Série : Viewfinder
Genre : Romance/Drame/YAOI
Pairing : Asami Ryûichi/Takaba Akihito
Disclaimer : Les personnages ainsi que l'histoire originale ne m'appartiennent pas même si j'aimerais bien. Par contre, ceux n'ayant pas été créés par Ayano Yamane m'appartiennent et croyez moi ils vont le regretter (mouhahahaha).
Commentaire : Voici ma toute première fanfics. J'ai commencé à l'écrire quand j'étais dans ma période Viewfinder. Comme il s'agit de ma toute première fics soyez un peu indulgents mais bon toutes les critiques sont bonnes à prendre ^^
Concernant l'histoire, je connais la trame principale (c'est mieux ^^) mais je ne sais pas du tout comment va évoluer l'histoire. Je fais ça au feeling et surtout en fonction de mon inspiration. Je vais donc mettre en scène mon pairing préféré de View c'est-à-dire Asami et Akihito. Quand j'ai commencé à écrire cette fics, mon idée première était : je veux faire un mpreg! XD mais bon pour le moment je ne sais pas si ce sera un mpreg finalement (dites moi si vous en voulez un ou pas).
Petite précision avant de me taire, cette histoire se passe après le Naked Truth 16 donc si vous ne vous en rappelez plus relisez-le avant (même si je pense que ce n'est pas forcément nécessaire pour comprendre l'histoire). Les chapitres 1 et 2 sont en faite une sorte de prologue, l'histoire en elle-même ne commence qu'au chapitre 3. Voila je vous laisse et je m'excuse pour les fautes d'othographe qui seraient passées à la trappe .
Chapitre 1 : L'aimant à problèmes
L'air tokyoïte était insoutenable en ce mois d'Août. Il n'était pourtant que 10h du matin mais une chaleur étouffante s'était déjà installée. Le bruit de la circulation et l'odeur des pots d'échappements contribuaient aisément à l'augmentation croissante de l'irritabilité du jeune homme. Déjà que devoir travailler dans cette fournaise ne l'enchantait guère mais cette atmosphère citadine et polluée était la goutte qui faisait déborder le vase. Et pourtant en grand professionnel qu'il est, il devait rester à tout prix.
Cette histoire me permettra de payer au moins 3 mois de loyer à l'aise, se dit le jeune homme dans son fort intérieur. Il est vrai qu'une aubaine pareille ne se présentait pas souvent, il fallait donc en profiter.
C'est alors que deux hommes arrivèrent. Tout deux portaient des costumes trois pièces de la plus grande élégance quoique de coupe très sobre. Ils s'arrêtèrent devant la façade d'un grand hôtel très chic du centre de Tôkyô. Sûrement le prélude d'un entretient d'affaire. Et quelle affaire !
Le jeune homme s'empressa de prendre ses affaires qui ne se résumaient qu'à un sac à dos et une sacoche pour appareil photo. Il devait se dépêcher pour ne pas louper son scoop.
Un homme d'affaires qui friquotte avec un membre de la Diète (1) pour obtenir des avantages économiques et financiers, c'est de l'or en barre et une perspective d'avenir plus que radieuse pour le jeune photographe qu'il est.
Le jeune homme était extrêmement fier d'avoir été choisi par le magazine à scandales le plus vendu de la métropole. Mais ce qui le ravissait au plus au point c'est que pour une fois une certaine personne très influente de son entourage n'avait a priori pas de lien avec cette affaire. Il serait donc parfaitement tranquille et pourrait travailler efficacement sans avoir à se faire harceler.
Des images toutes plus lubriques les unes que les autres firent irruption dans son esprit le faisant rougir de façon excessive. Le jeune homme se dépêcha de chasser ces pensées embarrassantes le plus vite possible. (2)
Pourquoi faut-il que je pense à ce pervers dans un moment pareil ?, se demanda le photographe. Aller on retourne au boulot et plus vite que ça. C'est pas ce yakuza qui va payer mon loyer et mes factures. De toute façon, il n'en a plus rien à faire de moi et c'est tant mieux.
Cette pensée chagrina le jeune homme plus qu'il ne l'aurait imaginé. Cela faisait déjà plus d'un mois qu'il n'avait pas eu de nouvelles de cet homme. La raison de ce silence radio lui était inconnue. Cela avait-il à voir avec lui ? Avait-il eu un comportement ou dit quelque chose n'ayant pas plus à l'homme d'affaires ? Il ne savait vraiment pas quoi penser de cette situation. Tout ce qu'il savait c'est qu'il avait enfin la paix et que ça lui plaisait vraiment. Cependant, une partie de lui le réclamait, voulait le voir et ce à n'importe quel prix mais il était hors de question de se l'avouer.
Alors qu'il approchait de l'hôtel son portable se mit à sonner. Et merde j'ai oublié de l'éteindre, se reprocha-t-il à lui-même. Il se dirigea dans un coin isolé pour répondre à son appel.
Hello Akihito, ça va ?
Le jeune photographe reconnu immédiatement la voix de son meilleur ami, Kô. Sachant que son temps était compté, il voulait absolument terminer cette conversation au plus vite sans toutefois se mettre à dos son ami.
Que veux-tu Kô ? J'ai pas trop le temps de te parler, je suis sur un gros coup.
Ah désolé mon pote. J'vais abréger alors. T'es là ce soir ?
Euh … Oui je pense, pourquoi ?
Tu verras bien. Rendez-vous au club Sion ce soir à 20h.
Kô, att …
Son ami venait de raccrocher le laissant stupéfait. Son esprit s'était vidé au moment où Kô avait prononcé le nom du club Sion. Allait-il revoir ce yakuza pervers ? Une partie de lui l'espérait pendant que l'autre le redoutait. Akihito ne savait plus quoi faire. Devait-il y aller ? Le problème était que s'il n'y allait pas cela mettrait à mal son amitié avec Kô surtout que c'était très souvent le cas depuis qu'il avait rencontré le propriétaire dudit club.
Non je dois y aller. Il me suffira juste de l'éviter si je le vois. Et puis avec un peu de chance on ne pourra même pas y rentrer dans ce satané club vu que je ne pense pas que Kô possède une carte de membre. Oui, on ne pourra certainement pas rentrer dans le club donc je n'ai pas à m'en faire vu que je ne le verrais pas.
Toute cette réflexion intérieure lui fit perdre le cours des choses. Il ne se rendit compte que bien plus tard que la transaction entre l'homme d'affaire et le membre de la Diète était semble-t-il déjà terminée et que le scoop venait de lui filer sous le nez.
Bilan de la journée : un scoop d'envolé, un avenir radieux partit en fumée, un proprio qu'il allait falloir éviter le plus possible à la fin du mois mais surtout une angoisse persistante qui s'insinuait en lui depuis le coup de téléphone. Une angoisse qui disparaîtra ou s'aggravera ce soir à 20h.
C'est la mort dans l'âme qu'il se décida à quitter les lieux où s'était déroulé son ex-scoop. Ex-scoop, ça c'est ce qu'il croyait puisqu'en effet, il se retrouva nez à nez avec ses deux cibles. Quand l'homme d'affaires vit l'appareil photo de professionnel que tenait Akihito dans sa main, il donna aussitôt l'ordre à ses gardes du corps de s'emparer du jeune homme. Ceux-ci s'exécutèrent dans l'instant avec plus ou moins de délicatesse. Akihito fût donc assommé et jeté inconscient à l'arrière de la berline de l'homme d'affaires.
C'est avec un mal de crâne abominable que le photographe se réveilla. Il ne reconnaissait pas l'endroit où il se trouvait mais il en déduit grâce aux bruits environnants qu'il était sûrement dans un entrepôt de la baie de Tôkyô. Akihito se redressa afin de pouvoir mieux observer son lieu de détention. L'entrepôt avait l'air a priori vide de toute présence humaine. Il n'était encombré que d'énormes caisses en bois au contenu indéterminé et de vieux filets de pêche dont l'odeur pestilentielle venait agresser l'odorat du jeune captif.
Putain dans quelle merde j'me suis encore fourré cette fois-ci ?, se demanda-t-il. C'est dingue ça, j'attire les embrouilles comme le miel attire les abeilles. Et le pire c'est que cette fois y'a vraiment aucune raison à ça. C'est vrai quoi, j'ai même pas pu prendre de photos. Avec un peu de chance, ce mec me croira quand je lui dirais que c'était une simple coïncidence. Bah de toute façon un p'tit mensonge n'a jamais tué personne.
C'est à ce moment-là que la porte de l'entrepôt s'ouvrit laissant apparaître l'homme d'affaire suivi de ses deux gorilles. Il s'approcha d'Akihito et resta silencieux pendant quelques minutes. N'y tenant plus, Akihito se décida à rompre ce lourd silence.
Bon écoutez mon vieux, je sais pas ce que vous me voulez mais j'aimerais bien partir d'ici. Cette odeur de poisson pourri me donne envie de vomir. Donc là ce serait sympa de me détacher et …
Takaba Akihito, 23 ans, né un 5 mai à Yokohama, résidant actuellement à Musashino dans la préfecture de Tôkyô. Vous mesurez 1m75 et pesez 60kg. Vous êtes photographe indépendant toujours à la recherche de scoops qui vous permettront d'améliorer votre quotidien. Vous avez un passé de délinquant et vous êtes devenu photographe pour suivre les traces de votre père. (3)
Ai-je oublié quelque chose d'autre ?
Oui une chose très importante : que je vous emmerde. Comment avez-vous eu ces informations ? Pourquoi me retenez-vous enfermé ici ?
La réponse à cette dernière question est toute simple : j'attends de voir rappliquer Asami Ryuichi ici. Tu le connais bien n'est-ce pas ?
Takaba n'en revenait pas. Il était encore dans les emmerdes et Asami en était ENCORE une des raisons. Mais pourquoi avait-il dû rencontrer cet homme ce jour-là. (4) Sans lui, sa vie aurait été beaucoup plus facile … mais aussi beaucoup plus triste. Pour une raison qu'il n'osait s'avouer, il voulait le voir et espérait donc qu'il apparaîtrait aux portes de l'entrepôt.
La sonnerie de son portable tira Akihito de sa rêverie. L'homme d'affaire s'empressa de lui prendre le téléphone et répondit.
Alors Asami comment ça va ? Bien j'espère. Comme tu peux t'en rendre compte je détiens une personne qui t'est chère. Donc si tu ne veux pas que je l'abîme, je te conseille de te pointer rapidement à l'entrepôt numéro 8 du port et n'oublie surtout pas de me rapporter ce que tu m'as volé.
L'homme d'affaire raccrocha et rendit son portable à Akihito comme si de rien n'était.
Bien il semblerait que ce cher Asami vienne nous rendre une petite visite. Je vais lui réserver un accueil qu'il n'est pas près d'oublier.
Sur ce, l'homme d'affaire se retira laissant ainsi le photographe seul dans l'entrepôt nauséabond. Takaba essaya alors de faire passer ses mains attachées dans son dos devant lui. L'entreprise ne fût pas facile mais c'était sans compter sur son physique athlétique. Une fois sous ses yeux, il essaya tant bien que mal de desserrer la corde qui le retenait prisonnier. C'est à ce moment précis que son portable se mit à vibrer. Il venait de recevoir un SMS. Après de multiples contorsions, il réussit à sortir son téléphone de sa poche. Le message était de … Asami Ryuichi.
A la lecture de ce nom, Akihito s'empourpra. Il s'empressa alors de lire le message. Celui-ci disait :
« Je te laisse un mois tout seul et tout ce que tu trouves à faire c'est de te mettre encore en danger. Tu ne peux vraiment rien faire si je ne suis pas là pour te surveiller. Je suis en route pour venir te chercher, pendant ce temps-là essaie de trouver quelque chose de plaisant pour me remercier … »
Le téléphone fit les frais de la colère de son propriétaire suite à la lecture du message. Akihito bouillonnait de rage.
« Essaie de trouver quelque chose de plaisant pour me remercier ». Espèce de sale yakuza pervers j't'ai rien demandé moi. J'ai pas besoin de toi pour me sortir de cette merde. Le remercier et puis quoi encore. Tu vas voir un jour j'arriverais à te coincer et ce jour-là sera le plus beau jour de ma vie. (5)
Bon c'est pas tout ça mais faut que je sorte d'ici avant qu'il n'arrive.
Vingt bonnes minutes passèrent sans qu'Akihito ne réussisse à trouver un moyen de s'échapper. Il entendit alors une voiture arriver près de l'entrepôt. Il escalada quelques caisses en bois pour accéder à une fenêtre à barreaux. Il vit alors l'allure fière, racée et élégante de l'homme qui l'avait si souvent pris de force. Sur le coup il le trouva extrêmement beau et fût heureux qu'il soit venu encore une fois le sortir du pétrin dans lequel il s'était fourré. Il allait enfin sortir d'ici et ENFIN le revoir et le toucher. C'est alors que des coups de feu retentirent. Akihito revînt alors à la réalité pour voir ce qui se passait mais il ne vit rien. Non il ne vit rien du tout même Asami n'était plus là. Il ne restait qu'une petite flaque de sang sur le sol à l'endroit où se trouvait peu de temps avant Asami et des impacts de balles incrustés dans la carrosserie de la BMW de celui-ci. (6)
Akihito commença alors à paniquer.
~~~~ Fin du chapitre 1 ~~~~
Notes :
1 - Pour ceux qui ne le savent pas, la Diète est l'équivalent de notre Congrès.
2 - Je n'ai pas développé pour ne pas heurter la sensibilité des plus jeunes ^^ (mais c'est au moins classé X)
3 - Renseignements précieux qui sont exacts. Je n'ai rien inventé. J'ai quand même résisté à la tentation de mettre le type de sous-vêtement qu'il porte ainsi que ses zones érogènes (là j'ai lutté comme une malade pour ne pas les mettre XD).
4 - Tout le monde se souvient de cette superbe rencontre bien perverse. Je l'ai particulièrement bien appréciée niark niark niark
5 - Qui a calculé le nombre de fois où il dit (ou pense) à ça ?
6 - Asami possède une BMW 750i noire. On s'en fout mais bon ^^
Alors ce premier chapitre? C'était comment? Laissez moi des coms pour me donner votre avis ^^
