J'ai repris le début de cette fic, je rassure mes lectrices régulières c'est juste pour corriger les nombreuses fautes d'orthographes ainsi que les fautes de syntaxes.
J'en profite pour informer mes lecteurs(trices), que ma correctrice n'est autre que Galswinthe.
Prologue : POV Alec
Qu'est-ce que je faisais là. C'était Jane qui avait été punie, c'est elle qui avait comploté, je n'étais au courant de rien moi. Bien évidemment elle n'allait pas venir s'en vanter non plus. Et puis je la soupçonnais d'avoir voulu me protéger un minimum. Je fulminais je ne voulais pas aller m'occuper de ces problèmes, j'ai toujours eu horreur des voyages. Mais non nous étions jumeaux, donc inséparable, mais bien sûr ce n'est pas comme si Jane n'avait jamais été sans moi régler un problème. Je savais ce que Aro avait derrière la tête, il attendait de moi que j'arrive à canaliser ma sœur, et que je la remette sur le droit chemin. Avant que Caïus, ou pire Marcus, ne veulent la punir pour tentative de rébellion ou autre. Elle avait quand même eu de la chance qu'il ne leur avait pas dit, et qu'il tienne un minimum à elle. En fait j'avais la sensation qu'il tenait plus à son pouvoir qu'à sa personne contrairement à ce qu'elle pouvait penser.
Pour finir je me retrouve enfermé dans cette carlingue, obligé de voyager et d'aller m'occuper de problème qui m'ennuie royalement. Je ne suis pas un homme de terrain, je suis plutôt dans la stratégie, je laisse généralement cette corvée à ma sœur qui elle s'en délecte.
Bien que l'avion reste le moyen de transport le plus rapide, être obligé de voyager avec le bétail, m'horripilait au plus haut point. Et je n'osais penser à ce que ressentait Jane à côté de moi. Qui ne trouvait pas mieux que d'infliger une migraine à cette femelle de bord. Comment est-ce qu'ils appellent ça eux ? Ah oui ! Une hôtesse de l'air. En tout cas la seule chose qu'elle peut accueillir en cet instant c'est la migraine que lui inflige Jane pour passer le temps ou passer ses nerfs, peut-être même les deux raisons combinées. Comme si une n'était pas suffisante, elle trouva une autre proie pour exercer son talent. De toute façon la première avait littéralement perdu connaissance certainement dû à la douleur. Ce n'était pas trop tôt car ses gémissements commençaient sérieusement à me taper sur le système, et encore je pouvais m'estimer heureux qu'elle ait une conscience professionnelle, sinon elle aurait hurlé. Je ne pouvais pas nier que les femelles étaient nettement plus courageuses ou moins sujettes à la douleur que leur homologues masculin. Un homme aurait hurlé jusqu'à ce qu'on l'entende jusqu'en Chine, comme si hurler sa douleur pouvait l'amoindrir.
-Jane, il faudrait que tu cesses de jouer avec le bétail. Je pense qu'Aro n'apprécierait que moyennement de te savoir responsable, de l'atterrissage de cet avion avant sa destination initial.
Elle me toisa d'un regard dur et froid, mais je faisais parti des seuls qui peuvent s'imposer à Jane, avec Aro bien sûr. Premièrement je suis son frère, mais si tel en était resté là je pense que je n'aurais pas eu autant d'emprise sur elle que Démétri. Non, ce qui faisait qu'elle m'écoutait de temps à autre, c'est que mon pouvoir la terrifiait.
Un jour où elle m'avait réellement poussé à bout je m'en était servi contre elle. Je l'avait privé de tous ses sens, elle était seule dans la nuit de ses pensées. Pour lui montrer qu'elle ne me faisait pas peur je lui avais arraché un bras, bien sûr elle n'avait rien senti, ni vu, ni entendu. C'est sur cela que repose mon pouvoir, j'annihile tous les sens. Puis je l'avais laissé seule en me retirant dans mes appartements. En ayant bien entendu pris la peine de placer son bras à la vu de tous. Quand elle était allée le chercher, après avoir bien sûr poussé un cri de rage et de fureur, mélangé à la douleur qui avait réapparu une fois que j'avais relâché la pression de mon pouvoir. Je n'étais pas présent contrairement à la moitié du château, en fait non pas la moitié, la totalité du château.
L'avantage c'est que depuis ce jour, personne n'ose plus me contredire ou même tenté de m'agacer. Bien que mon grade soit en soit une raison suffisante. Je faisais plus peur que ma propre sœur, et quant à elle, elle avait su où se trouvaient mes limites.
En ce qui concerne Aro elle est persuadée d'être amoureuse, pour moi je pense qu'elle est amoureuse du pouvoir qu'il représente, le pouvoir et la peur, car pour ma sœur l'un ne va pas sans l'autre. C'est pour cela qu'elle avait manigancé un quelconque plan pour se débarrasser de Sulpicia. Comme si elle avait pu réussir, avec Aro nous touchant à la moindre occasion.
Et voilà à cause de ces soit disant sentiments pour notre maître je me retrouve à je ne sais combien de pieds au dessus de l'océan, me rendant dans un pays que je n'aime pas.
Bien qu'en temps normal je n'intervienne jamais dans les petits jeux de ma sœur, je pense qu'il serait malvenu qu'ils posent ou détournent l'avion pour une je ne quelle contagion qui provoque de si puissantes migraines. Je l'entendis se renfrogner en marmottant une réponse du genre.
-Ben si en plus, on ne peut plus s'amuser, pfff !
Cela ne l'empêcha pas bien sûr de jeter un regard noir à la femelle, qui commençait à se détendre, la douleur disparaissant. C'est fou l'esprit puéril qu'elle avait gardé, on aurait pu penser qu'avec tant de temps elle se serait assagie, mais non. Je crois même qu'au plus le temps passe et qu'elle se rend compte que personne ne peut l'atteindre, au plus elle devient puérile et cruelle.
Le reste du voyage se passa plus longuement, et avec autant d'entrain.
Nous arrivâmes enfin à Phœnix, le soleil était couché, ce qui allait nous faciliter notre arrivée. Nous débarquâmes et allâmes prendre possession des chambres que nous avions réservées.
Il était encore tôt pour aller chasser et régler le petit problème d'ambition démesuré pour lesquels il nous fallait régulièrement faire face et intervenir dans cette partie du monde. Je montais et entrais dans ma chambre profitant du calme et de la solitude qu'elle m'offrait. J'aimais ma sœur, mais elle était tellement excessive. Je ne comprenais pas pourquoi les humains ou même certain d'entre nous focalisent autant sur leurs partenaires. Je ne pense pas que l'on puisse être autant attaché à une personne. Même pour ma sœur je ne le suis pas autant. Je me sens réellement moi et libre que quand elle n'est pas dans les parages.
Dois-je en culpabilisé ? Non je ne pense pas en tant qu'humain oui je l'avais fait mais maintenant que plus rien ou presque ne pouvait nous toucher. Cette culpabilité avait fondu comme neige au soleil, le jour de ma transformation.
Nous étions convenus de nous retrouver dans le hall de réception à 23h30, pour commencer la traque.
Nous étions du côté du Copper Square, quand nous avons senti les odeurs de plusieurs vampires, trois exactement. Elles nous dirigeaient vers la Burton Barr Central Library, plus à l'Est sur le petit terrain à proximité de la voie d'accès. Terrain plus propice à la tranquillité d'un déjeuner vampirique. D'ailleurs je sentais et j'entendais leurs repas sanglotants et suppliants de les laisser partir.
Nous arrivâmes sereins, ils nous faisaient face, deux d'entre eux avaient dans leurs mains leurs futurs festin, enfin quand je dis leurs futurs c'est plutôt notre futur festin à Jane et moi.
Jane ne perdit pas de temps en explication quelconque, elle commença a infliger sa médecine à celui qui était le plus près de nous laissant sa proie s'échapper elle tomba à ses pieds. Et les cris redoublèrent d'intensités, je décidai d'intervenir. Malgré que personne ne se trouvait à proximité, il valait mieux préservé notre petite entrevue secrète pour le moment, tant que nous n'aurions pas trouver le créateur de ces nouveaux-nés.
J'utilisais mon pouvoir et quasi instantanément, plus un son, plus de panique, plus qu'un calme reposant.
-Pourquoi faut-il toujours que tu me gâches mon plaisir, d'abord dans l'avion et maintenant ici ? ronchonna ma sœur.
-Je pense qu'il vaut mieux être vigilant pour le moment et entendre le martyr que tu imposes à ces vauriens, ne fera qu'attirer l'attention de leur créateur, et ainsi le pousser à la fuite. Et en ce qui me concerne j'aimerai rentrer à Volterra le plus tôt possible.
Elle savait que j'avais raison, j'avais toujours raison, j'étais le plus posé et réfléchi de nous deux.
-Et puis si ça peut te faire plaisir je te laisserai t'amuser un peu avec le malheureux papa, elle fut plus heureuse et c'est avec un acharnement sanguinaire qu'elle démembra deux vampires sur trois, moi m'occupant du dernier.
C'est à cet instant que mes yeux se portèrent sur l'humaine qui s'était effondrée au pied du martyr de Jane. Elle nous observait les yeux mouillés et empli de terreur. Elle nous voyait, ce qui aurait normalement dû être impossible elle était imperméable à mon pouvoir. Je restais ébahis c'était bien la première fois que cela m'arrivait. Elle tremblait, pleurait, elle était tétanisée, elle ne bougeait pas, pas à cause de moi de mon pouvoir, car elle me voyait cela ne faisait aucun doute.
Je m'approchai d'elle prudemment, et m'accroupis pour être à sa hauteur. Elle eut un mouvement de recul, pour confirmer que mon don n'avait aucune influence sur elle. J'étais fasciné.
Dites moi ce que vous en pensé, franchement j'ai pensé que commencer par Alec serait plus simple et intéressant pour poser l'histoire.
