Bonjour, bonsoir à tous, bienvenu pour cette nouvelle fic sur l'univers de Harry Potter.

C'est une idée qui me trottait dans la tête depuis un moment - depuis un peu plus longtemps que "Faire tomber les masques", en fait - et vu que le début est prêt, je me suis dit - et on m'y a encouragé - que je pouvais vous en faire profiter.

Pour ceux qui suivent mon autre fic sur HP, pas d'inquiétude, je pense garder un rythme de parution régulier pour l'une comme pour l'autre, peut-être en alternant, et en espérant que l'inspiration ne me lâche pas en cours de route.

Est-il utile de rappeler que Harry Potter, et tout et tout, est à JK Rowling, encore merci à elle... ?


Résumé de l'histoire : Juillet 2036, en Grande Bretagne. D'un côté, un mystérieux tueur en série qui frappe aussi bien côté moldu que côté sorcier. De l'autre, une fillette appartenant à une des plus grande et des plus célèbres familles du monde magique. Le lien entre les deux ? Les méfaits de l'un vont faire basculer à jamais la vie de l'autre, et la petite Callisto va se retrouver projetée en un autre temps, avec à sa disposition un pouvoir non-négligeable : celui de réécrire l'Histoire...


Prologue

Quand le miroir obscur qui fut brisé sera de nouveau complet,

L'Âme Ténébreuse qui y demeure prisonnière sera libérée.

Son serviteur zélé, du Sablier d'Or qui défie le temps, s'emparera,

Et par treize fois, possédé par l'esprit de son maître, il le retournera.

Enfant de la Demoiselle de l'Eau, fille de la fleur épineuse,

Bénie par Jupiter, Chronos et Vulcain, connaitra vie glorieuse,

Épargnée par les ravages de la folie du Perturbateur,

Du cours du temps et de l'avenir du monde sera le sauveur.


Moyen-Âge, quelque part en Europe, dans ce qui est aujourd'hui l'Allemagne...

Le calme régnait sur le vieux château. Les gardes patrouillaient sur le chemin de ronde comme à leur habitude. Mais aucun ne vit les quatre silhouettes qui se matérialisèrent sur le toit du donjon.

Il s'agissait de deux jeunes femmes et de deux jeunes hommes, tous dans la vingtaine d'années. L'une des filles étaient grande et fine. Elle avait de longs cheveux noirs et de magnifiques yeux noisettes. Elle portait également une robe bleue ornée de liserés argentés, et un magnifique diadème ceignait son front. L'autre jeune femme était une petite sorcière replète, aux cheveux roux et aux yeux bleus, portant une robe jaune et noir. Quant aux deux hommes, l'un avait une musculature assez imposante, des yeux verts émeraudes, une longue chevelure et une barbe mordorées. Il était vêtu d'un pourpoint et d'un haut de chausse rouge et or, le tout couvert d'une cape dans les mêmes tons. Une épée longue complétait sa panoplie. L'autre était plus fin, avait les yeux d'un gris acier et un sourire sournois, un bouc et une fine moustache anthracite ornaient son visage, tandis qu'il portait une tenue semblable à celle de son compère, si ce n'est qu'elle était de couleur verte et argent.

- C'est bien ici ? Demanda le jeune homme à la forte carrure.

- Oui, lui répondit la fille en bleue.

- La maîtresse des lieux ne risque pas de nous poser problème ? S'inquiéta la petite rousse.

- Je ne sens pas sa présence en ces lieux, lui répondit le sournois.

- Alors profitons-en, dit le rouge et or.

Les quatre sorciers transplanèrent et se rendirent quelques étages plus bas. C'est le plus discrètement possible qu'ils arpentèrent les couloirs, ne rencontrant personne. Ce n'est que lorsqu'ils arrivèrent devant leur destination qu'ils trouvèrent deux gardes.

- Je m'en occupe, annonça la brune avant que les deux hommes n'aient eu le temps de réagir.

- Je vais avec toi, lui dit la petite rousse.

Son amie se contenta d'acquiescer et les deux femmes marchèrent dans le couloir, comme si de rien n'était. Les deux soldats les virent et commencèrent à faire quelques commentaires en allemand. Nul doute que ce n'était pas le genre de choses qu'on était censé dire à une dame, mais, bien que les deux jeunes femmes comprenaient l'allemand, aucune d'elles ne se formalisa des propos tenus par les soudards.

Au lieu de ça, elles s'approchèrent suffisamment, puis, rapides comme l'éclair, elles dégainèrent leurs baguettes magiques.

- Stupefix, dirent-elles en chœur.

Les gardes, sans pouvoir réagir, s'écroulèrent, inanimés. Les deux hommes les rejoignirent tout en jetant des regards inquisiteurs dans toutes les directions.

- Joli tir, les filles, leur dit le vert et argent. Mais on fait comment, si leurs petits copains passent par ici et les trouvent dans cet état ? Vous vous sentez d'humeur à affronter toute la garnison ?

- Salazar, au lieu de nous polluer les oreilles avec tes remarques et te questions inutiles, tu n'as qu'à venir m'aider à les envoûter, lui répondit la brune en le fusillant du regard. Amnésie et Impérium, tu connais ?

- Rowena, je crois que je préférais quand tu n'étais qu'une jolie fille toute timide.

Rowena lui lança un regard assassin, mais l'autre ne s'en occupa pas, trop occupé qu'il était à réveiller l'un des deux gardes et à lui lancer les charmes convenus. La brune l'imita, puis, une fois sûrs que les gardes ne poseraient plus de problèmes, ils entrèrent dans la pièce. Il s'agissait d'une chambre luxueuse, celle de la maîtresse des lieux.

Les quatre sorciers virent sur l'un des murs l'objet qu'ils convoitaient.

Le sorcier rouge et or, un franc sourire sur le visage, s'approcha de l'objet et commença à vouloir s'en emparer.

- Non, Godric, attend, le stoppa Rowena. Il est sûrement protégé par quelques enchantements. Y toucher sans vérifier serait du suicide.

- Tu aurais dû le laisser faire, grogna Salazar. Ça nous aurait fait des vacances.

- Toi, la langue de vipère, continue comme ça et...

- Pas le temps de vous disputer, messires, les interrompit la rousse.

- Helga a raison, approuva la brune. Notre maître nous attend.

Rowena agita sa baguette devant l'objet, l'étudiant et l'examinant sous tous les angles. Pendant ce temps, Godric et Salazar s'observaient en chiens de faïence, tandis que Helga surveillait la porte.

La femme en bleu sembla avoir fini son examen lorsque le vert et argent se mit à jurer.

- Oh, funérailles ! On va avoir de la compagnie.

- Qu'ils viennent, je les attend, cracha le costaud en dégainant son épée.

Puis il se mit face à la porte, prêt à accueillir quiconque entrerait.

- Godric, la cheminée, le corrigea Salazar.

- Un passage secret ?

Pour toute réponse, le manteau de la cheminée pivota sur lui-même, laissant le passage à une grande femme blonde aux traits sévère, hautain et arrogant. C'était une femme très belle, mais aussi puissante, si on se fiait à son aura magique.

- Tiens, dit-elle en Allemand, regardez qui voilà... Quatre petits rats qui se sont faufilés dans mes quartiers, au nez et à la barbe de mes gardes...

Elle semblait amusée de voir les quatre jeunes sorciers arrivés jusque ici. Elle ressemblait même à une araignée qui frémissait de satisfaction face aux mouches venues se prendre dans sa toile. Mais son sourire s'estompa quand elle vit la jeune brune penchée sur son bien le plus précieux.

- Toi ! Cracha-t-elle en dégainant sa baguette. Éloigne-toi de ça ! Tout de suite !

- Salazar, appela le rouge et or qui sortit sa baguette de la garde de son épée.

- Godric, répondit le vert et argent en sortant la sienne de sa manche.


Une violente explosion détruisit la majeur partie du château, provoquant une panique monstre chez les gardes.

De ce fait, aucun d'eux ne remarqua la femme qui se tenait, fière et droite, au beau milieu du lac voisin. Elle était vêtue d'une longue robe blanche, et le haut de son visage disparaissait dans l'ombre projetée par son capuchon.

Elle observait la scène d'un air neutre, n'esquissant un petit sourire que lorsqu'elle perçut quatre auras magiques familières s'éloigner du château avec leur prise. N'ayant alors plus rien à faire ici, son corps se fondit dans les eaux du lac.


Voilà pour ce petit prologue, qui, bien que se passant au Moyen-Âge, est en totale relation avec la suite. Vous verrez le moment venu.

Pour l'heure, vous aurez deviné qui sont les quatre jeunes sorciers. Pour le reste, essayez de trouver d'ici à ce que je donne la réponse :D

Le chapitre suivant sera publié demain mercredi 24 avril, dans la matinée.

A tchao !