Auteur : Cami (elodie.10wanadoo.fr)

Résumer : le capitaine Jack O'Neill et John Clark sont envoyés en URSS pour voler un nouvel avion soviétique du nom de Lénine 1.

Disclamer : les personnages utilisés ne sont pas à moi, je ne tire pas d'argent de leur utilisation.

Note de l'auteur : il y a longtemps que j'ai envie d'écrire cette fanfic qui sera probablement la première d'une série de crossover entre l'univers de Stargate et celui de Tom Clancy. Comme ce dernier est beaucoup moins connu, j'ai décidé de le simplifier au maximum pour que cette fanfic soit compréhensible facilement pour tout le monde.

En cas de problème où d'incompréhension, n'hésitez pas à me le faire savoir.

Lénine 1

13 janvier 1978, base de l'USAF (United-States Air Force) du colorado.

Le capitaine O'Neill sortit du cockpit de son avion dès que celui-ci se fut immobilisé. L'exercice qu'il venait de faire s'était passé à merveille, et il s'était encore une fois illustré en remplissant parfaitement sa tâche. Depuis quelques mois, piloter des avions, même s'il aimait toujours autant ça, n'avait plus le même attrait qu'autrefois.

Il se dirigea vers l'avion d'un de ses amis, également pilote, qu'il avait abattu lors de l'exercice, réclamant la bière qui lui était due.

Le lendemain, il fut convoqué dans le bureau du général. Après un garde à vous impeccable, il laissa son supérieur parler.

- Capitaine, vous vous êtes encore illustré hier. Je savais que vous étiez un bon pilote.

- Merci mon général.

O'Neill ne savait pas où il voulait en venir mais il savait que lorsque le général commençait par des compliments, ce n'était pas très bon pour lui.

- Vous vous doutez bien que le colonel m'a fait un rapport complet de ce qui s'est passé.

Là, O'Neill comprit le pourquoi de la convocation. L'exercice se passait bien jusqu'à qu'il soit en vu de l'objectif. A ce moment, des chasseurs sont apparus de nulle part et ont commencé à tirer. Le colonel a ordonné un replis, que tous on suivit sauf lui. Il a foncé droit sur l'objectif et l'a détruit. Il est même rentré sans se faire tirer une seule fois dessus.

- Si je n'avais pas désobéi mon général, la mission n'aurait jamais pu être menée à bien.

- Un ordre est un ordre capitaine ! Souvenez-vous en pour le prochain exercice. Vous pouvez disposer.

O'Neill lâcha un gros soupir en sortant. Si le général n'avait pas eu un petit faible pour son talent de pilote, il aurait déjà eu de quoi le faire passer en cour martial. Le problème, et O'Neill le savait bien, c'est qu'il avait tendance à ne pas toujours obéir aux ordres, laissant son instinct décider pour lui. Jusque là, personne n'avait eu à s'en plaindre, sauf ses supérieurs.

17 janvier 1978, base aérienne de l'URSS, quelque part au nord de Moscou.

Le colonel Chekov posa son appareil avec difficulté sur la piste verglacée. Demain serait un grand jour pour lui, il devait maîtriser cet engin avec la plus grande précision. Tout ce qu'il en savait, c'est qu'il sortait d'une des plus grandes usines de toute l'URSS, et qu'il représentait l'avenir de sa patrie.

Adapté d'un appareil américain volé au Viêt-Nam, cet avion de chasse avait une technologie bien plus avancée que les avions soviétiques. De plus, le gouvernement y avait fait installer de nouveaux appareils de détection normalement capables de lui faire passer tous les radars sans être détecté. Son armement aussi était nouveau, il n'avait encore jamais rien vu de pareil avant.

Deux sortes de bâtons étaient positionnés de chaque côté de son avion, lançant des sortes de boules de feu rouge. Il avait vu les effets sur les cibles en bois et en métal, on aurait dit qu'elles avaient été frappées par un éclair. Il ignorait tout de cette arme et il ne voulait pas en savoir plus, surtout maintenant qu'on lui avait fait comprendre que sa promotion dépendait de sa capacité à mener à bien quelques missions avec cet avion.

Il ne le savait pas encore, mais il avait eu aujourd'hui un spectateur en plus par rapport aux autres jours. Un homme faisant parti de l'état-major du général Romanov, concepteur de cet appareil, venait d'arriver à la base. Il regarda l'engin quelque temps puis alla voir le général en charge.

L'entretien dura une bonne heure, puis l'homme s'en alla. Le but premier de sa visite était de dire au général que le nom de l'appareil avait été décidé au Kremlin la veille. Il s'appelait désormais Lénine 1.

De retour à Moscou en fin de soirée, il alla boire quelques verres dans un bar où il se rendait souvent. En rentrant chez lui, il s'assit sur un banc et regarda pendant une bonne minute le palais du Kremlin éclairé par les lumières de la rue. Quelques fenêtres encore allumées trahissaient la présence de fonctionnaires travaillant tard dans divers bureaux. Lorsqu'il se releva, personne, pas même le plus entraîné de tous les espions n'aurait pu voir le bout de scotch qu'il venait de coller sous le banc. Pour un observateur, même attentif, il venait de faire la même chose que tous les soirs. Le bout de scotch était adressé à un homme qu'il n'avait jamais vu mais qui passait lui aussi quelques instants sur ce banc tous les jours.

Chez lui, il rédigea à la main son compte rendu pour le général Romanov, puis un autre pour la CIA. Il mit le premier dans un dossier, le second dans sa poche. En allant travailler le lendemain, il prendrait comme toujours le métro. Une personne inconnue lui prendrait le papier dans la poche, puis le passerait à une autre, encore une autre… pour finalement finir à Langley, bâtiment de la CIA aux États-Unis.

19 janvier 1978, Langley, USA.

Le juge Moore, actuel DCI (directeur de la CIA) attendait avec de plus en plus d'impatience ces rapports de l'agent Spillway (déversoir). Le nouvel appareil mit au point par les Soviétiques étaient beaucoup trop impressionnant pour être laissé de côté par la CIA. D'après le rapport qu'il était en train de lire, les analyses faites par les Soviétiques n'avaient été d'aucune utilité. C'est comme si le métal dont était fait Lénine 1 n'existait pas sur Terre, sans parler en plus des deux armes défensives qu'il avait sur les côtés.

Il appela le DAO (directeur adjoint aux opérations) et le DAR (directeur adjoint aux renseignements) dans son bureau.

Quand les deux hommes en ressortirent, le destin de Lénine 1 avait changé.