Chapitre I : "Poudlard? Le véritable Poudlard?" ou Comment une sang de bourbe devient-elle une sorcière de sang pure?

Quinze ans plus tôt : Le 24 Décembre 1980

Dans un petit village reculé de tout effervescence des grandes villes, un homme et une femme marchaient dans le froid tandis que la neige commençait peu à peu à recouvrir les rues et les maisons. Bien emmitouflé dans leur longues capes noires, on pouvait apercevoir, en regardant de plus près, qu'un troisième individu se trouvait là. Il s'agissait d'un petit bébé, bien caché et protégé du froid de ce mois de décembre dans une couverture. Plus les deux adultes s'enfonçaient dans les rues étroites, plus la femme semblait vouloir rebrousser chemin puisque ses pas ralentissaient. Ce fut l'homme, en signe de soutient qui la prit par la taille et l'aida à avancer. Ils finirent par se stopper devant une porte la femme, qui tenait l'enfant, leva le visage vers l'homme, les yeux remplis de larmes.

- Est-il vraiment nécessaire de la laisser là? J'ai peur qu'il lui arrive un malheur et que ces gens s'occupent mal d'elle.

- Tout ira bien ma chérie, nous la récupérerons dans 16 ans et nous pourrons toujours avoir de ses nouvelles ne t'en fait pas.

La femme hocha la tête, déposa l'enfant sur le pas de la porte, posa une lettre dessus, sonna à la porte et transplana avec son mari. Ce fut une femme qui ouvrit la porte, et en ce soir de Noël, elle crut enfin aux miracles.

De nos jours : Le 15 Juillet 1996.

- Maman ! Papa ! Vous allez pas croire ce qui m'est arrivé au centre commercial !
- Et que t'est-il arrivé? Demanda son père, un peu paniqué.
- Il s'est passé que une fille voulait prendre le tee-shirt que je convoitais depuis quelques semaines et comme par hasard, au moment où elle allait le prendre, il s'est retrouver dans ma main, comme si j'avais fait de la magie sans baguette !

Le père fit les gros yeux face à la révélation de sa fille qui ne se doutait pas que cet aveux allait changer bien des choses, Il regarda sa fille de plus près et se mit en tête une dernière fois son visage. L'homme dévisagea tellement longtemps sa fille qu'elle le remarqua.

- Papa? Qu'est-ce qu'il t'arrive? On dirait que t'as vu un fantôme, ria-t-elle.

Le père secoua la tête comme pour dire que tout allait bien puis se dirigea vers la cuisine où se trouvait sa femme.

- Tu as entendu?

Sa femme hocha la tête d'un air triste.

- Ils vont venir nous la reprendre aussi vite qu'elle est apparut il y a 16 ans.
- Oui, mais je suis sûre qu'elle comprendra pourquoi nous lui avons caché aussi longtemps la vérité , rassura l'homme qui prit sa femme dans ses bras.
- Je l'espère, elle est tellement fragile avec ce qui s'est passé le mois dernier.

FlashBack : Le 23 Juin 1996

Leur fille se trouvait à table et prenait son petit déjeuner. Tout d'un coup le téléphone sonna, elle alla répondre avec le sourire, se disant que la journée s'annonçait bonne en cette veille de grandes vacances. Elle prit le combiné et le mis à son oreille où elle reconnut la voix de sa meilleure amie.
- Bonjour c'est bien Alexie à l'appareil? Demanda la personne paniquée.
- Oui qu'est-ce qui t'arrive Lia?
- C'est Jake, il a eut un accident avec ses parents hier ! Expliqua Lia la voix prise de chagrin.
- Quoi? Non mais ce n'est pas possible, il va bien?
- Je suis désolée Alex' mais il n'a pas survécu, un camion leur ai rentré en plein dedans, sur le côté où était Jake, il est mort sur le coup.

La dénommée Alexie raccrocha sans plus d'explication et s'assit dans son canapé, les yeux dans le vide. Elle se mit à réaliser ce qui s'était passé et se mis à pleuré sans s'arrêter. La jeune fille resta toute la journée là, et c'est dans cet état que la retrouvèrent ses parents le soir. Elle n'eut même pas la force de leur expliquer ce qu'il s'était passé. Le lendemain elle fit comme si rien ne s'était passé, et ne répondit même pas aux nombreuses questions que lui avaient posé, en masse pourtant, ses parents. Elle ne leur avoua qu'une semaine après, quand sa mère était entrée dans la salle de bain alors qu'elle tentait de se noyer.

Fin du FlashBack.

Alors que la mère d'Alexie revoyait sa fille dans l'eau, le corps presque sans vie, elle se mit à pleuré chaudement, se demandant pourquoi la vie s'acharnait sur elle. C'est à ce moment-là qu'un hibou tout immaculé de blanc entra dans la cuisine et posa une lettre sur la table. Le père d'Alexie prit la lettre dans ses mains et la lut tout en poussant,quelques fois, des soupirs de tristesse.

- Il va falloir qu'on aille tout lui avouer, on y va? demanda-t-il à sa femme.
- Nous n'avons pas vraiment le choix n'est-ce pas?

Ils se dirigèrent ensemble dans le salon où se trouvait encore Alexie qui regardait la télévision d'un air blasé.

- Ma chérie? Ton père et moi devons t'avouer quelque chose.

La jeune fille leva le regarda vers eux tout en haussant un sourcil, signe qu'elle ne comprenait pas où sa mère voulait en venir. Ses parents s'assirent chacun à un de ses côtés et sa mère prit une de ses mains dans la sienne.

- C'est un peu délicat à dire mais nous le devons, sache d'abord que nous t'aimons plus que tout au monde et que nous avons fait ça pour ton bonheur exclusivement.

La femme essayait tant bien que mal de retenir ses sanglots, ce qui fit peur à la jeune fille et c'est son père qui continua.

- Il y a seize ans, nous avons apprit que nous ne pouvions pas avoir d'enfant puisque ta mère était stérile, alors que la nouvelle nous avait anéantis, nous avons reçu un don du ciel, un merveilleux don. Je m'en souviens très bien, c'était le 24 décembre 1980, ce jour-là nous fêtions noël comme n'importe quelle personne mais la sonnette retentit. Me demandant qui cela pouvait être, j'ouvris la porte, mais ne vit personne. A la place, je trouvais un magnifique bébé enveloppé dans une couverture. Avec ce bébé se trouvait une lettre, je prit le poupon dans mes bras et me dirigeai vers la salle à manger tout en lisant la lettre. J'en fis part à ta mère qui remercia Dieu de nous avoir laisser la chance d'élever un enfant . Tu as bien compris Alexie, ce bébé, c'est toi.

La dit Alexie regarda ses parents l'un après l'autre, puis éclata de rire.

- Franchement, sur ce coup-là vous avez faillit m'avoir j'avoue.

- Alexie chérie, nous ne rions pas, c'est la vérité. Et tes véritables parents veulent te récupéré.

- Quoi? Ce n'est pas une blague? demanda la jeune fille avec la voix tremblante .

- Non, répondit son père en tournant la tête pour ne pas voir le regard plein de tristesse de sa fille.

- Mais je ne veux pas moi, vous êtes mes véritables parents ! C'est vous qui m'avez élevé et éduqué alors qu'ils m'avaient abandonné! Non je vous en supplie laissez moi rester avec vous, cria presque Alexie tout en pleurant.

- Nous voudrions bien te garder mais ils veulent te récupéré, pour t'emmener dans leur monde, dit sa mère avec une pointe de dégoût .

- Quoi? Quel monde?
- Tes véritables parents sont des sorciers de sang pur ma chérie, avoua sa mère d'une voix faible.

- Des sangs purs? Moi? Non,non ce n'est pas possible.

- Si tu fais partit des leurs, et ils ont besoin de toi. Je t'aime ma chérie, ne l'oubli pas, même quand tu seras loin de nous.

Alexie s'empressa de prendre celle qu'elle avait considéré comme sa mère pendant seize ans. Elle était à la fois triste, en colère et dégoûtée par tout ce qui lui arrivais. Plein d'images défilaient dans sa tête et ce fut l'image de Jake qui lui resta le plus longtemps. Et si ce qui lui était arrivé n'était pas un accident mais la faute de ces sorciers? Elle se jura intérieurement de régler cette histoire, au moins pour qu'il repose en paix. Elle leva la tête vers le plafond et se demanda si il était fier d'elle, fier de ce qu'il voyait au quotidien. Alexie se mit debout d'un coup et se tourna vers ses parents.

- Il faut que je prévienne Lia, elle va s'inquiéter si elle n'a pas des nouvelles.

- Tu n'as pas le droit de lui dire que tu es une sorcière. Explique lui juste que tu as été adoptée, que t'es vrais parents t'ont retrouvé et que tu vas aller vivre chez eux. Dis lui aussi qu'ils vont t'envoyer dans un internat, puisqu'elle n'est pas censé connaître Poudlard puisqu'elle n'est pas une sorcière, expliqua son père.

- Je ne peux pas rester à Beauxbâtons?

- Tu n'as pas le choix tu y es inscrit depuis ta naissance.

- Je ne les ais pas rencontrer mais je les déteste déjà, marmonna la jeune fille. Quand viennent-ils me chercher?

- Dans une heure...