Voilà un nouveau One-Shot. C'est pas super mais je m'ennuie alors je vous écrit ça. Bisous;


Tempérance Brennan était une femme forte et rationnelle, intelligente, vraiment intelligente. Vous voyez, c'est le genre de personnes que l'on déteste parce que à côté de ces gens là, on passe pour des abrutis. Oui, c'est ça pour des abrutis. Mais si vous connaissez une personne de ce genre là, ne fuyez pas, ne la détestez pas mais apprenez à la connaître. Car apprendre à connaître le Docteur Tempérance Brennan est sûrement ce que j'ai fais de plus intelligent dans ma vie.

La première fois que je l'ai vu, elle portait cette tunique bleu de son Institut Jeffersonian. Je l'ai trouvé -tout simplement- quelconque et puis les circonstances n'étaient pas des plus charmantes : Tempérance était accroupie au dessus d'un corps et tripoté les os. Je ne supporte pas l'odeur, alors toucher à ça… Non merci. J'ai attendu qu'elle se relève et je me suis présenté, elle enleva ses gants se présenta à son tour. Je n'aimais pas non plus le ton qu'elle employait pour me parler. Puis ce surnom est venu tout seul, je n'aimais pas cette femme mais je voulais essayer de me montrer… drôle ? Bones, je me souviendrais toujours de son regard lorsque je l'ai appelé comme ça et de sa réplique cinglante -que j'entends de moins en moins maintenant- " Ne m'appelez pas Bones !", j'avais tout de même réussis à voir dans son regard un peu de malice et le coin de sa lèvre s'étirer légèrement. Je ne l'aimais pas et pourtant je savais qu'on allait être bien plus que des partenaires pour quelques affaires.

Au fur et à mesure des enquêtes, je commençais vraiment à apprécier Bones. Nous n'étions jamais d'accord, on se disputait et on se dispute pour oui ou pour non. Stupide, mais j'adore. Je dois être un peu mazochiste... Je devrais en parler avec Sweets. J'apprenais à la connaître petit à petit, j'essayais tant bien que mal de me frayer un passage jusqu'a son coeur et ses pensées. Elle m'intriguait et pas qu'un peu, je voulais toujours en savoir un peu plus sur Bones, la mettre à nu. Connaître ses peurs, ses envies et même ses sentiments. Je lui portais un tel interêt que même lorsqu'elle n'était pas là ou quand je me couchais, je pensais à elle. Je ne la trouvais plus quelconque et je l'appréciais, l'adorais et... l'aimais. Mais j'ai mis du temps à m'en rendre compte, bien après notre baiser -chantage de Caroline Julian-, bien après qu'elle m'ait dit que je serais un père parfait pour ses enfants. Mieux vaut tard que jamais. Je pense que Tempérance n'a pas eu conscience de ses sentiments plus vite que moi, au contraire et même si Angela ne cessait de crier partout qu'il régnait autour de nous une tension sexuelle. Pouah, à cette époque j'aurais dit baliverne mais maintenant je regarderais Bones et lui demanderais si elle ne veut pas faire l'amour avec moi dans son bureau. Je suis fou. Il faut dire qu'elle me fait perdre la tête, qu'elle soit là ou pas.

Je lui ai déclaré mes sentiments après avoir couché avec elle, pendant que nous étions en planque -j'en suis peu fière mais c'était si bon. Enfin ça c'était notre première fois, Bones m'avait gentiment demandé d'éviter d'avoir encore des pulsions de ce genre là à l'avenir. J'aurais peut-être dû lui demander d'en faire de même. Après tout, la deuxième fois et la troisième c'était à cause d'elle. Dieu la bénisse, même si elle n'y croit pas qu'il la bénisse. Le plus, c'est important c'est tout de même que maintenant je ne l'ai rien que pour moi et elle ne m'a rien que pour elle. Je l'aime et elle m'aime. J'ose espérer vivre avec elle assez longtemps pour lui faire voir tout les grands classiques du cinéma et les navets aussi, par la même occasion.