Bonjour, alors ça y est je me lance enfin dans la publication de ma première histoire. Cela fait plus de deux ans que je l'écrit et je ne l'ai toujours pas terminé ;p Mais j'espère que cela vous plaira.

Je vous souhaite bonne lecture.

Disclaimer: Les personnages appartiennent à Stéphanie Meyer.

PS: Cette fiction est en cour de réécriture je m'excuse des anomalies entre les chapitres.


Cela fait deux mois que je vis chez mon oncle Charlie et je m'y sens en sécurité. On apprécie jamais assez l'insouciance que nous apporte un foyer chaleureux. Je n'oublis tout de même pas que ce n'est qu'une pause. Me laissais le temps de reprendre mes esprits: un an de répit voilà ce que Charlie m'accorde avant de me replonger dans les responsabilités pénibles que m'impose ma condition. Je me sens coupable, coupable de les avoir laissé derrière moi. Coupable d'avoir voulu me sauver, coupable de faire ce qu'il faut faire. Mais il faut que je me reprenne bon sang, j'ai eu raison ... Non j'ai raison bref.

Jusqu'à ce que mon oncle m'inscrit au lycée je n'arrivais pas à dire que c'était une erreur bien que je le pense. Tout aurait été autrement, il aurait continué sa vie paisible avec sa famille mais que serait mon monde sans lui. Maintenant je le sais, vide et amer. Je vais m'arrêter dans mon introspection et te narrais notre histoire dès mon arrivée à Forks:

- Je vous en supplie n'y a t-il pas d'autre place de libre, souffle la passagère derrière moi au Steward.

- Je suis désolé madame mais nous allons bientôt atterrir.

Ma tête tourne tellement et les nausées qui ne cessent pas. Je vomis une énième fois, c'est encore plus douloureux lorsqu'il ne reste que la bile.

- Mademoiselle je peux vous proposer un verre d'eau ou bien autre chose? Me demande le même Steward paniqué.

Je le regarde blasé, ça ne doit pas assez ce voir sur mon visage suintant et mes yeux jaunes que je ne vais pas bien du tout! Je suis au bout de ma vie, mon corps me lâche et je ne peux rien y faire.

- Un sac en papier, je grogne en lui tendant mon sac de vomi plein.

- Le pire vol de toute ma vie mais qui a laissé cette gosse prendre l'avion comme ça ? Se plaint un homme perdu dans les passagers.

Rien à foutre, en fait j'ai juste envie de mourir. Achevez moi s'il vous plaît, c'est un mélange de gueule de bois, d'état grippal et de colique en même temps. Mais je n'ai pas le choix, je ne sais pas où aller et Charlie est le seul chez qui je peux me réfugier

Un fois débarquée, sans attendre je me saisis de mon sac et entre dans le premier taxi que je vois:

- Les bois s'il vous plaît le plus vite possible.

Il me regarde comme si je suis folle, je jette une liasse de billet sur le siège avant et il démarre en trombe. Il me dépose à la lisière de la forêt bordant Seattle à environs trente minutez, j'attends qu'il parte et m'enfonce dans l'épaisse verdure. Une contraction me fait trébucher et je me retrouve face contre terre, au sens propre face DANS la boue. Le soleil se couche à vue d'œil je n'arriverais pas à attendre plus longtemps. Je mets donc mes dernières forces à plonger mon sac dans la chaleur protectrice et secrète de la terre et brûle mes habits. Ça y est enfin le moment que j'attendais tant arrive, je suis au paroxysme de mon excitation alors que la dernière lueur du jour disparaît.

En un clin d'œil, sans douleur cri ou lamentation, je suis pleinement moi je me sens euphorique de tout ressentir, de me sentir puissante, prédatrice. Je n'attends pas plus longtemps pour laisser mon instinct de chasseuse assouvir ma soif sur les quelques cerfs présents.

Je les rencontre cette nuit là pour la première fois. Curieuse je les observe depuis la cimes des arbres à deux kilomètres.

- Si tu arrives à tuer cinq élans adultes en moins d'une minutes, je me prosterne devant toi, pari le balaise au petit blond.

- Paris tenu.

Leur pupilles sont d'or comme la mienne. La rareté des végétariens dans leur espèce est tel que je croyais en un mythe. Ils doivent vivre en communauté, se sont humanisés. Puis un blond plus âgé ainsi que son second sortent de la maison bras dessus-dessous.

Son visage angélique me frappe en plein cœur. Je suis tétanisée, sa beauté me transperce. Stupéfait il s'arrête brusquement et regarde dans ma direction. Merde :

- Fils qu'il y a t-il ? Demande le plus âgé.

Mes barrières ont flanché il est dans ma tête.

- Quelqu'un nous espionne.

Il n'attend pas plus et se lance à ma poursuite. Il a juste eu le temps de comprendre que je ne suis pas une menace et de ressentir ce lien étrange qui nous lie tous les deux à présent, c'est trop bizarre. Je m'enfuis tout de même, plus rapide je n'ai pas de difficulté à leur échapper tout comme à trouver la maison de Charlie. Je me cache dans l'arrière-cour où le feuillage est dense pour m'abandonner à cette horrible mutation involontaire. C'est trop prés des habitations mais je n'ai pas le choix, je suis prise de court par le temps.

C'est ainsi qu'à l'aube dans des bois inconnus que mes cris retentissent dans le kilomètre alentour. Le pire des cauchemars, crier ne soulage rien mais au moins je n'ai pas à entendre le bruit de mes os se disloquaient.

Même la mort serait plus douce...

Je me réveille dans un lit moelleux, en pleine forme, la lumière transperce des rideaux violets. Un peu perdu, je prends quelques minutes à réaliser où est-ce que je suis. La chambre est petite et fonctionnelle, pas de chichi. Cette pièce sent la naphtaline. J'entends du bruit au rez-de-chaussée alors je décide de me lever, péniblement. Je suis vêtue d'un pull à manches longues d'homme ainsi que d'un jogging. Je reconnaîtrais cette odeur entre mille alors je me précipite pour descendre les escaliers:

- Oncle Charlie, J'énonce joyeusement en me jetant dans ses bras.

Il est surpris mais répond tout de même à mon étreinte. Il fait une tête de plus que moi et est habillé en :

- Shériff? Je m'étonne, j'aurais du m'en douter.

- Ne fais pas ta maligne, tu aurais pu me prévenir de ton arrivée. Je me suis inquiété quand j'ai entendu tes cris.

- Je n'ai pas vraiment eu le temps, avouais je. T'aurais pas un truc à me donner à manger je crève la dalle

- Ton langage demoiselle, allez viens.

Je le suis dans la cuisine et m'assied à table tandis qu'il commence à me ramener des céréales et du lait. Il est dix heures:

- Que c'est-il passé pourquoi cette arrivée soudaine ? me demande t il.

- Petit désaccord avec maman.

- Lissa, je sais que tu ne serais pas parti s'il ne c'était pas produit quelque chose de grave.

- S'il te plaît n'insiste pas.

- On en reparlera, tu as bien fait de venir. Il y a quelque chose d'autre?

Il sait toujours me déchiffrer:

- Hier j'ai rencontré une famille de vampire...

- Oui les Cullen, ils sont inoffensifs.

- Il se pourrait que j'eusse poser mon emprunte sur l'un d'eux.

Ses yeux se transforment en soucoupes :

- Mais ... Eden ?

- Je ne l'ai pas fait exprès, je comprends pas je l'ai a peine regardé.

Il souffle et se prend le visage entre les mains:

- Lequel?

- Un roux

- Edward , s'esclaffe t'il presque de dépit. Tu as posé ton emprunte sur un vampire, il fallait s'y attendre. Tu ne fais rien comme tout le monde.

- Il a même pu entrer dans ma tête.

- Nous savons au moins qu'elle est l'étape suivante.

- Et c'est quoi? demandais je crédule.

- Lui évidement.

- Non t'es sérieux, tonton Charlie le plus puriste d'entre tous qui est enfin d'accord pour me laisser approcher un mâââle.

J'éclate de rire, ceci ne serait jamais arriver au paravent. Il rit avec moi, sûrement c'est il remémorait les nombreuse disputes que nous avions eu à ce sujet.

- Je t'inscris au lycée cette après midi, c'est fini les vacances Lundi tu reprends les cours.

- Quoi ? non mais c'est injuste ça fait deux ans que j'ai le niveau du secondaire.

- Je travaille dans cette ville en tant que Sheriff, que vont penser les voisins en sachant que j'ai une jeune ado de seize ans déscolarisé chez moi. Non ne rouspètes pas et puis de toute façon ton Edward va au lycée alors si tu veux l'approcher c'est le seul moyen.

Je boude, je n'ai plus d'excuse:

- Combien de temps tu me laisses avant de me renvoyer en France? Je lui demande fatidiquement.

Il se gratte le menton face à un dilemme. Il sait que de me renvoyer là bas en ce moment n'est pas une bonne idée, mais il faut finir le transfert avant ma majorité:

- Un an.

- Tu t'attendris avec l'âge, je l'embête.

Il sourit et prend son coupe vent sur la porte :

- Je dois y aller travailler, j'ai récupéré ton sac dans la forêt faudra qu'on retravaille ton sort …

- Je l'ai fais à la va-vite, je me justifie.

- J'ai déposé sur ton bureau de nouveaux papiers. Je te laisse aller faire les magasins cette après midi tu ne peux décemment pas porter mes habits pour aller en cour.

- Oh ça non.

Je deviens rouge en réalisant qu'il m'a toiletté et coucher au lit.

- Ce n'est pas comme si je ne l'ai jamais fait, c'est mon devoir de prendre soin de toi, dit il sur un ton de loyauté et bienveillance. Par chance, j'ai une seconde voiture dans le garage que je n'utilise plus. Ton cadeau de Noël.

En disant cela il m'envoie une clé que je rattrape au vol. Une clé de Chevrolet, sûrement une voiture collection, j'ai le sourire au lèvres.

- Ne fais rien qui pourrait attirer l'attention, c'est une petite ville.

- Merci tonton! criais je en souriant.

Je l'entends marmonner dans sa barbe et claquer la porte. Après avoir fouillé le frigo, je me lance dans une expédition de la maison. Je n'ai pas l'habitude de ces maisons familiales et douillettes. Trône au milieu du salon un grand canapé en cuir avec une couverture en patchwork, un relax, une table basse avec des magazines, un écran plat et ... des photos sur la cheminée. Je m'approche surprise, il a ramené des photos de moi petite dans la prairie annexant notre demeure en France, je devais avoir six ans il me manquait des dents. Puis une autre pour mes douze ans, il nous avait emmenés à Walt Disney avec Eden, nous étions ridicules avec nos chapeaux de Minie et Mickey. Et la dernière pour ma remise des diplômes, juste avant qu'il parte. Une journée fabuleuse, j'étais assise maman et lui chacun une main sur mon épaule. Nous étions habillé en civil et arborions de grand sourire. Mon dernier souvenir heureux de nous trois ensemble.

Avant la descente aux enfers. Mais je m'interdis d'y penser.

Je monte à l'étage, une seule salle de bain fantastique avec douche, adieu ma baignoire. Que des produits d'homme faut vraiment que j'aille faire les courses. Il faut que je m'occupe pour ne pas y penser. Ben voilà rien que je le dise dans ma tête et j'y pense et puis mince Edward, il s'appelle Edward. Ça lui va bien, un prénom du siècle dernier, je me demande quelle âge il a exactement. Quelle texture à sa peau, le son de sa voix... Voilà je deviens une vraie psychopathe vous comprenez pourquoi il vaut mieux que je pense à tous sauf à lui. Sinon je vais me mettre à imaginer dix milles fantaisies : la façon romantique dont nous pourrions nous rencontrer pour la première fois ... trop tard pfff faites moi internez.

Bon il faut vraiment que j'aille faire quelque course, ce qui n'est pas pour me déplaire. J'ouvre les rideaux de ma nouvelle chambre et inspecte les alentours: le quartier semble petit, les maisons en briques et la forêt environnante, j'aime beaucoup cet endroit si ce n'est le temps grisâtre. Je retrouve mes papiers sur le bureau, il a dû fouillé dans mon sac pour trouver une miniature de moi. Il y a donc un portable, une carte bleue, un passeport et un permis. Ledit sac est en dessous du bureau propre comme un sous neuf, Charlie a vraiment un problème avec la saleté. J'y retrouve à l'intérieur l'argent que j'ai retiré de mon compte avant de m'enfuir, une tenue de rechange et cet horrible appareil photo que je n'ose toucher. Je récupère mes habits et dissimule mon sac sous le lit. Je constate aussi ravie qu'il a déposé des serviettes hygiéniques sur mon bureau. Trop fort le tonton, en même pas quatre heures il a réussi à me procurer de faux papier, s'occuper de moi et aller m'acheter des protèges.

En me dirigeant vers le garage, je me fais une liste de tout ce qu'il me manque et espère pouvoir trouver des magasins potables à Port Angeles. Il me faut donc des vêtements, chaussures, sacs, des produits féminins, un PC bien-sur … Et ce fut le choc en ouvrant le garage:

- Non, j'y crois pas, je souffle seule face à cette chose.

Une camionnette orange toute défoncée qui cri « appeler moi Bob le bricoleur » . C'est mort je sors pas avec ça, je vais tomber en panne c'est sur. Je ne sais pas s'il faut pleurer ou rire. Je choisi la seconde option, Charlie doit être mort de rire à l'heure actuel. J'ouvre la portière, ça sent le cuir et le tabac froid Euwww.

C'est quand même spacieux, je sursaute au démarrage à cause des pétarades. Je quitte doucement la ville direction Port Angeles, et me rend compte qu'elle n'est pas si désagréable que ça à conduire. Elle est lente et bruyante c'est clair mais elle est facile à manier et semble être indestructible. Bon j'avoue, je craque c'est ma première voiture. C'est peut-être un tacot mais c'est « mon tacot », j'ai un petit sentiment de fierté et je chante même avec la radio durant le trajet. Mon séjour ici ne sera pas si terrible que ça finalement.


Extrait: Allez tu peux le faire Lissa, ce n'est juste que le secondaire. Je sens déjà leur odeur envahir cette endroit. Les yeux fermés la tête posée contre le volant, j'essais de me donner du courage. J'entends les jeunes à l'extérieur s'attrouper dans un rayon de cent cinquante mètres autour de la voiture. Le temps est maussade tout autant que mon humeur. Allez un, deux, trois. Je sors de l'auto mon sac sur une épaule

...

Alors voilà si vous êtes arrivé là déjà c'est que vous êtes les meilleurs lecteurs au monde :3 N'hésitez pas à laissez un commentaires me dire ce que vous avez pensé de tonton Charlie ;p Tout messages sont les bienvenues je me ferais un plaisir d'y répondre.

XOXO Romane