Bonjour !
Je reviens en force avec une nouvelle fanfic, que j'espère plus aboutie que mes autres. Ceci n'est que le premier chapitre, je redoute la suite ! Qui sait ce que mon esprit tordu peut produire xD Ou le pire du pire, qu'il s'éteigne ! (Mon esprit, pas votre ordi, hein D)
L'histoire m'appartient, mais pas les personnages principaux, ni leur passé qui eux, appartiennent à Mme Rowling !
Traite de relations homosexuelles, et patati …
Ah ! Je dédicace cette histoire à Poulpette :D J'espère que la suite te plaira !
Bref, bonne lecture !
Rue des Douze Roses Noires
Vous souvenez-vous, en Troisième année, lorsque le professeur Lupin organisa son cours sur les Epouvantards ? Celui-ci avait été interrompu à cause (encore et toujours) du célèbre Harry Potter. Eh bien, cela avait été la première fois que Drago lui en avait été … Reconnaissant.
Notre histoire commence environ deux ans après la victoire de L'Ordre Du Phénix sur les troupes de Mangemorts et leur leader, le tristement célèbre Voldemort. Le monde magique se relevait doucement des combats, tous espérant à un avenir meilleur. Les nombreux procès de familles de Mangemorts étaient enfin terminés, et il y avait eu bien des surprises.
En effet, plusieurs familles dites « noires et impliquées » ne l'avaient pas vraiment été. Cela concernait les familles Parkinson, Nott et les deux seuls membres de la famille Zabini. Et contre toute attente … Les grands et fiers Malefoy.
Conformément aux idées populaires, ils n'avaient pas été du côté de la Lumière, mais, contrairement à ce que l'on pouvait penser, n'avaient pas non plus été impliqué dans les attaques violentes et répétées des Mangemorts. Ils avaient donc vu leurs biens potentiellement dangereux confisqués et leurs honneurs au S.G.F - Siège des Grandes Familles- retirés.
Les héros de la Guerre, eux, entre deux galas et repas caritatifs, vivaient enfin la vie qu'ils avaient toujours voulue. Entrées dans la prestigieuse école d'Aurors, et dans la faculté de Médicomagie, mariages Potter-Weasleyens, emménagements, premiers bébés, premières galères avec les couches et tout et tout …
Non, attendez ! Ne partez pas, on m'a signalé une erreur sur mon prompteur ! On rembobine, on rembobine !
Je disais qu'ils vivaient ce qu'ils avaient toujours voulu, oui ! Mais un petit malin a jugé utile de nous saboter notre texte. Veuillez m'excuser, je reprends donc.
Ron et Ginny avaient entamé la formation d'Aurors. Neville, nouvellement professeur de botanique, s'épanouissait dans son travail. Hermione avait pris un congé, à la surprise générale, et s'était envolée vers l'Amazonie avec Luna, à la recherche des Ronflak ventrus, cousins des cornus …
Quant à Harry … Je crois qu'à cet instant, Harry aurait largement préféré être avec sa meilleure amie.
Chapitre 1 : Pourquoi nous ?
Bureau du rédacteur en chef de « Wizard's Evening », 12/05/**, 16h04, Londres.
Drago Malefoy était fier. Sans parler du fait qu'il soit insupportablement têtu et capricieux. Et geignard. Il avait trop de défauts pour un seul homme. Ce jour-là, il portait une robe de sorcier à la couleur indescriptible, une robe nuancée de blanc, de gris et d'argenté, et l'on voyait un col de chemise blanc pointer en dessous. Son pied gauche tapotait nerveusement le sol, et une mèche de ses cheveux blonds reposait négligemment sur son front.
C'était des constatations qu'Harry avait déjà eu l'occasion de faire. Certains remarquent à quelle heure il est temps de retourner les steaks, ou que leur voisin arrose ses géraniums tous les jours à la même heure. Harry Potter, lui, remarquait un nombre incroyable de petites choses à propos de l'héritier Malefoy.
Plongé dans ses pensées, il ne remarqua pas que les deux personnes présentes le fixaient d'un air interrogateur.
« Il est complètement à l'ouest, Saint Potty. » Pensa Drago.
« Ecoutez, monsieur Potter, j'ai longuement reconsidéré votre proposition, mais …
- Mais quoi ? Avec tout le respect que je vous dois, monsieur Burnett, je pense être en meilleure position que monsieur Malefoy pour ce poste.
- Je sais que vous êtes tous les deux potentiellement bons à être embauchés, mais, avec la candidature de monsieur Malefoy, je dois revoir tous les arrangements que j'avais obtenus. »
Drago tendit la jambe et tourna son fauteuil vers son rival. Avec un sourire suffisant et un long regard appuyé, il déclara :
« Ecoute-moi bien, Potter. Je sais que tu penses que tu es largement plus qualifié que moi pour ce job. Tu l'es même peut-être, mais, contrairement à moi, tu n'as pas de relations. Enfin, je ne dis pas que personne n'est prêt à aider … Harry Potter. » Cracha-t-il « Mais tu n'as pas l'expérience nécessaire pour ceci.
- Je te demande pardon ? Tu crois que je n'ai aucune expérience dans les missions à haut-risque ?
-Parfaitement, Potter. Tu n'as jamais dû côtoyer les plus … mauvais. Tu ne sais pas faire preuve de discrétion ni de tact. Tu n'es pas assez qualifié. »
Les narines frémissantes, le survivant se leva, suivit de son interlocuteur. Monsieur Burnett, un petit homme dégarni et bedonnant, s'approcha des deux adversaires, dans l'espoir de les séparer.
« Messieurs, messieurs ! Je n'ai absolument rien décidé pour le moment ! Vous êtes de très bon candidats tous les deux, et cela me déchire le cœur de devoir faire un choix. Revenez la semaine prochaine, à 17 heures, cela vous convient-il ? Nous en rediscuterons. »
Ce faisant, il les raccompagna à la porte de façon précipitée. Petit, mais malin, cet homme.
Les deux jeunes hommes se retournèrent l'un en face de l'autre, abaissant enfin les baguettes brandies. Le regard menaçant, Drago la rangea dans sa poche arrière. Une chose surprenante arriva alors : Harry eut un petit rire.
« Je te demande pardon ? »
Le brun sourit encore plus.
« Tu ne devrais pas mettre ta baguette dans ta poche arrière. Tu pourrais te retrouver avec … »
Il se rendit compte de son erreur. Ils n'étaient pas amis. Pourquoi lui disait-il ce qu'Alastor Maugrey lui avait dit, quelques années plus tôt ?
« Oublie ça. »
Il partit précipitamment, les joues en feu, laissant derrière lui un Drago Malefoy plus qu'abasourdi.
« Potter ! » Hurla-t-il « Pour ça, il aurait fallu que tu me lances un sort ! »
« Je te jure, il me rend fou. »
Elle acquiesça sagement.
« Quand je le vois, j'ai envie d'attraper son visage, et de … »
Elle soupira d'anticipation.
« De l'éclater contre les murs et de voir ses affreuses petites lunettes tomber et se briser enfin ! »
Elle poussa un cri d'effroi.
« Drago-Malefoy-Monsieur ne doit pas parler ainsi d'une personne aussi importante qu'Harry Potter ! Sans lui, Drago-Malefoy-Monsieur et Pimpy ne seraient pas ici ! »
La vieille elfe de maison agita son plumeau sous le nez de son maître amusé.
« Voyons, Pimpy, ne te mets pas dans des états pareils ! Le médicomage a dit que ce n'était pas bon pour ton cœur. »
L'ancienne nourrice du jeune homme se radoucit. Qu'elle aimait son jeune maître, celui qu'elle avait nourri au biberon alors qu'il n'était qu'un nourrisson ! Fière de sa relation toute exclusive avec lui, elle n'en demeurait pas moins réticente face à ses propos au sujet d'Harry Potter.
« Drago-Malefoy-Monsieur devrait essayer de s'entendre avec Harry Potter, surtout maintenant que vous convoitez le même prestigieux travail. »
Drago sourit. Il avait toujours aimé les conseils de son elfe préférée. Même ceux qui lui disaient d'apprécier Potter. Surtout ceux-là, en fait. Cela l'amusait beaucoup.
« Pimpy va retourner nettoyer le salon, mais elle voudrait bien que le jeune maitre envoie une lettre à Harry Potter pour un rendez-vous. »
Elle s'inclina, et en partant, elle fit quelque chose qui ressemblait à un clin d'œil. Drago rit franchement : l'effet rendu par ses gros yeux globuleux était absolument étrange.
Le jeune héritier termina son verre d'un seul trait, et se leva, las. Il se traina d'une façon absolument distinguée – Apparemment, les Malefoy sont les seuls à parvenir à cet exploit- à son bureau et attrapa sa plume.
« Cher Potter … »
« Bon, tu m'expliques ? »
Drago souffla de mépris. Pimpy avait vraiment de très, très mauvaises idées. Il laisserait trainer ses chaussettes, pour la peine.
Non pas que Drago se soit assagi et soit devenu un gentil petit agneau tendre et plein de bons sentiments. Non. Pimpy était simplement la seule personne capable de faire ressortir en lui de bons actes et de bonnes paroles.
Attablés dans un nouveau café coté du Chemin de Traverse, les deux hommes se toisaient. La détermination se lisait dans leurs regards. Harry prit sa tasse de thé, et en but une petite gorgée, sa question flottant toujours dans l'air.
« Disons que … Quelqu'un m'a dit que j'avais plutôt intérêt à m'entendre avec toi.
- L'intérêt, toujours, n'est-ce pas ? » Railla Harry.
« Ca te pose un problème ? »
Cette fois, l'ex-Gryffondor éclata d'un rire franc.
« Cela montre que tu n'as pas changé, depuis Poudlard, c'est tout.
-Depuis quand tu sais qui j'étais, à Poudlard ? »
Sa main serrait la tasse blanche posée devant lui. Blessé, Harry soupira et tendit le bras par-dessus la table, pour effleurer la main de l'autre homme, dans un geste qu'il espérait apaisant. Celui-ci poussa une exclamation de surprise. Le brun la lâcha alors.
« Ecoute, Malefoy, je n'ai pas envie de me chamailler avec toi, aujourd'hui. Tout ça, c'est du passé. Faut que tu regardes un peu en avant. »
Drago retira sa main, et se leva. Il déposa quelques pièces sur la table et en partant, lança à Harry :
« N'essaye pas de me faire croire que tu es un grand philosophe, Potter. On se verra chez Burnett. »
Harry soupira de nouveau, et termina sa tasse.
« I am never the first to knoooooow! »
Elle tourna encore une fois sur elle-même.
« Whispering! Morning, keep the streets emptyyyyy …
-For me. »
Une expression choquée sur le visage, Ginny se retourna. En effet, son meilleur ami venait d'apparaitre à la porte de sa chambre, un grand sourire sur le visage.
« Neville ! »
Elle courut et sauta dans ses bras. Cela faisait presque six mois qu'ils ne s'étaient pas vus et il lui manquait terriblement. Elle s'en fichait qu'il l'ait vue entrain de s'égosiller et de danser comme une goule constipée, il avait vu bien pire.
« Comment vas-tu, Gin' ? »
Elle se lança dans une explication hautement détaillée de sa vie, de ses impressions vis-à-vis des gens, de la nourriture de la cafétéria qui ne valait pas celle de Molly, d'une nouvelle boutique de chaussures sur le Chemin de Traverse, le tout avec un grand sourire. Elle retombait dans son adolescence, comme lorsqu'ils s'asseyaient sur un canapé de la salle commune et qu'ils débattaient de tout et n'importe quoi. Il entreprit ensuite de lui parler de ses cours, de ses recherches, avec toute la passion qui vouait à son métier. Après un court silence, il demanda de façon naturelle :
« Et comment vont Harry et Ron ?
-J'ai vu Harry il y a peu de temps, et il est à bout.
-A bout ?
-Il est en concurrence contre ce cher Malefoy.
-Ah oui, son projet de grand reporter… Et ton frère ? »
Avec un grand sourire malicieux, elle lui tapota l'épaule et lui tira la langue.
« Va lui demander, bel amoureux transi !
-Gin' ! »
« Bonsoir, messieurs ! Je vous en prie, asseyez-vous. Prenez un biscuit, j'insiste ! »
Monsieur Burnett ressemblait vraiment au Professeur Dumbledore. Chaleureux et enjoué, pendant qu'Harry et Drago se serraient froidement la main, il prenait place derrière son bureau, sa physionomie n'indiquant pas du tout qu'il allait dire à l'un des deux de chercher un autre travail.
Il se mit à farfouiller dans des piles de dossiers et sortit une pochette rouge intitulée « Mission 56 - T. Hawkins ». Il la posa devant lui, et croisa ses mains.
« Bien. Comme vous le savez, vous êtes les deux candidats que j'ai retenu pour le poste de grand reporter. Malheureusement, vous êtes très compétents tous les deux, et je me vois dans l'incapacité de faire un choix correct. »
Drago ouvrit la bouche, mais le journaliste l'arrêta d'un geste signifiant qu'il n'avait pas terminé.
« C'est donc à vous deux que je m'adresse. Je vous donne deux possibilités de réponses, à vous de voir. »
Harry se pencha au bord de sa chaise, attentif.
« Voilà, messieurs, il se trouve que j'ai un dossier qui n'est pas achevé. Mon dernier reporter s'est vu dans l'obligation d'abandonner, et je pense que cela pourrait être un bon début pour vous deux. »
Il remonta ses petites lunettes et les regarda tous les deux.
« Nous étions sur cette affaire depuis plusieurs mois. Pour cela, il vous faudra aller en Ecosse, sur une des petites îles et rencontrer Miss Ship. Elle vous expliquera la suite. »
Il exhiba la pochette rouge.
« Dans cette pochette se trouve les documents en double. Messieurs, soit vous travaillez ensemble sur ce projet et je vous engage en binôme, soit je n'engage aucun de vous deux. J'espère que vous saurez faire le bon choix. »
Drago et Harry se regardèrent, horrifiés.
« Non, non, non, non, non, non, non … »
Drago se frappait la tête contre la vitre, en gémissant de douleur. Pourquoi le Destin s'acharnait-il sur lui ? Pourquoi ?
« Tu veux bien la boucler, Malefoy ? Il nous reste encore deux heures de trajet, et j'en ai plus que marre de t'entendre geindre.
-Pourquoi tu as accepté ce marché ? J'aurais préféré me retrouver au chômage plutôt que de travailler avec toi ! »
Lorsque leur tout nouveau patron leur avait proposé cette mission, le blond avait été dans l'incapacité de répondre, étant complètement tétanisé. Son « collègue » avait alors acquiescé en son nom, et ils étaient partis, alors que Drago était encore muet. Quand il avait repris ses esprits, il avait pointé Harry du doigt, puis le bureau, puis encore Harry et s'était ensuite évanoui. Très glorieux, tout ça.
Ils étaient maintenant dans le train qui les conduisait jusqu'à l'extrême nord de l'écosse. Là-bas, ils prendraient un bateau pour les îles Orcades, et un autre pour une île exclusivement sorcière, dissimulée des yeux des moldus. Harry se documentait depuis plusieurs heures, le nez plongé dans la pochette fournie par leur supérieur. Drago lui …
« Si j'avais su que tu allais te comporter comme un gamin pleurnichard, je n'aurais rien fait. Après tout, nous sommes suffisamment riches tous les deux. » Rétorqua le brun.
A ces mots, l'ancien Serpentard se redressa et dans un rictus tout à fait Malefoyen, répliqua :
« Je ne me comporte pas un gamin pleurnichard. Je me comporte simplement comme quelqu'un de réaliste. »
Harry haussa les sourcils.
« De réaliste ?
-Travailler avec toi est du pur suicide. Tout le monde sait ça. »
Une ombre passa dans le regard vert du jeune homme.
« Je sais. »
Et il se replongea dans ses notes, laissant un Drago hébété. Quelle bourde venait-il de faire, lui qui s'était promis de ne plus lui parler de ses morts ?
« Eh, Potter. »
Ledit Potter ne répondit pas.
« Potter. »
Il posa une main sur son épaule, et le força à le regarder. Ses yeux étaient emplis de larmes contenues.
« Potter, écoute … Je … m'excuse. Cela ne se reproduira plus. »
Harry renifla comme un enfant et opina de la tête. Drago soupira et se pencha sur les notes ouvertes devant eux.
« Bon, il faut d'abord que l'on trouve cette Miss Ship. »
« Mais, va à gauche ! Va à gauche, je te dis !
- Bordel, Malefoy, tu commences sérieusement à me taper sur les nerfs !
- J'y peux rien si t'as pas le sens de l'orientation !
- Dixit celui qui a failli remonter dans un train en sortant du nôtre !
- J'ai été emporté par la foule, abruti !
- Euh … Messieurs Potter-Malefoy ? »
Ahuris, les deux hommes se retournèrent, prêts à régler son compte à celui ou celle qui venait d'associer leurs deux noms. Une petite femme replète leur fit face, un air gêné sur son visage de souris. En tendant la main, elle se présenta comme Miss Ship.
« Veuillez nous excuser pour cette scène, miss.
- Parfaitement.
- Mais à l'avenir … Evitez d'accoler nos noms comme ceci. »
La petite femme sourit et s'excusa. Elle les conduisit jusqu'à chez elle, une petite maison proprette, aux volets verts et avec des fleurs aux fenêtres.
Avec une tasse d'Earl Grey devant eux, et un vieux chat qui avait élu domicile sur les genoux d'Harry, Miss Ship commença à leur expliquer l'affaire :
« L'Île est assez populaire, et habitée depuis plusieurs siècles. Elle est complètement moderne, maintenant, mais il y a encore une vieille légende qui circule. »
Drago réprima un petit rire, mais un sourire mi-moqueur, mi-exaspéré flottait encore sur ses lèvres. La vieille femme se tourna vers lui.
« Oui, monsieur Malefoy ? »
Harry fixait également son coéquipier, avec une moue interrogative. Drago, gêné, se renfonça dans sa chaise.
« Enfin … Les légendes et tout le reste … On n'a plus cinq ans ! »
Le brun secoua la tête, et échangea un regard avec leur hôte, qui, polie, ne fit aucun commentaire et continua.
« C'est plutôt le genre d'histoire assez classique. Il y a une vieille maison qui appartenait aux Peverell. La légende dit que deux amants, frère et sœur, seraient morts dans cette maison, après y avoir caché leur fils illégitime. Ils y auraient vécu en complète autarcie et clandestinité pendant environ cinq ans avant de mourir. C'est très étrange, parce que de nombreux témoins amateurs de sensations affirment avoir vu ou senti une présence enfantine dans cette maison. Je ne vous cacherais pas que j'y ai déjà entendu des rires. Cela ne veut rien dire, mais c'est très, très intrigant, et tout le monde souhaiterais voir ce mystère dévoilé, comprenez-vous ? »
Les deux hommes se regardèrent d'une drôle de façon, et après moult politesses d'usage, sortirent prendre le bateau pour l'Île.
« C'est étrange, cette histoire, tu ne trouves pas ? »
Le blond avait sa tête appuyée contre la vitre mais regardait son collègue de côté. Harry frissonna, l'effet que lui faisait ce regard en coin était renversant.
« Je pensais que tu ne croyais pas aux légendes. » Rit-il.
Drago sourit également.
« Je n'y crois pas. Mais avoue que c'est étrange, quand même.
- C'est certain. »
Il jeta un coup d'œil aux feuilles qu'Harry ne quittait pas des yeux depuis leur départ.
« Il y a quelque chose d'intéressant, dans ce fatras ?
- Eh bien, il y a une partie de l'arbre généalogique des Peverell, et une partie de leur histoire. Il y a aussi quelques témoignages.
- J'aurais peut-être dû m'y plonger plus sérieusement, en fait.
- Oui, mais en même temps … »
L'ex-Serpentard lui jeta un regard intrigué et haussa un sourcil.
« En même temps quoi ?
- Nous voulions être grand reporter, non ?
- Oui, et alors ?
- Je crois que Burnett s'est un peu joué de nous. »
Drago sourit.
« Quoi ?
- Ca me fait assez bizarre de te voir réfléchir, en fait. »
Harry lui mit un coup de poing joueur dans l'épaule.
« Moi, ce qui me faisait rêver, c'était les grandes plaines d'Ethiopie. La magie est totalement sauvage, là-bas. Même si cela commence à s'urbaniser, cela reste encore comme au temps de nos ancêtres. Cela ne te passionne pas, toi ? »
Il avait le regard rêveur, lointain comme lorsqu'on pense à un lieu fantastique, ou que l'on se souvient d'un évènement.
« Si, mais on ira sûrement en mission là-bas une autre fois.
- Et l'Australie ! Ca à l'air magnifique.
- Certes, mais …
- Et puis l'Amazonie ! Hermione y travaille. Quelle chance elle a … Je rêverais de partir en mission à cet endroit.
- Enfin, Potter, tu n'as jamais voyagé ?
- A part pour les Horcruxes, non. Et ce n'était pas une partie de plaisir. Je n'y allais pas vraiment en touriste. »
Drago posa une main fine sur son genou.
« Je pense que tu peux arrêter de penser à cela, Potter. C'est fini, maintenant. »
Il pointa l'extérieur.
« Et puis, regarde : Nous sommes arrivés. »
Voilà ! N'hésitez pas à me faire part de vos impressions :D A bientôt pour la suite, peut-être !
