Blop ! Bon, voilà, je sors une nouvelle fic comme ça sans prévenir (rassurez-vous, je ne laisse pas tomber mon autre fic, je l'écris en parallèle.) mais j'ai eu un élan d'inspiration et puis j'avais besoin de changer un peu de contexte. Du coup voilà, vu que je mets pas mal de temps à écrire mes chapitres je pourrais alterner mes deux fics selon l'inspiration/le temps etc. En tout cas j'espère que cette nouvelle histoire vous plaira.
Le lycée était terminé depuis de nombreuses années maintenant, et j'étais devenue l'exact opposé de ce à quoi j'aspirais. I ans, je me voyais sur scène, voler la vedette à l'infâme nain j'ai nommé Rachel Berry, être connue, avoir une vie de rêve, de nombreux amis avec qui je sortirais dans des restaurants hors de prix, conduire une putain de belle voiture, me faire acclamer. Oui, je sais, j'ai toujours vu les choses en grand. Mais après tout, je suis Santana Lopez. J'avais autant si ce n'est plus de talent que Cyrano, Mercedes ou encore Porcelaine. Mais regardez-moi… Je suis devenue exactement celle que les autres me voyait être : Un looser de Lima Ohio. Un déchet. Une camée. Il faut dire que les gens n'ont jamais eu une haute estime de moi, peut-être parce que je passais mon temps à les insulter, me moquer d'eux et leur manquer de respect. Mais au fond, je les aimais bien, pour certains. C'est juste que je suis trop franche, je ne peux pas cacher aux gens leurs défauts. Bref, quoi qu'il en soit, quand j'ai quitté McKinley après avoir reçu mon diplôme, je suis dans un premier temps allée à Louisville, dans cette école de Cheerleading que Britt m'avait trouvée. Mais ce n'était pas pour moi, je ne me sentais pas chez moi là-bas. Je veux dire… J'aimais le Cheerleading, mais à Lima. Là-bas je ne connaissais personne, je n'avais plus mes amis, je n'avais plus le Glee Club. Tout le monde s'était promis de rester en contact, mais au final, personne n'avait tenu cette promesse. Du moins, pas avec moi. Dans un premier temps, je recevais quelques cartes postales grotesques de la part de Berry, très hypocrites d'ailleurs du genre « Chère Santana, j'espère que tout se passe bien dans ton école, j'aime vraiment la NYADA, n'oublie pas de passer me voir quand je serais une star je ne voudrais pas que tu rates ça. A bientôt, Rachel *insérer une étoile dorée* ».
Mais ça, c'était avant que je ne m'incruste chez elle, Finn et Kurt à New-York. J'avais voulu tenter ma chance, comme eux tous. Je m'en sentais capable même si personne ne pensais que je pouvais le faire. Après tout, pourquoi aurais-je été la seule à aller dans un endroit qui ne me plaisait pas, et par dépit parce qu'on ne m'avait trouvé que ça ? Rachel et Kurt étaient tous les deux à la NYADA, Finn était dans une prestigieuse école d'acteurs, Quinn était partie à Yale, Mercedes avait enregistré un album et elle vivait avec Sam bien qu'il soit à ce moment-là encore en dernière année, Mike était dans une grande école de danse, enfin bref, tout le monde semblait avoir un avenir, sauf moi. Et personne ne peut nier que je voyais grand. Je l'avais bien fait comprendre lors de la semaine du disco même si on m'avait presque traitée d'égoïste. Brittany avait bien essayé de m'aider en sortant cette affreuse sex-tape combinée à des vidéos de son énorme chat en train de faire le ménage (et je parle bien de Lord Tubbington, bande de pervers.)
Quoi qu'il en soit, quand j'ai voulu tenter ma chance à NY, je n'étais donc pas vraiment la bienvenue dans l'appartement de la diva, le seul avec qui je m'entendais assez bien, c'était Finn. Mais Cyrano lui avait vite fait comprendre que si je ne m'en allais pas, c'est elle qui partait.
Flashback
«- FINN ! »
Le grand dadet savait que sa petite amie allait lui tomber dessus car elle ne cessait de l'appeler depuis cinq bonnes minutes maintenant, et c'est sûrement pour cela que je pourrais presque jurer l'avoir vu blêmir à cet instant. Il quitta immédiatement ce qu'il était en train de faire dans la pièce voisine où je me trouvais pour rejoindre Cyrano dans la cuisine.
«- Oui Rachel ? Qu'est-ce qui se passe ? »
«- Je t'appelle depuis CINQ MINUTES bon sang qu'est-ce que tu foutais ? »
Finn se tortilla sur place en se grattant la tête, ne sachant pas trop quoi répondre pour empêcher son épouvantable petite amie de lui faire une scène de pure drama comme elle en avait l'habitude depuis le lycée (notamment quand elle quittait le Glee Club en furie parce que je cite « Mr Schuester bafouait son talent en donnant des solos à des personnes moins douées qu'elle. » Ce qui lui valut plusieurs réprimandes, mais bref, passons.)
«- J'aidais Santana à installer un truc sur son ordinateur et… »
Elle ne lui laissa même pas le temps de répondre, lui coupant la parole sans ménagement.
«- Santana par ci, Santana par-là, TOUJOURS Santana, je n'en peux plus, elle squatte et tu ne lui dis rien, ce n'est pas parce que tu as couché avec elle et que c'est ta première que tu dois tout passer, bon sang Finn, qui est ta petite amie ? Elle ou moi ?! »
S'en était trop et je ne pus m'empêcher, comme à mon habitude d'intervenir.
«- Alors là, tu as vraiment touché le fond ma pauvre Berry ! Ton mec m'aidait simplement à installer un PROGRAMME on n'était pas en train de s'envoyer en l'air même si ça doit être tentant pour lui étant donné l'infâme sorcière avec qui il sort ! Sérieusement, à sa place je t'aurais déjà envoyé sur Pluton. Tu sais pourquoi tu restes coincée sur le fait qu'il ait couché avec moi au lycée ? Simplement parce que c'est moi et que tu sais que je suis dix fois plus sexy et talentueuse que tu ne le seras JAMAIS mais laisses-moi te dire une chose, tu es pathétique. Tu sais j'ai vraiment essayé d'être gentille à mon maximum avec toi depuis que je suis arrivée mais le fait est que tu es JALOUSE de moi et que tu as peur que je réussisse mieux que toi si je suis aussi à New-York ! »
Finn tenta désespérément de calmer le jeu, dépassé par la tournure des événements.
«- Calmez-vous… Rachel tu n'as pas besoin de t'énerver…»
Ce qui eut seulement pour effet de rendre le nain encore plus hystérique qu'elle ne l'était déjà.
«- Maintenant ça SUFFIT j'en ai ras le bol que tu la défendes, je prends sur moi depuis qu'elle est arrivée mais je refuse de voir d'avantage sa tête dans la même maison que moi, et au passage Kurt non plus n'en peut plus, personne ne l'aime et personne ne l'a jamais aimé même si tout le monde a essayé d'être gentil avec elle bien que je ne comprenne pas ça vu comment elle nous a toujours traité. Cette fille n'aime qu'une seule et unique personne : Elle. Je suis fatiguée, soit elle s'en va, soit c'est moi qui m'en vais. »
Sur ce, elle sortit de l'appartement comme une furie en claquant la porte, laissant Finnocence et moi-même totalement abasourdie. Pour la première fois de ma vie, Berry venait de me clouer le bec. Je veux dire, je fais toujours comme si rien ne m'atteints, mais je dois avouer que là, même si je ne l'avouerais pas devant Finn, ses paroles m'ont blessées. Je vois ce dernier, la bouche grande ouverte regarder tour à tour la porte par laquelle Rachel est sortie, et moi. Il hésite quelques instants avant de tenter maladroitement.
«- Je… Santana je suis désolé… Je ne sais pas ce qui lui prend, ça lui passera peut-être mais j'ai peur qu'elle ait été sérieuse et je ne enfin… »
J'entrai dans la chambre où je dormais sans un mot, attrapai le peu d'affaires que j'avais emporté et les fourra dans mon sac avant de me diriger vers la porte d'entrée.
«- Santana, non… Je… »Je lui coupai la parole.
«- Non, t'épuise pas Finn. J'ai compris que je ne suis pas la bienvenue ici, je m'en vais. »
Il semblait affreusement mal à l'aise et se tortillait comme si il fallait qu'il coure aux toilettes. Ce qui aurait valu une remarque dans une autre situation. Je soupirai, et ouvris la porte d'entrée dans l'unique but de me barrer. Finn attrapa ma main et me tira dans ses bras.
«- Je suis là si tu as besoin Santana, n'hésite pas à m'appeler ou à m'écrire, n'importe quand. »
Ce jour n'avait pas été une partie de plaisir pour moi, ni même pour Finn en y repensant. Autant dire qu'il n'avait pas vraiment d'autre choix, Berry avait été claire et il ne pouvait pas se permettre de perdre sa petite amie uniquement pour prendre ma défense. Je ne savais plus où aller, mes rêves de grandeur avaient pris fin avec les mots et les agissements du nain. J'ai pensé à retourner à Lima, m'installer chez Brittany le temps de sa dernière année, et le temps de savoir quoi faire par la suite. Mais je me rappelai que celle-ci m'avait quitté.
Flashback x 6 appels manqués x
~Britt-Britt~ 16h07
Coucou San, tu peux m'appeler quand tu auras un moment ? Il faut que je te parle…Autant dire que ce message ne m'inspirait rien de bon étant donné que l'on s'était engueulé pour des broutilles la veille… Je ne sais pas vraiment si une partie de moi se doutait de la suite des événements à ce moment-là, mais il semblerait que ce soit le cas. Brittany n'était pas du genre à envoyer ce genre de messages rempli de sens, la plupart du temps, lorsqu'elle m'écrivait, c'était pour me parler de Lord Tubbington ou des licornes, de choses légères en soit, et c'est ce que j'aimais le plus chez Britt. Mais ce qui m'interpela le plus, c'est le nombre d'appels manqués. Je sentis mon cœur se serrer dans ma poitrine et il se mit à accélérer. Je ne voulais pas avoir ce genre de conversation avec elle au téléphone, c'est pour cela que je n'ai pas réfléchis et que j'ai sauté dans le premier avion en direction de Lima. Si elle avait quelque chose de grave à me dire, je voulais que ce soit en face, et pas avec 929km nous séparant. J'étais donc arrivée là-bas plusieurs heures plus tard et m'était aussitôt dirigée chez elle. J'avais sonné et heureusement pour moi, ses parents n'étaient pas là ce soir. Je me souviendrais toujours de son visage et de la moue qu'elle a faite quand elle m'a ouvert.
«- San.. ? Qu'est-ce que tu fais là ? Tu n'étais pas à New-York ? »
«- Si… Mais j'ai reçu tes messages, et je me demandais ce qui se passait alors je suis venue. »
Elle regarda le sol.
«- Tu es venue pour un message alors que tu n'es pas venue me voir depuis que tu es là-bas… »
Elle marquait un grand point, et je le savais. Je m'en voulais, je ne réfléchissais jamais réellement aux conséquences de mes actes, même avec Brittany, malgré tout l'amour que je lui portais.
«- Je suis désolée Britt… Je »
Elle me coupa la parole, ce qui n'était pas du tout dans ses habitudes. Mais elle semblait vraiment blessée. Ce que je prenais conscience maintenant qu'elle était devant moi, tout comme je prenais conscience d'à quel point elle m'avait manqué, mais je compris assez rapidement que j'avais compris tout cela trop tard.
«- Non Santana… Je suis désolé, je sais que toi et moi on a vécu beaucoup de choses, mais comme je te l'ai dit, tu as changé. Tu ne te soucies plus vraiment de moi depuis que tu es partie à New-York… Et puis, tu sais que je te soutiendrais toujours. Tu dois suivre ta propre voix, suivre tes rêves. Et je pense qu'être avec moi t'en empêche. Il vaut mieux que l'on arrête là avant de se détester. Je vis ici, à Lima, et toi, tu vis à New-York. Je pense que c'est le meilleur pour nous deux même si tu vas vraiment beaucoup me manquer… Mais tu me manques depuis que tu es partie. »
Une larme avait coulé sur ma joue. Je suis vraiment une garce conne et stupide. J'ai blessé la seule qui m'ait aimé pour qui je suis, et la seule que j'ai aimée, sincèrement. Et maintenant, je l'avais perdue. J'aurais voulu lui dire que j'étais désolée, lui demander de me laisser une chance en lui promettant que j'allais changer, mais je savais que c'était faux, jamais je ne changerais. Alors j'ai juste accepté ma sentence et ai fait demi-tour. Et je suis rentrée, simplement, effondrée.
Ça m'a réellement brisé le cœur, même si tout le monde pensait que je n'en avais pas. J'aimais vraiment Britt, et je ne pensais pas rompre après avoir obtenu mon diplôme, en fait, je ne me voyais pas rompre tout court. C'est peut-être bizarre sortit de ma bouche, mais je me voyais réellement avancer avec elle. Après mon retour à New-York j'avais beaucoup déprimé de son départ. Peut-être est-ce pour cette raison que Berry et Kurt m'ont tolérée un peu plus chez eux.
Pour en revenir à New-York, quand le nain m'a mise à la porte, j'ai aussi pensé à retourner chez mes parents mais ceux-ci étaient partis faire le tour du monde une fois que je suis partie de la maison. Ils pouvaient bien s'accorder du bon temps après tout ce qu'ils ont fait pour moi. Ils le méritaient. En somme, je n'avais plus nulle part, j'étais devenue une paria. Et comme me l'avait gentiment dit Berry : Les gens ne m'avaient jamais aimés, à l'exception de Britt, et de mes parents.
Suite à tout cela, j'ai passé presque un an à la rue, à faire la manche. Bon sang, si mes anciens camarades m'avait vue à ce moment-là… Ils m'auraient à tous les coups fait comprendre qu'ils avaient raison. Et M. Schuester… Qu'est-ce qu'il aurait pensé de moi ? Et le coach Sylvester ? Ils avaient tous les deux essayé tant bien que mal de m'aider, et j'avais tout gâché. J'ai toujours eu ce don de foutre tous mes espoirs et mes rêves en l'air. Parce que j'ai voulu me croire au-dessus des autres, parce que j'ai voulu véhiculer une image de moi qui était erronée : L'image de la meuf sûre d'elle. Alors qu'au fond de moi, je me suis toujours sentie profondément perdue. J'ai juste toujours refusé de perdre la face devant qui que ce soit. C'est ainsi que j'ai enchaîné les quêtes et les recherches de petits boulots dans lesquels je n'ai jamais été prise.
Un jour, j'ai fini par en avoir marre de ne plus m'en sortir, marre de vivre à la rue, alors j'ai recommencé à chercher un travail. Mais mes recherches étaient tout sauf fructueuses. On aurait pu penser qu'avec mes atouts physiques j'aurais pu trouver n'importe quoi, mais soit je n'avais pas assez d'expérience, soit l'on me proposait de passer sous le bureau pour obtenir un job. A croire que telle était ma destinée. Alors j'avais fini par taper dans le seul endroit où j'étais sûre de faire valoir mes atouts : un bordel.
Et tout s'est enchaîné super vite…
J'ai commencé à vendre mon corps dans une boîte de strip-tease, et fréquenter cet endroit m'a fait lentement tomber dans la drogue. Je n'étais pas vraiment fière de faire ça, mais je ne voyais plus d'autre solution. Peut-être que les gens qui me disaient que je finirais sur le trottoir avaient raison. Coucher avec n'importe qui était peut-être la seule chose que je sache faire au final. Je ne blâme pas les personnes qui font ce métier, mais ce n'était pas pour moi. Alors au bout d'un moment, tout a commencé à dérailler complètement, moi qui ne pensais pas pouvoir tomber plus bas que cette dernière année qui s'était écoulée, je me trompais cruellement.
Je n'avais pas tenu plus longtemps à vendre mon corps. Je n'y arrivais plus, c'était au-dessus de mes forces. Ça n'était pas moi, je me répugnais. Alors j'avais voulu m'en aller, grossière erreur, car on ne part pas si facilement une fois que l'on est rentré là-dedans.
Le gérant, qui était donc mon boss, s'avérait être également mon dealer. Il me tenait parce que je lui devais de l'argent, et qu'il m'avait promis que si je m'en allais, il remuerait ciel et terre pour me retrouver et me tuer. Je n'avais pas le choix. Je devais bosser pour lui, même si je ne le voulais plus. Et pour me le faire comprendre, pour que cela rentre bien dans ma tête comme il le disait, il me frappait, m'humiliait, et un tas d'autres choses toutes plus infâmes les unes que les autres dont vous n'aurez pas besoin des détails pour deviner.
J'aurais dû écouter ma mère, j'aurais dû finir l'université même si ça ne me plaisait pas vraiment, je n'aurais pas dû vouloir faire ma diva. Parce que tout ce que j'y ai récolté, c'est de la peine, de la douleur, du dégoût, des regrets… Et tellement d'autres choses. J'étais devenue l'ombre de moi-même, je ne reconnaissais plus la personne que j'étais devenue. Celle qui ne se laissait jamais marcher sur les pieds et qui faisait vivre un enfer à quiconque osait se mettre sur son chemin.
Aujourd'hui, je ne suis plus là-bas, j'ai réussi à m'enfuir in-extrémis lors d'une soirée, et heureusement, car j'ai bien failli mourir ce soir-là.
Flashback
Je ne pouvais pas arrêter, ce foutu connard me tenait à cause du fric que je lui devais. Ils devaient tous fonctionner comme ça là-bas, on t'embauche en te disant que c'est ton corps, que tu peux arrêter quand tu veux, on te fait miroiter de belles paies, des avantages. Puis on te pousse doucement dans le chemin du vice, celui de la drogue. On te fait essayer, en sachant pertinemment que tu deviendras accro dès la première soirée, et on attend. Et c'est ce qui s'est passé avec moi. J'avais testé tout un tas de trucs débiles et insensés au lycée, mais jamais je n'avais touché aux drogues dures, et lorsque que j'ai commencé, ce fut pour moi le début de la fin. Parce qu'après, je n'ai pas pu m'en défaire, alors j'en ai demandé, encore et encore, sans avoir le moyen de payer. Et vous savez ce qui arrive quand on achète quelque chose qu'on n'a pas les moyens de payer ? On s'endette, et forcément, dans ce milieu plus qu'un autre, les représailles, ça fait mal. J'étais donc prise au piège. Plus libre de mes mouvements, de mon destin. Pantin d'un homme atroce qui me forçait à continuer de me prostituer. J'ai envisagé un tas de possibilités, même celle de mettre fin à mes jours, je l'avoue, mais impossible. Comment aurais-je pu faire ça à mes parents ? Au peu de gens qui tiennent réellement à moi malgré ce que Rachel a bien pu me dire ? Car je sais que je suis beaucoup détestée, pour un tas de raisons qui font que je suis moi, mais je sais que quelques personnes m'aiment. Même à leur façon. Toujours est-il qu'après avoir tout envisagé, je n'avais plus de solution. Si ce n'est une, totalement folle : la fuite. Je savais que c'était risqué, je savais ce que JE risquais avec cette idée. Mais cela valait le coup de le tenter, après tout, je n'avais pas réellement d'autre échappatoire. Tenter le tout pour le tout. C'est cette phrase qui m'avait motivée.
Ce soir-là donc, au lieu de me présenter à mon lieu de « travail » je préparais le peu d'affaires que j'avais dans cette chambre miteuse, je savais que je devrais faire vite pour m'en aller car aussitôt que le boss se rendrait compte que je n'étais pas là, il enverrait ses gorilles pour venir me chercher. Enfin, c'est ce que je pensais. N'ayant pas déguerpie assez rapidement, on a bien sonné à la porte, mais c'était lui en personne. Et j'ai tout de suite su que j'étais mal barrée. Mais je ne pouvais plus rien faire, et j'étais tétanisée, essayant tant bien que mal de le dissimuler et de garder la face.«- Bonsoir Santana, je suis étonné que tu sois ici et pas au boulot. »
Je devais trouver un prétexte, inventer une histoire bidon.
«- Je… Je suis désolée, je ne me sentais pas très bien, je me suis endormie et je n'ai pas entendu le réveil. »
Il ria, de ce rire glaçant, le même qu'il avait toujours avant de s'en prendre à quelqu'un. Il passa sa tête dans l'encadrement de la porte et scruta la pièce plongée dans la pénombre, mais quelque peu éclairée par les lampadaires de la rue juste en dessous.
«- C'est pour ça que tu as préparé tes affaires ? N'essayerais tu pas plutôt de me mener en bateau et de filer en douce ? Tu sais pourtant que je n'aime pas quand on me ment, Santana. »
Je détestais entendre mon prénom sortir de la bouche de ce connard. Il n'avait pas gobé mon mensonge un seul instant. Il avait l'air con, il ne se laissait pas pour autant berner aussi facilement. Et j'aurais dû le savoir. Mais qu'aurais-je dû faire ? J'étais coincée, totalement à sa merci. L'immeuble était miteux et mes seuls voisins étaient les cafards et des types louches à qui je n'aurais pas vraiment pu demander de l'aide. Il y avait bien le concierge, un vieil homme plutôt sympathique qui me parlait de temps en temps lorsque je le croisais. Mais je ne voulais pas impliquer quiconque dans ces histoires, je savais que faire ça serait lui offrir la mort. J'aurais voulu frapper ce malade qui se tenait devant moi et fuir à toutes jambes, mais mon corps refusait de bouger. J'étais littéralement paralysée par la peur, ce qui peut paraître grotesque pour la fille que je suis qui savait se défendre au lycée car elle a grandi dans un quartier malfamé. Malheureusement, ce n'est plus le lycée, et je me suis rendue compte qu'il y a des gens qu'il vaut mieux ne jamais connaître et surtout ne jamais côtoyer. Son regard avait changé, il avait l'air complètement fou. J'ai essayé de lui dire que je n'allais nulle part, implorant son pardon, mais je savais que ça n'y changerait rien. Alors il a attrapé mes cheveux et m'a violemment plaquée contre le mur. Je mis plusieurs secondes avant de me remettre, le choc ayant projeté ma tête contre celui-ci. Je n'ai pas crié. Je n'ai pas bougé. Il a tiré plus fort, me proférant un tas de menaces, et il y avait ces coups, que je ne peux même pas raconter. J'étais sonnée, totalement. Incapable de me défendre, incapable de bouger. Je savais que cela ne servirait à rien si ce n'est à accélérer l'inévitable : ma mort. Il m'a jeté par terre et m'a rué de coups, dans les côtes, dans le ventre, dans la tête. Me coupant la respiration. Il a arrêté, d'un coup, s'est mis à ma hauteur, et m'a demandé si j'avais compris, compris qu'on ne jouait pas avec lui, que jamais plus je ne serais libre, qu'il me tuerait sinon. Et tout ce que j'ai réussi à faire, c'est me mettre à rire, ignorant à quel point mon corps me faisait souffrir. Il ne comprenait pas que la mort serait la plus belle chose qu'il aurait pu m'offrir à ce moment, que j'étais prête à y passer, que de toute façon ça ne serait pas une souffrance, mais une délivrance de tout ce que j'avais enduré jusque-là. Il m'a attrapée par la gorge, serrant fortement, assez pour me couper la respiration. Il a hurlé, me demandant pourquoi je riais, pourquoi je me moquais de lui. Il a dit que je n'étais qu'une effrontée qui méritait simplement la mort alors j'ai tenté de parler, malgré sa main qui m'étranglais et je lui ai ordonné de me tuer. Alors il a relâché sa prise, me disant que je n'avais pas d'ordres à lui donner, que c'était lui qui décidait, et que si je voulais mourir, alors ce serait trop simple. Il a promis de me faire souffrir sans jamais me faire passer de l'autre côté. Il voulait m'offrir ce qu'il appelait « une vie de torture ». Je sais que je n'aurais pas dû le provoquer, que j'aurais dû laisser tomber. Mais je ne pouvais pas. Passée la peur, je me sentais juste vide à ce moment-là. Je me demandais simplement comment j'en étais arrivée là. Je n'avais plus peur de mourir. Et je refusais de m'écraser devant lui. Ce qui m'a valu d'autres souffrances bien pires, que je ne peux raconter pour le moment. Toujours est-il que j'ai fini par reprendre le dessus sur mes émotions, et malgré tout ce qui venait de se passer, j'ai réussi à le frapper. Un coup de genou, bien placé, puis j'ai attrapé mon sac et je suis partie en courant, même si j'avais l'impression que mon corps se brisait à chaque pas que je faisais. Au moins, jusqu'à ce qu'il ne me retrouve, j'étais libre. Même si une chose était certaine : s'il parvenait à remettre la main sur moi, j'étais morte.
Suite à tout ça, j'ai « recommencé » ma vie, à Lima. Enfin recommencer est un bien grand mot. Comment peut-on vraiment considérer vivre après tout ce qu'on peut endurer. Disons plutôt que j'ai recommencé à survivre à Lima.
J'ai récupéré la maison de mi Abuela il y a quelques temps déjà, héritage. J'ai beaucoup pleuré quand j'ai appris son décès. Je l'aimais vraiment beaucoup, elle avait toujours été un modèle pour moi, et je me sentais mal qu'elle soit partie en ayant jamais reparlé avec moi depuis qu'elle m'avait chassé lorsque je lui avais révélé mon homosexualité. Je fus donc choquée quand je sus qu'elle m'avait choisie pour hériter de ce bien. Elle m'avait aussi laissé de l'argent, et une lettre, que je n'avais toujours pas eu le courage d'ouvrir depuis sa mort. J'en avais envie, et je savais que j'aurais dû. Mais je n'arrivais pas à m'y résoudre. Si elle m'avait vue ainsi, alors elle aurait eu encore plus honte de moi. Je m'étais donc promis de l'ouvrir une fois que les choses iraient mieux, et surtout une fois que je me serais repentie de toutes les conneries que je fais à longueur de journées. Mais je continuais de tout claquer dans l'héroïne et l'alcool. Mon sol était jonché de bouteilles vides et de seringues, de cachets, de sachets de poudre. Et quand je me regardais dans le miroir, je ne me reconnaissais tout simplement pas. Je ressemblais à un cadavre. J'avais énormément maigris, mes cernes étaient creusées et noires, je n'avais plus ce sourire ou même ce regard hargneux que j'avais lorsque j'étais encore en lycée. Tout ça s'était éteint au fil des ans. Je ne sortais jamais, je me laissais aller, je ne voyais plus d'issue à tout ça. J'étais l'ombre de moi-même, je n'avais plus goût à la vie. Je crois que j'attendais seulement de mourir.
Ce jour-là, j'étais assise dans le canapé, devant une émission bidon, le genre d'émission que je déteste. En fait, je ne regardais pas vraiment, parce que je n'arrivais plus à me concentrer sur rien. Je dormais peu, je ne mangeais pas, je ne faisais que boire et me droguer. Ma vie était vraiment pourrie. Je soupirai, épuisée. Je ne prenais même plus la peine d'ouvrir les volets. J'étais recluse, enfermée chez moi tout le temps, me débrouillant pour me procurer les substances magiques qui m'aidaient à tenir. En somme cette journée était naze, comme toutes les précédentes et comme toutes celles qui allaient suivre. Mais je ne m'attendais vraiment pas à recevoir un appel de Puck ce jour-là. Cela faisait plus de 4 ans que je n'avais parlé à personne. J'hésitai un instant avant d'appuyer sur décrocher, après tout, je voulais savoir pourquoi cet appel après un silence de plusieurs années. J'essayai de ne pas laisser flancher ma voix, je devais avoir l'air normale.
«- Ouais ? »
«- Santana, c'est toi ? »
Un silence gênant de quelques instants s'installa entre nous.
«- Tu m'as appelé, donc tu sais que c'est moi. »
«- En fait, j'avais peur que tu ais changé de numéro… »
Comme si ça l'avait préoccupé jusqu'à aujourd'hui. Je n'eus même pas envie de répondre à ça, après tout, ce n'est pas comme si il s'était soucié de moi pendant toutes ces années.
«- Je suis vraiment désolé de ne pas avoir donné de nouvelles pendant si longtemps San… Tu m'as manqué…»
Comme c'est émouvant, j'en pleurerais presque. Bullshit. Je n'ai manqué à personne, je ne manque à personne.
«- Accouches au lieu de me sortir les violons Puck. »
«- Je me doute que tu m'en veux Santana, mais ne le prends pas comme ça, s'il te plaît. »
Alors là, ils se fiche de moi, c'est ça ? C'est une caméra cachée, on va rentrer chez moi pour m'humilier et me faire passer sur une de ces chaînes bidon que je regarde à longueur de journée ?
«- Tu voudrais que je le prenne comment ? Ni toi, ni personne n'a pris de mes nouvelles durant toutes ces années, en fait, j'aurais pu être morte que vous ne l'auriez même pas su. »
Nouveau silence gênant. Il savait que je venais de marquer un point.
«- C'est faux, et puis, je n'ai pas vraiment de nouvelles des autres, je veux dire, ils m'appellent rarement. »
Je ria intérieurement. Foutage de gueule. Il mériterait un oscar de la pire méthode pour attendrir quelqu'un.
«- C'est toujours mieux que pas de nouvelles du tout. Bref, tu vas te décider à me lâcher ce pourquoi tu m'appelles ? Je n'ai pas que ça à faire, j'ai une vie. »
Je ne voulais pas que qui que ce soit ne sache, j'avais honte de ce que j'étais devenue, et si je voulais tant qu'il se dépêche c'était parce que je sentais le manque s'emparer de moi et que je ne savais pas vraiment combien de temps je pourrais tenir la conversation sans être grillée ou sans me mettre à convulser.
«- En fait… On fait une réunion des anciens, chez mes parents, ce week-end, enfin une fête quoi… Et ça ne serait pas de vraies retrouvailles si tu n'étais pas là… »
Il a vraiment pensé à moi pour cette fête ? Et s'il était vraiment désolé après tout ? Je veux dire… Je n'arrête pas de me plaindre de n'avoir eu de nouvelles de personnes, mais je n'ai pas cherché à en avoir non plus. Une fois de plus mon égocentrisme légendaire a eu raison de moi. C'est tellement plus simple de rejeter la faute sur les autres plutôt que d'ouvrir les yeux sur un énième défaut pourtant évident chez moi. Je soupirai. Après tout, j'avais plutôt envie de les revoir, mais comment est-ce que je pourrais cacher pendant toute une soirée ce que je suis devenue ? Comment arriverais-je à cacher que j'ai besoin de me droguer pour continuer à survivre ?
«- Je… Je ne sais pas trop. Tout le monde sera là ? »
«- Plus ou moins, je n'ai pas encore eu toutes les confirmations, mais il y aurait pas mal de nos anciens camarades normalement oui. Allez San, s'il te plaît, tu dois venir, j'ai vraiment envie de te revoir. Et puis, d'autres aussi seraient contents de te revoir. »
Je pris quelques secondes pour réfléchir, je n'ai aucune idée de ce que je veux faire, et le manque commence à s'emparer de plus en plus de moi, ce n'est pas bon. Je dois couper court à la discussion. Puck allait encore argumenter pour me faire accepter mais je lui coupai la parole sans ménagement.
«- C'est bon t'as gagné, je serais là. » Je l'entendis pousser un « YEEES » et je l'imaginais sourire comme un crétin derrière son téléphone. «Par contre je suis désolée mais je n'ai pas plus de temps à t'accorder aujourd'hui, je suis déjà en retard au boulot, envoie moi la date exacte et l'heure par texto. » Sur ce, je raccrochais. En retard au boulot à plus de 19h, très crédible ça San, bien joué.
~ Puck ~ 19h17
Samedi soir, 20h30 chez mes parents, hâte de revoir belle brune. -)
S'il savait… S'ILS savaient… Je pense que tout le monde s'attends à ce que j'ai fait mes preuves, à ce que j'ai une vie de dingue, passionnante, et géniale. A ce que je sois celle que je me suis toujours ventée être lorsque j'étais au lycée et que je passais mon temps à les rabaisser. En plus, j'allais certainement revoir Cyrano, et vu comment elle m'a jeté dehors, je ne suis pas sûre qu'elle me porte à nouveau dans son cœur. Tout comme je ne la porte pas dans le mien. Et puis je vais certainement revoir mon ex, Brittany. Et cette pensée m'attriste un peu je dois l'avouer. Je commençai presque à déjà regretter d'avoir accepté, mais c'était trop tard, je n'avais pas le droit de faire machine arrière, pas maintenant. Je suis peut-être au fond du trou, j'ai quand-même une parole.
Je me levais et montai à l'étage. J'attrapai un cachet et l'avala en soupirant. Je n'en pouvais vraiment plus de tout ça, mais je n'arrivais pas à arrêter, j'étais prise dans une spirale infernale. Je me laissais sombrer, loin de toutes mes pensées négatives, loin de toute cette merde qu'est devenue ma vie.
Quand je rouvris les yeux, c'était déjà le matin. Je pouvais le voir grâce à la grande luminosité que laissait filtrer les vieux volets de ma chambre. J'avais dû forcer la dose, je ne me souvenais de rien. J'attrapai mon téléphone et le regardai, 11h, 3 messages non lus.
~ Puck ~ 22h31
Pour la soirée n'hésite pas à ramener à boire, ça va picoler -)ça ne me changera pas trop de d'habitude…
~ Mom ~ 9h16
Coucou Santana, ton père et moi espérons que tu vas bien, on n'a pas pu te donner vraiment de nouvelles avant aujourd'hui, on a eu pas mal de soucis, on t'expliquera tout ça. On pense passer à Lima dans quelques semaines, si tu veux bien de nous on voudrait passer te voir. On t'aime fort.
Comment aurais-je pu refuser de voir mes parents ? C'est vrai que l'on ne se parlait pas souvent et que je ne les avais pas vus depuis l'enterrement d'Abuela, mais je les aimais malgré tout. Même si ils n'avaient aucune idée eux non plus de ce que je vis. J'avais tout fait pour le leur cacher, et puis il faut dire que tout le monde était tellement triste, moi y compris, que ce n'était pas vraiment le moment de parler de tout ça. Je sais que s'ils savaient, ils interrompraient leur tour du monde sur le champ pour revenir ici. Mais je le refusais. J'avais détruit assez de choses dans ma vie pour en plus détruire la vie de mes parents. Ils seraient dévastés. Malgré mon caractère, ils pensent toujours que je suis leur petite princesse et que même si je ne prends pas toujours les bonnes décisions, je suis quelqu'un d'un minimum censé qui ne flinguerait pas sa vie à ce point. Ils n'ont jamais su que j'avais passé une année dehors, que j'avais fréquenté un bordel et tout ça. J'ai dû leur mentir en m'inventant une vie à New-York et je déteste ça. Je n'aime pas mentir à mes parents. Ils ont importants pour moi et j'aimerais être honnête avec eux, mais je refuse qu'ils ne s'inquiètent à cause de moi.
~ Numéro inconnu ~ 10h27
Salut Santana, c'est Finn. Je sais que tu ne t'attends pas à recevoir un message de moi, mais j'ai appris que tu viendrais à la fête de Puck ce week-end. J'espère que notre présence ne te fera pas changer d'avis, Rachel s'en veut de t'avoir mise à la porte comme ça. Elle aimerait repartir sur de meilleures bases… En espérant que tout se passe bien pour toi… On se voit Samedi, porte toi bien.
Je clignais plusieurs fois des yeux. J'avais réellement reçu un texto de Finnocence ? Pourquoi est-ce que d'un coup tout le monde revient dans ma vie comme une fleur ? Je veux dire, ils ont réussis à se passer de moi pendant des années, alors… Pourquoi maintenant ? J'eus presque envie de lui répondre et de l'envoyer sur les roses, mais je ne le fis pas. Il faut croire que j'avais même perdu ma méchanceté. En fait, je n'en voulais pas à Finn. Même s'il n'avait pas tenu sa promesse d'être là pour moi. Mais bon… Il est un peu benêt parfois, mais c'est un chouette gars au fond. Par contre, Berry ne manque pas d'air « Repartir sur de meilleures bases ? » en même temps, on n'aurait pas de mal puisqu'il n'y avait même pas de bases du tout. J'enregistrais le numéro de Finn. Je n'avais plus de repères et dû regarder quel jour on était. Vendredi. Quoi ?! Je n'avais même pas compris que la soirée était demain… Bon sang, faut vraiment que j'arrête cette merde ça me ramolli le cerveau…
Je tentai de me lever mais j'avais l'impression que la pièce tournait autour de moi et je fus soudainement prises de violents vertiges et de violentes nausées. Formidable. La journée ne pouvait pas mieux commencer.
J'attendis plusieurs dizaines de minutes avant de pouvoir me redresser dans le lit. Je me levais et shootait dans toutes les merdes qui se trouvaient sur mon chemin en grommelant des choses totalement incompréhensibles.
Si je dois aller à cette soirée demain il faut que je me remette dans le bain… Je décidai donc d'ouvrir mes volets pour la première fois depuis des semaines. J'ouvris la porte-fenêtre donnant sur un petit balcon face à un parc et défis le crochet avant de pousser les volets. Et ma réaction fut immédiate. La lumière m'agressa instantanément les rétines, me faisant reculer de plusieurs pas en chancelant et je m'écoulai sur le sol, prenant le soin de bien me cogner la tête contre le rebord du lit. Oui, cette journée ne pouvait définitivement pas mieux commencer. Après avoir passé un temps allongée par terre totalement sonnée je passai une main sur mon crâne endolori avant de la regarder. Du sang. Parfait ! Continuons sur cette lancée, on pourra peut-être battre un record.
Le premier chapitre est clos, n'hésitez pas à donner vos retours en review, ça ferait plaisir pour écrire la suite et surtout savoir ce qui vous plait/ne vous plait pas etc.
