Coucou tout le monde !

Alors que je viens de terminer la fiction Joie, peine, rire, pleure… Erreur.Je vous présente trois moments factuels de la vie de Pansy d'Harry de leurs enfants et du reste de la famille ! J'espère que ça vous plaira.

La mise à jour se fera le Mercredi et le Samedi.

Bonne Lecture !

Disclaimer : L'univers ne m'appartient pas. Tout revient à Mrs JK Rowling.

Joie – Juillet 2010.

Pansy était devant son miroir, mettant ses boucles d'oreilles. C'étaient de magnifiques créoles qu'Harry lui avait offertes pour son anniversaire. Elle les adorait. C'était l'un des plus beaux cadeaux qu'il lui avait offert. Elle se regarda à nouveau dans le miroir Devait-elle laisser ses cheveux lâchés ou les attacher en une queue de cheval pour les montrer ? Elle ne savait trop. Peut-être devait-elle se faire une natte à la française ?

-Qu'est-ce que tu préfères mon cœur ? Comme ça ou comme ça ?

-J'aime quand tu as les cheveux lâchés maman.

-Oh, merci mon amour.

Pansy lâcha ses cheveux et alla embrasser sa fille, âgée de trois ans, Rebecca. Elle était le portrait craché de sa mère avec les magnifiques yeux verts d'Harry. Harry, qu'elle faisait littéralement tourner en bourrique. Evidemment, sa fille était sa petite princesse, son trésor, sa perle ou son diamant. Il avait tellement de surnom pour elle que Pansy ne les comptait plus.

-Tu veux bien m'appeler ton papa, chérie ? lui demanda Pansy.

-Oui. PAPA ! hurla Rebecca.

Pansy n'en demandait pas tant. Harry arriva dans un beau costume noir et une chemise blanche avec un bébé dans les bras. Leur bébé Noah, âgé de 6 mois. Quand celui-ci vit sa mère, il sourit et commença à s'agiter puis à se débattre des bras de son père. Rebecca en profita pour sauter dans ceux de son père.

-Tu es très beau papa, dit-elle.

-Merci mon ange, répondit Harry.

-Tu la trouves jolie, maman ?

-La plus belle de toute.

Harry s'avança vers Pansy et l'embrassa tendrement. Ils étaient toujours amoureux et même plus qu'avant. Ils étaient mariés depuis deux ans et avaient deux enfants. Harry avait la famille qu'il avait tant souhaitée et était heureux avec la femme de sa vie.

-Moi aussi je veux mon bisou ! rouspéta Rebecca.

Harry ne se priva pas pour le donner à sa fille.

-Tu as préparé leur sac ? demanda Pansy.

-Oui. J'ai remarqué que Noah avait quelques rougeurs. J'ai mit sa pommade dans le sac aussi.

-Je mets mes chaussures et on y va.

-Ouais ! s'exclama Rebecca. On va chez Mi Molly !

Rebecca descendit des bras de son père et courut hors de la chambre. Harry lui courut après, alarmé. Il détestait quand elle faisait ça. Il avait toujours peur qu'elle tombe dans les escaliers et qu'elle ne se fasse mal.

-Rebecca, arrête de courir ! dit-il.

-Je veux voir Pi Arthur !

-Oui mais… Rebecca ne saute pas sur le lit, ce n'est pas un trampoline !

Noah, qui était dans les bras de sa mère, éclata de rire. Il se rendait déjà compte que sa sœur menait son père à la baguette.

Ce soir-là, Harry et Pansy allaient laisser leurs enfants au Terrier car ils devaient dîner au restaurant avec Drago, Hermione, Ron, Lavande, Ginny, Blaise, Andréa et Neville qui avaient une petit fille de deux ans, Agathe. C'était Neville qui avait prit cette initiative, ce qui les autres avaient trouvé assez surprenant. Tout le monde savait que c'était Andréa qui portait la culotte dans leur couple…

Arrivée au Terrier, Rebecca ne fonça pas sur Mi Molly ou Pi Arthur comme on aurait pu le croire mais sur Gauthier le premier fils de Blaise et Ginny qui avait neuf ans. Le pauvre, qui discutait avec Marie sa cousine du même âge, reçut un violent coup dans le ventre.

-Rebecca, soupira Marie, tu lui as fait mal.

-Mais c'est mon amoureux !

Gauthier et Marie se regardèrent en grimaçant.

-Ce n'est pas moi ton amoureux, c'est Gaël.

-Berk ! dit Gaël.

-Non, j'aime pas Gaël ! Il est pas beau. Toi tu es beau !

Gaël, le cadet de Gauthier âgé de quatre ans, tira la langue à Rebecca et alla dans les jupons de sa Mamie puisque sa mère n'était déjà plus là.

-Tu es un bébé ! lui dit Rebecca. Moi je suis grande !

-Moi aussi !

-Lucie maman t'as déjà dit de ne pas sauter sur le canapé de Mamie Molly, dit Marie.

-Non !

Lucie, la sœur benjamine de Marie, âgée de deux ans continua de sauter sur le canapé de sa grand-mère et poussa Rebecca à faire la même chose.

-C'est drôle, dit Rebecca en riant.

-Oui ! continua Lucie.

Julie, la sœur cadette de Marie âgée de sept ans arriva et regarda sa petite sœur, Rebecca puis sa grande sœur qui haussa les épaules. Elle regarda Gauthier puis dit :

-Théo n'est pas là ?

-Non, et j'ai hâte qu'il arrive, répondit-il.

Ce qui ne tarda pas. Hermione et Drago arrivèrent avec leurs deux enfants, Théo, huit ans et Samantha, cinq ans. Hermione prit tout de suite Noah dans ses bras.

-Mon dieu, mais c'est toi Harry ! Tout craché.

-Et je suis fier.

-Il n'y a pas de quoi.

-Drago, ne commence pas, lui prévint Hermione.

-Bon allez, les enfants. C'est l'heure d'y aller, dit Molly. Nous on s'occupe de vos adorables monstres.

Hermione et Drago étaient près à partir. Seuls Pansy et Harry avaient un peu de mal à quitter le Terrier, embrassant leurs enfants sans arrêts.

-Tu es sage, chérie. Tu ne fais pas de bêtise, hein ? dit Harry à sa fille. Et si tu ne te sens pas bien, tu le dit à Mi Molly et Pi Arthur et papa arrive tout de suite !

-Avec ton balai ? demanda la petite fille les yeux plein d'espoir.

-Noah a des boutons de chaleur, dit Pansy à Molly, et il a un peu de mal à dormir depuis quelque temps. Il aime bien qu'on le berce et…

-Ne vous en faîte pas, la coupa Molly. On va très bien s'occuper d'eux.

-Oui mais…

-Dehors ! dit Arthur.

000

Pansy, Harry, Hermione et Drago arrivèrent au restaurent sur le Chemin de Traverse. Blaise, Ginny, Ron Lavande et Andréa et Neville étaient déjà tous présents.

-Ben ce n'est pas trop tôt ! s'exclama Neville. Où vous étiez ?

-Au Terrier, répondit Drago. Potter avait un peu de mal à lâcher ses enfants.

-Drago, je t'en pris, soupira Hermione.

-Bon, allez, installez-vous. On a commandé les apéritifs en votre absence.

-Bonne initiative Londuat.

Les appétitifs arrivèrent. Seuls les hommes avaient opté pour quelque chose d'alcoolisé. Les femmes préférant rester sobre et lucide. Andréa pour sa part n'avait pas eu trop le choix puisqu'elle était enceinte de huit mois presque neuf. Neville angoissait à chaque pas qu'elle faisait, ce qui avait tendance à l'énerver.

D'ailleurs Andréa se leva avec quelque difficulté. Neville la suivit en parade.

-Ça va chérie ?

-Oui Neville.

-Qu'est-ce que tu veux ? lui demanda-t-il.

-Rien, c'est bon.

-Mais dis-moi. Ça t'évitera de faire des efforts.

-Je veux aller aux toilettes.

-Ah… Je peux t'accompagner, si tu veux.

-Euh… Londubat…, risqua Blaise.

Andréa regarda Neville avec un regard si perçant qu'il préféra la lâcher et se rassoir.

-Ginny, tu viens ? lui proposa-t-elle.

-Oh ! Oui.

Ginny suivit Andréa aux toilettes pour dames du restaurant. Neville leva les yeux et pu voir les autre le dévisager.

-« Je peux t'accompagner si tu veux », répéta Ron sous le choc. J'ai trouvé pire que moi.

-Ben quoi ?

-Londubat, on ne propose pas ça à sa femme, lui dit Drago. Surtout quand elle est enceinte. Ça fait pervers.

-Je ne sais pas quoi faire, soupira-t-il. C'est sa deuxième grossesse et j'ai l'impression d'être encore plus nul qu'avant. Dès que je fais un pas en avant, elle pique des crises… et c'est pire que lorsqu'elle était enceinte d'Agathe.

-Ne t'inquiète pas Neville, le rassura Hermione. Nous sommes vraiment hystériques quand on s'y met.

-Je confirme, souffla Drago alors qu'Hermione le fusillait du regard.

-J'espère juste que ça sera mieux pour le troisième.

-Parce que tu penses déjà au troisième alors que le deuxième n'est même pas encore né ? s'offusqua Ron.

-Le troisième…, rêvassa Harry en regardant Pansy. Celle-ci posa son verre et dit :

-Veto.

-Mais pourquoi ? demanda Harry.

Ginny et Andréa arrivèrent des toilettes.

-On a loupé quelque chose ? demanda Ginny.

-Non, rien d'important, répondit Blaise. Potter veut un troisième enfant et Pansy n'est pas d'accord.

-Terrain glissant, lui dit Ginny. Harry veut une équipe de Quiddich.

-Ouais…, dit Harry toujours en rêvant.

-Veto Harry ! Veto !

-Mais pourquoi ?

-Parce que ce n'est pas toi qui souffre pendant des heures en salle de travail. C'est moi. Certes je ne suis pas une Weasley et mes bébés ne pèsent pas 4kg500g et des poussières à la naissance, mais l'accouchement est l'une des expériences la plus douloureuse que j'ai pu vivre…

-Mais chérie, je souffre avec toi.

-Mauvaise réponse Potter, dit Drago.

-Harry…, soupira Lavande comme au bord du désespoir.

Pansy regarda Harry avec le regard le plus noir qu'elle ne lui ait jamais donné.

-Tu souffres ? répéta Pansy. Parce que tu as des nausées pendant trois mois ? Parce que tu as eu des sautes d'humeurs trois à quatre fois par jours ? Tu as eu l'impression qu'on t'expulsait un souaffle de trois kilos hors de ton utérus ? Tu as un utérus ? A moins que tu m'aies caché des choses, je ne pense pas. Donc pas d'utérus, pas d'avis et surtout pas de souffrance !

-Je t'aime chérie, ne put que dire Harry.

-Je t'aime aussi mais si tu veux un troisième enfant il va falloir que tu attendes au moins que Rebecca entre à Poudlard.

Harry écarquilla les yeux. Huit ans ! C'était long huit ans !

-Au moins comme ça, tu es fixé Potter, lui dit Blaise. C'est ça le mariage, de l'amour mais beaucoup de concession.

-Bon et si on commandait, dit Andréa.

000

Au Terrier on était aussi à l'ambiance du dîner. Molly avaient mit tout le monde à table – même son mari – et les surveillait tout en donnant à manger à Noah.

-Il est beau mon bébé !

Tout le monde regarda Rebecca qui avait lancé cette phrase l'air de rien tout en mangeant ses carottes.

-C'est qui ton bébé ? demanda Samantha.

-C'est Noah ! Noah est mon bébé !

Elle fit un coucou à son petit frère qui sourit et leva la main pour imiter sa sœur.

-Ce n'est pas ton bébé, lui dit Théo, c'est ton petit frère. Mais c'est le bébé de ta maman et ton papa.

-C'est mon bébé ! répliqua Rebecca en tapant du poing sur la table. Mon bébé il est beau et toi tu es moche !

-Oui mais….

-Ne l'énerve pas Théo, dit Molly. Ça ne sert à rien mon chéri. Toi aussi tu disais que Samy était ton bébé parfois.

-C'est vrai ? dit-il étonné.

-Oui.

Il regarda Rebecca qui lui tira la langue pendant que Gauthier se moquait de lui ?

-Ne rit pas Gauthier, toi aussi. Marie aussi. A force d'entendre vos parents dire « bébé » vous les avez imité, alors laissez Rebecca tranquille et mangez votre assiette.

-Chérie, Noah vomit, prévint Arthur.

-Oh !

-Il faut le dire à papa ! dit Rebecca en se levant.

-Mais non…, dit Molly.

Molly s'empressa de nettoyer la bouche de Noah. Pendant qu'elle s'afférait, elle entendit les enfants rire. Se demandant ce qui les faisait tant éclater de rire, elle se retourna et vit son mari faire des grimaces aux enfants.

-Arthur, soupira-t-il.

-Mais ça les amuse.

-Je vois ça. Prêt pour le dessert ?

-Oui !

000

Le dîner avait plutôt bien été entamé au restaurant. La joie, la bonne humeur et les rires animaient leur table. Rare était les fois où ils pouvaient se réunir comme ce soir-là. Entre leurs boulots, les enfants, ils ne pouvaient se reposer que le week-end et encore, quand les enfants voulaient être calme et comprendre que leurs parents étaient fatiguée.

-Bon, a cette soirée sans enfants, dit Neville.

-Ou presque…, dit Ron.

-Ou presque, poursuivit Blaise.

Ils trinquèrent pour la énième fois de la soirée.

-En fait, j'ai… enfin nous avons quelque chose d'assez important à vous dire…, commença Ginny.

-Euh… Tu permets, Ginny. J'aimerais commencer, lui dit Neville.

Tout le monde le regarda y compris Andréa. Il fallait dire qu'il n'avait pas l'habitude de couper la parole à qui ce soit.

-Euh… oui… bien sûr, répondit Ginny, prise au dépourvu.

-Merci. Bon, il faut que vous sachiez que si j'ai décidé de ce dîner, c'est pour une raison bien précise (il se tourna vers Andréa).

-Oh, misère…. Soupira Drago.

-Andréa, commença Neville, ça fait cinq ans que nous sommes ensemble et à chaque fois que je te regarde, chaque fois que je me réveille à tes côtés, je remercie Merlin de t'avoir mit sur mon chemin. Et je remercie aussi Harry de ne pas avoir poursuivit de relation avec toi.

-C'était un plaisir, intervint Harry.

-Nous avons une fille, nous aurons bientôt une autre fille et euh… je t'aime.

Andréa écoutait attentivement Neville tout en mangeant son dessert au chocolat alors que les autres se regardaient avec un sourire en coin pour les uns et des regards d'appréhension pour d'autre (Blaise et Drago)

-Je t'aime aussi Neville, dit-elle. Elle embrassa Neville et continua de manger.

-C'est pour ça que je voulais…

-Il ne va pas faire ça ? chuchota Blaise.

-Te dire…

-Non Londubat, non, dit Drago.

-Est-ce que tu veux m'épouser ?

Andréa arrêta de manger, regarda Neville, son gâteau, puis Neville à nouveau.

-La bague Neville, fit Ron. La bague !

-Oh oui !

Neville fouilla la poche de son sac et sortit l'écrin. Il l'ouvrit. Il reposa la question à Andréa qui cette fois lâcha la cuillère et regarda la bague, Neville, puis la bague.

-Merlin elle est aussi bizarre que lui, dit Blaise alors que Ginny pouffait de rire.

-Si on s'en va, tu crois qu'ils le remarqueront, suggéra Drago à Hermione.

-Ose faire ça mon amour et tu ne rentreras pas à la maison ce soir.

-Chérie ? dit Neville. Chérie ça va ?

-Je… je crois que je suis en train de perdre les eaux, dit-elle.

-Hein ?

Neville commença à rire nerveusement jusqu'à ce qu'il regarde sous la table. Harry, Ron, Blaise et Drago crurent à ce moment-là qu'ils allaient péter les plombs. Neville bondit de sa chaise et aida Andréa à se lever.

-Il faut aller à l'hôpital, dit-il enfin.

Il déposa une bourse sur la table et s'en alla alors que tout le monde resta immobile ayant une drôle sensation.

-Bon, fit Ron, ce fut un dîner… spécial.

-Elle n'a même pas et le temps de dire oui, remarqua Lavande.

-Qui te dit qu'elle dira oui ? lui demanda Blaise.

-Ils se ressemblent trop pour qu'elle dise non, répondit Drago.

Après un instant de silence, Lavande se leva.

-Où tu vas chérie ? lui demanda Ron.

-A l'hôpital. Neville va être dans tous ses états, je pense. Vous vous souvenez de la naissance d'Agathe ? Il s'est évanoui. Allez, on y va, il va avoir besoin de nous !

-Tu as raison, on ferait mieux d'y aller, approuva Ginny. Et puis j'ai envie de savoir ce qu'elle va répondre.

-Mais elle dira oui, dit Pansy.

-Et tu feras sa robe, dit Hermione.

-Avec grand plaisir !

Hermione Pansy et Ginny se levèrent aussi alors que les garçons restèrent à table.

-DEBOUT !

Ils se levèrent et sortirent du restaurant.

-En fait Ginny, commença Harry, qu'est-ce que tu voulais dire tout à l'heure ?

-Ah oui, je suis enceinte.

000

Au Terrier, Arthur et Molly avaient eu un peu de mal à côcher les enfants. Au début, Molly les avaient répartit dans deux chambre. Les filles étaient dans la chambre de Ginny et les garçons dans la chambre de Ron. Elle pensait que tout le monde dormirait rapidement.

Elle était dans le salon avec Arthur tout en berçant Noah qui dormait poing fermé quand ils entendirent une porte grincer. Molly et Arthur se regardèrent et montèrent les escaliers. Ils trouvèrent la porte de la chambre de Ginny ouverte et vide. Alors ils ouvrirent celle de Ron et virent tous les enfants présents. Samantha et Rébecca avait rejoint le lit de Théo, Gaël avait rejoint le lit de son frère pour laisser l'autre lit à Marie, Julie et Lucie. Les enfants pouffaient de rire aux bêtises que racontaient Théo et Gauthier.

-Les enfants..., qu'est-ce que vous faites tous là ? demanda Molly.

-On veut faire dodo ensemble ! dit Samantha.

-Oui, c'est drôle ! poursuivit Lucie.

-D'accord, mais dormez maintenant. Noah, dort.

-Je peux faire un bisou à mon bébé ? demanda Rebecca.

-De loin chérie.

Rebecca se mit debout sur le lit, écrasant presque Théo et Samantha et fit un bisou volant en direction de Noah.

-Faîtes dodo, dit Arthur.

-Oui Papi Arthur !

Arthur ferma la porte délicatement. Marie se redressa :

-Vous avez entendu ? Tout le monde dort et je ne veux plus rien entendre !

-Tu te prends pout Tatie Lavande ? dit Gauthier.

-Oui ! Tout le monde ferme les yeux.

Tout le monde s'exécuta. Ce fut le silence pendant deux petites minutes. Après ça, les trois plus grands partirent dans un fou rire ne sachant pas pourquoi. La nuit allait être longue.

000

Ça faisait une bonne demi-heure que tout le monde était à l'hôpital. Ils avaient été dirigés dans la salle d'attente pour patienter. Andréa était toujours en salle de travail et le bébé n'était pas encore prêt à pointer le bout de son nez.

Dans la salle d'attente, Pansy avait faire apparaître un bloc de dessin et du fusain. Elle griffonnait depuis son arrivée sans se soucier de ce qui l'entourait. Elle ne remarqua même pas Harry s'asseyant à côté d'elle. Il dût l'embrasser pour signaler sa présence. Pansy sourit sans le regarder et se caler dans ses bras. Il jeta un œil à ce qu'elle faisait.

-Tu te sens inspirée ?

-Oui. Dès que Neville lui a posé la question, j'ai tout de suite visualisé la robe. Il fallait que je laisse une trace.

-Je vois. Mais Andréa n'a pas dit oui.

-Elle dira oui. Ils ont un enfant, bientôt deux et ils sont fous amoureux l'un de l'autre. Pourquoi elle dirait non ?

-Tu m'as bien dit non… au début.

-Harry…

Pansy soupira mais ne s'empêcha pas de sourire. Elle se souvenait très bien de la demande en mariage d'Harry. Rebecca était née depuis trois mois et ils avaient un peu de mal à dormir avec les pleures de la petite. Pansy avait finit de lui donner le sein, l'avait mise dans son berceau et était sur le point de s'endormir quand Harry l'avait prit dans ses bras et avait chuchoté un « épouse-moi ». Complètement dans les vapes, Pansy avait répondu « Pas ce soir Harry, je suis fatiguée ». La conversation s'était arrêté là jusqu'à ce que le lendemain, des brides passages de la veille revinrent en mémoire de Pansy. « Tu ne m'as pas demandé en mariage cette nuit ? » lui avait-elle demandé. Harry avait mit un peu de temps avant de s'en rappeler et de dire « Oui, mais toi as dit non – Ben maintenant je te dis oui » La demande en mariage d'Harry avait été très atypique, mais Pansy l'avait adoré.

Pansy tourna la tête et embrassa Harry langoureusement.

-Un peu de tenu, dit Ron, on est dans une salle d'attente, ici.

-Rabat-joie, lui dit Pansy. En fait Ginny, tu es enceinte de combien de temps ?

-Trois mois Un vrai bonheur…

-J'espère que ce sera une fille, dit Blaise.

-Tu peux toujours rêver chéri. Je me suis jetée sur le bacon ce matin. Ça sent le petit garçon à plein nez.

Blaise bouda. Il n'aurait que des garçons. Neville arriva dans la salle d'attente, l'air fatigué et heureux.

-Le bébé est né.

-Félicitations, lui dirent-il.

-Ouais… Maintenant… il faut que… je m'asseye…

Ron et Harry réussirent à le rattraper de justesse avant que Neville ne s'effondre à deux centimètres de la chaise.

-Du nerf Londubat ! lui dit Drago. Tu es père pour la deuxième fois !

-Oui. Tu as raison.

Neville se redressa et se dirigea vers la nurserie.

-Elle est juste devant, dit-il.

-Ce qu'elle est mignonne, dit Lavande. Comment elle s'appelle ?

-Abigail. Andréa a toujours aimé ce prénom et comme c'est moi qui aie choisit pour Agathe. Oh, en fait, elle a dit oui.

000

Il était plus d'une heure du matin quand Harry et Pansy rentèrent à Godric's Hollos. Ils se dirigèrent vers la cuisine pour se faire un peu de thé. Dans le silence le plus complet, ils ne se faisaient que des sourires en coins tout en se regardant.

-Quelle soirée, lâcha Harry

-N'est-ce pas ?

-Une demande en mariage et une naissance. Quelle chance il a Neville. Il se souviendra de cette journée toute sa vie.

-C'est sûr.

Harry s'approcha de Pansy et l'embrassa.

-Dis-moi…

-Oui ?

-Tu étais sérieuse quand tu disais que tu voulais attendre que Rebecca soit à Poudlard pour avoir un troisième enfant ?

-Oui et non. Noah n'a que six mois et je ne suis pas encore prête à remettre ça. Comme je l'ai dit, je ne suis pas une Wesaley et toi non plus. On peut toujours attendre que Noah entre à la maternelle.

Pansy embrassa Harry qui soupira.

-Et si on faisait des jumeaux ! proposa Harry.

-Des jumeaux ? Harry, tu n'es pas sérieux ?

-Une fille et un garçon. Comme ça on pourrait en avoir un dans chaque maison à Poudlard !

-Même à Serpentard ?

-Pourquoi pas ?

Pansy le jaugea du regard et sortit de la cuisine. Comme à son habitude, Harry divaguait complètement quand il parlait d'enfant. Un dans chaque maison… des jumeaux ! Son utérus ne le supporterait pas.

-Chérie ! appela Harry.

-Non !

-Mais…

-Veto !

Harry la rattrapa dans les escaliers et l'embrassa à nouveau.

-On peut toujours pratiquer, hein ?

Un baiser dans le cou et Pansy flanchait. Oui, ils pouvaient toujours pratiquer… et puis le troisième arriverait quand il arriverait.

000

Alors ? Qu'avez-vous pensé de ce premier moment ? Rebecca, Noah et les autres ? Harry qui en veut toujours plus ?

A samedi prochain.

Gouline971.