Coucou à touuus 8DD. Me revoici avec une one-shot, bien angst.
Bon, je vais pas vous raconter ma vie moi hein.
Inspiration : Rape Me (que vous trouverez surement dans mes favorites stories, c'est une FMA fanfic).
Correctrice : Yuui Anata (merci encore de me supporter xD).
Auteur : … Moi, jusqu'à preuve du contraire XD.
Have a good tiiime !
Ou comment faire de la pub aux romans de Stéphanie Meyer ( 1- Fascination, 2-Tentation, 3- Hésitation).
Un acte ayant un gout de soumission, de mensonge.
Pourquoi est-ce que tu me regardes comme ça ?
Tu voudrais te lever, je t'en empêche. Je te retiens avec mon bras sur ta taille.
Je ne veux pas que tu t'en ailles. Je t'en supplie, ne me laisse pas.
J'entends un bruit. Est-ce que tu soupires… ?
Tu te recouches sur le lit et me regardes.
Arrête. Ne me regarde pas avec ces yeux là.
Je me serre dans tes bras, fins mais musclés. Je sens à peine ton étreinte.
Au bout que quelques secondes, tu me repousses.
« Kanda… » fis-je.
Il me regarde, méchamment, hautain. Comme avant.
Pourquoi ? Pourquoi me prends t-il pour…. Une vulgaire prostituée ?
Et ces yeux… C'est putains d'yeux…
Ils me foudroient, me réduisent en poussière, me font sentir mal à l'aide.
Mais ils sont tellement beaux, magnifiques dirais-je même.
Je les adore. Je les vénère, je les désire même. Ils sont tellement plus beaux que les miens.
Je lève la main, pour te toucher la joue, tu m'arrêtes.
Ta main est si froide, glacée. Ce n'est pas comme hier soir.
Hier, elle était chaude, brulante sur mon corps.
« Pourquoi est ce que tu me regardes comme ça ? » demandas-je.
Il soupira. Et me regarda avec encore plus d'intensité.
Il sait que je craque chaque fois quand il me regardait.
« Vas t-en de mon lit, Allen » fit-il, l'air fatigué.
« Pourquoi ?! ».
« Parce que ».
« Ce n'est pas une réponse ! » m'exclamai-je, outré. « Je croyais que tu m'aimais, Kanda ».
« … »
« Qu'est ce que tu fais, Kanda ?! » fis-je.
Le plus âgé était presque couché sur moi, embrassant mon cou avec passion.
« J'ai…envie de toi, Allen » fit-il.
Je manquais ma respiration.
« Que.. » essayai-je.
Il m'arrêta en m'embrassant passionnément. N'en pouvant plus, je mis ma main sur son dos, et mon autre main sur son cou, l'encourageant à continuer.
Il détacha petit à petit ma chemise.
« Allen… Allen » fit-il. Il s'arrête.
Je le regarde. Il me regarde.
« Je t'aime. Et toi ? » me demande t-il.
Je lui souris, il se penche sur moi, me mordille l'oreille.
Je gémis.
Je sais que je suis avec un garçon.
Je sais que c'est mal.
Je sais que l'on va me punir.
Je sais que si j'excite Kanda, je vais le regretter, que tout ceci va mal finir.
Je sais tout cela, mais je l'aime.
Je l'aime tellement que je vais au-delà de tout cela.
Je sens qu'il enlève ma ceinture, puis mon pantalon.
J'ai peur mais je m'en réjouis tellement. Quel étrange sentiment.
Il m'embrasse puis enlève mon boxer, et le sien.
Nous avons atteints le point sans retour. Tant pis. Je l'assumerai. Comme toujours. J'ai tellement envie de son corps, que j'assumerai cette horreur. Cette promesse brisée. Ce viol des règles de la citadelle.
Mais tant que je suis avec lui, je vais en profiter. En prendre le plus de plaisir possible.
Kanda, je t'aime. Ne me laisse pas.
C'est ce jour ténébreux d'avril que je m'offre à toi.
J'ai peur mais j'éprouve tellement de plaisir, que j'en oublie le reste.
J'en oublie le fait que tu t'appelles Kanda.
Mais je t'aime, plus que tout au monde.
Et j'ai envie de toi, c'est ça le pire.
Je t'aime, je t'aime, je t'aime Yuu. Mon cou devient sec à force de le dire, de le hurler.
Tes longs cheveux noirs me tombent sur les épaules. Ils sont soyeux.
C'est en cette sombre nuit d'avril que j'affirme que je suis le mal.
C'est en cette sombre nuit d'avril que je me sens brisé.
C'est en cette sombre matinée, lendemain d'une nuit agitée, que j'hurle intérieurement que je désespère.
« Alors…tu te fichais de moi ? » questionnai-je.
J'étais si naïf.
Il ne répondit pas.
« Alors, c'était pour m'avoir dans ton 'plumard' que tu m'as sauvé, lors de notre dernière mission !? C'était pour coucher avec moi, que tu m'as raconté des conneries !? Je t'aimais, Kanda ! Tu t'es fichu de moi ! » hurlais-je, les larmes venant aux yeux.
Je ne pus me retenir et versai une larme. Mais il ne me vit pas, je lui tournai le dos.
« Ecoute, Allen… » essaya t-il.
« Huuuuh… Je te hais, je te… » fis-je.
Mais pourquoi, pourquoi au grand seigneur, n'arrivais-je pas à le détester… ?
« Allen. Hier, c'était vrai, j'avais envie de toi ».
« Je vois. Tu voulais juste…'t'amuser' » fis-je, dégouté de son attitude.
« Je t'aime aussi » dit-il, calmement.
Je me retournai soudainement.
« Tu n'as pas répondu à ma question. Voulais-tu t'amuser, oui ou non ? » questionnai-je.
Il me prit par le cou, m'embrassa passionnément.
Il me coucha sur le lit, m'embrassant le visage avec soin.
« Arrête… .arrête.. .ARRETES Kandaaaa ! » fis-je.
Je me débattis, il me lâcha.
Yuu me regarda. Je n'avais jamais vu une telle expression dans ses yeux.
Il avait des yeux, que lorsque on vous les faits, vous avez pitié de l'autre. Vous voulez le protéger, l'aimer.
« En fait… Tu me veux, c'est tout ? » demandai-je.
Je ne m'attendais à plus rien d'autre.
J'avais mal ; mal au cœur, mal vers le bas du dos. Mon cœur saignait. Mon corps saignait. Doucement, mais surement, je pleurais intérieurement. Tout… était fini.
Les secondes passèrent. Une à une. Une minute se forma. Il sembla réfléchir, tête baissée, je ne voyais plus ses yeux.
« Ne me mens pas » ajoutais-je. De toutes façons, qu'est ce que ca aurai changé... ?
« Je t'aime. J'ai envie de toi » répondit-il.
Bah voila, c'était tout de suite plus simple…
« C'est tout, donc… ? ».
Il acquiesça. Je tournai la tête, réfléchissant.
Je l'aimais et c'était tout ce qu'il pouvait m'offrir. Tout ce que je pouvais lui donner.
Je repris mon habituel sourire et l'embrassai.
Puisque c'était la seule chose que je pouvais faire, autant le faire.
Tout comme hier, ma gorge s'assécha. Tout comme hier, j'éprouvai de la peur mélangé à de la réjouissance, du plaisir.
Tout comme hier, je sais ce que tu vas faire après, mais je l'assume.
Oui, je l'assumerai. J'irai de l'avant.
Qu'on me pardonne pour cet instant de pêché. Mais moi aussi je suis un être humain. Et j'aime quelqu'un. Et ce quelqu'un m'aime. Qui ne ferait pas pareil … ?
Kanda je t'aime, ne me quitte pas.
La vie est un théâtre, un recommencement d'une scène. De notre scène. Mais cette fois, l'acte se terminera sur un drame. Sur une promesse brisée. Sur des larmes.
Tout cet acte a un gout de mensonge, de soumission. De viol des règles de la citadelle.
D'amour, tout simplement. Entre deux hommes.
De quand la haine passe à l'amour. De quand la fascination se fait trop forte, que l'hésitation n'est plus de mise et que la tentation est trop forte (1). D'amour traversant les âges, les époques.
Roh, et puis, je m'en fous. La chose qui compte le plus maintenant, c'est moi et Kanda, Yuu et moi.
Ce nous qui existe.
