Ceci est un essai, c'est ma première fanfiction sur ce thème et cette série et j'écrierai selon les mots que l'on me proposera, j'ai lu plusieurs fanfics avec cette idée et j'avais envie de la mettre en application mais avec plusieurs couples. Si je froisse de grands fans totalement mordus de Sherlock bbc, j'en suis désolé. Maintenant, c'est un man x man donc du yaoi donc les homophobes vous allez en haut à gauche sur la petite flèche dirigée vers la gauche et vous dégagez ! Pour les autres, je vous souhaite une bonne lecture.
1. Rouge.
L'orage grondait au 221b Baker street. Mme Hudson regardait, enfin écoutait plutôt, avec inquiétude les cris provenant de l'étage. Sherlock semblait, contre toute vraisemblance, avoir réaliser l'expérience de trop. Elle soupira, espérant tout de même que ce brave, gentil et serviable docteur Watson ne parte pas avec les valises sous les bras. Depuis qu'il était là, Sherlock était, comment dire, devenu plus … accessible dira-t-on. Une légère odeur lui apprit qu'elle ferait mieux d'aller vérifier son ragoût de mouton à la menthe avant que celui-ci ne finisse en viande grillé au barbecue. A l'étage, les cris continuaient.
-« TROP, C'EST TROP ! COMMENT PEUX-TU ÊTRE AUSSI ENFANTIN ? AS-TU UNE SEULE SECONDE PENSE A LA CONSEQUENCE DE TON ACTE !
-Je tenais simplement à vérifier si la réaction de l'un des suspects était réel ou simulé donc j'ai fais une petite expérience.
-Une petite expérience ….. UNE PETITE EXPERIENCE ! SHERLOCK ! Tu t'es entièrement recouvert d'une substance rouge pour faire croire que tu avais été assassiné ! Te rends-tu compte seulement de l'impact que cela peut avoir sur les gens ?
-C'était de la sauce tomate fait maison. Et puis l'expérience est concluante, je connais le coupable et ses raisons.
Et John vit un Sherlock fier de lui totalement recouvert d'un rouge sanguin (bordel ! qu'est-ce qu'il avait eu peur quand il l'avait vu étendu sur le sol totalement inerte ! Pour vous donner une idée de son apparence, rappelez-vous l'épisode 2 saison 2, Sherlock avec son harpon) prendre son portable pour texter à Lestrade ses conclusions. Soudain un détail des dernières paroles de son ami et colocataire parvint à son cerveau.
-Fait m… Bon c'est toi qui a fait la sauce ou Mme Hudson ?
-Moi, elle est très réussie d'ailleurs, en fait j'ai mélangé de la sauce tomate avec du sang de cochon et deux ou trois petites choses en plus.
-…. Okay, Sherlock va tout de suite te laver.
-Non.
-Va te laver main-te-nant.
-Non.
-Va te laver ou j'appelle ton frère pour qu'il prévienne ta mère de la situation.
-Tu n'oserais pas !
-On parie.
Une bataille de regards plus tard, Sherlock grogna se leva ….. pour aller s'asseoir sur les genoux d'un John qui se demandait qu'est-ce que Sherlock avait encore bien pu inventé. Celui-ci s'approcha, colla ses lèvres en parallèle à l'oreille de John et lui murmura alors que John se tendait attentif.
-« D'accord, je vais me laver. Surtout que toute cette substance rouge commence à être collante. Tu viens m'aider à nettoyer mon dos.
-Tu en as vraiment dans le dos ?
-Je ne sais pas, c'est pour cela qu'il vaudrait mieux vérifier, on ne sait jamais et puis … » Sherlock se colla encore plus contre le médecin devenu légèrement rouge « …. On ne l'a jamais dans la douche et je pense qu'il est temps qu'on répare cet oubli ».
John ne put qu'acquiescer, il était incapable de parler. Il se laissa volontiers entraîner dans la salle de bain. La douceur avec laquelle Sherlock le déshabiller lui apprit que ce dernier essayer tout de même de s'excuser. Avec un sourire, il l'embrassa, le déshabilla à son tour et ferma la porte à clé.
Gregory Gabriel Lestrade, inspecteur de Scotland Yard de son état, regardait avec nonchalance les flocons de neige tombaient. Il était désormais divorcé depuis deux ans, son ex-épouse avait décidé que faire une demande de divorce trois jours avant Noël serait une excellente idée et elle l'avait mis en application. Depuis Noël avait perdu tout son attrait et il préférait passer les fêtes seul chez lui, comme une soirée ordinaire, sans aucun artifice, sapin, boules rouges, blanches ou il ne savait quelles autres couleurs.
Enfin tout ça, c'était avant. Avant que le nouveau compagnon de son épouse ne la fasse assassiner, il y a maintenant 1 an et 4 mois, en passant commande auprès de Moriarty qui avait purement et simplement fait exploser le centre commercial où celle-ci était en train de faire une course, ce fut ce que Sherlock démontra par la suite. La bombe n'avait que grièvement blessé la femme au lieu de la tuer. En effet, Sherlock et John, étaient présent ce jour-là et Susan avait tenu à leur dire sa façon de penser sur les couples homosexuels. (Bon sang ! qu'est-ce qu'il avait pu avoir honte en visionnant les caméras après le désastre, les caméras étaient des prototypes qui ajoutaient le son à l'image en différenciant ses origines et les hurlements dégoûtés de sa femme rouge de colère et d'indignation n'avaient vraiment pas été compliqués à entendre et à comprendre). Sauf que pour leur parler, enfin leur crier dessus, elle s'était détourné de son chemin initial qui était le trajet le plus logique pour aller jusqu'au magasin qui était la raison de sa venue (un piège d'ailleurs de son « charmant » compagnon pour l'amener près de la bombe) et donc la bombe n'avait pas entièrement rempli son rôle.
Pour couronner le tout, Susan était enceinte, de lui étonnamment. Et étant arrivait à terme, l'explosion avait entraînait la libération des eaux. Les voies d'évacuation étaient impraticables car bouchés du fait d'autres explosions (Moriarty semblait s'être vraiment amusé sur ce coup-là) bloquant la future maman en plein travail. La chance voulue tout de même que John, pas rancunier pour un sou, avait pris les choses en main rapidement et avec des vigiles pas trop blessés, il avait organisé les aides à apporter et Sherlock était parti chercher un moyen de sortie ou un moyen de prévenir l'extérieure. Et c'était le docteur Watson qui avait accouché sa femme. Elle et le bébé, un garçon qu'elle avait appelé Nahamiel Michael, avaient immédiatement été transportés à l'hôpital le plus proche dès que les secours les rejoignirent enfin au bout de six heures. Trop tard, malheureusement elle décéda sur le chemin de l'hôpital. L'accouchement avait puisé dans ses dernières forces.
Lestrade n'avait d'abord rien su jusqu'à ce que Sherlock n'arrive la bouche en cœur et lui explique la situation et lui balance (oui balance) l'enfant dans les bras, celui-ci était encore rouge mais était en parfaite santé selon les médecins. D'une explosion qui coûta la vie à 27 personnes et en blessa près d'une centaine, l'inspecteur en ressortit père d'un petit garçon nouveau-né. Il se souvenait encore de la pluie qui commença à tomber à ce moment-là, diluant peu à peu le sang encore rouge qui était présent dans le centre éventré et ouvert au plein air.
-« A quoi penses-tu ? »
Gregory sursauta, il ne l'avait pas entendu arriver. Il sourit en le voyant arriver avec un Nahamiel bien réveillé dans les bras, de cette vision, il ne pouvait s'en lasser même si elle était étrange et paradoxale. Il répondit à la question posée.
-« Devine. C'est ton domaine non.
-Non, je suis un génie doté d'une intelligence supérieure qui me permet de prévoir les actions si ennuyantes et les secrets pas si secrets du reste du monde à l'intelligence si médiocre et monstrueusement ennuyeuse, je ne devine pas, je prévois et j'analyse. Alors ?
-Je pensais à la cause de notre rapprochement.
-Oh . .…. Elle comme lui méritaient largement la mort tu sais….. en plus, cela ne m'a même pas amuser. Heureusement que Sherly chéri a rehaussé un tant soit peu le niveau.
-Oui, je sais, Sherlock » et Lestrade insista bien sur le dernier mot,«m'a fais un superbe exposé sur le sujet. Mais tu es quand même venu apporter un semblant d'excuse.
-Ce n'était pas des excuses ! Je suis venu te signaler gentiment que ton fils avait d'ores et déjà passer l'épreuve du feu….. ainsi que le baptême du terrorisme en fait.
-Areuh ! »
Les deux hommes regardèrent avec tendresse l'enfant dans sa petite grenouillère rouge et rigolèrent doucement. De sa mère, Nahamiel avait les cheveux roux feux, le reste il le tenait définitivement de son père qui en avait aisément obtenu la garde. Et il était la pureté même … enfin du point de vue de Gregory. Son compagnon avait pour sa part la désagréable impression que le bébé, quoique adorable et mignon, faisait exprès de hurler pour sa pitance et pour d'autres choses lorsqu'il était sur le point d'arriver au point de non-retour et le policier s'arrêtait toujours TOUJOURS ! La frustration était élevée mais il savait faire face …. pour l'instant.
-« Au fait Jim.
-Mmmh.
-Mme Hudson a accepté de garder Nahamiel le temps d'un week-end.
-Excellente idée !
-Bien, maintenant je vais préparer à manger pour le ventre qui me sert de fils.
-Il est vrai que son appétit prouve qu'il ne pourra jamais se révéler être le fils de Sherly.
-Jim…
-Mais ! Laisse-moi mes amusements, ça fait toujours enrager son chien-chien et puis on était d'accord.
-On avait dis que tu pouvais appeler Sherlock Sherly quand tu lui parles mais pas quand il n'est pas là et quand il ne peut ni le voir ni l'entendre.
-Humpf… Sinon c'est quel week-end que tu passes le baby à la bonne.
-C'est la concierge, elle s'appelle Mme Hudson et c'est le week-end qui vient. Elle va donc passer le prendre demain.
-Quelle excellente idée.
Et tandis que Greg' s'en allait vers la cuisine avec l'enfant, James Moriarty aurait juré avoir vu le mini Lestrade lui lançait un regard noir et boudeur. Il lui tira de façon très mature la langue.
-« YES, Moriarty 4 – Bébé diabolique 3, I'm the big boss !
-Jim ! Mme Hudson vient d'appeler pour me dire qu'elle avait attraper la grippe et que par conséquent, elle ne pourra prendre le petit avec elle donc il reste avec nous ce week-end. Au fait, j'ai cru t'entendre parler, qu'est-ce que tu disais ?
-Rien, je me disais simplement que les murs de ton appartement seraient très beau en rouge de préférence couleur sanguine. »
Mycroft soupira devant ses écrans de surveillance, des gosses pré-pubères, deux des plus grands génies de la planète ne valaient pas que des adolescents boutonneux et bourrés d'hormones. Il soupira une seconde fois. Deux bras l'enserrèrent alors.
-« Qu'est-ce qu'il se passe ?
-Oh simplement un frère qui a une carence en sentiments et un ennemi jaloux d'un bébé d'à peine 6 mois. Je sens que je vais plus tarder à voir rouge. Si tu savais comme j'ai envie de faire enlever le docteur Watson et l'inspecteur Lestrade là, maintenant, tout de suite.
-Si tu le fais, ils sauront tout de suite que c'est toi le commanditaire.
-Je sais éviter et contourner efficacement un problème quand il le faut mais là franchement c'est tout ce que j'ai envie faire Sébastian.
-Tout vraiment. » Susurra le sniper, « et si je te détendait pour le reste de la soirée qu'en penses-tu ?
-Mmmh l'idée me paraît intéressante.
-En plus, j'ai eu une paire de menottes en promo après avoir acheté divers rubans de soies rouges de différentes tailles.
-… Je crois que tu as raison, il vaut que je me détende surtout que le programme de ce soir me semble fascinant.
-Tu ne vas pas le regretter crois-moi. Par contre, éteins tes ordinateurs, je n'ai pas envie d'être coupé en plein milieu.
Mycroft rigola, embrassa Sébastian sur le nez en lui annonçant qu'il arrivait. Il se tourna ensuite vers ses appareils électroniques tandis que le bras droit de Moriarty partait en direction de la chambre. Il donna encore quelques directives à ceux qui surveillaient également les écrans puis éteignit le tout. Les écrans devinrent tous en même temps noirs.
Et voilà, fin du premier one-shot. Si vous avez des mots à proposer, n'hésitez pas. Je prendrais les mots dans l'ordre où ces mots arriveront.
P.S. : les reviews sont nos seuls moyens de connaître votre avis ou tout bêtement de savoir si vous avez lu la fic.