Disclaimer : Tout l'univers de Harry Potter, incluant personnages et créatures, est à JKR. La fainéante que je suis n'a fait que les emprunter. ^^

Titre : Malefoy un jour, Malefoy pour toujours

Rating: T mais il se peut que cela tourne en M pour violence ou autre… OOC (enfin, j'essaye d'en faire le moins possible mais vous verrez plus tard ce que je qualifie d'OOC dans cette fic), OC, HG&DM, Drama/Friendship/Romance.

Résumé : Comme nous le pensions, « Choix » n'a jamais rimé avec « Malefoy » et là, debout, au beau milieu de cet enchevêtrement de devoirs et d'obligations, garder son sang froid devient absolument vital.

Note de l'Auteur : Bien le bonjour (ou bonsoir, au choix) chères lectrices. Me voici de retour sur cette fiction que j'ai précédemment tenté de zapper. Pas très gentil, je vous l'accorde mais ayant évolué (sans aucune prétention, bien sûr) vers une narration plus détaillée, je me suis rendue compte que cette fanfiction avait été écrite dans la précipitation avec une intrigue mal introduite. Donc voici une réécriture complète du prologue avec les deux premiers chapitres. J'ai absolument tout changé sauf l'intrigue : la précédente version ne m'inspirait plus. Toutefois, je tiens à remercier toutes celles qui ont déjà commenté l'ancienne version, vos précieux avis m'ont beaucoup encouragé. Merci, merci, merci ! :)

En espérant que cela ne décourage pas les anciennes lectrices, tout comme les nouvelles, je vous souhaite bonne lecture.


Prologue

Ses mains gantées de soie noire se baladaient librement sur l'instrument, frappant presque ces notes stridentes que l'on entendait en écho partout dans le manoir, formant une douce mélodie nostalgique et triste. Son corps frêle, enveloppé avec austérité dans une longue robe noire, parée de dentelles et de satin, se ballotait doucement au rythme de sa composition tandis que ses impeccables anglaises s'écoulaient paisiblement derrière son dos et sur ses épaules nues. Un bibi à plume assorti à sa robe ornait un côté de sa tête, venant ajouter une touche de deuil à sa beauté superficielle.

C'était une douce soirée d'automne. Les résultats de ses examens venaient tout juste d'arriver, les parchemins voletaient encore sur le bois lisse et noire de son piano. Optimal. Elle était reçue. Et pourtant, Hermione Jean Granger, Miss-je-sais-tout en titre de Poudlard, Reine des Vierges effarouchées, rate de bibliothèque confirmée, n'en ressentait aucune satisfaction. Aucune.

Son regard autrefois pétillant était à présent tout ce qu'il y avait de plus vide, sa peau anciennement tannée au soleil arborait aujourd'hui une pâleur cadavérique et les nouveaux traits de son visage soigneusement maquillé la rendaient méconnaissable.

Dans cette chambre qui n'en était plus une, elle ne vivait plus… Tout était trop surfait de toute façon, rien n'était taillé pour lui appartenir. Le blanc agressif et aveuglant des murs ne reflétait guère la pureté mais la froideur, l'énorme lit à baldaquin émeraude ne lui inspirait plus un doux sommeil mais bien une angoisse omniprésente et les fauteuils rembourrés et autres meubles confortables n'étaient pas là pour rendre la pièce accueillante… Ce n'était qu'exhibition d'une richesse en voie d'extinction. Tout comme ces tableaux hors de prix qui tapissaient le mur ainsi que ces fenêtres à carreaux démesurées, taillées en arcade, cachées derrières de lourds rideaux de velours verts. Le gigantesque lustre en cristal n'éclairait plus rien. L'aura noire et meurtrière du manoir avait déjà englouti une bonne part de la lumière que la jeune femme possédait encore.

Ses doigts se firent plus agressifs sur les touches lorsqu'elle entendit sa porte en bois massif s'ouvrir dans un fracas infernal. Les cordes durement frappées donnèrent naissance à des sons incohérents, primitifs et désagréables. Bientôt, il ne restera plus que le silence. Elle le savait. Ses chaussures claquaient de plus en plus fort sur le parquet dans un bruit sinistre : il se rapprochait. Et elle continuait de jouer comme si sa vie en dépendait. Elle n'avait aucun besoin de se retourner, elle le savait que c'était lui… Et qu'il était furieux. Comme chaque soir.

- Bon sang, Granger, arrête ça !

Et ses mains lui obéirent, en bonnes esclaves qu'elles étaient. Ses mains qui lui étaient dévouées, tout comme le reste de son corps s'il le désirait.

Vereris.

Le sceau maudit des elfes. Obéissance s'ensuivra. Trahison les achèvera.

Ecrit sur sa chair, douloureusement ancré en une inscription qui représentait en elle même sa race et ses origines :

« Sang de bourbe »


Voilà, voilà. J'espère que je m'en suis pas trop mal tiré, si ce n'est pas le cas, faites le moi savoir. Merci de m'avoir lue.

Yuri.