital. »

- « ...Donc, il est mineur... » Murmura Riku pour lui-même.

- « Ca n'a rien à voir ! » Il soupira. « Peu importe. Dépêche-toi. »

Sans attendre de réponse, il raccrocha.

Riku, à l'autre bout du fil, resta devant son portable quelques secondes puis une veine apparut sur son front.

- « Il devrait pas tarder. » Dit le roux en remettant son téléphone dans sa poche.

Roxas ne dit rien.

- « Je m'appelle Axel. »

- « Rien à faire. »

- « Dis-moi ton nom ! » Implora le roux.

- « ... »

- « Bon, puisque tu ne veux pas me le dire, alors je vais te trouver un joli nom... »

- « Même pas en rêve ! » S'énerva le blond. « ...C'est Roxas. »

- « Ben tu vois, c'était pas si difficile ! Question suivante : T'as quel âge ? »

Cette fois, Roxas ne chercha pas à éviter la question (de toute façon ç'aurait été peine perdue).

- « Dix-sept... »

Axel leva un sourcil.

- « Vraiment ?! Mais alors t'es... Mineur ?! »

- « Et alors ? » S'exclama Roxas, visiblement vexé. « C'est vrai que je suis jeune, mais ça veut pas dire que- »

- « Je parlais pas de ça... » Soupira Axel en posant une main sur la bouche du blond pour le faire taire. « Comme si j'avais déjà pas assez de problèmes comme ça... » Rajouta-t-il pour lui-même.

- « Désolé d'être un problème. » Grommela Roxas.

- « Au moins tu le reconnais. »

Le blondinet serra ses dents. S'il n'avait pas eu aussi mal à la cheville, et s'il avait encore une arme avec lui, ce foutu rouquin aurait passé un sale quart d'heure. Comment osait-il lui parler comme ça, à lui, un ex-Turk ? (même s'il n'en avait probablement aucune idée).

Mais là, même avec une arme... Il était tellement fatigué... Après tout ça faisait bien deux jours qu'il n'avait pas fermé l'œil pour préparer son plan. Et même... Il était fatigué mentalement. Tous ces problèmes en une seule journée, c'était... vraiment abusé.

Ses paupières commencèrent à se fermer, bien qu'il luttât de toutes ses forces pour s'en empêcher. Axel le remarqua, apparemment.

- « Dors. » Lui dit-il sans se tourner vers lui. « Ne t'inquiète pas, je ne te ferai rien. » Ajouta-t-il en voyant son air réticent.

Roxas n'en croyait pas un mot. Malgré tout il ne pouvait pas rester éveillé plus longtemps. De toute façon, qu'est-ce qu'il avait comme autre choix ? Il n'avait plus d'arme. Plus aucun endroit où aller. Tous les Turks dehors, attendant impatiemment qu'il montre le bout de son nez. A part rester à faire ce que cet Axel lui disait, il n'avait pas tellement d'alternatives...

Il ferma finalement les yeux et en quelques instants à peine le sommeil le gagna.

Dix minutes plus tard (quel pro ce Riku) Axel entendit frapper à la porte. Roxas était finalement endormi, et il l'avait allongé sur le canapé. Il ouvrit et laissa entrer le garçon aux cheveux argentés en bataille.

- « Il est où ? » Fut la première chose qu'il demanda.

- « Sur le canapé. »

Il s'avança vers Roxas, le rouquin sur ses talons. Il posa sa mallette noire par terre et l'ouvrit, laissant apparaître toute une palette de médicaments et instruments (de torture). Il souleva le bas du pantalon de Roxas et observa sa jambe.

- « ...Comment t'as dit qu'il s'était fait ça, déjà ? » Demanda-t-il après une petite inspection.

- « Je l'ai pas dit. Et j'en sais rien. »

Riku le regarda sérieusement, son regard ne laissant rien paraître. Puis il soupira.

- « Ecoute, t'es un ami alors je t'en demanderai pas plus, mais... Ce gamin a trop forcé après s'être fait mal. Ca a aggravé les choses, évidemment. »

- « Et alors ? C'est grave ? » S'enquit Axel, inquiet.

Riku le fixa quelques instants, gravement.

- « Ecoute, Axel... »

Il se leva et posa une main sur son épaule, comme pour atténuer le choc de ce qu'il allait annoncer. Il soupira, d'un soupir qui reflète le pire côté du travail de médecin, mais qui sinon pourrait annoncer la triste nouvelle de-

- « Arrête de te foutre de moi » dit Axel, une veine sur le front.

- « Tss, t'es pas marrant. » Il haussa les épaules. « Il va s'en remettre. Faut juste qu'il reste au moins quinze jours sans faire d'efforts. »

- « Quinze jours... »

Axel regarda le garçon. Il avait l'air si paisible quand il dormait, tellement paisible qu'on aurait du mal à imaginer à quel point c'est une bête furieuse, enragée, hystérique... Si seulement il pouvait ne jamais se réveiller...

- « Mais franchement, tu l'as trouvé où, ce gosse ? Quelqu'un l'a déposé dans un carton devant ta porte ? »

- « Nan, il était là quand je suis rentré. »

- « T'es sûr ? Tu l'as pas drogué ou un truc dans le genre ? »

- « Mais arrête ! » X'D

- « On sait jamais... » Dit doucement Riku en passant une main dans ses cheveux pour les remettre un peu en place. Il bailla bruyamment et sortit de quoi faire un bandage sur la jambe du monstr... du garçon. A peine quelques secondes plus tard, il rangea ses affaires et s'avança jusqu'à la sortie.

- « Tu pars déjà ? » Demanda Axel.

- « La ferme. Enfoiré... Tu m'as encore appelé pour que dalle, et dans deux heures je dois être au boulot. » Il ouvrit la porte puis fit un bref signe de la main à l'autre avant de partir. Axel attendit quelques secondes puis se leva pour aller verrouiller la porte. Il revint ensuite jusqu'au blondinet en baillant.

- « Hmm... Sommeil... »

Il regarda le plus jeune. Il avait l'air de bien dormir... Et s'il le laissait là et partait se coucher ? Ah, mais et si il se levait et venait le tuer dans son sommeil ? ...Non, il n'avait pas son arme. Mais il pourrait toujours crocheter le tiroir... Rha, mais il allait tout de même pas rester à le surveiller toute la nuit ?

Et puis zut. Il avait sommeil.

Il alla tout de même chercher une couverture pour Roxas. Le blond poussa un gémissement presque inaudible et se roula en boule sous la couette. Axel le regarda avec amusement. Adorable. Et pourtant il se baladait avec un flingue. Peut-être même qu'il avait déjà tué quelqu'un... Non, c'était presque sûr. C'aurait pu être choquant, mais malheureusement à Illusiopolis voir un enfant avoir les mains ensanglantées n'était pas rare. Il resta assis sur le bord du canapé un instant avant de se diriger jusqu'à sa chambre. Il referma la porte et s'appuya contre elle, et passa ses doigts sur ses lèvres.

Pour un gamin, il embrassait plutôt bien...

A suivre. Probablement.

Trop court ? Bah oui c'était court, j'y suis pour rien. ...Enfin si, c'est entièrement ma faute héhéhé. XD Sinon, ça faisait un petit bout de temps que j'avais écrit ce chapitre, et dernièrement j'ai eu envie de le retaper (en mieux). Voilà le résultat, dites-moi ce que vous en pensez (bonne ou mauvaise, une critique est toujours bonne à recevoir ;)) et si vous trouvez que cette fic a de l'avenir. Sans quoi je ne la continuerai pas hahaha (je rigole ! *mode sadique off*).

Tout ça pour dire : je veux des reviews ! Là ! Tout de suite ! Maintenant ! (qui a crié : dégage sale folle ?)

Roxas : C'était moi. Et je le répète. Dégage sale folle.

Moi : Ha, ça me blesse. Pas. HAHAHA

Axel : ...Elle est cinglée. Oo

Moi : Tu veux que je me mette à chanter les génériques de pokémon ? Je les connais TOUS ! TOUS ! XD

Roxas : ...Axel, j'ai peur. Oo

Axel : Moi aussi. Oo

Kuja : Moi j'ai peur de personne ! Ha !

Mikael : T'es sûr ? (smile)

Kuja : ...(gloups)

Moi : Eh oh c'est pas la bonne fic ! =p Mais bon j'vous aime bien alors vous pouvez rester. :)

Kyû : Youhou ! :D

Donald : Bwawawagagaha !

Kyû : ...MANGER ! (sors les couverts)

Moi : Garde-moi une part ;)

Sora : Mais ça va pas ?! Qui va me soigner si vous faites ça ?

Square Enix : On a plus besoin de lui, on vient de signer un contrat avec Pokemon.

Sora : PARDON ?!

Square Enix : Bah écoute ils sont plus forts et ils parlent aussi bien qu'eux, alors...

Riku : Ca c'est pas faux.

Sora : Bon, ben si Riku est d'accord...

Axel : ...Vous êtes tarés.

Moi : Non, c'est moi qui suis tarée 8D

Roxas : Ils sont tarés, elle est tarée. Tout le monde est taré, est-ce que j'ai une chance d'y échapper ?

Moi : ... (réfléchit) ...NON ! (saute sur Roxas)

Roxas & Axel : HIIIIIIII !

Bref ! Ca commence à partir en live ici (oui bon ok ça ne fait pas que commencer). Sur ce, merci d'avoir tout lu ! :D Et oubliez pas la review ! :D

Axel : Bon, tu nous les brises avec tes reviews !

Review, review ! ~ Ok je sors :)