My Heaven's name is Aaron
Mon paradis s'appelle Aaron
CHAPITRE I : Dans une ruelle noire personne ne vous entend.. à part des chiens ?
Il était tard lorsque nous avons quitté la salle de réception, peut-être 2 ou 3 heures du matin à vrai dire je ne me souviens pas vraiment. Les ruelles étaient noires et les lampadaires n'éclairaient que partiellement le trottoir vide sur lequel mes pas retentissaient sourdement. "Tac, tac, tac" était le seul bruit qui semblait animé la ruelle dans laquelle je me trouvais. J'avançais rapidement pas vraiment rassurée par le silence. Soudain, au loin une silhouette noire apparue parmis la légère brume du matin. Un homme sûrement vu la carure de ses épaules. Plus je me rapprochai plus sa silhouette se faisait plus nette et lorsqu'en fait il apparut sous un lampadaire, je vis un regard noir, des cheveux blonds en bataille comme s'ils n'avaient pas étaient coiffés depuis des jours et une odeur de vin émanait de sa bouche. Cette odeur me retourna l'estomac encore plus lorsqu'il ouvrit la bouche.
- Ben alors qu'est-ce qu'on fait toute seule à une heure pareille mademoiselle ? dit-il d'une voix chancelante.
Je fis mine de n'avoir rien entendu et continuai mon chemin en accélérant mes pas déjà préssés, j'entendis des bruits de pas s'activaient derrière moi et mon coeur se mit à battre plus fortement dans ma poitrine. J'avais peur. Le sang que chassait sous pression mon coeur venait battre jusqu'à mes tempes et soudain je sentis une main brûlante m'aggriper au bras pour me jeter contre le mur d'un immeuble.
- Tu ne vas pas me fausser compagnie maintenant charmante demoiselle. ajouta-t-il son souffle chaud et repoussant caressant mes narines.
A ce moment là je savais que toutes les idées perverses qui traînaient sûrement dans sa tête il allait les mettre à exécution, la rue était déserte, l'obscurité envahissait les alentours et mes cris ne suffiraient qu'à alerter les chiens du quartier. Je tentai de le repousser malgré ma force de moineau mes mains se plantèrent dans ses épaules pour tenter de le pousser mais il tenait bon ses deux mains encerclant ma tête sur le mur de l'immeuble, il commença alors à déboutonner son pantalon. Avec un excès de rage je tentai une utlime attaque et lui envoyai une claque à la joue droite qui lui laissa une trace rouge.
- Tu vas être punie pour ce que tu viens de faire ! aboya-t-il.
- A l'aide ! criais-je sans autre réponse que l'écho sourd de mes paroles qui s'évanouirent en quelques secondes.
Il déposa ses mains sur ma poitrine et entreprit de déboutonner mon chemisier en soie gris, je plantai alors mes ongles dans ses mains et tentait de l'en empêcher avec toute la force dans je disposai mais il s'empara aussitôt de mes deux mains qu'il serra si fort qu'un cri de douleur m'échappa, à l'aide de sa main droite il me cassa l'annuaire de ma main gauche et un hurlement clair et fort retentit de ma bouche. Il avait décidé d'arriver à ses fins coûte que coûte j'avais beau tenter de l'en empêcher en lui faisant mal, il me faisait encore plus de mal. Je cédai comprenant que je n'avais plus aucune chance de me défendre et détournai ma tête de cette horrible vision. Il s'apprêtait à présent à me retirer mon chemisier qu'il déchira avec la même force qu'il avait brisé mon doigt. Des larmes m'échappèrent, je sanglotai et une larme noire de maquillage vint se déposer sur mon chemisier. Soudain un grognement animal retentit à quelques mètres de là. Je n'avais pas vraiment tort en disant que seuls les chiens m'entendraient en criant. Je décidai de détourner la tête vers l'endroit où provenait les grognements et je fus tellement surprise que mon coeur eut un raté, je soupirai de soulagement en voyant une silhouette s'approcher de ce type complètement bourré et de moi. Ce "type" répugnant d'ailleurs continuait de me caresser la poitrine pour son plaisir personnel, j'étais tellement dégoutée que je me sentais sale sous ces caresses répugnantes.
- A l'aide par ici ! S'il vous plaît venez m'aider ! criais-je en direction de la silhouette qui s'approchait lentement dans l'obscurité.
Arrivée à 2 mètres de l'immeuble sur lequel j'étais appuyée je découvris que cette silhouette grande et svelte appartenait aussi à un homme, il avait des cheveux châtains dressés en pic parfaitement dessinés, ses yeux étaient d'un bleu reposant comme l'eau d'une rivière et sa peau semblait douce comme la soie de mon chemisier mais aussi blanche que la neige. On aurait dit un ange..Etais-je morte ? Vainement j'esperais que non, mais cet homme au visage parfait ne pouvait réellement exister. Je fermais les yeux fatiguée de lutter contre le sommeil, contre ce "type" bourré et contre la mort...Je sombrai rapidement sans savoir ce qu'il était advenu de moi..
Etais-je encore vivante ?
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Fin du premier chapitre de My Heaven's name is Aaron. Il est très court mais c'est voulu :P Le prochain sera plus long ^^
J'espère que vous l'avez aimer autant que moi j'ai apprécié l'écrire. Le prochain chapitre arrive rapidement, n'hésitez pas à me donner une review 3
Bissous et au prochain chapitre qui j'espère ne vous décevra pas =)
