Chose promise, chose due ! Me revoilà avec une nouvelle fic, la vie de Harry s'il avait grandi avec Sirius ! Et attention, j'expérimente quelque chose de nouveau : le point de vue interne des personnages. Je risque de mettre un peu de temps à publier, puisque je suis en même temps sur une autre fic, qui se déroulerait au temps des maraudeurs. Celle-ci n'est pas encore publiée, pour ceux que ça intéresse, je peux vous envoyer un mp quand je mettrais le premier chapitre. En attendant, dites-moi ce que vous pensez de cette fic là, et Joyeux Noël à tous !
Auteur : Moi ! xD. Joy Misty Holy, auteur de Quand Rogue décide de s'amuser un peu et Après la tempête, pour Harry Potter, Un combat contre la mort, pour Full Métal Alchemist, et Le reflet d'une larme, pour Code Lyoko.
Disclaimer : Je suis vraiment obligée de l'écrire ? D'une fic à l'autre, c'est toujours le même… J'ai la flemme d'écrire tout ce charabia, moi ! (on me signale que le temps que j'ai mis pour écrire tout ça est nettement supérieur au temps que j'aurais mis pour mettre un disclaimer comme les autres…). Euh, oui bon, la n'histoire est rien qu'à moi, le reste est à notre Grande Prêtresse de l'écriture, J. .
Réponses aux reviews : Oups ! Désolée, c'est vrai que y en a pas encore -' Excusez-moi, question d'habitude !
POV Sirius
Il est trois heures du matin. Pourtant, Remus et moi sommes encore tout à fait réveillés, parlant avec entrain de toutes les rumeurs du monde magique. Et même si nous nous retrouvons souvent, il y a toujours des choses à dire – pas autant que du temps de Voldemort, mais quand même des choses à dire. Pour une fois, un silence finit par tomber entre nous et je murmure :
-Il va peut-être falloir que j'y aille…
Tout en parlant, je jète un œil sur le garçon de trois ans endormi depuis plusieurs heures sur mes genoux. Calé dans mes bras, la tête posé contre mon torse, il s'est très rapidement endormi après avoir mangé. En souriant, je passe doucement une main dans ses cheveux noirs en bataille, et Remus souligne :
-C'est vraiment le portrait craché de son père…
-Ouais, je confirme. Et tout comme son père, il a déjà pris l'habitude de me lever de mon lit à 6 heures du matin ! Enfin, plus trop maintenant… Je sais pas ce qu'il a en ce moment, il dort tout le temps, mais est quand même tout le temps fatigué…
-Du moment que Dumbledore ne t'accuse pas de le priver de sommeil… rigole Remus.
-C'est sur !
Je me lève en prenant Harry dans mes bras et, dans son sommeil, sa tête se niche dans le creux de mon épaule. Je serre la main de Remus, et transplane devant chez moi. Je murmure à peine audiblement :
-La maison des Black se trouve au 12, square Grimmaud.
La maison apparaît entre le 11 et le 13, et je rentre. Je monte les deux étages, et emmène Harry dans sa chambre. Après avoir enjambé une boite de legos magiques, réduit au silence une boite à musique et esquivé les figurines volantes des joueurs de quidditch, je parviens enfin à son lit. Je l'allonge, et lui met son pyjama. Il ne se réveille toujours pas. Après l'avoir recouvert jusqu'au cou avec sa couette rouge épaisse, je sors en laissant la porte entrouverte et fait deux pas pour rentrer dans ma propre chambre, tout aussi bordélique que la sienne. Il va vraiment falloir que je me décide à lui montrer l'exemple un jour… En quelques enjambées, je parviens jusqu'à mon lit sur lequel je me laisse tomber. Je me mets en pyjama et m'endort également.
On est quel jour ? La question que je me pose chaque matin. Jeudi. Quel bonheur ! Même si auror à domicile n'est pas un boulot trop fatiguant, le jeudi reste aux yeux du ministère mon seul jour de repos, celui où je n'ai pas à collecter les informations à transmettre aux « aurors de terrain ». Pour une fois, je vais pouvoir faire la grasse matinée. Qu'est-ce que c'est bien de rester dans son lit ! Je m'apprête à me rendormir, lorsqu'une tornade débarque dans ma chambre. J'entends une voix aiguë juste à coté de moi, pendant qu'une main me prend le bras pour le secouer.
-SIRIUS ! On va prendre le petit-déjeuner !?
J'étouffe un gémissement à peine audible. Il est 7h30 du matin. Maintenant je comprends pourquoi James et Lily avaient toujours les yeux cernés… J'ouvre les yeux et me redresse vers le garçon devant moi. Ses yeux d'un vert émeraude sont grands ouverts et pétillants. Tout le contraire des miens. Je lui caresse ses cheveux noirs, en murmurant.
-Ecoute, Harry, il est encore très tôt. A ton âge, tu dois dormir plus que ça. Tu ne veux pas retourner te coucher ?
-Je suis pas fatigué… murmure le bout-de-chou devant moi en baissant les yeux.
Je m'assoies et le prend sur mes genoux. Pourtant, il a vraiment l'air fatigué. Comme d'habitude depuis un mois. Mais vu l'heure qu'il est, je sais que je n'aurais pas trop de mal à le rendormir. Tout en se calant sur mes genoux, il appuie sa tête sur mon torse et ferme les yeux. Deux minutes plus tard, il est rendormi. Je le garde serré contre moi pendant encore quelques minutes, avant de me lever en le prenant dans mes bras. Je parcours quelques mètres, et rentre dans sa chambre. Je le rallonge doucement sur son lit et le couvre avec sa couette. Je peux pas m'empêcher de sourire. Il est quand même mignon quand il dort. Et il est tellement fatigué que je ne veux pas le réveiller. Je le laisse dormir en laissant la porte entrouverte. Puis j'hésite entre descendre, ou retourner me coucher. Je finis par remonter et me laisser tomber sur mon lit.
(POV Harry)
J'y crois pas ! C'est génial ! J'ai trois ans, et pourtant je sais déjà transplaner comme les grands ! Quand je le dit à Sirius, il fait que éclater de rire, mais c'est vrai que je sais transplaner, surtout pendant que je dors. La preuve, c'est que, hier soir, on était chez Remus, comme d'habitude, j'ai finis par m'endormir sur les genoux de Sirius. Eh ben quand je me suis réveillé, j'étais dans mon lit ! C'est pas du transplanage ça ? Je comprends pas pourquoi Sirius rigole quand je lui dit ça… Je sors de mon lit, y a de la lumière dans le salon. Je descends les escaliers, et rentre. Sirius est en train de lire le journal dans un fauteuil. Il me regarde et me prend sur ses genoux.
-Tu as faim ? il me demande.
-Oui.
Il pose le journal sur le canapé et me prend dans ses bras. J'aime bien quand il me porte, parce que déjà j'adore être dans ses bras, et en plus, j'ai pas besoin de faire attention à pas me cogner partout. Je sais pas comment Sirius il fait lui, mais depuis un moment, la maison est devenue toute floue, et c'est vachement dur de faire trois pas sans se cogner dans une porte qu'on voit super loin. Sirius lui, il a aucun problème pour marcher, faudrait vraiment que je lui demande comment il fait, un de ces jours… Pendant qu'on prend le petit-déjeuner, je lui demande :
-Sirius ?
-Oui ?
-C'est normal si la maison, elle est devenue toute floue depuis un moment ?
Il se tourne vers moi et me regarde avec autant d'intensité que si j'étais un de ces grands cheval à ailes qu'il faut pas fermer les yeux devant eux. Il se lève et s'approche vers moi.
-Tu dis que tu vois la maison floue ?
Je fais oui de la tête. Parce que lui, il a pas vu que c'était tout flou partout ? Je comprends pas… Il continue à me regarder et je finis vraiment par avoir peur.
-Je suis désolé…
-Tu n'as pas à être désolé, Harry, il me répond en me caressant les cheveux. Mais il faut faire quelque chose pour arranger ça. Je pense que tu vas avoir besoin de lunettes.
Avant que j'ouvre la bouche pour demander ce que c'est, quelqu'un frappe à la porte. Sirius se lève et je saute de ma chaise en même temps. Je le suis du mieux que je peux, et quand Sirius ouvre la porte, il y a devant un grand monsieur, avec une robe de sorcier un peu comme celle de Sirius, sauf que lui, il fait beaucoup plus peur que mon parrain.
-Monsieur le ministre, murmure Sirius en s'écartant pour qu'il puisse rentrer.
La grand monsieur le ministre rentre dans la maison, et je m'accroche au bras de Sirius. J'aime pas les gens que je connais pas et qui viennent à la maison.
-Black, dit-il, je sais que c'est votre jour de congé, mais je devais vous prévenir. Nos détecteurs de magie noire ont trouvé quelque chose, à une centaine de kilomètres de Londres. Apparemment, tous les mangemorts qui nous ont échappés après la chute de Vous-Savez-Qui se sont regroupés en ce lieu.
Je cherche même plus à comprendre ce qu'il dit, trop difficile pour moi. Sirius, lui, il a l'air d'avoir a peu près saisi ce que ça veut dire.
-Excusez-moi, monsieur le ministre, mais je ne vois pas en quoi ça me concerne. Mon boulot est justement de trouver les lieux où se font de tels rassemblements, et puisque, apparemment, vous savez où ils sont, ce seraient plutôt les aurors de terrains qu'il faudrait prévenir, non ?
-Ils sont déjà prévenus, mais il y a deux problèmes : le premier, c'est que, quand ils se sont rendus sur place, ils n'ont détectés d'anormal dans ce lieu, alors que nos détecteurs nous affirmaient que des mangemorts se trouvaient là-bas. Le deuxième, c'est que des mangemorts seuls sont inoffensifs. Ils ne sont rien sans Vous-Savez-Qui, et sont près à tout pour le faire revenir. Et s'ils y parviennent, si vraiment Vous-Savez-Qui revient parmi nous, nous savons tous les deux QUI sera sa première cible. Il voudra éliminer celui qui l'a détruit. Et c'est là que ça vous concerne, car vous êtes responsable du gamin.
Sirius réfléchit pendant un moment, puis il se tourne vers moi.
-Harry, file dans ta chambre s'il te plait.
-Pourquoi ? je demande.
-S'il te plait, Harry ! insiste Sirius.
Je fais demi-tour et monte les escaliers jusqu'à ma chambre. Je referme la porte, et commence à en faire le tour sur mon super-balai-de-quidditcheur-champion. Bon, il vole pas à plus d'un mètre, mais il est quand même bien mon balai à moi. Mais y a quand même une question dans ma tête : pourquoi Sirius veut pas que j'entende ce qu'ils disent ?
(POV Sirius)
-Et c'est là que ça vous concerne, car vous êtes responsable du gamin.
La phrase de mon supérieur me reste dans la tête. Ca fait une demie-heure que nous sommes assis dans le salon. Heureusement que c'est lui qui a eu le poste de ministre de la magie, et non ce crétin de Fudge. Lui, il a une particularité qui fait que la majorité des sorciers a voté pour lui : il préfère prévenir que guérir. Et surtout, il préfère être parano et prendre des mesures de sécurité pour rien plutôt que de refuser d'admettre un danger évident.
-De nombreuses mesures de précaution sont déjà en place, continue-t-il. Votre maison est soumise à un sortilège de fidélitas dont vous êtes vous-même le gardien du secret. Cependant, j'ai quelque chose à vous proposer, Black. Si vous l'acceptez, nous pouvons utiliser un transfert de sortilège, de façon à ce que je devienne moi-même votre gardien du secret. Personne ne serait au courant, tout le monde penserait que ce serait vous, et ainsi votre maison serait encore mieux protégée.
-Non.
Il hausse les sourcils.
-Que voyez-vous de mal à cela, monsieur Black ?
-Monsieur le ministre, même si j'ai énormément de respect et de confiance envers vous, je n'accepterait jamais une telle procédure. Je préfère rester le gardien du secret de la maison.
-Pourquoi cela ?
-J'ai moi-même pensé à ce plan il y a deux ans. Un coup de bluff, pour mieux protéger les personnes concernées par le sort. Je voulais les protéger du mieux que je pouvais. Résultat, mes deux meilleurs amis en sont morts, et mon filleul est devenu orphelin. Même si j'ai entièrement confiance en vous, monsieur le ministre, je ne recommencerais jamais un coup pareil, peu importe qui serait le nouveau gardien.
-Très bien, je comprends. En parlant de votre filleul, est-il au courant de qui il est ? Est-il au courant qu'il est le Survivant, le sauveur du monde magique.
-Non, je réponds. Je préfère attendre un peu avant de le mettre au courant. Je voudrais qu'il grandisse en dehors de tout ça, jusqu'à ce qu'il soit en mesure de comprendre ce que cela implique.
-Vous ne lui avez jamais dit comment sont morts ses parents ? s'étonne-t-il.
-Il ne m'a jamais posé la question. Et je vous avoue que je ne suis pas forcément prêt à y répondre. Moi-même, je ne pense pas avoir accepté la mort de James et Lily, même si la présence de Harry avec moi me le rappelle tout le temps.
-Très bien. A part ça, Black, pour la sécurité du gamin, j'ai également pensé à un sortilège, pas très connu, mais très utile, et sans aucun danger. Ca s'appelle le sortilège du sauvetage, vous connaissez ?
-Non ?
-Le principe, est que nous jetons un sortilège sur le gamin. Dès lors, s'il reçoit un seul sortilège de type attaquant, il transplanera automatiquement dans un lieu que vous aurez choisi à l'avance.
-Et si les mangemorts ne lui jètent aucun sort lors d'une attaque ?
-Rien ne vous empêche de le jeter vous-même. Un expelliarmus suffit, et le transplanage se fera sans aucun danger pour lui.
-Oui, ce serait une bonne idée. Mais monsieur le ministre, vous n'allez pas me faire croire que vous vous êtes déplacé en personne dans ce seul but ? Vous vouliez me demander autre chose, je pense ?
-En effet, Black. Comme je vous l'ai dit, nos détecteurs de magie noire sont formels, mais nous sommes incapables de trouver leur quartier général. Vous avez une semaine pour me fournir un compte-rendu détaillé de tous les sortilèges de dissimulation qu'ils seraient capables d'utiliser. Je veux tout : le nom, la formule, et surtout le contre-sort. Je crois savoir que vos origines familiales vous donnent un avantage au niveau des connaissances en magie noire ?
-Mes origines familiales ne vous regardent pas, monsieur le ministre.
-Très bien. Comme je vous l'ai dit, vous avez une semaine. Et n'oubliez pas que c'est avant-tout la sécurité de votre filleul qui est en jeu !
Il se lève et sort de la maison. Très bien. Si les mangemorts et Voldemort reviennent, je serais prêt. J'ai juré à James que s'il lui arrivait quelque chose, je protègerais Harry. Et je tiendrais cette promesse. Aucun d'entre eux ne touchera à un seul cheveu de mon filleul.
Et voilà ! Dans le prochain chapitre, flash-back avec récit de ce qui s'est passé le soir de la mort des Potter ! Laissez-moi quelques reviews, et dites-moi ce que vous pensez du point de vue des pensées de Sirius et Harry, je sais pas si ce que je lui fait penser correspond vraiment au vocabulaire d'un enfant de trois ans… Dites-moi tout s'il vous plait ! Et Joyeux Noël à tous !
