Salut salut, me revoilà. Bon je ne sais pas pourquoi ce manga en particulier mais bon... XD je crois que c'est parce que j'ai trop regardé d'images sur eux. Mais bref, me revoilà avec une fic ! Je profite à fond de mes vacs et c'est vraiment génial ! *_*

Disclaimer : Les personnages ni le manga ne m'appartiennent ! :) mais j'espère que la fic va vous plaire

Bon pas grand chose de plus à dire, alors... Bonne lecture ;)


Chapitre 1 : Prologue

Decim se plaça devant les deux ascenseurs. Il sourit avec difficulté et attendit que les portes se ferment sur les deux personnes. Il savait que Nona était juste derrière lui, surveillant le moindre de ses gestes. Cela faisait trois semaines que Chiyuki était partie. Ou plus exactement, vingt-trois jours. Il le savait. Il avait composé autant de boissons. Une par jour. Qu'est-ce que cela signifiait pour lui ? Il ne le savait pas tellement. Il ne pouvait pas expliquer quelque chose qu'il ne connaissait pas. Il ne savait pas vraiment pourquoi l'aire au niveau de son coeur le tiraillait alors qu'il n'était pas blessé. Il ne saignait pas et pourtant il avait mal.

Il avait rendu onze jugements depuis le départ de la jeune femme. Et à chaque fois, il lui semblait qu'il manquait quelque chose. Il manquait la présence rassurante de cette dernière. Elle, qui expliquait les règles et un petit sourire de sa part qui ne manquait pas de calmer les autres clients. Alors que lui, avec ses yeux, effrayait plus qu'autre chose. Il le savait pertinemment. Elle lui avait dit lorsqu'il s'était forcé à faire cette mimique qui montrait que l'on était heureux. Il avait tenté d'apprendre à sourire mais il avait vu que cela effrayait les clients plus qu'autre chose. Alors il avait repris son expression morose et grave. Tant pis.

Il se tourna et affronta le regard violet de sa supérieure. Que lui voulait-elle. Elle faisait une grimace, assise sur le bar. Le blanchâtre se posta derrière son lieu privilégié et se mit à laver les verres qu'il lui restait. Un pourtant était toujours au même endroit, on pouvait distinguer les marques de lèvres dessus. Il ne savait pas pourquoi non plus, mais il n'arrivait pas à le laver. Il n'arrivait pas à effacer l'une des dernières preuves de sa présence. Il se demandait de plus en plus s'il n'avait pas plutôt rêvé de tout cela. Est-ce qu'elle était vraiment venue ici, est-ce que quelqu'un pouvait vraiment faire attention à lui ainsi ?

— Encore une erreur, Decim. Ça fait la septième fois sur onze. Cela fait vraiment beaucoup. Tu ne crois pas qu'il serait temps que tu te reconcentres sur ta tâche ? Tu es un Juge, après tout.

L'homme à l'âge inconnu s'excusa platement. Il avait appris récemment ce qu'était le temps, ce que signifiait les heures qui s'écoulaient. Depuis son départ en fait. Depuis qu'elle n'était plus avec lui, il avait appris à compter les jours. Il ne l'avait jamais fait auparavant, alors il ne savait pas quel âge il avait. En fait, il n'arrivait plus correctement à juger. Il tentait de voir la raison de leurs actes. Est-ce qu'il y avait quelque chose de plus profond derrière tout cela ? Et puis le désespoir de la noiraude avec la mèche blanche le remplissait toujours. Il se souvenait de son genou qui explosait tandis qu'elle patinait si magnifiquement. De son suicide après qu'elle ait appris qu'elle ne pouvait plus jamais faire ce qu'elle adorait.

Nona reprit la parole, le ressortant de ses songes dans lesquels il se perdait de plus en plus.

— Dis-moi, que dirais-tu d'aller dans le monde humain pour prendre des « vacances » ou plutôt une pause. Tu ne nous es pas utile comme ça, tu sais ? Après tout, tu pourrais peut-être revoir la jolie Chiyuki.

Le coeur de l'Arbitre fit un bond dans sa poitrine et il releva subitement la tête vers la plus petite assise juste devant lui. Elle le regardait de son regard indéchiffrable. Elle avait lu rapidement ce qu'il s'était passé à l'intérieur de lui, ce qu'il ne comprenait pas lui-même et un léger sourire s'était affiché sur son visage. Elle lui expliqua alors qu'il serait le premier à passer de l'autre côté. Vers le monde humain. Mais que là, il avait vraiment besoin de savoir ce qu'était qu'être mortel. Ce qu'était les sentiments car il se mélangeait. Elle le surveillait depuis son départ et savait que c'était urgent. Même si Octopus n'était pas du tout de cet avis.

Elle jeta un rapide coup d'oeil au verre sale qu'il faisait semblant d'oublier et évitait consciencieusement. Elle lui fit alors signe de la suivre. Elle lui montra l'un des ascenseurs. Celui de la résurrection. Elle ne savait pas trop comment cela se passerait, mais elle supposait qu'il reviendrait quand il serait mort - ou du moins l'espérait-elle, parce que si elle perdait un Juge, elle se ferait bien taper sur les doigts. Elle haussa les épaules, après tout les erreurs ça arrivait.

— Elle doit en ce moment avoir le même âge que celui où elle est arrivée ici. Tu sais que le temps passe différemment là-haut. Je vais t'envoyer vers elle. Mais ce n'est pas certain que tu la croises. Elle ne se souviendra pas de toi. C'est à toi de voir ce que tu veux faire. Si tu veux lui parler ou la voir de loin. Mais souviens-toi que l'objectif premier est de comprendre pour mieux juger.

Le jeune homme hocha la tête. Il avait bien compris. Il rentra dans l'appareil comme la jeune femme le pressait. Si Octopus arrivait avant qu'il soit en haut, elle était dans la merde. Enfin, elle y était déjà, mais peut-être qu'avoir gardé cette humaine les avait tous influencés. Elle avait lu Chawot, elle aussi et elle avait compris ce qu'avait pu ressentir la jeune humaine. Compris les raisons de son acte qui l'avait emmenée trop tôt parmi eux. Et elle avait alors compris le jugement de Decim. Celui de lui laisser une seconde chance. Alors, elle aussi faisait cela. Elle donnait une seconde chance.

La porte métallique se ferma lentement et elle entraperçut un léger sourire de la part de son subordonné et un « merci » sincère. L'ascenseur monta alors. Soudain la porte du Quindecim s'ouvrit à la volée et l'homme à la fleur de nénuphar sur la tête arriva. Il regarda tout autour de lui à la recherche du fuyard puis ses yeux en croix se posèrent sur celle devant les deux portes qui souriait innocemment. Il comprit alors et courut pour rattraper l'appareil. Il appuya sans cesse sur le bouton, mais il était trop tard. Ce dernier avait déjà atteint la surface. Le sourire de sa collègue qui se propageait un peu plus sur son visage le mit hors de lui. Son impuissance aussi.


~X~


Decim émergea il ne savait où, déstabilisé. En fait, il regarda en priorité son corps. Etait-il devenu un enfant ? Telle était sa plus grande peur. Non il avait son âge normal. Dans les vingt-cinq ans. Il croisa une sorte de vitre qui lui montra qu'il ressemblait à son apparence habituelle de l'autre côté. Sauf qu'il n'y avait plus cette croix dans ses yeux. Plus que des éclats blancs.

Il regarda ensuite autour de lui. Une foule se bousculait autour de lui. Il était sur un sorte de … quai. Les souvenirs qu'il avait pu voir de ceux qu'il avait jugé lui servirent. Il était au métro. Dans une station de métro. Donc sous terre. Mais que faisait-il donc ici ? Il regarda son poignet gauche et s'aperçut de la présence d'une montre. Il était 7:30, les gens se rendaient donc au travail. C'était fou comme les souvenirs des morts étaient utiles. Il contempla les personnes qui l'entouraient pour voir si elles n'avaient pas été surprises de sa soudaine apparition parmi eux. Mais apparemment non. Elles avaient dû croire qu'il avait toujours été là. Bien. Après tout, dans cette masse, une personne de plus ou moins, qui le remarquait ?

D'un rapide coup d'oeil il regarda dans combien de temps passait le métro suivant. Une minute. Mais pour aller où en fait ? Il ne le savait pas. Il ne savait pas non plus pourquoi cet endroit. Jusqu'à ce qu'il lève les yeux en face parce que la rame dans l'autre sens venait d'arriver et que les gens rentraient. Une jeune femme se cala vers la porte qui ne s'ouvrait pas et qui donnait de leur côté. Elle leva les yeux vers son quai. Et leurs yeux se croisèrent.

Ce fut comme si tout ce qui se trouvait autour d'eux disparaissait. Même cette foule dense autour d'elle qui la bousculait comme elle portait deux sacs assez imposants. Il la reconnaitrait entre mille personnes. Son apparence n'avait pas changé d'un pouce malgré la vie différente qu'elle devait mener. Ses cheveux étaient toujours d'un noir profond et sa mèche blanche dans sa frange. Ses yeux rouges profonds magnifiques s'écarquillèrent. Ce fut comme si elle le reconnaissait.

Le coeur de Decim sembla faire un bond dans sa poitrine. Il avait été amené là parce qu'elle y était. Il voulait la rejoindre. Il voulait franchir la voie, mais quelqu'un le retint - et de toute façon dans cette foule, impossible de bouger - : c'était des lignes sous tension ! Il tendit simplement le bras vers elle mais elle avait disparu dans la foule. Et le métro démarra.

Il se démena dans la foule pour reculer. Il réussit à s'en extirper en faisant de grands mouvements de bras tandis que le véhicule sous-terrain venait d'arriver. Il sortit à la hâte , arriva à la surface et regarda autour de lui pour trouver la localisation de l'entrée du quai opposé. Il le trouva et tandis qu'il s'y précipitait, il se demanda où est-ce qu'il devait descendre. Elle ne l'attendrait pas : elle ne se souvenait pas de lui. Ne valait-il pas mieux qu'il l'attendit ici jusqu'à ce qu'elle revienne le soir ? Il heurta alors une personne et s'excusa, trop plongé dans ses pensées. Mais tandis qu'il allait descendre les marches, une main ferme attrapa son poignet et il fut retenu.

Ses yeux se posèrent lentement sur la personne qui venait de le stopper. Et ses yeux s'agrandirent. C'était elle, légèrement haletante et enveloppée dans un léger manteau adapté à la saison du début de printemps. Ses yeux sublimes regardaient les siens. Et il crut y lire quelque chose. De la surprise, mais aussi, comme si elle… se souvenait… Un espoir sembla croitre en lui.

— D-Decim… !?

La bouche de la jeune femme s'entrouvrit légèrement pour prononcer son prénom. Et son coeur battit la chamade dans son coeur, pas seulement à cause de la course qu'il venait de faire. Elle… le reconnaissait ! Comment était-ce possible !? Nona lui avait pourtant dit que c'était strictement impossible !

— Chiyuki… Tu te souviens de moi ? Tu te rappelles du Quindecim ?!

Elle sourit tandis que ses yeux se remplissaient presque de larmes. Elle hocha simplement la tête et un léger oui ému sortit de ses lèvres comme elle retenait ses larmes - sans savoir pourquoi elles étaient là. Oui elle se souvenait de tout cela, sans savoir pourquoi. Elle se rappelait aussi de sa vie précédente et au début cela l'avait perturbée. Même si tout était relativement flou. Mais son visage, son nom, les bons moments passés avec lui, la personne en face d'elle. Ça… Ça elle s'en souvenait. Et le voir, semblait la chambouler plus qu'elle ne l'aurait imaginé. Pourquoi n'avait-elle jamais pu tourner la page ? Après toutes ces années qui s'étaient écoulées…

Elle décida alors de l'emmener boire un verre. Il devait à tout prix lui expliquer pourquoi il était ici : ce n'était pas normal. Jamais normalement un Juge ne pouvait entrer dans le monde humain. Ce dernier se laissa trainer jusqu'au meilleur café le plus proche. Il lui obéit quand elle lui demanda de s'assoir et commanda rapidement deux cafés. Elle se souvenait comment il les prenait - même s'il n'en prenait que très rarement : il préférait largement les cocktails - et il ressentit comme… du plaisir. Elle plaça ses coudes sur la table après avoir prévenu son supérieur qu'elle ne viendrait pas aujourd'hui comme elle était malade.

— Que fais-tu ici, Decim ? Comment est-ce possible que tu sois ici, de l'autre côté ? Depuis combien de temps es-tu là ? Comment m'as tu trouvée ?!

Alors il lui expliqua, lui faisant comprendre qu'il n'arrivait plus à bien juger depuis qu'elle était partie, qu'il enchaînait les fautes depuis ces vingt-trois jours. Quelque chose remua à l'intérieur de la jeune femme. Elle lui… manquait ? Il n'arrivait plus à se concentrer depuis qu'elle était partie ? Qu'est-ce que cela signifiait ? Nona l'avait alors mis dans l'ascenseur sans plus d'explications. Elle lui avait simplement demandé de trouver ce qu'il lui manquait.

Elle sourit doucement alors. Peut-être qu'après tout elle devait rendre tout le bien qu'il lui avait fait. Il lui avait ouvert les yeux sur la beauté de cette nouvelle vie qu'il lui donnait. Cette chance qu'elle avait de pouvoir continuer. Elle avait pris la place d'une dame dont la vie avait été bien remplie. Elle était heureuse. Tout ça, elle pouvait le lui rendre maintenant.

Elle attendit que le serveur pose les boissons devant eux et parte avant d'ouvrir la bouche.

— Tu m'as montré ton monde, tu m'as gardé à tes côtés pendant si longtemps afin de me juger et de décider où je devais aller ? Tu m'as redonné une chance. Maintenant, laisse-moi te montrer mon monde afin de chercher ce qu'il te manque. Tes sentiments.


Voilà pour le premier chapitre ! Je pense qu'il y en aura seulement sept ou huit, rien d'énorme mais un projet dans ma tête en moins ;) J'espère que ça vous a plus, laissez une petite review ça fait toujours plaisir et au moins je saurais si je continue ou pas.

Sur ce... A plus, je publie dès que le chapitre sera fini mais pas avant samedi ou dimanche ! :D