Salut tout le monde ! Alors c'est ma première fanfic mais je rêve d'en écrire depuis tellement longtemps ! Sinon que dire ? Ah oui le disclaimer ! Ca pourrait être une bonne idée ! Alors voilà, rien ne m'appartient excepté le personnage de Ambre ainsi que les autres OC qui se baladent par-ci par-là. Ah et les débilités que James débite à longueur de journées, elles sont à moi et j'aimerais bien les garder parce qu'elles sont inspirées d'un de mes meilleurs amis (enfin pas toutes mais une bonne partie). Je ne sais absolument pas pour quand est la prochaine partie, mais bon, ça devrait venir normalement !
Voilà, si vous voyez des fautes n'hésitez pas, bisous bisous et bonne lecture !
"Tu sais, si tu arrêtais de la harceler comme ça et devenais un peu plus mature, tu aurais peut-être tes chances. Je dirais même que tu les aurais sûrement..." Expliquais-je au crétin qui me servait de meilleur ami.
" Bon écoute moi bien, Ambre chérie, ça fait maintenant 17 ans qu'on se connaît, tu sais bien qu'il n'y a pas plus mature que moi, et puis d'ailleurs, je ne la harcèle pas, je lui montre mon amour !" Me réplique-t-il avec un grand sourire.
"James." Quand je l'appelle par son prénom, il sait exactement à quoi s'en tenir. "Ca fait maintenant cinq ans que tu le lui montre, ton amour, et pourtant ça n'a pas l'air de fonctionner... C'est le moment de changer de tactique !"
Il me regarde avec les yeux plissés et, pendant une demie seconde, je peux apercevoir une étincelle dans son regard qui m'indique que notre conversation sérieuse se finira avec les prochaines paroles qu'il va prononcer.
"Tu as raison, Ambre de mon cœur, c'est le moment de changer de cible." Il met alors un pied à terre, en plein milieu du couloir de Poudlard, et déclame sans ciller alors que je lève les yeux au ciel avec un air totalement blasé que je commence assez à maîtriser à force, "Mon amour, j'ai mis du temps à m'en rendre compte, mais c'est toi ma raison de vivre, c'est toi le soleil qui illumine ma vie, c'est toi qui..."
Je ne lui laisse pas le temps de finir que je le tire par le col pour le remettre debout
"Arrête tes bêtises et dépêche toi, on va être en retard pour le cours de métamorphose, c'est la troisième fois cette semaine, Mcgonagall ne va pas être heureuse."
C'est ainsi que, un matin de mars de ma septièmee année à Poudlard, je me retrouvais à courir à travers le château tout en tirant par le col mon meilleur ami qui s'époumonait et criait à qui voulait l'entendre que j'étais la prunelle de ses yeux et qu'à nos 18 ans il m'enlèverait pour m'épouser de force dans la tour d'un château gardé par des dragons.
Ne vous méprenez pas. Ceci n'est pas une histoire où les deux meilleurs amis finissent par se tomber dans les bras en se murmurant des mots doux comme "C'était toi depuis le début" ou "C'était comme une évidence" ou bien encore "Je t'aimais mais je ne savais pas à quel point". Non. Non. Non. C'est un refus clair et net de ma part. Et de celle de James aussi d'ailleurs, même si à présent on ne dirait pas. Etre amie avec ce binoclard, ça n'est pas facile, je suis d'ailleurs une des seules qui supporte et qui sait contrôler ses accès de stupidité. Enfin contrôler c'est vite dit, disons atténuer plutôt. C'est d'ailleurs pourquoi nos parents ont toujours crû qu'on finirait ensemble. Et oui, ils nous ont présentés dès la naissance : ses parents et les miens sont collègues et voisins ! Et c'est à cet instant que vous vous dites que j'ai connu, pardon je voulais dire supporté, James presque à chaque instant de ma vie. Je vois de la pitié dans votre regard, de l'encouragement. Merci c'est gentil parce que j'en ai bien besoin parfois. Non, honnêtement, James est comme mon jumeau, il sait tout de moi et inversement, je ne fais jamais une bêtise sans lui et inversement. C'est beau l'amitié quand même. J'en pleurerais presque si cet imbécile ne s'était pas arrêté net en plein milieu de notre course. Mais qu'est-ce qu'il fabrique encore ?
Et c'est là que je la vois. Evans, ses longs cheveux roux qui la font plus ressembler à un poteau de signalisation qu'à une élève, se tient devant nous avec un air sceptique. James est absorbé dans sa contemplation lorsqu'il semble réaliser quelque chose et se remet à hurler : "Lily-chérie ! Tu sais bien qu'il n'y a que toi dans mon cœur ! Je faisais de l'humour avec Ambre, ça ne voulait rien dire !" Tiens, étrange, Lily reste stoïque et ne dit rien, elle doit être particulièrement de bonne humeur aujourd'hui. "Lily je t'aime ! Ça te dirait qu'on aille à Pré-au-Lard un de ces quatre ?" PAF ! Aah voilà, je me disais aussi, la baffe quotidienne de James tardait à venir. Lily se ramollit. Le regard de la rousse se dirige ensuite vers moi.
"Bonjour Stratford"
"Salut Evans"
Voilà à quoi sont réduits nos échanges. Et oui, même si j'admire sa façon de frapper mon meilleur ami à tout va, je ne peux quand même pas cautionner ça et l'encourager surtout que je sais qu'à l'intérieur, James lui est vraiment attaché et que cela le blesse bien plus qu'il ne veut bien le dire.
En arrivant au cours de Mcgonagall (avec 30 secondes d'avance, je n'en reviens toujours pas) nous nous approchons de Remus, Peter et ... et bien non, pas de Sirius en vue, ce merveilleux gentleman (voyez l'ironie) est appuyé contre un mur et semble bien occupé avec ce qui semble être une Poufsouffle. Merveilleux. Comme c'est inhabituel. Soyons clairs, j'apprécie Sirius, mais enfin, en tant que femme je suis bien supposée soutenir les pauvres filles qui tombent dans ses filets et se font jeter le lendemain non ? Enfin, tout dépend lesquelles : si ses greluches qui le suivent partout pouvaient aller tranquillement déprimer dans leur chambre et nous laisser en paix je ne dirais pas non. Passons. Remus s'approche de moi et me fait un bisou sur la joue et serre la main à James qu'il n'a pas encore vu de la matinée. En effet, ce dernier a dormi dans mon dortoir cette nuit parce que nous avions beaucoup de choses à nous raconter et que cela me manque de ne plus passer de nuits à papoter avec mon presque-frère comme nous faisions enfants. Ne me demandez pas comment il a réussi à entrer dans le dortoir des filles, je n'en ai aucune idée et il n'a pas voulu m'expliquer. Cet enfant m'épuise.
Je suis contente de voir Remus, il a été à l'infirmerie pendant trois jours pour se reposer de la dernière pleine lune. Vous vous demandez comment je suis au courant ? Enfin voyons, ce n'est pas parce que je suis la seule fille du groupe des Maraudeurs qu'ils vont me laisser à l'écart ! Je ne vous l'avais pas dit avant ? Oups désolée je pensais que cela coulait de source : où James va, je vais. Y compris dans un groupe soit-disant "réservé aux mecs". Le jour où je leur ai demandé d'en faire partie et que Sirius m'a sorti ça, je ne vous raconte même pas la raclée que je lui ai mise. Tout Poudlard s'en souvient encore. Non mais oh.
Ah tiens, Mcgonagall vient d'arriver et nous fait signe d'entrer. Lorsque c'est mon tour, je vois bien le petit sourire qu'elle m'adresse : je suis son élève préférée car elle sait que je suis la seule qui calme les ardeurs des Maraudeurs lorsqu'ils sont prêts à aller trop loin dans une de leurs blagues. De plus, depuis que j'ai enfin réussi à devenir animagus il y a trois ans, je suis première dans son cours. Elle ne peut que m'aimer voyons. Je m'assoies à côté de Remus alors que Sirius, Peter et James se mettent derrière nous. Remus et moi sommes toujours à côté en cours : c'est le seul que je tolère puisqu'il est comme moi : il suit et prend des notes au lieu de vouloir parler sans arrêt comme les trois comiques de derrière.
Au bout d'une demie heure de cours je sens quelque chose taper dans mon coup, je me retourne et fixe James en croyant qu'il vient de me donner un coup de règle (ce qui semble étrange mais figurez-vous que ça l'amuse beaucoup en général), il lève les deux mains d'un air innocent puis pointe du doigt une boulette de papier que je n'avais pas vue et qui gît au sol. James m'indique de regarder vers les Poufsouffles et effectivement, je vois Alex, mon ex, en train de me faire un petit signe. Bien. Youpi. Voyons voir quel mot doux il a encore voulu me faire passer. En dépliant le papier je découvre quelques mots écrits d'une écriture tremblante "Il faut qu'on parle. 20h au septième étage." Encore mieux. Cette journée ne fait que s'embellir. Pour la petite histoire (et surtout pour que vous arriviez à suivre), Alex et moi sommes sortis ensemble pendant cinq mois l'année dernière. Tout allait pour le mieux lorsqu'un jour je l'ai surpris au détour d'un couloir en train d'embrasser (ou bien en train de tuer, vu comme il tenait la fille ça avait l'air kiff-kiff) une autre cinquième année de je ne sais quelle maison. Sans me démonter je suis allée tapoter sur son épaule et lui ai demandé s'il n'avait pas une clope. Sous ses yeux ébahis j'ai dû répéter ma question et lorsqu'il a tenté de s'excuser je lui ai expliqué que, franchement, pour une toute petite cigarette, il n'y avait pas mort d'homme et qu'au final ce n'était pas plus mal. Sachez que lorsque j'ai raconté tout cela à James, il y a vu une espèce de métaphore entre la cigarette et ce que Alex avait dans son pantalon. Ne me posez pas de question, cette homme mélange bêtise et intelligence avec un tel brio que c'en est presque de la magie. Lui et les Maraudeurs ont néanmoins voulu me venger et Alex n'a pas pu trouver un seul de ses caleçons qui n'était pas imbibé d'eau durant un mois. Ça valait vraiment le détour.
Je suis pourtant toujours face à mon dilemme : aller ou ne pas aller voir Alex ? C'est assez Shakespearien tout cela. James me met un coup de règle (je vous avait dit qu'il adorait ça). Je me retourne et il m'interroge du regard : il veut savoir ce qui est inscrit sur le papier. Levant les yeux au ciel pour lui indiquer que ce n'est rien de grave je me retourne et ... où est passé ce maudit bout de papier ? Je tourne la tête et vois Remus en pleine observation. Voleur ! Je le lui arrache des mains.
"Tu comptes y aller ?" me demande-t-il avec un regard inquiet, "Tu sais ce n'est pas parce que c'est un Poufsouffle qu'il n'a pas de mauvaise intentions".
"Mais enfin Remus, si je n'y vais pas, je ne saurais jamais si j'ai loupé une bonne occasion de le ridiculiser ! Enfin, même si je n'étais pas amoureuse, il m'a quand même trompée ! Moi !" M'exclamais-je un peu trop fort mais pas suffisamment pour que Mcgonagall m'entende.
Je ne dis pas que je suis très belle. Je ne dirais pas que la moitié de l'école veut sortir avec moi. Ce n'est pas vrai. Juste un quart de l'école. JE RIGOLE. Roh toujours à tout prendre au sérieux aussi. Donc, je disais, que je ne suis pas aussi populaire auprès des garçons que Sirius l'est auprès des filles, mais j'arrive tout de même à tirer mon épingle du jeu. Enfin je crois. C'est décidé, j'irais voir Alex ce soir.
Tiens, pourquoi tout à coup tout le monde se lève ? C'est déjà la fin de l'heure ? Je jette un regard paniqué à Remus qui me dit en souriant "Ne t'inquiètes pas, je te passerais mes notes." Ah quel brave type, continue comme ça et je tombe amoureuse de toi. Quoi ? Mais qu'est-ce que je raconte moi encore. Allons, tout le monde à la salle de repas au lieu de dire des âneries. J'attrape au passage James qui est à nouveau à deux doigts de s'en prendre une par Evans. Il faut toujours que je fasse attention à lui, un enfant je vous dis !
Une fois arrivée dans la grande salle je file m'installer à côté de Marie et de son copain Julien : les deux là sont en couple depuis la première année et ils ne se lâchent plus. Je n'arrive pas à déterminer si c'est beau ou si c'est triste parce qu'elle n'a plus la chance de pouvoir flirter comme bon lui semble. Nous sommes vite rejoins par les Maraudeurs qui ont leur petit sourire qui indique qu'ils ont préparé un mauvais coup. Quelle bande d'amateurs ! Marie se retourne vers moi et me lance un regard accusateur, elle a compris. Je tente de l'amadouer avec un visage innocent mais elle n'est pas dupe : je suis une Maraudeuse, je suis toujours dans le coup. C'est alors que les plats apparaissent. Aujourd'hui c'est soupe accompagnée de croûtons de pain. Tout le monde n'est pas ravi. C'est à cet instant que j'intercepte le regard de James, le spectacle peut commencer. Je me lève, lentement, et vais me placer à l'entrée de la salle. C'est alors que, avec tout mon sérieux, je me met à parler haut et fort : "Mes amis, bonjour. En ce jour ensoleillé, je veux vous dire à quel point je suis heureuse d'être dans cette école avec vous. J'aimerais faire une petite dédicace à notre professeur de métamorphose préférée dont c'est l'anniversaire aujourd'hui, et oui madame ! Je n'ai pas oublié ! Enfin, revenons où j'en étais, ah oui, je vous aime tous énormément excepté vous les Serpentards mais bon, je n'y peux rien, je trouve que certains d'entre vous on le cheveux un peu trop gras (je fixe alors Rogue, cet insecte répugnant) voir pour d'autres un peu trop blond (je n'ai pas besoin de vous dire que Lucius Malfoy est directement visé) à mon goût. Néanmoins, il paraît qu'aujourd'hui, vous avez tous un cheveu dans la soupe !". Et c'est à cet instant que toutes les bols des Serpentards se renversent sur leurs têtes et, lorsqu'ils tentent de s'essuyer il découvrent que toutes leurs serviettes ont mystérieusement disparu. Les élèves des autres maisons hurlent de rire alors que je regagne doucement ma place, pas peu fière. Mcgonagall, avec un air scandalisé qui doit cacher tout de même un sourire, hurle mon nom alors que je ne suis encore qu'au milieu de la grande salle. C'est à cet instant que tout le génie des Maraudeurs vous éblouie : "Mais madame, je n'ai rien fait, regardez : ma baguette est sur ma table alors que j'étais à l'autre bout de la grande salle !". Et effectivement, bien posée en évidence à côté de mon bol qui n'attend que moi. Mcgo doit se rendre à l'évidence. Alors que je croyais l'affaire terminée, elle aperçoit les rires de Peter et semble avoir une illumination : "Messieurs Lupin, Potter, Black et Pettigrew, amenez moi vos baguettes pour que je vérifie que vous êtes innocents également". Mes quatre complices deviennent livides : et oui, alors que je faisais distraction et attirais l'attention sur moi, ce sont eux qui avaient subtilisé les serviettes et fait léviter les bols. Heureusement que je suis à nouveau là pour leur éviter la retenue, c'est pourquoi je m'exclame : "Excusez moi madame, je comprend pourquoi vous avez pu me soupçonner à cause de mon discours de bon anniversaire, même si cela me vexe particulièrement, mais je ne comprend pas en quoi ces quatre jeunes hommes peuvent être en lien avec l'affaire. Je suis navrée de vous contredire, mais je ne les ai pas vus bouger durant toute l'affaire, alors à moins qu'il n'y ait un témoin (ce que ma diversion est censée avoir évité), vous ne pouvez pas les accuser eux plutôt que d'autre, il y a présomption d'innocence ! Et à moins que vous ne vouliez tester les baguettes de tous les autres sorciers de cette salle, je crois qu'il est assez injuste de vouloir voir leurs baguettes à eux en particulier."
Mon discours semble avoir fait son petit effet puisque Mcgo réfléchit quelques instants puis se rassoit, vaincue. Aah, on m'oublie toujours lorsqu'on parle des Maraudeurs, néanmoins c'est toujours moi qui leur sauve les miches à ceux-là. Ils ont d'ailleurs un air de profonde gratitude gravé sur leurs visages, je crois qu'il y a moyens que je négocie pour qu'il me rendent quelques services...
