Bonjour et bonsoir à tous, votre serviteur Raang vous parle. Ce qui va suivre est une légère réécriture du premier chapitre de cette fiction que j'ai écrit en peu de temps et dans l'excitation de l'inspiration. Les nouveaux venus, profitez, et les anciens remarqueront des corrections syntaxiques et orthographique et quelques ajouts mais l'âme du chapitre est resté tel quel afin de montrer l'évolution de l'écriture au fil des chapitres : plus complet, plus lyrique.

J'espère que vous aimerez cette fiction qui peut sembler certes confuse aux premiers instants, mais au trajet bien défini et n'attendant que de s'améliorer au fil du temps. Bonne lecture.

LA FICTION NE PRENDS PAS COMPTE DU DÉROULEMENT DE L'Oracle Caché MERCI. MAIS L'AUTEUR NE SE PRIVERA PAS D'Y FAIRE RÉFÉRENCE.


CHAPITRE 1 : Pourpre et Lilas.

Il faisait très chaud, ce jour-là, un jour de plus à vivre, un jour de chance supplémentaire.

Deux semaines se sont écoulées depuis ce 1er Août là, jour exceptionnel pour tout le monde, et non sans raison.

Les mortels voient ce jour comme un jour d'été caniculaire représentant le repos, la luxure, le paradis, tandis que les demi-dieux s'en souviendront comme le jour où nous avons vaincu Gaïa, La Terre-Mère.

Oui, j'ai dit ''nous'' car je suis un de ces gens-là.

Je m'appelle Percy Jackson, fils de Poséidon, et ma vie n'a jamais été facile.

Je me souviens encore de la douleur et du traumatisme encore présent parmi nous, nous avions perdu beaucoup trop de nos membres, mais on sentait également une sorte d'excitation pour l'avenir commun, de la paix qu'on a fait avec nos amis Romains et des nouvelles amitiés qui sont nées (ou bien des nouveaux couples), et certains comme moi attendaient avec impatience que leurs projets se réalisent, la consécration de leurs rêves, mais pour l'instant, j'avais besoin de repos.

Nous avions tous besoin, même La Terre.

Bref, l'histoire que je vais vous raconter a débuté ce matin-là, deux semaines après le retour au lit de Maman-Face-De-Terre, je voulais aller m'entraîner un peu avec quelqu'un, histoire de ne pas me rouiller après les heures assommantes de noyade dans les cours et les exercices avec elle.

Après ma routine fatigante, contrastant beaucoup trop avec ce que j'ai vécu ces derniers mois -petit déjeuner et cætera- je pris ma décision de passer par les arènes pour accomplir ce que j'avais prévu de faire, décidé à ne pas perde la main après deux longues semaines de "repos mérité''.

Nous avions eu la même idée, tous les deux étrangement...

Une fois entré dans l'arène, très calme (autant dire qu'il n'y avait personne hein) je sortis immédiatement ma fidèle épée, assassinai quelques mannequins innocents et commençai à la chercher du regard avant de sentir...une sorte de présence. Familière.

Je tournai alors rapidement la tête, puis le reste du corps et parai l'attaque qui arrivait sur le côté d'un mouvement de bras, qu'à cela ne tienne, mon attaquant commençait à me bombarder de coups d'épées, de bottes en tous genres et d'esquives de mes meilleurs coups, à une vitesse où j'avais "un peu" de mal à me défendre.

Cinq minutes plus tard, une de nos deux épées fut expédiée à l'autre bout de l'arène...ah non, en fait nos deux épées se sont envolées toutes les deux. Et sans ailes s'il vous plaît !

-Tu n'as pas trop perdu la main, Cervelles d'Algues, dit Annabeth d'une voix essoufflée mais enjouée.

Un peu sa manière de me dire "Bonjour".

-Ravi de savoir que je peux encore te battre, Puits de Sagesse.

Là, c'est le contrat de mon arrêt de mort, papier blanc nacré et stylo à la plume d'or.

-Tu veux essayer ?

-Oh, oui...pourquoi pas ?

Et là, je viens de le signer.

Nous repartîmes alors à l'attaque, après avoir récupérés nos armes bien évidemment.

Vingt minutes de bonds, d'attaques, de bottes, d'esquives, de quais-réussite où plus rien ne comptait autour -de toute façon il n'y avait rien- mis à part elle, moi, et les coups de nos épées.

Finalement, le combat s'acheva de la même manière le précédent, toujours sur un pied d'égalité, mis à part le fait que nos armes n'avaient pas pris l'avion.

Essoufflé par la série d'attaques et d'esquives mutuelles, je lui dis, d'un air moqueur :

-Alors, Puis de Sagesse, je vois que tu m'as battu à plates coutures !

Je hais mon insolente ironie, à certains moments.

D'un coup du plat de son épée d'os (souvenir du Tartare, le lieu idéal pour vos vacances ou Lunes de Miel morbides !) elle réussit à faire voler Anaklusmos de l'autre côté de l'arène, puis me fit basculer au sol, et pointa le bout de l'épée contre ma glotte, un sourire plus que satisfait arborant l'œuvre d'art qu'était son visage.

-Tu disais ?

-Je n'ai rien dit.

-Justement, réfléchis un peu, Cervelles d'Algues.

Je commençais alors à réfléchir, ce qui faillit me faire griller les neurones comme du Pop-Corn...ce n'est pas du jeu !

-Tu ne me facilite vraiment pas les choses.

Je vis soudainement un sourire narquois se dessiner sur le visage d'Annabeth, vous savez ce genre de sourire qui vous fait dire que votre connerie n'est pas si conne, en fin de compte. Je lui rendis alors un autre sourire espiègle et complice.

-Tu sais ce que je t'avais dit, Percy ?

-Que tu ne me faciliterais jamais, au grand JAMAIS les choses ?

Elle se mit à genoux, laissant encore son arme au-dessus de ma gorge (faut pas rêver hein), et me dit la phrase tellement évidente, mais qui me fait tant plaisir :

-Je t'aime, Cervelles d'Algues.

Et elle m'embrassa.

Par les dieux, je crois qu'on peut dire qu'elle m'a battu à plates coutures maintenant !

Au bout d'un temps indéterminé, j'entendis une voix amusée au loin :

-Je vois que votre entraînement est rude !

Merde...

Je hais les invités « surprise ».


PDV PIPER.

Une semaine qu'il est parti, déjà…une semaine qu'il a commencé sa mission, la promesse qu'il a tenu à cette déesse...Cymopolée, je crois. Il lui avait promis, de façon générale, de permettre la glorification de tous les dieux existant, Cymo-machin compris, évidemment.

Ça fait donc une semaine qu'il a commencé l'alternance entre les deux camps, pour bien assurer l'unification Gréco-romaine, dont il dit lui-même qu'on est la représentation, à un moment où il s'improvisait poète.

-Un Romain avec une Grecque ! Qui l'eut cru ? disait-il.

Je vais vous dire une chose : je l'aime du plus profond de moi, je lui donnerais ma vie entre ses mains sans hésiter une seule seconde ! C'est mon ami, mon confident, un peu tout en fait. Pourtant, malgré ma compréhension pour son projet et la grande confiance que je lui accorde...j'ai peur, je m'inquiète.

J'ai peur, car c'est la première fois en 9 mois (hasardeux, n'est-ce pas ?) qu'on est séparé.

Et s'il tombait dans un piège quelconque et que personne ne l'aide ?

Et s'il était gravement blessé et qu'il ne reçoit aucun soin ?

Et si quelqu'un le capturait ?

Et s'il mourrait ?

Et s'il trouvait une autre, si on me le prenait ?

Et, à ce moment-là, je réalisai que je mes pensées me faisaient dire n'importe quoi...je devais aller m'entraîner. D'habitude, je ne suis pas ce genre de personne qui s'entraîne tout le temps, mais en 9 mois d'aventures, je m'étais endurcie, adieu la petite fille solitaire et craintive d'auparavant ! L'effort me vide l'esprit à présent, quand je m'entraîne, plus rien ne compte, juste l'adversaire, le bruit des armes et la victoire.

Ce jour-là, étrangement, l'arène était vide de vide : pas un chat, pas une brise, pas un bruit, c'est pourtant rare, d'habitude il y avait toujours au moins des spectateurs dans les tribunes. C'est alors que je vis au milieu de l'arène deux corps : un corps allongé dont je ne voyais que le torse et les jambes, j'ai pu en déduire que c'était un garçon, habillé d'un tee-shirt simple et d'un jean bleu en dessous de son armure.

Sa tête était cachée par une grande touffe de cheveux blond tel des épis de blé, dont le reste du corps se trouvait à genoux à côté du garçon, une épée blanche os dans le poing au-dessus de la Pomme d'Adam de son compagnon.

Un sourire amusé fit son apparition sur mon visage dès que je reconnus les deux amoureux qui s'embrassaient.

« Percy, Annabeth...j'adore votre entraînement. » retorqua la partie farceuse de mon esprit.

-Je vois que votre entraînement est rude ! remarquai-je en les taquinant un peu.

J'entendis un juron sortir de la bouche de Percy -classe-, qui se releva, rouge écarlate, reprenant sa respiration. Je le comprends, après ce genre d'entraînement, on souvent du mal à respirer après...

-Euh, salut Piper, dit-il avec une pointe de gêne dans la voix, tu vas bien ?

-Je vais bien, enfin, du mieux possible...

Je pense que mon regard devait afficher ma tristesse, car Annabeth me répondit par un encouragement silencieux, puis par un sourire bienveillant.

Quand je lui avais confiée mes doutes et mes appréhensions dont je vous ai fait part tout à l'heure, elle n'a pas hésité à m'aider et à me rassurer, elle était tellement naturelle et sincère à ce moment-là que j'avais l'impression que mon enjôlement était plus faible...en se disant qu'elle avait ce pouvoir. C'est vraiment une grande amie.

-Je te comprends, Pip's, je sais ce que ça fait d'être séparé de...

Les mots lui restèrent au travers de la gorge, elle parlait d'un air naturel, mais je savais qu'elle ressentait encore le traumatisme des évènements de ces derniers mois...le destin est parfois si cruel, à l'image des Parques.

Les dieux aussi, sont parfois tellement horribles, et croyez-moi, ma mère est sans doute la pire de tous.

Percy lui donna une légère bise sur la joue d'Annabeth en lui adressant un sourire, qui voulais dire, je pense, "Je suis là, ne t'en fais pas".

-Je sais 'Beth, c'est juste que j'ai un peu peur que ses projets soient trop...

-...Ambitieux ? tenta Percy

-Presque, je voulais dire que j'ai peur qu'il soit trop obsessionnel sur son travail.

-Je vois, mais crois-moi, j'en ai connu des personnes qui étaient trop ambitieuses dans leur travail et qui leur ont coûté cher...Jason n'est certainement pas ainsi, je te l'assure !

Annabeth donna un léger coup dans les côtes de Percy, en lui lançant un regard noir, certes il n'a pas l'habitude des mots bien formulés, mais il a tenté au moins, je fus tentée de le remercier.

À moins que ce soit à propos de Léo...non, pas possible, je sais qu'il n'est pas mort !

-Ouch, désolé, bon, on va retourner s'entraîner...dit-il en se frottant le haut du crâne avec sa main libre.

-Pas devant moi alors, les narguai-je.

Mission accomplie : ils sont redevenus rouge écrevisse. Je retins petit rire amusé alors que Percy se donnait involontairement en spectacle et qu'Annabeth semblait désespérer.
Soudain, deux voix qui se fondaient en une seule retentit du haut des gradins.

-Si ce n'est pas devant toi Piper, ce sera devant nous !

Nous nous tournâmes immédiatement en direction de la voix. Mais que fichaient les frères Alatir là-haut ?

-Merci pour ce magnifique combat les gars ! commença Connor.

-Vingt minutes de pur bonheur ! renchaîna Travis.

-Et une conclusion en beauté ! Du Mozart ! Du Shakespeare !

-Eh, Annie, si tu le bats comme ça, ton Percy, je comprends qu'il ne t'arrive pas à la cheville !

Ils étaient là depuis le début, bien cachés sous les gradins, à la recherche de spectacles ou de gaffes à faire. Duo de salauds. En colère, je leur ordonnai, sans omettre l'enjôlement dans ma voix :

-Disparaissez, bande de fouineurs !

Ils m'obéirent, mais si seulement je n'avais pas oublié de leur dire d'absolument ne pas raconter cette mésaventure...à peine quelques heures plus tard je regrettais amèrement cet oubli.

Le soir venu, durant le dîner, un vacarme inhumain dominait le réfectoire de toutes part des tables, et de toutes les familles, je peux vous affirmer que celle des ''Aphrodite'' pouvait littéralement éclater vos tympans.

Les Alatir avaient raconté ce qui était devenu ''Le Duo de flammes"

Joli nom, n'est-ce pas ?

Mais à force de passer de bouche à oreilles et de vérités à exagérations, certaines versions que j'entendais, et dont on vérifiait auprès de moi la vérification, (L'auteur est bien conscient que ce qu'il a écrit ne voulait rien dire, qu'il vous rassure) étaient carrément horribles, ce qui valut, dans le doute, à Percy et Annabeth la plus grosse corvée de vaisselle que le camp n'ait jamais connu -par précaution- et à une grosse moquerie de la part de Clarisse, malgré l'habitude.

Durant ce repas, je n'ai jamais autant haï les rumeurs, les théories stupides, les moqueries, la curiosité malsaine et les blagues douteuses...par les dieux, je ressens la même sensation que lorsque je vivais avec mon père !

-JE T'AI DIT QUE JE N'EN SAIS RIEN ! ET QUE NON JE N'AI PAS...

-C'est bon, calme-toi Piper, m'avait dit cet enfant d'Athéna dont le nom m'avait échappé, je voulais juste...

-Disparais, lui dis-je d'un ton le plus sec possible.

Bon, j'admets y être allé un peu fort, mais il m'a laissé tranquille, c'est déjà ça de pris.

Je lançai un regard glacial à l'assemblée, espérant arrêter le flot incessant de questions.

La plupart des enfants d'Arès me regardèrent, d'un air colérique, voulant dire ''Oh t'es pas drôle, Pipelette !'', car, oui, je ne sais pas pourquoi, j'ai hérité du surnom Pipelette...je ne suis pas si bavarde que ça, si ? Non ?

Une fois que l'accalmie arriva, le repas se déroula sans encombre, de toute façon le bâtiment principal était déjà bien détruit, je donnais une partie de mon repas en offrande à ma mère, en espérant qu'elle apprécie les plats végétariens (je n'ai pas pu lui demander les seules fois où je l'ai croisée, trop occupées à parler fin du monde).

Quand vint l'heure de dormir, après avoir vérifié tout ce que j'avais à faire, en tant que chef du bungalow, se me glissai dans mes draps, en me souhaitant une nuit sans cauchemars.

Ne jamais défier les Parques, jamais.

J'eus un peu de mal à ouvrir les yeux, j'avais mal, j'avais froid, une douleur indescriptible me traversant le corps, une sorte de douleur me donnant l'impression de plonger dans un bain acide de mauvais sang de gorgone. Dès que j'eus ouvert mes yeux, une série d'images, de souvenirs horribles me traversaient l'esprit...mes pires souvenirs.

Je voyais mon père torturé par Encelade.
Je voyais Jason et Percy, se battant comme des fauves au Texas.
Je nous revoyais en train de nous noyer, à Rome, dans cette eau noire de pétrole.

Je le revoyais devant moi, à Mykonos, l'arme en or impériale planté dans son torse, ses plaies enflées aux couleurs immondes allant du vert feuille d'arbre au violet sombre, la fumée dégoûtante qui fusaient de ses pansements, de son teint horriblement pâle et malade qu'il portait sur son visage durant les jours qui suivaient.

Mes membres semblaient prêts à tomber, à s'arracher de mon corps et pliés sous leur propre poids...comme je le fis soudainement, en proie à un vertige et à une envie de vomir. Je refermai mes yeux et sentis que l'air, si froid, devenait plus chaud, je rouvris les yeux, et constatai avec appréhension...

Que le rêve avait changé.

Je me trouvais à présent allongée, paisiblement, dans un champ de lilas et de bruyères en fleurs, humant la douce odeur qui se dégageait et qui apaisait mes poumons, le ciel bleu vide de nuage permettant au soleil de caresser mon visage, écoutant le chant strident et mélodieux des oiseaux et des insectes (des cigales ?) s'étendre en une merveilleux opéra autour de moi, je me sentais bien, merveilleusement bien, je détectais la vie autour de moi, m'attirant, me séduisant pour me pousser à la suivre, ici, dans ce coin de paradis.

Je relevai alors un peu ma tête, puis le reste de mon buste, et pus remarquer que mon champ était le flanc d'une colline haute, entièrement colorée du beau violet de ces fleurs que je commençais à aimer.

Une petite maison se tenait, à mes pieds, en bas de la colline.

La maison semblait être en pierre, protégée par de la chaux neuve, mais dont certaines zones laissaient apercevoir l'âge de l'édifice, assez simple et classique, elle ressemblait à peu près aux dessins d'enfants représentant une maison selon eux, une belle maison avec un toit, des fenêtres, une simple porte et une cheminée...mais elle était magnifique.

Sur les murs de chaux, de grandes décorations mêlant peinture minutieuse, gravures délicates et sculpture parfaite se dessinaient le long du mur, du sol au toit, représentant des motifs floraux s'entremêlant, formant de longues colonnes de couleur violet-pourpre.

Le toit était fait en tuiles romaines d'un rouge couleur terre cuite neuve, comme si quelqu'un avait terminé les rénovations du lieu la semaine même.

De longues clôtures en bois délimitaient l'espace d'un jardin de taille à la fois modeste, mais suffisant : des jeux d'enfants, une petite piscine creusée à même la terre et protégée par des bâches bleues et deux enfants.

Deux magnifiques enfants, si petits, pas plus de 7 ans, en train de rire, de jouer sur leur balançoire ou sur leur petit trampoline, et de finir par une attendrissante étreinte.

La scène, si banale mais si belle, me décrocha quelques larmes de bonheur et d'envie.
Une vie tranquille, modeste et heureuse, sans ennuis, sans prophéties.
Voilà ce que je voulais dans mon passé et que je compte concrétiser pour le futur.
Pour NOTRE futur.
Un vrai rêve...

Les deux enfants avaient fini de jouer, ils rentèrent chez eux sans me laisser la chance de voir leur mère...dommage. Je fus temporairement jalouse de cette femme invisible pour X ou Y raison, sans même me rendre compte que je l'étais. Probablement la fougue de la jeunesse…

Une fois la porte fermée, en à peine quelques secondes, je sentis une nouvelle douleur -inhumaine- me torturer l'abdomen, un brasier géant semblait avoir pris possession de mon corps, et comme pour répondre à cette horrible métaphore, la maison prit feu.

Je chutai au sol, ravagée par la douleur, je fermai mes yeux en me tenant violemment l'estomac, suppliant que la douleur cesse, et la maison continuait de brûler sous mon regard bloqué.

En quelques pauvres et misérables secondes, le rêve était devenu un cauchemar, le feu englobait toute la maison tandis que la douleur semblait s'étendre dans mon corps, coulant dans mes veines, remplaçant le sang.

Ma tête était lourde, je voulais vomir, j'en avais assez, et des voix retentissaient dans mon esprit...des voix de détresse et d'agonie des deux jeunes enfants innocents, pris dans ce terrible piège.

-MAMAN ! PAPA ! OU ÊTES VOUS ? AIDEZ-NOUS !

Je voulais réagir, je voulais courir les aider, mais mon corps n'obéissait plus, ma tête résonnait, les larmes coulaient, et les enfants suppliaient.

En une seconde, une seconde où mon esprit semblait chuter au plus profond du Tartare, je compris.

Ce n'était pas que de simples enfants, ce n'était pas qu'une simple maison.

C'était mes enfants, ma maison, mon rêve, ma vie.

Mes paupières se déchirèrent au beau milieu de la nuit, laissant couler quelques larmes brûlantes sur ma peau glacée. Je tremblais de froid et de stupeur, l'impression de douleur encore présente et pesante dans mon corps et dans ma tête. Mon crâne semblait être sur le point d'exploser, mes sens étaient troublés. Mon sang me brûlait les veines et ma sueur ne faisait qu'irriter des plaies imaginaires. A ce moment-là, je ne pensais pas qu'une telle douleur, même imaginaire, puisse se faire ressentir à cause d'un rêve. Et pourtant, même si je venais de ma réveiller…le cauchemar ne faisait que débuter...

TO BE NEXT


Et voilà, c'est fini !

Pas trop secoués, c'est bon ? Eh bien, je vous souhaite une bonne journée ou nuit et en espérant que ce premier chapitre vous a convaincus de lire la suite.