Genre : Romance, agrémentée d'une petite touche de mystère…
Pairing : Drago Malefoy & OC (Maylen O'Brian)
Disclamer : Bien évidemment tout appartient à la génialissime J.K Rowling devant laquelle je me prosterne pour m'avoir permis de grandir avec tous ces fabuleux personnages ! Seuls les personnages de Maylen & Luka sont issus de ma propre imagination.
NdA : Voilà donc ma toute première fic ! Mon premier bébé adoré ! Ca mérite d'être précisé, non ? Espérons en tout cas qu'elle sera suivie de beaucoup d'autres !
Cette fic a donc pour personnage le so sexy Drago Malefoy ! (allez, allez, je sais que vous bavez vous aussi !) Reconverti en génialissime joueur de Quidditch ! Et parce que je trouve qu'il n'y a pas beaucoup de Drago x OC, ce qui est à mon goût fort regrettable, j'ai imaginé pour lui la douce Maylen.
Cette histoire se déroulera sur une petite quinzaine de chapitres et alternera sûrement les points de vue de Drago & Maylen à chaque chapitre.
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture !
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PROLOGUE :
Him
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POV Maylen
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J'observais cette pelouse si verte, si lumineuse, si tendre. Ce simple coup d'œil me donna une irrésistible envie d'aller m'allonger dans cette herbe moelleuse et brillante. Peut-être parce qu'elle me rappelait les douces collines irlandaises de mon enfance. Peut-être parce que cette pelouse était ensorcelée, ou ensorcelante, d'une quelconque manière. Entretenue avec tant de précautions, tant d'amour précautionneusement taillée au millimètre près. Inutilement, puisque tout se passait dans les airs.
Je reportai mon regard vers les trois cercles à chaque extrémité du terrain. Immenses. Scintillants. Majestueux. Ils étaient le but à atteindre. Le stade, lui, était gigantesque. Coupé en deux mondes aux couleurs opposées. Le jaune doré et brillant des londoniens et le vert scintillant des irlandais de Kenmare, reflet exact de la pelouse. Ce vert que j'arborai fièrement sur tous mes vêtements. Comme toutes les personnes autour de moi. Je ne pus retenir une moue et un gémissement de déception lorsque l'attrapeur à la cape dorée remonta d'un impressionnant piqué en brandissant fièrement une petite balle scintillante, fermement emprisonnée dans son poing. Je regardai d'un œil frustré les attrapeurs puis les batteurs de Londres filer rapidement vers les vestiaires, laissant derrière eux une trainée d'étincelles fugaces échappées de leurs Nimbus 2010 dernier cri. Les cris d'encouragement et d'enthousiasme provenant des tribunes s'éteignirent peu à peu et laissèrent place à un brouhaha incompréhensible alors que la foule commençait à quitter le stade, le vidant lentement.
« On attend les joueurs, Maman ? »
La voix de mon fils me sortit de mes rêveries. Je sombrai un instant dans ses yeux verts avant de lui sourire. Lui n'avait guère besoin de porter des vêtements verts. Le vert était en lui. Ses prunelles avaient les reflets exacts des collines irlandaises. Deux émeraudes pures et scintillantes.
J'acquiesçai en réponse à sa question avant de le soulever de terre pour le nicher dans mes bras, tentant ainsi de le protéger du froid mordant de ce début d'octobre. Je ne pus résister à la tentation de passer avec délice ma main dans ses douces boucles brunes, tandis qu'il éclatait de rire, tout à la joie de rester un peu plus aux abords du stade. Je soupirai. Mes raisons étaient bien différentes des siennes, mais pour moi aussi, quelques minutes de plus dans ce stade étaient une bénédiction. Quelques minutes de plus sur cette lande déserte. Coupée du monde. Eloignée de Londres et de sa perpétuelle grisaille hivernale. Loin de tout mes ennuis, mes soucis, mes tracas.
Nous attendîmes un moment que le plus gros de la foule soit sorti pour amorcer à notre tour la descente des gradins.
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« Alors, ils arrivent ou quoi ? », questionna la petite voix impatiente à mon oreille.
Je souris, amusée.
« Dans un petit moment, Luka. Tu vois comme il fait froid ? Ils prennent leur temps sous la douche bien chaude. Ils ont raison, non ? Et puis, ils l'ont bien mérité ! »
« C'est vrai. »,concéda-t-il en faisant la moue. « Ils en ont de la chance, eux ! »,ajouta-t-il, râleur, en enfouissant le bout de son petit nez gelé dans mon cou.
Je frissonnai à ce contact avant d'éclater de rire. Puis, je le serrai un peu plus contre moi, maudissant le froid humide qui nous entourait. Malgré tout mes sortilèges de réchauffement, rien n'y faisait. L'humidité nous transperçait jusqu'aux os.
Finalement, un mouvement près de la sortie des vestiaires attira mon attention. Des hommes aux tenues dorées s'avançaient vers la sortie du petit couloir. Nous n'étions pas supporters londoniens, Luka et moi, mais cette équipe de Londres réunissait cette année la crème de la crème des joueurs de Quidditch. De purs talents. De quoi faire rêver les enfants, nourrir leurs rêves, leurs espoirs, les laisser bouche bée d'émerveillement. A nouveau, je souris, anticipant la réaction de mon fils.
« Voilà quelques joueurs, Luka ! », murmurai-je en le déposant à terre. « Tu as gardé les places de stade pour les faire signer dessus ? »
« Oui ! Oui ! Oui ! », bafouilla-t-il, trépignant d'excitation, en apercevant à son tour les tuniques d'or brillant qui approchaient.
« Alors, file ! Dépêches-toi ! »,lançai-je en le poussant doucement vers eux.
Je le regardai glaner ça et là quelques autographes, admirant les étincelles multicolores qui jaillissaient des baguettes magiques des joueurs de Quidditch comme ils s'en servaient pour signer. J'avais beau y être habituée, la magie me fascinait chaque jour un peu plus. Je laissai échapper un soupir et, levant les yeux au ciel, j'observai les étoiles, rêvassant quelques instants…vite ramenée sur terre par la petite voix fluette de Luka.
« C'est toi le poursuiveur qui a encore marqué le plus de points aujourd'hui, pas vrai ? »
J'aperçus alors Luka en compagnie d'un joueur anglais. Il s'était agenouillé pour être à la hauteur de Luka et me tournait le dos. Pourtant, je n'eus aucun mal à le reconnaître. Tout le monde le connaissait. Le meilleur joueur de sa génération. Drago Malefoy. La star de l'équipe londonienne. Le poursuiveur vedette que tous les clubs s'arrachaient. Je le vis acquiescer, en réponse à la question de mon fils.
« Je n'aime pas ton équipe ! » assena Luka de but en blanc.
J'avalai de travers. Il fallait vraiment que je donne des notions de savoir-vivre un peu plus poussées à mon fils.
« Mais toi, tu es quand même un de mes joueurs préférés ! », ajouta-t-il de mauvaise grâce.
Soudain, il se pencha vers le joueur, ouvrit grand ses yeux verts et s'exclama, visiblement enchanté :
« Ca alors, tu as presque les même yeux que Maman ! »
« Vraiment ? Et comment est-elle ta maman ? », demanda le joueur, visiblement toujours aussi amusé.
« C'est la plus jolie du monde ! », déclara Luka sans la moindre hésitation et sur un ton qui faillit me faire exploser de rire.
Il avait pour le moins une vision très rétrécie du mot monde. Mais lorsque je vis son petit index pointer vers moi, je me sentis rougir jusqu'à la racine des cheveux.
« Regarde ! », fit-il pour preuve de ce qu'il avançait.
A cet instant précis, ce que j'aurais désiré plus que tout au monde aurait été de disparaître à plus de dix mètres sous terre. Voire quelques kilomètres de plus. J'étais écarlate, je le savais. Mon visage, mon cou et même mes épaules me brûlaient sous la rougeur. Je lançai un regard à mon fils, triomphant, qui avait toujours le doigt tendu vers moi et fut incapable d'être en colère contre lui. Il était l'image même de l'innocence. J'eus une moue agacée et relevant la tête, je croisai involontairement le regard de Drago Malefoy. Ce regard gris, orageux mais si pur. J'y plongeai le mien un instant, un instant seulement, avant de détourner les yeux. Eblouie et le souffle coupé.
« C'est vrai, elle est très belle », répondit Drago Malefoy, avec un sourire en coin, charmeur, en insistant sur le dernier mot. « Et ton papa, où est-il ? »
Mon visage se ferma en même temps que celui de mon fils. La rougeur qui m'avait envahi quelques minutes plus tôt quitta mon visage d'un coup, me faisant chanceler. Je déglutis péniblement et me mordis violemment la lèvre pour ne pas crier en entendant Luka répondre d'une petite voix, comme une évidence :
« Je n'ai pas de papa. »
Comme une évidence.
Respirant de grandes bouffées d'air frais, je me maîtrisai rapidement. La force de l'habitude. Je plaquai un faux sourire sur mes lèvres et me dirigeai avec un calme de façade vers Luka et Drago Malefoy.
« Allez viens Luka ! Tu l'as assez ennuyé comme ça. Il faut rentrer maintenant. »
Luka acquiesça et salua poliment l'homme toujours accroupi devant lui. Je me baissai pour le prendre dans mes bras, mais il me devança et le souleva dans les airs. Je lui adressai un sourire de remerciement alors qu'il me tendait mon fils. J'évitai soigneusement de le regarder dans les yeux et tendis les bras pour récupérer Luka. Sa main chaude effleura la mienne et je me crispai aussitôt. Je fixai son visage, confuse par avance. Mais rien ne se passa. Rien de ce qui aurait dû se passer ne se passa. Rien de ce qui se passait d'ordinaire ne se passa. J'expirai doucement, soulagée et…incrédule. A nouveau, je scrutai son visage, totalement ébahie. Il paraissait totalement détendu, et me souriait franchement. Les yeux écarquillés, je vis ses lèvres bouger, sûrement pour me souhaiter un bon retour. Je ne l'entendis pas, trop éberluée. Puis, il fit volte-face et s'éloigna rapidement dans la nuit noire.
Je restai plantée là longtemps, très longtemps. A regarder l'endroit où il avait disparu. A chercher le moindre indice qui puisse me faire comprendre ce qui venait de se passer. Ou plutôt qui ne venait pas de se passer. Cinq ans que je vivais avec ça. Cinq ans. Et lui. Il arrivait et…rien ne se passait. Qu'est-ce que ça voulait dire ? Qu'est-ce que… Je m'obligeai à ne plus penser à rien, stoppant net le flot de questions qui se déversaient dans mon esprit embrumé par le choc. Mais malgré moi, alors que je m'éloignais rapidement vers la zone de transplanage en serrant mon fils contre moi, deux mots, seuls, martelaient inexorablement mon esprit.
Drago Malefoy.
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NDA : Je sais, je sais, c'est un peu court ! Mais…comme son nom l'indique, c'est un prologue ! La suite devrait arriver très bientôt. Ce qui ne vous empêche pas de livrer vos premières impressions…
Bises à tous & A très bientôt,
Temperance.
