Warning: HP/SS
Disclaimer: Les personnages sont de J.K.R Mais l'histoire est de moi.
Le temps d'être amoureux
Ça y est, Voldemort est dans Poudlard. Il veut que je me rende afin de ne pas faire souffrir les gens que j'aime. Et c'est essoufflé que je me rends jusque dans la cabane hurlante.
La voix de mon ennemi retentit dans la chambre où j'ai vu Pettigrow pour la première fois. Je m'approche à pas de souris, évitant soigneusement les lattes du parquet qui grincent. Je vois alors Snape, Voldemort et Nagini.
La conversation porte sur la baguette de sureau que Voldemort veut, et que pour qu'elle lui appartienne, il doive tuer son propriétaire, Snape. La lui arrachant des mains, je comprends lorsqu'il ordonne à son serpent de lui injecter le poison de ses crocs qu'il veut qu'il meurt doucement, ce monstre.
Une fois la salle entièrement vide, je cours le plus vite possible vers mon professeur qui semble presque mort.
« Oh mon dieu, Severus, ne me laisse pas, ne me laisse pas seul, je ne m'en sortirai pas si tu t'en vas, ne me laisse pas seul, ne me quitte pas. Severus, mon dieu... »
« Ha...Harry...Je suis content...de...de te voir une der...une dernière fois...Je suis...désolé. Je t'avais...promis que je...que je resterai près de toi...mais...mais je n'ai pas...tenu ma promesse...ni celle que...que j'avais faite à ta...à ta mère...Lily...J'ai passé de bon...de bon moment près de...toi. Et je ne...regrette pas...de t'avoir...aimé...Harry... »
Je pris sa main dans la mienne, lui murmurant des paroles réconfortantes, il n'avait pas le droit de mourir, pas le droit de me quitter.
« Harry...Je... Je t'aime... »
« Je t'aime aussi Severus, plus que tout...Je... »
« Embra... Embrasse-moi...une dernière...fois... »
Je pleure, je verse toutes les larmes de mon corps, mais je l'embrasse tout de même, car c'est l'homme que j'aime, et qu'il ne va pas mourir, qu'il ne peut pas me laisser seul.
Cependant, ses lèvres deviennent de plus en plus froides.
« Ha...rry... » Sa main glisse doucement de la mienne et viens se poser sur le plancher de la chambre.
« Severus...Tu n'as pas le droit...Je t'interdit de me laisser...Me laisse pas seul...pas seul...reviens...SEVERUS! »
Je hurle de douleur. Mon cœur est mort en même temps que le sien. Mes larmes descendent en cascades sur mes joues creusant deux sillons.
On s'était promis de vivre, mais nous n'avions pas pris en compte le facteur Voldemort.
Il m'avait aussi fait promettre de tuer Voldemort, qu'importe ce qui lui arriverait à lui, du moment que le monde était sauvé.
Je forçais mes jambes à me lever pour me diriger vers la sortie. Je vais le tuer, puis je te ramènerai. Non, je reviendrai te voir.
C'est donc plusieurs jours plus tard, alors que la guerre c'était terminé par la victoire de la lumière, que je me trouvais dans mes appartements, à Poudlard, dans les cachots.
Des tonnes d'ouvrages étaient réunis autour de moi, certains dans des langues que je ne connaissais autrefois pas. Un chaudron devant les yeux, les ingrédients et un couteau sur ma gauche.
J'avais découvert dans le manoir de Jédusor des livres écrits en Fourchelangue, rempli de formules plus complexes les unes que les autres. Jédusor de semble pas les avoir lu depuis des lustres, ils étaient encore tout poussiéreux lorsque je les avais trouvés.
J'avais trouvé mon bonheur dans la page de couverture. Il m'avait suffit de remarquer l'emplacement d'une feuille en papier, suffisamment légère et fine pour passer inaperçue. Mais moi je l'avais vue. Le livre ne contenait que peu d'informations, et le titre révélait bien plus qu'il n'y paressait.
Cette feuille m'avait révélé les secrets d'une incantation qui permettait à son utilisateur de s'en servir une seule fois, une seule et unique fois.
Il m'avait fallu plusieurs mois avant de trouver tout les ingrédients nécessaire à sa fabrication, et j'avais dû m'entrainer sur d'autre potion afin d'être sur de la réussir.
Et elle était enfin prête. Autour du chaudron se trouvait des marquages au sol, faites à la craie, représentant un cercle et plusieurs phrases en Fourchelangue.
Je vins me placer au centre, la formule parfaitement en tête. Et je la récitai:
« Von den hier sogar verbundenen Mächten führe ich den Gotteswillen an, damit mein Körper in seinen Körper zurückkehrt und damit sich meine Seele meiner Seele den Lichtscheinen der Vergangenheit anschließt »
(Par les pouvoirs réunis ici même, j'invoque la volonté de Dieu pour que mon corps retourne dans son corps et que mon âme rejoigne son âme dans les lueurs du passé)
La potion entre immédiatement en ébullition laissant les volutes de fumées m'entourer avant qu'elles ne pénètrent à l'intérieur de mon corps, me faisant souffrir atrocement, me faisant hurler. Mais pour te revoir, je suis prêt à tout.
Et avant que je ne réalise, mon corps disparut.
