Titre : Un ex à la maison
Fandom : Gravity Falls
Rating : PG
Genres : CRACK, fluff
Personnages : Bill/Ford/Dipper
Nombre de mots : 415


« Oncle Ford, tu es si beau et si intelligent ! Il n'existe pas de personne aussi géniale que toi dans tout l'univers – sauf Bill, quand même. », s'exclama Dipper d'une voix de fausset.

- Dipper, tu es la plus adorable créature née sur Terre. Nous allons explorer ensemble les mystères de Gravity Falls et devenir de grands savants, toi et moi !, répondit Ford avec un ton très rauque.

- Oh oncle Ford...

- Tu peux m'appeler Fordsy.

- Je suis tellement content ! Faisons des câlins !

- Oh oui, des câlins, hmmm mouch mlouch chpouich...

« Je peux savoir ce que tu FAIS ? », coupa le véritable Stanford.

Il venait de découvrir Bill dans la chambre de sa nièce et de son neveu, en train de faire s'embrasser deux marionnettes-chaussettes les représentant, lui et Dipper.

- Je m'ennuie, Stanford, rétorqua Bill d'un ton geignard. Regarde à quoi j'en suis réduit !

Ford dut prendre une profonde inspiration pour garder son calme. En vérité, il aurait mieux fait de le livrer à la foule enragée, une fois que l'apocalypse orchestrée par Bill avait été déjouée. Cela lui aurait évité certaines scènes embarrassantes.

- Je t'aime oncle Ford !

- Fordsy.

- Je t'aime Fo-Fordsy !

Bill éclata de rire en voyant le visage de Ford devenir écarlate. Ce dernier lui arracha les marionnettes des mains.

- Ça suffit comme ça !, grogna-t-il en les emportant.

- Ne sois pas jaloux, Stanf-

Le scientifique claqua la porte de la chambre derrière lui pour couper le sifflet à cet insupportable squatteur triangulaire.

Il contempla les deux marionnettes : Dipper portant sa casquette habituelle – brodée avec beaucoup de soin par Mabel, qui avait même reproduit le petit sapin – des brins de laine marron bouclés pour les cheveux, et des petits bouts de tissus représentant sa doudoune la sienne avait une masse impressionnante de laine grise sur la tête, des lunettes Barbie peinte en noir sur le nez, et un long imperméable en feutrine, ce qui l'amusa, parce qu'il lui arrivait de l'enlever quelquefois.

Il caressa la marionnette de Dipper du pouce, attendri par les efforts de sa nièce...quand soudain des poings tambourinèrent dans son dos.

- RENDS LES MOI !, gronda une voix terrifiante derrière le pan de bois.

Aussi, au lieu d'essuyer la colère de Bill, Ford préféra s'enfuir en serrant les chaussettes entre ses doigts.

Et non, il ne pensait pas à les garder pour son petit théâtre personnel...