Bonjour à tous, ceci est ma première fanfiction. Je ne prétends pas que ce sera la fic la plus originale ou la meilleure que vous lirez, mais en regardant rapidement sur le site je n'ai pas trouvé d'Harry Potter cracmol et j'ai écrit ce que j'aurai aimé lire. Ce prologue colle pas mal au livre, j'ai repris quelques répliques, mais à partir du premier chapitre je vais pas mal diverger, même si je me baserai, surtout pour mes descriptions sur les livres.
Voilà, n'hésitez pas à me laisser des reviews, surtout si vous voulez une suite, j'ai besoin de savoir si ce que j'écris intéresse avant de me lancer à fond :)
disclaimer:les personnages et l'histoire et les décors et... tout en fait appartient à JKR, seuls les faits et idées sortis de mon esprit malade sont à moi et ont fait naître cette fic ;)
Je ne touche pas le moindre sou pour écrire, je fais ça pour vos beaux yeux et mon plaisir^^
Le chat avait passé la journée entière sur un muret, près d'un panneau portant le chiffre quatre. C'était une petite banlieue tranquille, banale. Normale. On sentait que jamais rien d'inhabituel ou de bizarre n'aurait sa place dans ses allées droites, ses pelouses bien taillées et ses maisons proprettes. Ce n'était pas que le lieu était franchement moche, mais il n'était pas vraiment beau non plus. Il était simplement, seulement, horriblement et désespéramment normal.
Le nom de cette banlieue était Privet Drive.
Ce soir là, il n'y avait personne dehors. Le seul être vivant de la rue semblait être ce chat tigré, étrangement déplacé sur le mur de brique où il avait passé la journée sans bouger, droit comme un i, une attitude pour le moins étrange, tout autant que celle qu'il avait à l'instant. En effet, si il avait semblé attendre quelque chose toute la journée, il donnait maintenant l'impression d'être très attentif à ce qu'il se passait dans la maison portant le numéro quatre. Il paraissait écouter les nouvelles que diffusait la télévision du salon de ladite maison. En tendant l'oreille on pouvait effectivement entendre quelques bribes d'informations, et nul doute que le chat, avec son ouïe si développée, n'en perdait pas un mot. Les nouvelles du jour avaient de quoi surprendre, en effet; il était question d'oiseaux nocturnes aperçus en masse en plein jour, des chouettes, des hiboux, et de pluies d'étoiles filantes.
Quiconque aurait observé le chat à ce moment là l'aurait vu secouer la tête d'un air désapprobateur. Mais bien sûr, chacun sait que les chats ne secouent pas la tête ainsi. L'observateur potentiel aurait sans doute à son tour secoué la tête en un signe d'autodérision avant d'aller se coucher. Après ce geste singulier, le chat reprit sa posture d'attente.
Quelques heures s'écoulèrent tranquillement avant qu'un nouvel événement inattendu survienne, en la personne d'un vieil homme qui apparut soudainement, comme sorti du sol, à l'angle de la rue que le chat avait couvert de son regard toute la journée. Si il y avait eu quelqu'un pour observer cet homme, il aurait pu voir immédiatement qu'il n'avait pas sa place dans le décor où il évoluait.
Il était grand, mince, et avait l'air très âgé. Il avait des cheveux argentés et une barbe de la même couleur qui descendait jusqu'à sa taille. Il portait une longue robe et une cape violette, ainsi que des lunettes en demi-lune derrière lesquelles brillaient des yeux bleus, perçants. Son nez crochu donnait l'impression d'avoir était cassé plusieurs fois. Il eut un regard amusé pour le chat et murmura:« -J'aurais dû m'en douter. »
Puis il sortit de sa poche un objet ressemblant à un briquet argenté avant de l'actionner douze fois, faisant disparaître toutes les lumières de la rue. Il remit ensuite l'objet -l'Éteignoir- dans sa poche et rejoignit le numéro quatre. Il s'assit sur le muret à coté du chat, sans le regarder et déclara après un moment de silence: « -C'est amusant de vous voir ici, professeur McGonagall »
Il tourna la tête en souriant vers le chat, mais celui-ci avait laissé place à une dame d'allure sévère qui portait des lunettes carrées, une cape émeraude et un chignon serré. Elle avait l'air vexée.
« -Comment avez vous su que c'était moi?
-Mon cher professeur, je n'ai jamais vu de chat se tenir de façon aussi raide » répliqua l'homme, une lueur amusée dans les yeux.
S'ensuivit une longue discussion pendant laquelle on apprit que l'homme s'appelait Albus Dumbledore, même si la femme s'adressait aussi à lui en lui donnant du monsieur le directeur. Il fut question d'une grande victoire, d'un ennemi qui serait mort, mais aussi que cet ennemi aurait tué deux personnes semblant avoir été chères aux deux protagonistes de la scène. Il fut ensuite question du fils des victimes,dont le nom semblait être Harry, qui aurait vaincu l'ennemi, et du sort qui lui était réservé. A ce moment là la femme parut se mettre en colère, comprenant qu'il était question de laisser Harry aux habitants du pavillon numéro quatre, mais quelques mots du vieil homme suffirent à la persuader du bien-fondé de cette décision.
Quelques instant plus tard, un grondement déchira la nuit, et l'on pu voir une énorme moto descendre du ciel, portant un homme non moins énorme sur elle, qui descendit rapidement de son engin, accueilli par Dumbledore et McGonagall. L'on comprit que le nom de ce géant était Hagrid. Il portait dans ses bras un paquet enveloppé dans des couvertures : un bébé endormi dont on pouvait apercevoir les cheveux noir de jais dissimulant une fine cicatrice en forme d'éclair.
Les trois personnages parlèrent encore un peu, semblant faire leurs adieux à l'enfant qu'ils appelaient Harry, puis le déposèrent sur le seuil de la maison numéro 4.
Le géant reparti presque aussitôt sur sa moto, et ne demeurèrent dans la rue que les deux personnages vêtus de cape. Il se dévisagèrent un moment puis l'homme ressortit de sa poche l'Éteignoir, et ne l'activa qu'une seule fois pour que chaque lumière de la rue se rallume. Il se retourna ensuite et parut surpris de voir encore la femme devant lui.
« -Vous êtes encore là, Minerva ?
-En effet Albus. J'espérais que vous pourriez me confier ce qui vous tracasse à propos de cet enfant. Je pensais que vous étiez persuadé de faire le bon choix en le confiant à ces moldus ?
-Il ne s'agit pas vraiment de cet aspect du problème à vrai dire... » l'homme sembla hésiter, puis reprit : « -J'ai sondé cet enfant et j'ai l'impression qu'il n'y a pas de magie en lui.
-Vous voulez dire... que Harry Potter serait un cracmol ? » McGonagall semblait secouée, et, il faut le dire, un peu horrifiée
« -Je le crains, en effet. Mais il est trop tôt pour avoir des certitudes. Il faut attendre... Et espérer. Je compte sur vous pour garder cela pour vous pour l'instant »
La femme hocha la tête, et l'instant d'après le chat se trouvait à nouveau devant le vieil homme. Ils se saluèrent et Dumbledore disparut tandis que le chat tournait au coin de la rue.
Dans ses couvertures, l'enfant à la cicatrice se retourna dans son sommeil, refermant son poing sur la lettre posée sur lui.
Voilà pour le prologue, en espérant que ça vous aie plu. Si ce n'est pas le cas, laissez une chance au premier chapitre s'il vous plaît, et n'hésitez pas à me laisser des commentaires CONSTRUCTIFS! Merci d'avance!
