J'aurais aimé l'écrire en anglais parce que pour moi Atlantis est totalement "english related" mais bon, mon niveau n'est pas encore assez bon pour ça, j'espère qu'il y a d'autre fan francophone qui passent dans le coin…


Décompression

Chapitre1

Malgré la conscience qu'elle n'était qu'un fragment de son imagination, Rodney sourit et fit un signe d'adieu à Sam, puis la porte du compartiment arrière du Jumper se referma.

McKay expira doucement. Il pensa à Griffin qui resterait là éternellement, gardien héroïque d'une carcasse inanimée. Bizarrement, le physicien eut également une pensée pour le Jumper. Encore un de perdu ! Et dire qu'ils avaient investit tellement de temps dans le programme de réparation des Jumpers ! Cela le ramena à Radek et au présent. Rodney avait fermé ses yeux et ne tenait debout que grâce au soutien que lui fournissaient les parois du Jumper. S'asseoir serait une bonne idée. Rodney l'envisagea, mais cette simple idée lui donna la nausée. Ses forces l'abandonnèrent tout à fait et ses jambes cédèrent sous son poids. Il se retrouva assis par terre, le dos appuyer contre la porte du Jumper.

Rodney ?

Le Canadien sentit toute l'inquiétude du Tchèque dans sa voix, mais répondre était trop difficile. Il se contenta de grogner d'une façon qu'il espéra rassurante. Il entendit quelqu'un marcher dans sa direction et une voix demander

Combien de temps ?

Il se rendit compte que c'était la voix de Sheppard et se demanda de quel temps il parlait. Une main se posa sur son épaule. Rodney eut un geste défensif, ne pouvait-on même pas le laisser mourir en paix ?

Rodney, dites-moi ce qui ne va pas ! Demanda Radek d'une voix pressante.

McKay eut un petit rire sec. Ce qui ne va pas ? Rien ne va ! Je suis gelé, affamé et malgré toute l'eau dont je suis imprégné, j'ai soif !

Aucun mot ne sortit réellement de sa gorge desséchée, à peine une suite de grognement. Il fronça les sourcils. Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Pensa-t-il. Une migraine monstrueuse était en train de naître au niveau de ses tempes et tous ses muscles lui faisaient mal. Soudain il eut un haut-le-corps. Il se pencha sur s gauche en espérant fermement que Radek se tenait à sa droite et vomit tout ce que son estomac contenait, ou plutôt ne contenait plus. Un goût horriblement amer envahit sa bouche et lui brûla l'œsophage pendant que son estomac entêté se contractait comme un forcené malgré le vide total qu'il renfermait.

Dans le flot de douleur qui le submergeait, son cerveau se remit à fonctionner le temps d'un éclair. Décompression ! Il fallait qu'il le fasse comprendre à Radek, même si la raison pour laquelle cette information était vitale lui échappait momentanément. Il rassembla la force qui lui restait et réussit à articuler :

Pression

Il ne reconnut même pas sa propre voix. Quelle importance ? Il allait mourir de toute façon.

C'est raté Sam, pensa-t-il avant de sombrer dans l'inconscience.