PROLOGUE
Note de l'auteure : Hello, après avoir lu « Yuri on Ice – Roman » de Myriel DesTorrents, qui relate l'histoire de Yuri ! on Ice du point de vue de Viktor, j'ai recherché une fiction le relatant du point du vue uniquement de Yuri, mais ne l'ai pas trouvé. J'ai donc décidé de le faire moi-même. D'ailleurs, pour la scène du banquet, je me suis inspirée de celle de Myriel DesTorrents. Je m'excuse d'avance pour les possibles fautes qui se sont glissées le long du texte, mais je n'ai pas de bêta. Les personnages et l'histoire de fond ne sont pas à moi, malheureusement, mais à Sayo Yamamoto.
Bonne lecture !
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Je m'appelle Yuri Katsuki. Je suis un patineur de vingt-trois ans comme on en trouve plein au Japon. Mon nom évoque la victoire et la bravoure. J'ai pu réaliser mon rêve, monter sur le podium de la finale du grand Prix avec l'aide de mon coach, Viktor Nikiforov. Je vais à présent vous raconter notre histoire...
Tout a commencé lors de la finale homme du Grand Prix à Sotchi où, pour la cinquième fois, Viktor Nikiforov a remporté la médaille d'or. C'était ma première participation à la finale du Grand Prix. Le stress, la pression et la nouvelle de la mort de mon chien adoré ayant eu raison de moi, j'ai été classé sixième sur six. Lors de la remise des prix, je m'étais installé dans un couloir et regardais les réactions sur les réseaux sociaux quand je tombai sur un gros titre : « Katsuki, arrivé dernier, va-t-il arrêter le patinage ? » Mon coach prit la parole.
-Ne regarde pas les infos Yuri, c'est l'heure de rentrer !
Je décidai de chercher un coin tranquille afin d'appeler mes parents. Tout en marchant, je pensais que malgré le fait que je sois allé jusqu'à Détroit pour m'entraîner, j'avais perdu, pris du poids car trop manger à cause du stress, Une vrai descente aux enfers quoi... Bah, je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même... Je finis par rentrer dans les toilettes pour hommes, entendant déjà mon téléphone sonner. Je refermais la porte d'un des box de toilettes, puis décrochai :
-Oui, allô ?
-Yuri ! C'est maman !
-Maman, tu dormais ? Désolé.
-Non, je t'ai regardé.
-Ah, tu regardais la télé ?
-Oui ! Nous ne voulions pas te rater !
-Quoi ? Avec plein de gens ?
-Bien sûr ! Nous t'avons tous soutenu !
-Arrête, j'ai honte ! M'exclamais-je, le rouge aux joues, riant nerveusement. Puis je rajoutais, soupirant : Désolé, je me suis planté...
Puis je raccrochais sans attendre de réponse. Pensant être seul, j'en profitais pour relâcher la pression et verser quelques larmes. Je n'eus cependant pas le temps de me reprendre qu'un grand coup fut frappé à la porte de la cabine où je m'étais réfugié. M'essuyant les yeux, j'ouvris la porte en m'excusant, pensant qu'une personne voulait utiliser les toilettes. Il n'en était rien. Je pus voir qu'il s'agissait du médaillé d'or du Grand Prix junior, Yuri Plisetsky... Ce bad boy russe me regarda de travers... Je me demandais pourquoi. Un poil intimidé, je me redressai lorsqu'il me pointa du doit, essayant de ne pas montrer mon trouble. Il prit la parole d'une voix calme.
-Mec, je passe chez les seniors dès l'an prochain. Y'aura un Yuri en trop. T'as aucun talent, autant jeter l'éponge. Pauvre tâche ! Finit-il en rapprochant son visage du mien et en haussant le ton.
Interloqué par ses paroles, je ne fis que le suivre des yeux alors qu'il quittait les lieux. Son discours me fit prendre conscience d'une chose : le monde du patinage n'a pas besoin de moi. Plein de patineurs talentueux arriverons sur la glace.
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Alors que je m'apprêtais à sortir du complexe avec Celestino, j'entendis quelqu'un m'appeler derrière nous.
-Katsuki !
Je me retournai et reconnut la personne se trouvant là.
-M. Morooka ?
Celui-ci le dit avec conviction :
-Ne t'arrête pas en si bon chemin !
-Je n'ai pas encore pris ma décision, calmez-vous s'il vous plaît.
-Tu vas faire quoi après la fac ? Tu reviendras à Détroit ?
Je laissais mon regard dériver le long des baies vitrées, cherchant quoi répondre.
-Il faut que j'en discute avec M. Celestino.
-Katsuki ! Je me demande...
Je n'écoutai pas la suite, ne voulant pas y penser. Mon regard s'arrêta sur un caniche se trouvant dans les bras de sa maîtresse. « Désolé Vic-chan », pensais-je, les larmes aux yeux, « j'aurais dû rentrer... »Entendant mon prénom, je sortis de mes pensées et me retournais. Je m'aperçus qu'il s'agissait de Viktor Nikiforov, le médaillé d'or, qui discutait avec Yuri Plisetsky. Je les suivis du regard.
-Yuri... Revois ta suite de pas dans ton programme libre.
-C'est bon, j'ai gagné. Tu me fatigues.
-Hé Yuri ! L'alpaga son coach, Yakov. La politesse, tu connais ?
Je décrochais de l'écoute de la conversation lorsque Viktor se tourna vers moi, ayant senti mon regard.
-Tu veux une photo ? C'est d'accord.
Fortement intimidé, je me détournais et commença à partir. Visiblement, M. Morooka n'en avait pas fini avec moi puisqu'il me reprit sur mon comportement.
-Katsuki ! Viktor te propose une photo !
Je décidai de les ignorer, lui et Celestino, et continuai ma route. J'avais honte. Comment avais-je pu penser l'affronter d'égal à égal ? C'était stupide de ma part.
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Le soir même, il y eut le banquet de clôture. Je n'avais aucune envie d'y aller, mais Celestino insista. Voilà pourquoi, engoncé dans mon costume, je me trouvais au milieu de gens totalement inconnus pour moi. M'ennuyant et étant trop timide pour engager une conversation avec des personnes que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam, je me retrouvais échoué au bar, avec pour seule compagnie du champagne, m'enivrant lentement mais sûrement...
M'ennuyant, je décidai de mettre un peu d'ambiance. Je me dirigeai vers la console de son afin d'en augmenter le volume pour ensuite prendre place au centre de la salle. Je desserrai ma cravate et enlevai ma chemise de mon pantalon pour être plus à l'aise, puis levai les bras pour hurler :
-Dance-battle !
Je me mis à danser sans attendre. Christophe Giacometti n'hésita apparemment pas à me rejoindre. Encouragé par la foule se trouvant autour de nous, nous dansâmes comme si notre vie en dépendait. Le morceau fini, un rock commença. Je délaissais Chris pour entraîner Viktor dans un rock endiablé. Les acrobaties s'enchaînaient. Apparemment fortement inspiré, il retira sa veste et, souriants, nous nous miment à enchaîner, improvisant portés et pas de danse, étrangement synchronisés. La musique terminée, je décidai de profiter de mon courage alcoolisé afin de défier Yuri Plisetsky, espérant lui faire ravaler ses paroles de ce début de soirée, dans les toilettes. Il parût d'abord indigné, puis déterminé. Il me suivit tant bien que mal. Voyant une barre chromée, je décidai de m'essayer au pôle-dance, vite rejoint par Chris, avec qui je fis quelques figures. Nous finîmes à moitié dénudés, mais hilares.
Quelqu'un finit par baisser le son et Viktor s'approcha de moi afin de me remettre ma chemise. J'en profitai pour me jeter à son cou, laissant les mots déborder de ma bouche sans pouvoir les retenir.
-Viktor, si je gagne cette dance-battle, deviens mon coach ! Sois mon coach Viktor !
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Je ne sais pas comment je suis rentré à mon hôtel hier soir, mais j'ai une gueule de bois monumentale. Assortie à un énorme trou de mémoire concernant la soirée. Nous avons fini par rentrer à Detroit. J'ai fini la fac en faisant tout pour éviter Celestino. J'ai pris un vol pour le japon, puis le train pour rentrer chez moi, à Hasetsu. Enfin, après cinq ans, je rentre chez moi.
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Note de l'auteur : En espérant que cela vous ait plu. Je recherche une Bêta, alors si ça intéresse quelqu'un, faites-moi signe ;)
Édit : Bêta trouvée, du coup, voilà le prologue corrigé. Remerciez Kama-chan59 pour son super boulot. J'avance lentement mais sûrement sur le premier chapitre, il va arriver, ne vous inquiétez pas.
