La nuit tombait. Le dur combat entre les exorcistes et les Akumas pour la récupération de l'Innocence avait prit fin en fin d'après midi quand Kanda et Allen avaient fini d'exploser les Akumas.

Lavi, blessé, avait été évacué à l'auberge la plus proche. La Congrégation avait été radine pour ce qui avait été des chambre : deux pour trois exorcistes. Allen et Kanda avait donc décidé de partager la même chambre pour laisser Lavi se reposer.
Lavi était sortit prendre l'air dans les rues de la ville. Il sifflotait. L'espace d'un instant, il entendit un sifflement. Comme si quelqu'un lui répondait. Il se doutait de qui il s'agissait. En fait, toutes les nuits, depuis un bon moment, Lavi sortait, espérant rencontrer quelqu'un de particulier. Il était là, il le savait. Au bout de la rue, on distinguait la silhouette d'un homme adossé contre le mur. C'était bien lui, Il l'avait reconnu à ses longs cheveux bouclés. C'était bien le Noah de ses rêves.

- Salut, ça fait longtemps

Lavi sourit.

- Salut Tyki.

Un éclair déchira le ciel éclairant le visage grisé et les stigmates du Noah du plaisir.

- Je t'ai déjà dit de ne pas venir sous ta forme de Noah.
Dans la pénombre, Tyki se détacha du mur, avança vers Lavi. Il lui caressa le visage.

- Et toi ? Tu ne devais pas te détacher de ton arme ?

- Tu dis ça mais tu trouve mon Maillet bien pratique, hein ?

- Tant que tu ne me tapes pas avec...

Tyki et Lavi se mirent à rire. Lavi posa délicatement ses lèvres sur celles du Noah. Celui-ci passa ses bras dans le cou de l'exorciste qui sourit.

- Quand je pense qu'on est censé être des ennemis...

- Du moment que tu ne touches pas à ma « famille », tu peux buter autant d'Akumas que tu veux.

- Pour tes beaux yeux, je décrocherais la lune.

- Arrête avec tes phrases mielleuses, veux-tu !

La se mit à jouer avec les boucles de Tyki.

- Ai se eu te pego... souffla Lavi

Le portugais rit.

- Tu connais ma langue ?

- Juste cette phrase.

- Ça te rends encore plus quente.

Lavi sourit et planta de nouveau ses lèvres sur celle de Tyki. Le brun frorça, de sa langue, l'entrée de la bouche de son « ennemi ». Leurs langues se cherchèrent puis entrèrent dans une danse dont elles seules avaient le secret.

Lavi sortit son maillet, Tyki toujours accroché à lui. Il ordonna à son arme de grandir. Ils se retrouvèrent dans la chambre que Tyki louait.

Lavi se réveilla, nu, dans les bras de son Noah préféré au levé du soleil. Il posa un baiser sur le front de Tyki qui se réveilla.

- Tu pars, mon ange ?

Lavi hocha la tête tristement. Le portugais le tira à lui et l'embrassa une dernière fois. Puis il sourit :

- Bon voyage ! A Bientôt.