Note : C'est sûrement méga hors personnage, et tout et tout, mais j'ai fait de mon mieux avec mes impressions tout ça tout ça.
Prompt : Cette nuit j'ai rêvé de…
Note 2 : Drabble fait pour les 50 drabbles
Note 3 : Les personnages sont tirés d'un livre qui mériterait bien plus de succès, La Dernière Geste de Morgan of Glencoe. Si vous avez du temps (et de l'argent du coup), lisez le.
Cette nuit, comme tant de nuits, il avait rêvé de lui. C'eut été un euphémisme que de dire que ça arrivait souvent. Parfois, Edward se demandait même si à défaut de l'avoir physiquement près de lui, William ne passait pas du temps dans ses rêves, à le laisser se rappeler les bons comme les mauvais souvenirs.
Souvent, au réveil, il était morne, avec une envie de whisky dans le nez. Et en même temps, il ne pouvait s'empêcher de savourer le souvenir de ces doux rêves – quand ils n'étaient pas des cauchemars – pour tenter, pendant au moins un instant, de sentir à nouveau la présence de William à ses côtés.
Il n'y avait sûrement que ceux qui savaient se relier à l'Univers et à ses mystères et ses étendues infinies qui auraient pu entendre l'éventuelle voix de ceux qui n'étaient plus là. Qui auraient pu entendre sa voix.
Mais Edward n'avait pas à tendre l'oreille pour savoir que quelque part, hors de ses rêves, William restait présent. Peut-être même dans chaque recoin des pas qu'il pouvait faire, des mots qu'il pouvait dire.
Et c'était peut-être cela qui était le plus déchirant.
Le sentir sans l'atteindre. Le savoir sans le toucher.
Alors, celui qui « dirigeait » les égoûts se laissait au toucher des rêves que l'univers lui offrait. Là, où il avait l'impression de retrouver celui qu'il avait aimé comme jamais.
Fin
