Titre : Une mélodie source de bouleversement

Auteur : Asumi-san

Genre : AU, général, romance, musique

Disclaimer : Tout appartient au monstrueux mangaka que j'admire Masashi Kishimoto ! Pffioulala, je suis abattue, totalement atterrée ! De toute façon Hinata se serait retrouvé avec Sasuke si ces perso m'appartenait'

Résumé : Qui aurait cru que la mystérieuse fille de la grande école de Tokyo. Autrement dit Hinata aller voir sa vie bouleversé, par une simple mélodie ?

PROLOGUE


Aujourd'hui, par la plus grande surprise d'Hinata, cette dernière avait inconsciemment oublié son calepin où l'ont retrouvait toutes ses partitions. Malheureusement, celui-ci était probablement bien au chaud sur son bureau de chambre entrain de l'attendre impatiemment. Elle soupira. Doucement, des pulsions meurtrières parcoururent le long de son échine. Alors brutalement, elle ébouriffa cruellement sa chevelure dans tous les sens. Tellement énervée par elle-même. Elle pensait qu'elle allait terminer la chanson durant l'heure de trou. Mais non, bah voyons il a fallu qu'elle oublie. Oui, la jeune femme s'en voulait profondément.

Brusquement, Hinata s'arrêta. Un instant ? Il n'y a personne dans la classe ? Hinata fit discrètement, le tour de la classe, avec son regard laiteux. Elle sourit de soulagement. Heureusement que personne ne l'avait vu dans ses folies. Elle se recoiffa, comme si de rien ne s'était passé. Puis légèrement, elle inspira une bonne bouffée d'air, et avec un piètre espoir, elle vida son sac de cours sur son bureau de classe, pour une unième fois. Cependant, sous son regard attristé, rien ressemblant à un mince carnet de notes, rouge et noir n'était présent. Qu'allait-elle faire ?

« Ce n'est pas grave… » pensa Hinata en rangeant méthodiquement ses affaires dans son sac noir. « Et puis ce n'est pas l'apocalypse non plus…? » puis se redressant lentement de sa chaise « Quoique… peut-être ? »

Si la jeune étudiante, était vraiment énervée, c'est parce que ce carnet était la seule chose divertissante à ses yeux. La Hyûga a toujours apprécié la musique, depuis toute petite elle rêvait de devenir une chanteuse professionnelle. Cependant, avec un père qui souhaite que sa fille devienne avocate. Cela n'était qu'un pur et cruel songe. Elle soupira, suivit d'un triste rictus. Décidément, elle ne pourra jamais être heureuse, si tout lui était dicté.

Elle traînait maintenant, dans les longs couloirs de la plus prestigieuse Université de Tokyo. Ils étaient toutes désertes, on ne pouvait entendre aucun son, juste ses chaussures d'écolières frappées répétitivement le sol poli. Hyûga Hinata avait soi-disant la chance – d'après son père – d'être élève dans cette faculté où chaque étudiant était sans le moindre doute, des étudiants de parents fortunés, tout comme elle d'ailleurs. Son père, Hiashi Hyûga était l'un des avocats les plus réputés, ses procès étaient inlassablement joints d'une victoire. Il était fier, et voulait absolument qu'Hinata suive le même chemin. Cependant, elle n'en avait pas très envie, et d'ailleurs elle n'a jamais eu envie d'être ici. Elle voulait rester à Kyôto, pour rentrer dans l'École des Arts, en aucun moment elle s'était imaginée se retrouver ici.

Tête baissée comme à chaque fois, ses bras crispées sur son sac, le regard dans les vagues. Elle avançait, repensant à Kyôto avant qu'elle parte. Maintenant deux ans. Elle se souvint de son passé aux côtés de ses proches qui l'a manquait tant. Sa petite soeur, son cousin, ses amis, sa ville... Tout ici était différent de Kyôto. Ici, elle n'était pas dans son élément, non. Au contraire, à Tokyo, elle n'avait aucun ami prétextant qu'elle était étrange avec ses grands yeux ivoirins, son teint extrêmement pâle pouvant la comparaître à un spectre errant, ses longs cheveux d'un bleu nuit flottant le long de ses hanches contrastant affreusement avec son visage, selon les étudiants de la fac. Le fait qu'elle soit beaucoup renfermée sur elle-même, la donnait le droit d'être une personne énigmatique dans l'enceinte de l'école et même effrayante pour certains.

Depuis qu'elle était arrivée, Hinata entendait quotidiennement des chuchotements pour ainsi dire hilarants, et mêmes aberrants à son sujet. La meilleure selon la Hyûga, était celle-ci : « J'ai entendu dire que les personnes comme elle, sont certainement des descendants d'êtres démoniaques ! » avait dit une certaine Sakura. Ce jour, là Hinata avait explosé de rire, que même tous les élèves furent étonnées par sa réaction. C'était une première. Habituellement, Hinata se taisait, s'enfermant derrière sa longue frange qui abritait toujours ses yeux, pendant que la rose lançait ses fausses certitudes. Il fallait voir, Sakura était rouge de colère et avait pris la poudre d'escampette pour ne pas se laisser humilier davantage face à « un monstre ». Sans le savoir, Hinata était parvenue à mettre en hargne la Haruno tant louée. Toutefois, cela lui donna gratuitement un billet pour plus de regards emplis de dédains sur elle.

À la longue, elle commençait à s'y faire et a donc jugeait bien, par les conseils de son amie Temari demeurant à Kyôto, de ne plus faire attention à ses stupides remarques. Même si au fond d'elle, Hinata n'était pas entièrement guérie. Toutefois, elle laisser paraître à quiconque, que rien ne l'atteignait. Il fallait bien qu'elle demeure forte.

Les pas de la jeune femme l'emmenèrent inconsciemment devant une porte, où laquelle l'on pouvait voir graver dans un mince cadre rectangulaire « salle de musique ». Cette porte, elle la connaissait par cœur. Elle passait beaucoup de son temps libre dans cette pièce inoccupée, ici elle avait le droit de s'évader loin dans ses chants sans qu'aucun vienne l'arrêter. La salle se trouvait pratiquement écartée des bâtiments utilisés. Hinata chercha la clef dans son blazer. Une clé que lui avait secrètement donnée un de ses enseignants. Une certaine Kurenai, très sympathique avec elle en passant.

La jeune femme se souvint du jour où elle avait accidentellement heurté kurenai-sensei, toutes ses pages de musiques étalées au sol, rouge de honte elle ramassait nerveusement avec l'aide de kurenai. Cette dernière, ayant remarqué que son élève appréciait la musique lui avait proposé la clé de la salle. Et sans se faire prier elle avait accepté par de longs bégaiements de joie, sous les yeux enjoués de sa prof.

Elle en sourit timidement rien qu'en ressassant cette histoire, c'était assez humiliant comme situation. Étant donné que kurenai s'était mise à lire quelques une de ses feuilles, et dans celle-ci, elles parlaient d'amour impossible et beaucoup de ce genre. Oui, très frustrant surtout si celle-ci n'est autre que votre prof de Japonais et que vous faites pratiquement que des fautes à chaque phrase.

Enfin, elle mit la clef dans la serrure, et tenant le poignet avant d'avoir fait un tour de clé, la porte s'ouvrit.

- Ce n'est pas normal, naturellement elle est toujours fermée ! se dit Hinata, avec une once d'anxiété.

Malgré cela, la Hyûga haussa nonchalamment les épaules. Oui. Et puis que va-t-elle lui arriver si jamais elle se faisait prendre ? Un renvoi ! Oui, cela lui permettra de repartir à Kyôto ! Elle eut un sourire et des yeux pétillants de joie pendant quelques secondes, pour redescendre dans la triste réalité. Oui, sachant d'avance ce qui pourrait lui arriver si son père apprenait que sa petite fille tant obéissante venait à se faire exclure de l'école. Mais surtout cette école. Elle déglutit et ne préféra pas imaginer. Mais bon, elle ne prit pas attention par ce léger détail et rapidement elle scruta l'écran de son cellulaire et pu remarquer qu'il lui restait assez de temps pour pouvoir chanter.


Chapitre introductif.

Enfin, j'espère que vous avez bien aimé ! J'attends vos critiques, qu'elles soient négatives ou bien positives. D'ailleurs, en passant si une personne voudrait bien être ma béta-lecteur, je suis pour !