Titre : Lupanar
Diclai': Rien ne m'appartiens ! Sauf l'histoire
Béta : Le Spleen Du Kiwi bleu - plein de cœur dégoulinant d'amour-
Rating : M+
Résumé:
Quand Peter décida de faire découvrir un autre monde à son neveu Derek Hale. Les choses changèrent à jamais sa vie ainsi que celle de son neveu et de ce mignon dont s'était épris Derek.
Pairing : Steter / Sterek et threesome a venir.
Note de l'auteur :Un grand merci comme d'hab à ma bêta Spleen, qui sans elle je suis pas sûr que les choses concorderaient.
Comme l'histoire se passe en 1930 il est possible que les personnages soit oc. ? Bref.
Ensuite non j'ai pas oublié Just Married pour ceux qui l'attendent ! Ça viendra patience .
NOTE 2 : Le sujet de la fic traite la prostitution homme, donc rapport sans protection ! Vous êtes avertie. Soyez vigilant ceci est une fiction ;) .
J'avais super hâte de vous partager cette mini-fiction qui devrait compter 6 chapitres peut-être un prologue ^^. J'attends vos avis hein ? Je compte sur vous, j'ai les pétoches Mdr. Je vous n'aime aller bonne lecture !
L'histoire sera disponible sur AO3 avec crack story d'illustration fait par mes soins ^^
Couverture de la fiction by me ^^
CHAPITRE 1: Bordel*
Maryland, États-Unis, 1930
Sous un temps pluvieux, dans la rue de Brock Bridge Rd, Peter Hale réajusta son long manteau gris ainsi que son chapeau. La pluie tomba sur sa main, le faisant frissonner. C'était le début du mois d'octobre et sa journée s'acheva ainsi comme chaque vendredi soir.
Devant cette grande bâtisse rénové, ancienne boutique de marbres funéraires , se trouvait une maison close " Le Phoenix" aux doubles portes rouges. Cette maison était protégée par le chef de Police Harris Adrian. Les gens qui ne fréquentaient pas la maison ne savaient pas ce qui se cachait derrière cette façade. C'était totalement illégal.
En rentrant à l'intérieur, il fut accueilli par la belle Erica, la jolie blonde pulpeuse, vêtue de sa robe en soie accompagnée de son corset bordeaux et ses bottines marron. Son regard tomba sur cet intérieur qui était chaleureux et très accueillant et surtout très victorien. Beaucoup de rouge, du velours et de doré. C'était une maison très bien entretenue. Les pièces étaient réchauffées, cela se faisait ressentir dès qu'on en franchissait le seuil.
- Mr. Hale, ravie de vous revoir, l'accueillit chaleureusement Erica.
- Merci, ma chère. Il entra en retirant son chapeau trempé par la pluie et fit face à la dame. Comment allez-vous ?
- Tout va bien, merci de vous en inquiéter, répondit-elle en lui souriant.
Elle lui fit signe de l'accompagner dans le salon d'hôtesses. Il la regarda de bas en haut, c'était une femme très séduisante, qui avait certes une vilaine cicatrice vers son épaule, mais étrangement, cela lui rehaussait sa beauté.
- Je vous laisse ici. Vous connaissez le chemin, lui dit-elle en lui indiquant la direction qu'il devait prendre.
Il lui fit un signe de tête pour la remercier et continua son chemin seul. Il traversa le long couloir qu'il connaissait parfaitement maintenant, car cela faisait déjà plus de quatre mois qu'il venait ici.
La tapisserie du long couloir dépourvu de décorations était aussi d'un style très victorien, rouge foncé, sombre.
Enfin, il franchit l'autre côté de la maison. Celle où son désir l'avait conduit. Il aspira l'odeur si délicieuse du mélange d'alcool, de fumée des cigares, de sexe… et surtout l'odeur de ses jolis mignons.
Cette fois, la décoration était légèrement différente que dans la partie réservée aux filles de joie. C'était moins raffiné, plus sauvage. La tapisserie bleue rendait cette pièce minimaliste.
Une autre femme l'accueillit avec un grand sourire et lui prit le bras après que Peter lui ait fait un baisemain.
- Toujours à l'heure à ce que je vois ! L'accueillit Suzanna.
- Toujours aussi ravissante, Suz'.
- Oh arrêtez de me draguer Peter, ironisa-t-elle en l'accompagnant dans le salon d'hôtesses spécial hommes.
Le salon d'hôtesses des hommes était plus petit que celui des femmes. Au milieu se trouvait une petite table ronde où un énorme pot vide servait de décoration, accompagné de trois grands canapés de velours rouge et bleu dont deux collés contre le mur et l'autre de dos contre la petite table du centre où étaient installés quelques mignons.
Certains étaient torse nu ne portant qu'un simple bas en toile blanche. D'autres portaient un corset par-dessus un simple chemisier long et un bas léger.
- Voyons, vous me connaissez bien, lui répondit Peter avec un clin d'œil avant de lui faire face. Où est-il ? N'apercevant pas son rendez-vous dans la pièce.
- Chambre du haut, porte gauche motifs fleurs de lys.
- Déjà prêt ?
- Il était impatient, disons qu'avec votre payement d'avance vaut mieux être à l'heure.
Peter acquiesça puis enchaîna les pas jusqu'à monter à l'étage, il suivit l'indication de Suzanna, la patronne des lieux. Il transpirait d'impatience, cet homme lui avait plu dès qu'il avait posé le regard sur lui le premier soir dans ce bordel*.
Il avait l'air si fragile, et pourtant, c'était un jeune homme fort. Un regard ambré, son nez retroussé, beaucoup de grains de beauté par-ci par-là et une silhouette fine légèrement musclée, la silhouette parfaite pour un homme comme lui.
Dès que son pied franchit la porte de la chambre, l'odeur de savon frappa ses narines. Il sourit puis ferma la porte à clé, tout en se dirigeant vers le lit, il retira chaque vêtement jusqu'à se retrouver entièrement nu.
- Peter ?
- J'arrive.
Il arriva dans une autre pièce, une baignoire remplie de mousse trônait au milieu, où son magnifique mignon l'attendait à l'intérieur.
-Te voilà enfin.
Peter entra à l'intérieur du bain. L'eau était très chaude et offrit une douce sensation à sa peau froide et son mignon ne mit pas longtemps à se coller à lui. Se mettant entièrement à l'aise, ses doigts caressèrent la peau chaude et douce du dos de ce jeune homme.
-Je t'ai manqué à ce point ? Demanda Peter en embrassant la chevelure mouillée du mignon, il ronronna presque tellement que ce bain lui fit du bien.
-Oui très, ronronna-t-il contre le torse musclé tout en y faisant glisser ses doigts.
Peter ferma les yeux, profitant de cette caresse après avoir expiré.
Encore une fois son neveu l'avait agacé, lui faisant des remarques énervantes. Ce que cet abruti pouvait être chiant quand il s'y mettait, il lui avait pourtant suggéré d'aller se « soulager ». Ça ne lui ferait pas de mal, au lieu de rester là à tourner en rond et refuser les rendez-vous des gentes dames qui l'avaient dragué sur son lieu de travail.
Idiot, coincé et abruti.
Sortant de ses pensées, il avait besoin d'une bonne baise comme il le disait si bien chaque fois devant son neveu.
Il tira sur la chevelure de Stiles et l'embrassa et l'embarqua dans un baiser féroce. Leurs langues se caressèrent, leurs dents s'entrechoquèrent et les gémissements du jeune homme le firent bander comme un garçon en manque.
-Tu t'es préparé ? Demanda Peter d'une voix rauque s'écartant doucement de cette bouche si tentante.
-Hum, non.
Il glapit presque quand le plus âgé introduit un doigt dans son antre intime.
-Si chaud, ronronna-t-il contre les lèvres du plus jeune, alors que son doigt effectuait des va-et-vient. Approche.
Quelques minutes plus tard, Peter baisait son mignon dans la baignoire. Ce soir, il avait besoin de plus et Stiles l'avait compris.
[...]
- Tu es bien matinal, mon neveu.
Peter franchissait le seuil du bar dans lequel il était patron. Il le gérait avec son neveu Derek Hale.
Les parents des enfants Hale avaient été abattus par la mafia locale. Le couple s'était retrouvé malheureusement au mauvais endroit, au mauvais moment.
Derek fit face à son oncle avec une caisse en main chargée de bouteilles d'alcool.
- Et toi, tu es rentré bien tard hier, lui fit remarquer le jeune homme.
- Oh, j'avais besoin d'une bonne détente, vois-tu ?
- Détente ? Pendant que moi, je bossais ? N'oublie pas, Peter, c'est ton bar pas le mien, lui rappela Derek en rangeant les bouteilles derrière le bar.
- Et n'oublie pas qui est le patron !
Les deux hommes vivaient juste en-dessous du bar, chacun avait son propre appartement. Derek savait très bien quand son oncle rentrait tard le soir. Celui-ci n'était pas discret quand il claquait la porte.
- Oh ça va, détends-toi un peu Derek ! Tu devrais y aller !
- Tu peux toujours courir, tu sais très bien que c'est dangereux d'y mettre les pieds, là-bas ! S'exclama-t-il.
- Tu ne vas pas me faire une leçon de morale Derek, gronda Peter prenant la direction de son bureau pour s'y enfermer.
Mais à peine avait-il fermé que Derek débarqua en colère et se posta devant le bureau et lui dit :
- Quand le jour arrivera où tu seras dans le pétrin Peter. Je te promets une chose !
- Quoi donc ? Soupira-t-il soutenant le regard coléreux de son neveu.
- Je ne serai pas là, quand tu seras coincé entre ces deux terrains, tu te débrouilleras. Et ne compte pas sur moi quand tu seras au pied du mur.
- T'as fini ?
- Tu crois que c'est en couchant avec des putains que ça va arranger ton problème ?!
- Hey calme toi d'accord, Stiles n'est pas une putain... Bon concrètement si, oh bon sang Derek, tu es chiant.
- Stiles ? La fille s'appelle « Stiles » ?!
Derek le fixa durement, sourcils levés.
- Euh... Disons qu'il faudra que je t'explique quelque chose. Mais seulement quand tu seras prêt à aller baiser.
Derek soupira, pourquoi son oncle était toujours aussi cru dans son langage ?
Il quitta la pièce en claquant la porte et reprit son travail.
Peter se laissa aller dans son fauteuil oubliant le regard noir de Derek. Il fallait qu'il trouve de quoi le faire décoincer, ce gars. Il n'était pas dupe. Son neveu refusait de fréquenter qui que ce soit depuis...Kate Argent. Cette femme dont Derek était tombé amoureux et qui l'avait trompé avec un autre. Le jeune homme avait mis du temps pour s'en remettre. Depuis, il ne s'intéressait plus aux femmes, et il avait fait comprendre à Peter que son travail était plus important.
Peter savait bien que son neveu n'avait pas eu de rapport sexuel depuis un an, il suffisait de lire en lui pour le savoir, il le connaissait que trop bien et savait que sa main n'était pas sa maîtresse non plus. Parfois, il se demandait comment Derek pouvait tenir sans devoir aller baiser à gauche et à droite. En tout cas, pour lui, c'était impossible.
Il commença sa matinée en se remémorant sa soirée avec Stiles. Et rien qu'en se souvenant, il commençait à se sentir serré dans son pantalon.
Fin du chapitre.
* Bordel veut également dire " maison close" c'est le langage qu'on utilisé dans les années 1900.
NOTE : Alors que pensez-vous de ce premier chapitre ? Il ne se passe pas grand-chose, mais les cela va bouger dans les prochains chapitres
Je vous donne rendez-vous vendredi ou samedi prochain ^^.
