Disclaimers : Va y avoir du pigeon au menu ce soir, je le sens. Pas à moi... je vous l'ai déjà dix cents fois ç__ç

Genre : Humour/angst/sap/fluff/bons moments/AU/Lemon/drame/romance

Couple : heero - Duo. C'est tout... pour le moment :]

Résumé : Une série de vignettes écrites du point de vue de Heero et concernant ses années au lycée de Fujisaki.

Rating : M (pour toute la série)

Note 1 : ce texte ne m'appartient pas ; il est la traduction d'une fic de Kiyasama. Vous trouverez d'autres textes de l'auteur sur son site : (vous rajoutez les http, :, 2 slashs et 3 w réglementaires et vous devriez être capables de trouver facilement :) )

[ I don't own this text ; this is a traduction of a fic from Kiyasama. You'll find others works from this author on her site at ]

Note 2 : cette fic compte à l'origine pas moins de 3 arcs et une centaine de parties. Alors, pas d'impatience. Je la traduirai complètement de toute façon

Mais moins de blah blah, voici la fic :

SCHOOL TALES - ARC I

01 ~ L'arrêt de bus

Lundi :

Je me tiens sous mon grand parapluie rouge, les lourdes gouttes de pluie tombent sur et autour de moi en un staccato régulier comme j'attends que le bus arrive. J'éternue à nouveau et m'essuie le nez avec le revers de ma manche. Elle est déjà trempée par la pluie et je me demande pourquoi je reste encore debout sous cette soi-disant protection. Je soupire et lève la tête vers le ciel, regardant fixement les nuages gris qui continuent de nous baigner de leurs larmes. J'éternue à nouveau et, comme je m'apprête à lever encore le bras, je me trouve soudain à regarder un mouchoir blanc, tout simple.

Rien de spécial. Juste un mouchoir. Rien sur quoi j'aurais du appesantir.

Je le fixe un long moment avant de lever la tête pour regarder son propriétaire. Je rencontre son regard bleu sombre et tente de forcer un sourire sur mon visage.

"Me... Merci..." murmuré-je rapidement comme je cherche à l'atteindre. Je me mouche le nez, faisant une grande production de celui-ci. "Tu veux le récupérer?" demandé-je avec un haussement d'épaules tandis que je plie et replie le morceau de tissus souillé dans ma main. "Je pourrais juste le laver et..."

Mais il le saisit dans ma main avant que j'ai même eu le temps de terminer ma phrase et le replace dans sa poche.

Mal élevé! proteste mon esprit comme je le regarde avec méfiance. Mais, là encore... il est vraiment bizarre.

C'est un nouvel élève - il a juste été admis la semaine dernière - et il est, aux dires de notre professeur, considéré comme l'esprit le plus brillant de notre pays. Pas que ça m'intéresse ou quoi que soit d'autre...

Mais ça m'intéresse! J'ai occupé une fois cette position - J'ai été une fois considéré comme l'esprit le plus brillant de mon lycée - et maintenant sa présence seule m'ennuie sans discontinuer.

Et de penser que j'ai à me tenir debout là avec lui à l'arrêt de bus tous les jours.

Quelle plaie!

Nous ne nous parlons presque pas. Il a en fait essayé de se montrer amical avec moi, mais je l'ai repoussé. Si j'ai quelque espoir de regagner ma position de meilleur élève du lycée, il faudra que je travaille plus dur. Il est mon rival, et les rivaux ne deviennent pas... amis. La pensée en elle-même suffit à me rendre malade

C'est déjà sacrément malheureux que nous ayons a prendre le même chemin pour rentrer tous les jours. Ce qui signifie que peu importe la vitesse avec laquelle je quitte l'école, j'aurai toujours affaire à lui qui se tient a côté de moi chaque après-midi à l'arrêt de bus.

Je soupire encore, puis j'éternue.

J'ai vraiment du attraper froid.

Je peux sentir le poids de son regard sur moi et je frissonne de dégoût.

Arrête de me regarder! Arrête de me regarder, espèce de dingue!

Finalement je peux plus le supporter. "Quoi? je m'écrie irrité. "J'ai quelque chose de collé au visage?"

Il me fixe un long moment, avant de secouer la tête et de se retourner de l'autre côté. L'abruti! Mais quel abruti!

Dieu merci, le bus arrive finalement et m'épargne l'occasion de lui dire ce que je pense vraiment de lui. Il monte dans le bus avant moi et se dirige vers l'arrière du bus. C'est une bonne chose, comme je m'installe confortablement quelque part à l'avant. Parce que je suis bien prêt de faire rentrer quelque bon sens dans sa caboche si jamais il me fixe encore de cette manière.

~*~

Mardi :

Nous avons eu une réunion du conseil des élèves, plus tôt cet après-midi. Je suis le président junior et il est seulement naturel que je devienne le président dans ma dernière année. J'ai travaillé dur pour arriver à cette position et rien ne va m'arrêter.

C'était avant que mon sempaï m'ait platement dit qu'il allait être dans la course pour le poste.

Je mors dans mon Hot dog avec plus de férocité qu'il ne faudrait, je mâche rapidement plongé dans mes pensées comme je regarde furieusement le panneau "stop" près de moi.

Naturellement, j'aurais du m'y attendre, me répété-je à moi même. Ce n'était que plus "juste" qu'ils aient décidé d'intégrer le type le plus populaire de l'école au conseil des élèves. Cela amènerait plus de reconnaissance au comité, avaient-ils dit. Oh, grâce à lui, de plus en plus de gens souhaiteraient se joindre aux activités,...

Blah blah blah...

Des conneries, si vous voulez mon avis

C'est un après-midi assez chaud et humide ; comme je jette l'emballage de mon déjeuner dans la poubelle voisine, je me tends au bruit de sa démarche familière avant qu'il ne s'arrête près de moi. Je grogne et jette un coup d'œil à ma montre. Pourquoi? Pourquoi comme il aurait été normal et juste, le bus n'est il pas arrivé plus tôt? Pourquoi dois-je a nouveau être coincé avec lui?

" Comment va ton rhume?"

hein?

Pourquoi est-ce qu'il sourit? Il n'y a rien qui se prête a sourire!

"Ça... va bien" Je réussi à éructer aussi poliment que possible

"C'est bien" dit-il Ça a aurait été la cata si notre futur président avait été malade de la grippe

Là encore, l'arrivée du bus m'épargne de dire quelque chose qui m'aurait fait passer pour un idiot ; il monte avant moi.

Je me demande si il ne se fout pas de moi. je suis sur que si comme je le regarde s'assoir a sa place habituelle, au font du bus

Ouais, il se fout de moi acquiescé-je en moi-même ; un sentiment d'instance dépit se fait jour en moi. Et, pour une fois, je ne vais pas prendre sur moi et me coucher.

~*~

Mercredi :

Je suis en train de courir, espérant et priant de pouvoir attraper le bus de 17h30 cette fois-ci. Je sais qu'il est encore à l'école, parce que je suis passé devant lui alors qu'il régalait un groupe de "fan girls" geignardes et cajoleuses avec quelque histoire

J'avais un fan club autrefois. Bien sûr, je faisais comme s'il n'existait pas et j'acceptais leur égards comme un dû. Maintenant que j'y pense, cela sonnait comme plein de suffisance et d'arrogance de ma part, n'est-ce pas? Je veux dire, je n'étais pas particulièrement intéressé par aucune de ces filles, mais cela ne m'empêchait pourtant pas de me réjouir de leur attention et de leur indéfectible affection.

Je me rappelle qu'elle avaient consacré une journée spéciale en mon honneur! La Saint Valentin était un jour où tout paraissait aller le mieux du monde pour moi. J'étais la personne la plus aimée de toute l'école.

Mais plus maintenant. Depuis qu'il était apparu, son groupe d'adorateurs avait bien grandit et le mien s'était réduit à un pathétique rien du tout.

Je me hérisse au babillage des filles qui envahit les allées comme je les traverse. Oh, il avait fait ceci et il avait fait cela. Il est si merveilleux... et il s'est proposé pour faire ceci, ceci et cela, pour celui-la, et celui-la, et celui-la. Et comme si ma peine et ma douleur n'étaient pas encore assez grande, à la Saint Valentin, il a pratiquement été inondé de lettres et de chocolats.

Ce jour-là, il m'en a même offert une boite.

Je l'ai jeté de colère. Il pense que je suis quoi au juste? Un mendiant?

Non! Non!!! Je cours aussi vite que mes jambes me le permettent et je regarde avec horreur comme le bus que j'avais espéré attraper continue de disparaître au loin. Je tombe à genoux et pousse un cri de défaite. Je me demande si je n'ai pas irrité les dieux pour que ce fléau me tombe dessus

"On dirait que tu viens de rater le bus, nan?"

Je sens la bile acide remonter dans ma gorge et me force a ne pas m'abandonner à la colère à ce ton toujours aussi amical. Tout est de sa faute. Penser à lui m'a fait manquer le bus. Si seulement il n'avait pas été dans mes pensées, j'aurais couru plus vite!

Je me relève et brosse la poussière de mes genoux. Avec un léger reniflement, je commence à m'éloigner. Oui, c'est cela. Je marcherai jusque chez moi s'il le faut!

"Est-ce que tu rentres chez toi à pieds?"

Pourquoi tu ne t'en rends pas compte par toi même, toi le génie? raillé-je en moi-mêm.e

"C'est un peut loin, tu ne crois pas?"

J'accélère un peu.

"Et... je pense qu'il va se mettre à pleuvoir, aussi."

Quelques gouttes commencent à tomber et mes épaules s'affaissent sous la défaite.

"Tu veux partager mon parapluie...?"

"NON!! POURQUOI NE RESTES-TU PAS LOIN DE MOI? ET MÊLE-TOI DE TES OIGNONS TANT QU'ON Y EST!"

Quelques passants nous regardent avec étonnement, mais je n'en ai plus rien à faire. Je le regarde froidement, le souffle court et haché, je remarque distraitement qu'il a reculé sous la réponse.

Bien. ça lui servira de leçon pour être un tel emmerdeur. Finalement, il m'adresse un petit sourire qui n'atteint pas ses yeux avant de dire froidement

"J'ai compris le message. Ne t'inquiète pas, je ne t'importunerai plus, Heero"

Et comme il fait demi-tour pour attendre de nouveau à l'arrêt de bus, je ne peux que regarder sa longue natte et me demander si je ne suis peut-être pas allez un peu trop loin.

~*~

Jeudi :

Mes pas me paraissent un peu plus lourd que la normale et je ne sais pas pourquoi. Peut-être que c'est juste la journée de manière générale.

ça a été un jour pluvieux, morne et pourtant humide. Je suppose que j'aurais du être heureux qu'il n'ait pas cherché à se montrer amical avec moi aujourd'hui. Il n'a pas offert de m'aider à ramener les livres à la bibliothèque. Il n'a pas essayé d'engager la conversation devant les casiers. Il ne m'a pas adressé ce petit signe de la main et cet ennuyeux sourire à chaque fois que je suis rentré dans la classe. Il ne m'a même pas offert de s'asseoir avec moi durant le déjeuner aujourd'hui

J'étais diablement heureux d'être enfin laissé seul en paix

N'est-ce-pas?

Je me tiens à côté du panneau 'stop" et me prépare à son arrivée. C'est mieux cette fois ci - de savoir que je n'aurai pas à affronter ses ennuyeuses petites excentricités.

Peut-être que si j'ai réellement de la chance, il ne se montrera pas aujourd'hui. Ah! mais connaissant mon sort maudit, je suis sûr que bientôt le son familier de ses pas se fera entendre et que je devrai avoir affaire avec lui une fois de plus

cinq minutes...

dix...

quinze minutes...

Je suis toujours seul

A contre-cœur, je jette un coup d'œil vers la place où il se tient habituellement, m'attendant à ce qu'il soit déjà là avec son grand parapluie bleu et ce petit sourire qu'il semble toujours me réserver.

Au lieu de quoi, je me retrouve à regarder une petite fille qui lèche sa sucette avec un plaisir évident.

Où est-ce que tu es, espèce d'abruti? Le bus va bientôt arriver et tu vas le manquer!

Qu'est... qu'est-ce-que je suis en train de penser? Comment pourrais-je possiblement être concerné par son sort? Je me moque de savoir s'il va se montrer ou non! C'est mieux comme ça... n'est-ce pas?!

Il va se montrer. Il se montre toujours. Bon, il est un peu en retard, c'est tout. Pas de quoi fouetter un chat

Mais comme je regarde le bus approcher je sens une panique sourde monter en moi? C'est généralement le dernier bus de la journée. Si il manque celui-ci...

"Eh gamin, tu montes ou quoi?"

Je cligne des yeux vers le chauffeur et avant de pouvoir me contrôler je lui dit rapidement "Mon... mon ami, il... il n'est pas encore la..."

"Oh, tu veux parler de celui avec les longs cheveux? Il a pris celui de 17h30. Alors tu montes, ou pas?

Cela me frappe - avec tant de force que je chancelle presque vers l'arrière d'incrédulité. IL... Il est rentré avant moi. Il est parti avant moi. En une seule journée, j'ai réussi chassé.

Merde!

"Gamin??"

Mais, c'est une bonne chose de toute façon...pas vrai? Ouais, je ne voulais plus voir sa face d'abruti . C'est parfait et je suis heureux qu'il soit parti avant moi. Qui a besoin de le voir, de toute façon?

Alors pourquoi me trouvé-je à m'asseoir dans le fond de l'autobus aujourd'hui?

~*~

Vendredi :

OK, je trouve qu'il pousse cette histoire de bouderie un peu trop loin. D'accords, je lui ai crié dessus, mais il m'avais surpris, et j'avais tous les droits de crier...pas vrai?

Si seulement il ne m'avait pas posé cette question sortie de nulle part... toujours à essayer d'être aussi diablement gentil, toujours à être joyeux et gentil et juste... gah!

Il ne m'a pas encore adressé un mot de la journée. Il ne m'a même pas regardé. Il ne m'a pas souris... Il n'a pas...

Bien sur, je n'en ai rien à faire de tout cela parce que je suis heureux de ne plus avoir à m'en occuper.

j'enroule mes doigts autour de la poignée de mon parapluie et fixe avec morosité la flaque grandissante sous mes pieds. La pluie ne s'est pas calmée et le weekend s'annonce encore plus morne. Je ne sais vraiment pas ce que je fais la si tôt à regarder ma montre.

17h05

17h10

Les secondes passant, je me sens de plus en stupide.

17h15...

Et puis j'entends ses pas. Ils ne sont pas aussi rapides qu'avant et ils sonnent même encore plus lourds que les miens. J'ose relever la tête pour lui jeter un regard et comme nos yeux se rencontrent, je vois qu'il est très surpris de me voir là, debout devant lui. Il hésite un instant avant de prendre une expression un peu froide et réservée.

Je lui rend son regard froid avant de tourner mon visage de l'autre côté avec un léger reniflement. S'il ne me parle pas, alors je n'ai aucune intention d'initier la conversation non plus.

Et ainsi nous restons debout - comme deux guerriers solitaires sur un champ de bataille vide - aucun des deux ne disant rien... ou plutôt ne sachant pas que diable dire.

Il éternue soudain, et je le regarde avec méfiance. Il lève la tête et me lance un regard froid, comme s'il me défiait de dire quelque chose.

Ses yeux sont remplis de larmes, son nez un peu rouge. Je secoue légèrement la tête et tend la main vers ma poche.

Après lui avoir fourré un mouchoir bleu dans les mains, je me détourne et regarde le bus qui maintenant s'approche de nous.

Je sens mon cœur battre un peu plus vite dans ma poitrine et ma bouche s'assèche. Qu'est ce que je viens de faire? Et pourquoi est-ce qu'il me fixe encore de cette manière?!

Mais de l'entendre se moucher le nez me fait pousser un soupir intérieur de soulagement.

"Est-ce que tu veux que je te le rende ou...?"

Je lui arrache des mains et le glisse dans ma poche comme je commence à me frayer un chemin à l'intérieur. Je jurerais l'entendre marmonner "mal élevé" dans un souffle. Et comme je me dirige vers l'arrière du bus, je lui fais de la place avant de me tourner pour jeter un regard froid par la fenêtre.

Il s'assoit à côté de moi et je jurerais pouvoir l'entendre sourire.

Hn! Et ne pense même pas une seconde que cela fait de nous des amis, Duo Maxwell.

Je veux juste être sûr que tu es au courant...

___________

Et voilà, ça sera tout pour cette première partie.

Oh là! L'est compliqué dans sa tête pour le coup le Hee-chan. Une vraie girouette. Et dans le déni le plus complet avec ça. ça nous promet de sacrés prises de tête avec Duo en perspective tout ça.

Bref, l'est pas sorti de l'auberge notre Dudulle national :D

Allez... Une chtite review pour mes vieux jours?

A la semaine prochaine pour la suite.

Biz à tous

Lill