Me voilà donc avec ma première traduction de fanfiction mise en ligne, enfin, la première dont j'ai reçue l'autorisation de publication par l'auteur, Bard of Heart :
.net/u/2698966/Bard_of_Heart
Vos reviews lui seront transmises, traduites.
Avertissements :
Rating : M pour le language explicite et le contenu sexuel
Genre(s) : Romance, Angoisse/ Humanstuck, Univers alternatif
Couple : Sollux/Eridan
Comme mentionné ci-dessus, l'histoire ne m'appartient pas, il s'agit d'une traduction. Par conséquent, si des erreurs venaient à se glisser dans le texte, n'hésitez pas à me le faire remarquer, même si de nombreuses corrections et relectures sont effectuées.
Sur ce, bonne lecture !
[ Chapitre 1 ]
Ton nom est SOLLUX CAPTOR. Tu as QUATRE ANS. Tu as des INTERETS VARIES. Tu adores les ANIMAUX, en particulier les ABEILLES, même si ce ne sont TECHNIQUEMENT PAS DES ANIMAUX. En fait, tu as une abeille en peluche que ta MAMAN t'a offerte après que TON PAPA SOIT MORT. Même si tu TE SOUVIENS A PEINE DE LUI tu sais que c'était un homme bien car ta mère garde des photos de lui partout dans la maison. Pour aucune raison apparente, tu aimes la couleur jaune. Tu adores mettre le bazar dans l'ORDINATEUR PORTABLE de ta mère. Tu l'as déjà observée utiliser MICROSOFT WORD, qu'elle utilise pour son TRAVAIL qui l'appelle souvent pour des VOYAGES D'AFFAIRE. Fréquemment, elle te laisse à la garde de TON ONCLE EXCESSIVEMENT AFFECTUEUX.
« Tonton ? »
« Oui, mon chéri ? »
« Hm, pourquoi est ce que tu me touches ? »
« Je vérifie que tu n'aies pas de piqûres d'insectes, mon petit cœur. Oh ! C'est à ton tour de jouer. »
Tu bouges ta pièce d'échec, comme ton oncle a dit. Tu es trop jeune pour savoir pourquoi ton oncle te touche l'intérieur des jambes, ou pourquoi il pose ses mains sur tes parties privées. Bien sur que non, pour ton esprit de garçon de quatre ans, rien ne semble mal. Ton oncle ne te fait pas de mal.
Alors, quand il est temps de rentrer à la maison, et que ton oncle s'agenouille devant toi pour te donner un gros baiser sur la joue, tu ne le questionnes pas quand il te dit de ne pas dire à ta mère qu'il regardait les piqûres d'insectes. C'est parfaitement acceptable selon toi.
Tu as SEPT ANS. Tu adore toujours ANIMAUX, surtout les ABEILLES, même si techniquement, ce ne sont TOUJOURS PAS DES ANIMAUX. Ta maman t'a emmené au ZOO pour ton anniversaire et maintenant, tu adores cet endroit. Cependant, après ça, ses voyages d'affaires sont devenus PLUS LONGS et PLUS FREQUENTS. Une fois de plus, tu es gardé par ton ONCLE.
Tu es sur le chemin du zoo, parce que tu as raconté à ton oncle combien tu aimes aller là-bas. Pendant que ton oncle conduit sur l'autoroute, il te demande de déboucler ta ceinture. Confus, tu enlèves ta ceinture de sécurité mais ton oncle t'arrête et pointe ton pantalon du doigt.
« Enlèves ton pantalon, s'il te plait, mon chéri. »
Tu arrêtes et tes sourcils se plissent, déplaçant la paire de lunettes posée sur ton visage.
« Mais les gens pourraient voir mes parties privées » dis tu, tout en regardant avec anxiété par la fenêtre les voitures passer.
C'est à ce moment là que ton oncle te frappe pour la première fois.
« Ta mère m'a demandé de t'occuper de toi, alors tu va faire ce que je dis. » dit ton oncle méchamment alors que tu commences à pleurer. Tu ne comprends pas pourquoi ton oncle te frappe. Tu ne comprends pas alors tu pleures toujours, ta joue commence à te brûler là où tu as été giflé.
Il te fallu un moment avant que tu arrêtes de pleurer.
« Sollux ? »
« O-oui ? »
« Est-ce que ca va, mon beau ? »
La gentille voix de ton oncle refait surface et tu t'apaises un peu.
« …ouais. »
« Tu sais que je t'aime, pas vrai ? »
Tu renifles.
« O-ouais. »
Les doigts chauds de ton oncle passent sur tes joues, puis descendent sur ta poitrine, et à ta jambe, où il caresse le jean sur tes parties privées avec son auriculaire.
« Je t'aime plus que tout au monde » dit ton oncle. Tu renifles et penches la tête lorsqu'il défait ta ceinture et déboutonne ton pantalon. Il met sa main sous ton sous-vêtement à imprimés d'abeilles et touche tes parties directement pour la première fois. C'est tout nouveau pour toi. « Ce n'est pas bon, chéri ? Tu sais que je t'aime énormément. Plus que personne d'autre… »
« Je t'aime aussi » dis tu, essuyant le fluide coulant de ton petit nez. « Désolé de ne pas avoir fait ce que tu as dit… »
« Ca va, mon cœur. Ca va parce que je t'aime beaucoup. Détends toi et laisses ton oncle te faire te sentier mieux. En fait, nous n'avons pas à parler de cet incident à ta mère… »
Tu as DIX ANS. Tu commences à réaliser que serrer ton abeille en peluche contre toi NE RESOUDS PAS TOUS TES PROBLEMES, et surtout que ça ne ramène pas ta mère de ses VOYAGES D'AFFAIRE. Tu réalises également que ce que ton oncle te fait est plutôt BIZARRE, mais tu ne lui pose pas de questions car tu as confiance en ton oncle. Il fait cela depuis que tu es TOUT PETIT, c'est donc NORMAL pour toi.
« Viens là, chéri, je veux te montrer quelque chose. »
Tu détaches ton regard du jeu d'ordinateur auquel tu joues pour voir ton oncle assis sur le canapé. Il bouge pour que tu t'assoies entre ses jambes.
« Je vais t'apprendre à te sentir bien tout le temps » dit ton oncle d'une voix calme, à ton oreille. Tu hoche la tête positivement, mais un peu nerveux. « Je suis désolé, mon cœur. Je vais mettre les dessins animés pour toi, comme ca tu n'auras pas peur.
Ton oncle allume la télévision et met la chaîne pour enfants, sur un dessin animé où de petits calamars apparaissent partout sur l'écran. Tu y trouves de l'intérêt, tant tu aimes les animaux, alors tu y es rapidement absorbé.
Alors que tu regardes, tu ne remarque pas ton oncle qui déboutonnes ton pantalon jusqu'à ce qu'il le baisse jusqu'à tes genoux.
« Tont - » commences-tu mais tu stoppes lorsque la main de ton oncle attrape ton intimité. Il commence à bouger sa main de haut en bas, et un sentiment étrange se forme dans ton ventre.
« Détends-toi, chéri » dit ton oncle alors que tu cambres ton dos et attrapes une poignée du tissu sur ses genoux avec chaque main. Tu fais de petits bruits aigus qui t'effraient, mais ton oncle continue ses mouvements.
Après un moment, la sensation étrange te fait te sentir comme si tu avais envie d'uriner. Tu deviens terrifié, par la panique et par la nouvelle sensation que tu n'avais jamais ressentie auparavant, tu essaies de fuir. Ton oncle te maintient plus près, et dans de nouveaux mouvements de son poignet, tu cries et pleure, ton bas-ventre te fait te sentir si bizarre.
Lorsque ton oncle te relâche, tu te recroquevilles sur le coté opposé du canapé et pleure avec tes petits poings devant les yeux pour te protéger. Rien de plus effrayant n'était jamais arrivé dans ta vie, et pour la première fois, tu te demandes si ton oncle t'aimes autant qu'il le prétend.
Mais avant de pouvoir communiquer ces pensées, ton oncle est à nouveau sur toi, te bloquant sur le sofa avec son corps. Il t'embrasse les joues, les paupières, le front. Il embrasse toutes tes larmes et caresse tes cheveux avec sa main chaude.
« Bon garçon. Tu es un gentil garçon, chéri. Tu es vraiment un bon garçon… » te murmure t il encore et encore. La peur s'évapore peu à peu, alors que ton oncle soulève ton teeshirt et commence à t'embrasser partout. Il commence à te lécher et tu trouves ca dégoutant. Mais tu ne dis pas un mot. Tu restes juste allongé silencieusement sans rien faire, parce que tu as peur que ton oncle te frappe. Tu penses à combien tu voudrais rentrer chez toi et te distraire. Mais cela te rends seulement triste, car ta mère sera partie pour une autre semaine.
A ta grande surprise, ton oncle ne te fit rien la semaine suivante. Il te traita même comme un vrai enfant, mangeant des cookies et regardant des films et jouant à de vrais jeux avec toi. Tu commences à croire que toutes les choses étranges entre toi et ton oncle sont terminées.
Tu as tors.
Tu as QUATORZE ANS. Ta variété d'INTERETS s'est restreinte à rien d'autre que les ABEILLES et les ORDINATEURS. Tu es au collège, et tu réalises juste combien la relation que tu as avec ton oncle est ETRANGE. De plus, on t'a récemment mis des BAGUES et tu as développé une EMBARASSANT ZOZOTEMENT. Par PEUR d'être JUGE, tu ne participe pas aux activités scolaires. Tu as UN AMI, mais vous ne parlez et ne sortez pas beaucoup ensemble car tu ne veux pas qu'il découvre la SITUATION AVEC TON ONCLE. Tu passes plus de temps avec ton oncle qu'avec ta mère. Cela te TERRIFIE car au fil des années, la situation a EMPIRE. Quand tu commences à témoigner de la RESISTANCE, ton oncle ne le prend pas bien et devient BRUTAL lorsqu'il te touche.
« Si tu le dis à qui que ce soit, je dirais à ta mère et à tes profs toutes les choses de mal de tu as faites. » dit ton oncle, ses mains empêtrées dans tes cheveux alors tu essaies frénétiquement de prendre le plus possible de lui dans ta bouche. Tu sais par expérience qu'il va te battre si tu ralentis. « Je le dirais à tes amis et à tout ceux avec qui ta mère travaille, et elle perdra son travail. Tu ne veux pas ca, quand même, mon cœur ? Tu m'entends ? »
« Mmph » est tout ce que tu peux dire. Tu commences à t'agripper aux genoux de ton oncle quant il t'étouffe. Tout est juste atroce alors que tu te bats pour respirer. Tu essaies d'arrêter tes larmes de couler parce que tu sais que cela rends juste ton oncle plus conséquent et impossible à tenir.
Un grognement se fit entendre et soudainement, ta bouche, ton nez et tes poumons sont emplis d'une chose ignoble et tu détestes cela affreusement. Tu tousses et tressautes en t'enlevant de ton oncle le plus vite que tu le peux, et tout est tellement affreux que tu recommences à pleurer. Tu te sens dégoutant en sentant le vil liquide couler de ta bouche sur ton teeshirt.
C'est à ce jour que ta profonde haine pour le monde et envers tout le monde a commencé.
Tu as DIX-SEPT ANS. Les seules choses que tu comprennes sont les CODES que tu écrits et que tes AMIS utilisent pour HACKER leurs jeux. Ta mère t'as officiellement LAISSE AVEC TON ONCLE, trouvant cela plus facile pour emménager avec son NOUVEAU PETIT-AMI. Comme mentionné précédemment, TU HAIS LE MONDE. Tu détestes le fait que tu aies DEUX PERSONALITES : le gars POPULAIRE qui as nouvellement obtenu une SURABONDANCE D'AMIS (tu penses que ca a quelque chose à voir avec ta soudaine poussée de croissance) et celui que tu es toujours avec ton ONCLE. Depuis que l'on t'a RETIRE TES BAGUES, les choses se sont un peu AMELIOREES. Le zozotement est resté, mais tu as appris à LE TENIR SOUS CONTROLE. Les seules fois où il réapparait sont lorsque tu es PARTICULIEREMENT ENERVE A PROPOS DE QUELQUE CHOSE.
« Comment était ta journée à l'école, mon chéri ? »
Tu jettes ton sac de cours sur la table encombrée et fixe juste le sol, comme tu t'es conditionné à le faire. Tu ne dis pas un mot et tu ne regardes pas ton oncle dans les yeux. Tu te laisse submerger par le trop-plein de haine intense, et tu t'y noies lorsque ton oncle t'approche.
« Encore une mauvaise journée ? C'est dommage, mon cœur. Et si je te réconfortais ? Aller, chéri, enlève juste tes vêtements…Voilà. »
C'est devenu un rituel malsain pour toi. Tu retires d'abord ton teeshirt, l'envoyant au sol. Les mains de ton oncle sont immédiatement de parts et d'autres sur ton corps. Il y a bien longtemps qu'elles ont arrêté de te sembler chaudes.
Mais c'est peut-être parce que tu es bien trop rempli de rage brûlante que ta température s'est élevée au cours des années.
Cette colère t'étouffe et brouille tout, et la chose suivante que tu arrives à comprendre, c'est que tu as le visage baissé et le bassin relevé sur le lit de ton oncle. Tout brûle dans la haine bouillante, tu ne peux rien faire d'autre que souffler et pleurer dans un oreiller qui sent suspicieusement la fumée et le sexe. Ton oncle est impitoyable. De plus en plus de rage t'emplis, mais tout ce que tu peux faire est de laisser les larmes se faire absorber par un oreiller sale en dessous de toi.
« Tu es une pute. » chuchote ton oncle dans ton oreille. Tu sanglotes une insulte et couvre tes yeux de ton poignet dans une faible tentative de défense. « N'est ce pas, chéri ? »
« Je zuis une pute. » gémis-tu.
« C'est vrai. Prends-le comme la salope que tu es. »
Tu pleures sur les draps et les resserre sur ton visage pour cela. Mais tu ne peux pas t'en empêcher tout est douloureux et tout te fais toujours mal, tu hais la moindre parcelle de vie dans le monde.
Ton oncle finit en toi et sur ton dos dénudé, puis se recule pour observer les dommages. Tu t'allonges sur le lit, pantois et pleurant la douleur qui te rattrape et les choses qui ne devraient pas faire mal qui commençaient à palpiter.
« Comment c'était ? » demande ton oncle doucement. Il pose une tendre main sur la haut de ton dos, et tu t'enfonces encore plus dans les draps.
« Affreux ! » tu hurles dans l'oreiller. « Je te hais ! »
Ton oncle te gifle le dos sans retenir sa force et tu glapis soudainement, non pas par la surprise du coup, mais à cause de la sensation du moindre centimètre carré de sa peau sur la tienne.
« Tu adores ça » te gronde ton oncle. Il t'attrape par le bas du cou et serre le plus fort qu'il le peut, te faisant te tordre dans un vain espoir de le faire arrêter. Alors que tu es sûr d'être en train de mourir par suffocation, il te relâche et tu te courbes sur toi-même, couvrant les bleus qui couvrent ton corps. Puis, sa main est à nouveau sur toi, te caressant délicatement et apaisant la peau brûlante où il t'avait frappé. « Oh, mon cœur, qui es tu et qu'as-tu fait de l'adorable petit garçon que j'ai connu ? »
Tu lèves le regard de l'oreiller, et tes yeux emplis de larmes s'assombrissent avec tous les grammes de haine que contiennent ton corps.
Où est parti le petit garçon ?
Tout droit en enfer, penses –tu. C'est à là bas qu'il appartient.
Ton nom est SOLLUX CAPTOR. Tu as DIX-HUIT ANS. Aujourd'hui, tu as TON BAC.
Que vas-tu faire ?
