Notes de l'auteur

Je ne peux pas croire que j'ai écrit ça, même en relisant...

Disclaimer

Rien ne m'appartient dans le monde d'Harry Potter, tout est a J. K. Rowling.

Avertissement

C'est morbide, je vous le dis. Une Death fic.

C'est un mort qui vous sourit, sorciers

Le Basilic avançait vers Harry, il entendait son corps pesant ramper sur le sol poussiéreux. Les paupières toujours fermées, Harry courut à l'aveuglette en suivant le mur, les mains tendues devant lui. Jedusor éclata de rire.

Harry trébucha. Il tomba brutalement sur le sol de pierre et sentit le goût de sang. Le serpent n'était qu'à quelques mètres de lui, il l'entendait approcher.

Il y eut un sifflement sonore au-dessus de sa tête, comme si le serpent s'était mis à cracher, puis quelque chose de lourd le frappa en le projetant brutalement contre le mur. Il s'attendait à sentir les crochets du reptile s'enfoncer dans son corps, mais il entendit d'autres sifflements furieux et des mouvements frénétiques entre les piliers.

Harry ne put s'en empêcher : il entrouvrit les paupières, juste assez pour apercevoir ce qui se passait. [ Extrait de : Harry Potter et la Chambre des Secrets, Chapitre Dix-sept, Page: trois cent trente quatre ]

Jamais il n'aurait dû.

Harry James Potter, étudiant en deuxième année du collège Poudlard, école de sorcellerie, unique Survivant connu du Sort de la Mort, Élu d'une prophétie, croisa un regard d'or pur qui scella son destin. S'il ne l'avait pas fait, il aurait vécu mille et une aventures aussi dangereuses qu'incroyables, et en serait chaque fois sorti plus fort. Il aurait été le meilleur des hommes, le meilleur des maris et des pères. Mais il ne le fut pas.

Et le plus étrange dans cette sordide affaire ne fut pas que son cœur se remette à battre plusieurs minutes après son décès, non. Pas plus que le fait que Fumseck, simple phénix dévoué, ait pu détruire un horcruxe avant de les conduire tous dans le bureau de la sous-directrice en laissant un Basilic nouvellement aveugle dans la Chambre, non.

Non, non et non, décidément, ce fut le sourire plein de folie qu'adressa le jeune garçon au professeur McGonagall quand elle lui demanda comment ils pouvaient encore être en vie.

— Je n'ai jamais dis ça, murmura-t-il en figeant chaque personne de la pièce.

Sa voix était éteinte, mais surtout vide. De quoi ? D'innocence, d'éffronterie, de la fierté de Griffondor, d'enfance. De tout ce qui faisait d'un humain un humain.

— Eux, continue-t-il en montrant les trois autres rescapés, oui. Moi, non.

— Harry, tout va bien ? questionna prudemment le directeur.

Harry tourna la tête vers lui, inhumainement. Il n'y avait aucun né-moldu dans la salle, et aucun sorcier n'avait jamais entendu parler des films. Sinon, il aurait été certains que quelqu'un se serait référencé à eux.

— Je suis un mort, professeur. Je suis un mort qui vous sourit, sorciers. Je suis un mort à qui on refuse la Mort et enfermé dans un corps vivant. Je suis maudit, je suis le Maudit. Maintenant, si vous le voulez bien, je vais me jeter de la Tour d'Astronomie et peut-être voir si Aragog veut un casse-croûte. Ou un de ses enfants, je ne suis pas difficile.

Fin