Chapitre 1- Une vie à 100 km/h
Mr Dinozzo et sa femme se rendent à une soirée pour une œuvre de charité. Ils détestaient cela mais être riche et avoir gagné de l'argent de manière un peu louche nécessitait d'être hypocrite assez souvent. Mr Dinozzo se délesta donc de 100000 dollars pour les anciens combattants de la guerre du Vietnam. Après tout ce n'était pas grand chose pour lui. La soirée se passait bien et malgré tout le couple Dinozzo semblait assez heureux d'avoir fait le déplacement. Approchant les douze coups de minuit, la soirée se termina sous les habituels applaudissements pour tous les généreux dons faits à ces anciens soldats. Mr Dinozzo monta dans la limousine avec sa femme et dit au chauffeur de les reconduire chez eux. C'est aussi l'avantage d'être riche. La voiture fila vers l'autoroute mais soudain le chauffeur se rendit compte que les freins ne marchaient plus. Il se demandait comment cela était possible, il ne s'était éloigné de la voiture que pendant quelques minutes. Il essaya de diminuer sa vitesse mais rien n'y faisait. Le drame était donc inévitable.
3h du matin- appartement de Tony
Le jeune italien dormait profondément arrivant depuis peu à se défaire de ses cauchemars et de ses remords. Soudain le téléphone sonna. Si c'était Gibbs il sentait qu'il allait s'énerver. Ils avaient passé la semaine à travailler comme des damnés sur une affaire de marine mort dans un bowling. Il tâtonna jusqu'à trouver le combiné.
Tony: Dinozzo j'écoute.
Mrs Dinozzo: C'est moi Tony, il faut que tu viennes à la maison demain à la première heure, ton père et moi avons eu un accident. Il n'y a pas survécu.
Le jeune homme resta quelques instants sans voix
Mrs Dinozzo: Tu es toujours là?
Tony: Je … oui. Je serais là le plus tôt possible.
Il raccrocha le combiné incapable de faire autre chose. C'était la première fois qu'il entendait parler de son père depuis des années et même si ils n'avaient jamais été proche, loin de là même, il avait l'impression que la disparation de cet homme l'affectait. Il ne pouvait plus dormir il se leva et se mit à faire sa valise …
