Salutation à tous et surtout à toutes ! ^^

Je suis très heureuse (et aussi très angoissée) de vous présenter ma première fic, et par conséquent mon premier slash ! Je n'avais pas l'intention d'en écrire, préférant en lire, mais l'envie était très forte et après un violent combat intérieur entre mes deux moi, c'est mon côté démon (et pervers) qui a remporté la victoire !

C'est pourquoi j'aimerais des avis sincères sur ce que j'écris et je compte sur vous pour me faire part de vos remarques, de vos impressions et de vos critiques, de préférence objectives et argumentées, et qui pourront me permettre de m'améliorer. Mais j'accepte aussi les compliments ! ^^

Concernant ce premier chapitre, vous remarquerez qu'il est plutôt cocasse, mais ce sera de plus en plus sombre dans les suivants !

Voilà, j'espère avoir suscité votre curiosité et que vous apprécierez !

Disclamer : L'histoire, les personnages…tout est à moi ! Mais si, dans mes rêves ! Sinon, dans la réalité, (f..k la réalité !) tout est à JKR, évidemment. Sniff.

Warning : cette fic comportera des relations sexuelles entre deux personnes de même sexe, homophobes s'abstenir !


Prologue

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Harry dédaigna royalement les petits-fours et autres mets succulents qui traînaient sur le buffet et se servit un autre verre de champagne. Son troisième depuis qu'il était arrivé. C'était plutôt raisonnable…si on ne comptait pas toutes les bières ou les litres de whisky qu'il s'était enfilé au cours de la journée.

Mais après tout, c'était sensé être la fête !

N'avait-il pas vaincu Voldemort pour de bon, deux mois auparavant ?

Et ce soir, il avait bien évidemment été convié par le nouveau ministre de la magie pour célébrer cet heureux évènement. Tout le gratin de la communauté sorcière avait répondu présent et tout un chacun entretenait l'espoir de poser aux côtés du Sauveur ou de lui serrer la main. Encore fallait-il qu'Harry leur accorde un tant soit peu d'attention. Mais il préférait nettement faire la connaissance des milliers de petites bulles qui emplissaient son verre.

- Ah M. Potter ! Je suis vraiment ravi que vous soyez parmi nous ce soir. Nous feriez-vous l'honneur de faire un discours ? demanda le ministre qui s'était approché du jeune héros.

- Un discours ? J'adore les discours ! s'exclama aussitôt Harry avec un enthousiasme démesuré.

Il vida son verre d'un seul coup _avant d'en reprendre un autre _ et sous les acclamations de la foule, il monta sur l'estrade avec un grand sourire.

- Merci ! C'est ça merci, s'impatienta-t-il alors que les invités battaient toujours des mains d'un air admiratif.

Une fois le silence rétablit, Harry put enfin s'adresser à l'assemblée :

- Alors pour faire un discours… il me faut mes notes. Où sont mes notes ? dit-il en cherchant activement dans ses poches. Ah mais j'suis bête. J'en ai pas ! Oh et puis, on s'en fout…

L'assemblée, croyant à un trait d'humour, éclata de rire.

- Mais quelle bande de cons ! gloussa Harry sans aucune discrétion.

Il y eu à nouveau quelques rires, mais ils étaient plus timides et gênés cette fois-ci. Avec une voix toujours aussi joviale, Harry reprit :

- Alors moi, je lève mon verre à tous les valeureux combattants qui ont donné leurs vies pour cette victoire ! A tous ceux qui se sont battus pour sauver vos misérables petites fesses pendant que vous vous cachiez comme des lâches ou que vous rampiez aux pieds de ce cher Tommy…

Sans faire cas des regards étonnés, choqués ou indignés qu'il avait provoqués, Harry poursuivit son discours qui s'apparentait plus à un acte d'accusation qu'à un hommage envers les victimes de la guerre.

- Aux héros de la guerre ! lança-t-il à la fin en avalant cul sec son verre.

Les autres reprirent la dernière phrase, sans vraiment d'enthousiasme, mais personne n'eut le courage de protester ou de s'attaquer aux paroles insultantes du jeune homme.

De toute façon, que pouvaient-ils dire ?

Harry Potter était un héros. Le Sauveur !

- Hum… c'était un magnifique discours M. Potter ! Nous sommes tous…, déclara le ministre mal à l'aise, mais lui aussi conscient d'être redevable envers l'ex-gryffondor.

Harry ne perdit pas son temps à l'écouter et avait déjà quitté l'estrade. Il n'avait plus le temps de se montrer courtois ou de prendre des gants avec les autres.

La guerre était finie depuis deux mois seulement. Il avait vaincu Voldemort au bout d'une longue lutte acharnée. Il y avait de quoi être heureux ! Libre, il était enfin libre ! Il avait vingt-deux ans et plus de mage noir à ses trousses, plus de prophétie, plus de combats. Il avait gagné. Mais en gagnant, il avait tout perdu.

A quoi bon avoir vaincu et survécu si tous ses proches, tous ceux qu'il aimait étaient morts ? Il avait perdu ses deux meilleurs amis, Ron et Hermione. La majorité de la famille Weasley avait été décimée. Hagrid, Dumbledore, Rémus… Tous. Ils étaient tous morts. Ils étaient partis sans lui. Ils l'avaient abandonné. Il était tout seul.

Alors qu'en avait-il à faire de froisser quelques personnalités qu'il ne connaissait ni d'Adam ni d'Eve ? Aucun d'eux n'avait participé à la guerre. Il n'avait vu aucune de ces têtes d'aristocrates sur le champ de bataille. En quel honneur il leur témoignerait du respect ?

Rien. Il n'en avait rien à faire.

Après avoir enterré ses amis, Harry avait radicalement changé. Mais pas physiquement. Il était toujours aussi séduisant avec son corps athlétique, ses cheveux noir corbeau et indomptables, ses magnifiques yeux verts qui n'étaient plus cachés par d'horribles lunettes rondes.

Mais c'est surtout dans son comportement qu'on pouvait observer un changement radical. Il pouvait passer des jours sans manger et s'en dormir, tant qu'il y avait de l'alcool. Il était devenu un habitué des boîtes de nuits et collectionnait les amants d'un soir. La plupart du temps, il était dans un état second.

Oui. Harry Potter avait bien changé.

Mais personne ne pouvait et n'osait lui dire quoi que ce soit.

Le désormais Sauveur s'apprêtait à avaler un énième verre quand une main ferme l'arrêta soudain dans son élan, en saisissant son poignet.

- Je crois que vous avez assez bu pour le reste de l'année Potter, dit la voix froide à qui appartenait la main.

Mécontent, Harry s'apprêtait à dire ses quatre vérités à l'enquiquineur quand il fini par le reconnaître.

- Ah ! Professeur Spane ! Quelle heureuse surprise de vous trouver ici ! s'exclama Harry.

Ils étaient tous morts…enfin, presque !

Snape lança un regard foudroyant au jeune homme qui avait écorché son nom mais resta parfaitement stoïque.

- Le proverbe moldu dit vrai alors : ce sont toujours les meilleurs qui s'en vont en premier…et les bâtards graisseux en dernier ! s'esclaffa Harry.

- Ravi de vous revoir également Potter ! dit Snape d'une voix glaciale.

- Bah, puisque vous êtes en vie, on va trinquer ensemble ! Hey garçon, un autre verre pour le professeur Naspe !

Un regard noir de la part de l'ex-espion démotiva le serveur à s'approcher. Et à nouveau, Snape dut intervenir pour empêcher Harry de porter le verre à sa bouche, renversant la moitié du champagne sur le sol carrelé.

- Mais euh ! protesta Harry en faisant une moue boudeuse, digne d'un enfant de quatre ans.

-Vous n'en avez pas marre de vous faire toujours remarquer, Potter ? Même quand les projecteurs sont déjà braqués sur vous, vous ne pouvez pas vous empêcher d'en vouloir toujours plus, n'est-ce-pas ? Vous agissez comme un véritable gamin !

- Vieille chauve-souris pas belle ! maugréa Harry dans sa barbe et en défiant l'homme de ses yeux verts.

L'homme en question lui retira le verre des mains et se retourna pour le reposer sur la table. Harry profita de ce laps de temps pour s'accaparer la bouteille de champagne mais avant de pouvoir s'enfuir avec sa nouvelle acquisition, Snape avait violemment attrapé son bras et le serrait de toutes ses forces.

- J'ai dit non Potter ! gronda-t-il.

Sous la douleur, Harry se dégagea vivement et lorsqu'il prit la parole, sa voix était grave et menaçante.

- Je vous interdis de me donner des ordres ou de me dire ce que je dois faire ou pas, Snape ! Touchez-moi encore une fois et je vous jure que vous allez fortement le regretter, est-ce clair ?

La grande table se mit à trembler sous la puissance magique du jeune homme en colère. Snape eut l'intelligence de ne pas bouger tandis qu'Harry avalait un dernier verre. Puis, le jeune homme le toisa de toute sa hauteur avant d'aller se fondre dans la masse des invités.

Harry était à présent dans le grand jardin, adossé à un mur. Il n'avait plus vraiment conscience de ce qui se passait autour de lui et dut faire un effort considérable pour se rappeler d'où venait cette bouche vorace qui le léchait et l'embrassait sans aucune pudeur.

C'était encore flou mais, après une intense réflexion, il se souvenait vaguement de s'être fait accoster par un beau jeune homme, alors qu'il commençait à s'ennuyer sérieusement parmi tout ce beau monde. C'est donc sans aucune hésitation qu'il avait suivi l'inconnu quand celui-ci avait voulu l'écarter de la fête. Mais comment s'appelait-il déjà, son jeune Apollon ? François ? Daniel ? Eric ?

- Pas grave, on va t'appeler Machin ! , décida Harry à haute voix et en haussant les épaules.

Content d'avoir résolu ce problème, le Sauveur put enfin se concentrer sur la langue mutine et les mains baladeuses qui parcouraient son corps.

Le rebaptisé Machin, qui avait fini par baisser son pantalon et son caleçon, frottait à présent d'une manière indécente son érection sur le corps d'Harry en haletant de plus en plus fort. Aussi vorace que Ron Weasley devant un large choix de gâteaux en tout genre.

Le regard d'Harry se voila à cette pensée, son sourire se fana et son air enjoué disparu.

- Stop ! dit-il d'une voix faible.

- Non. Laisse-moi faire, tu vas aimer.

- J'suis fatigué, arrête maintenant, implora Harry dont la tête tournait. Il avait la nausée.

Il tenta de repousser l'inconnu mais l'autre le plaqua plus fortement contre le mur. Il se faisait de plus en plus violent et empressé. Machin glissa alors sa main dans le pantalon du Sauveur, et se mit à faire de rapides va-et-vient sur le membre d'Harry qui ne réagissait cependant pas.

Alors que l'inconnu commençait à baisser le pantalon d'Harry pour passer à l'étape suivante, il fut brusquement projeté par terre.

- Hey ! Mais ça ne va pas ! De quoi tu te mêles espèce de…

L'inconnu pâlit quand il découvrit l'homme tout en noir qui pointait sa baguette sur lui.

- Je vous conseille de dégager avant qu'un malheureux accident ne survienne, dit Snape d'une voix glaciale en baissant sa baguette lentement jusqu'au pénis dressé du chaud lapin.

Ce dernier ne perdit pas une seconde pour obéir et, réajustant difficilement son pantalon, il s'enfuit à toute vitesse.

-Au revoir Machin ! lança Harry en gloussant.

Il sentit deux puissants bras le retenir alors que ses jambes commençaient à faiblir.

- Dracula qui sauve Harry Potter de Van Helsing, c'est hilarant, pouffa encore Harry en s'agrippant à son aîné.

- Il n'y a rien d'hilarant, Potter. Si je n'étais pas intervenu, cet imbécile vous aurait sans doute violé !

Snape soupira quand il vit que sa remarque n'avait pas l'air d'inquiéter le jeune homme plus que ça.

- Partons, dit-il plus doucement.

Il agrippa le bras d'Harry et les fit transplaner. A peine furent-ils arrivés devant les grilles d'un manoir qu'Harry tomba à genoux pour vomir. Puis, Snape aida le jeune homme trop faible à marcher jusqu'à l'intérieur.

Arrivés dans la chambre, sobre mais belle, il allongea Harry sur le lit et entreprit de le déshabiller.

- Mmm ! J'ai toujours su que vous vouliez me mettre dans votre lit ! susurra Harry d'un air aguicheur.

- Vous êtes soul Potter ! soupira encore l'ex-professeur.

- Ah ah, j'avais remarqué Snape ! Mais vous n'avez pas perdu vos talents d'espionnage, félicitations.

Après lui avoir ôté ses chaussures, Snape s'attaqua alors au pantalon du Sauveur.

- Pour un bâtard graisseux, vous êtes plutôt canon en fin de compte, fit remarquer Harry en détaillant le corps devant lui.

- Taisez vous Potter, vous ne savez plus ce que vous dites, ordonna Snape de plus en plus agacé.

- Vous croyez que je mens ? répliqua Harry d'une voix sensuelle en prenant la main de l'homme et en la posant sur la bosse qui déformait à présent son caleçon. Lui ne ment pas ! Machin n'a pas eu le même effet sur moi, vous savez.

Severus retira sa main vivement et obligea Harry à rester allongé. Mais le Gryffondor, qui n'avait plus que son boxer, n'avait pas l'intention de se tenir tranquille.

- J'ai envie de toi Severus ! gémit-il en se caressant lentement.

Snape se contenta de rabattre les couvertures sur le jeune homme, ce qui eut le don d'énerver ce dernier. D'un mouvement brusque, Harry jeta la couverture par terre et se redressa sur le lit.

- Mais qu'est-ce que vous attendez pour me sauter Snape ? Vous en mourrez d'envie, avouez-le !

- Fermez-la Potter !

- Vous devriez en profiter, sauter le Sauveur, il y en a beaucoup qui aimerait être à votre place, vous savez !

Snape ramassa la couverture, essayant vainement de garder son calme, et pour la deuxième fois, Harry la jeta par terre.

- Allez Severus, baise-moi !

Snape attrapa alors durement la mâchoire du jeune homme pour le faire taire et le forcer à l'écouter.

- Ça suffit Potter ! Je sais que vous souffrez mais ce n'est pas comme ça que vous les ramènerez ! Ce n'est pas en vous détruisant comme vous le faites que vous oublierez la mort de vos amis et la douleur que vous ressentez ! Et je refuse de vous regarder sombrer sans rien faire.

Harry avait les yeux grands ouverts et regardait l'homme comme une biche apeurée. Snape relâcha Harry et le recoucha doucement sur le lit.

- Il faut que tu dormes maintenant, dit-il d'une voix plus douce en bordant pour la troisième fois le jeune homme.

Harry obtempéra finalement et il ne lui fallut que quelques secondes pour s'endormir. Il ne vit donc pas son sauveur lui caresser tendrement les cheveux durant de longues minutes.

- Ne t'inquiètes pas mon ange, je suis là. Je vais prendre soin de toi maintenant. Tu n'es pas seul, murmura Severus en posant un délicat baiser sur le front du bel endormi.

A suivre…


Alors ? Suite ou pas suite ? ^ ^