Disclaimer: Les personnages (excepté Gabriel) ne sont pas a moi mais à la superbe Stephenie Meyer !
Bonjour à tous!
Alors, cette partie est une sorte d'épilogue... Je ne sais pas quoi vous dire... Les prochains chapitres se passeront cinq ans plus tard.
J'ai fais de mon mieux pour qu'il n'y est plus de fautes mais je ne pense pas que ce sera suffisant, c'est pour cela que je recherche une bêta reader donc si vous êtes intéressé...
Voilà voilà,
Bonne lecture!
Rosalie
Il était 6h35, le soleil commençait à se lever.
Je sentis mon frère se glisser dans mon lit, en face de moi.
J'ouvris alors les yeux et sa tête d'ange me fit sourire.
Il me sourit aussi et je pus sentir son haleine déjà fraîche.
« Coucou ma Rosie. »
« Coucou mon Jazzi. Tu t'es levé à quelle heure ? » Lui demandais-je.
« Je n'arrivais pas à dormir donc j'ai du me lever vers…5h00 environs. Et toi, tu as bien dormis ? »
« J'ai mis du temps à m'endormir mais après j'ai dormis comme un bébé ! »
« Aller lève toi princesse ! Aujourd'hui est un des jours les plus cool de notre vie ! La rentrée en terminale, même si elle se fait dans un nouveau lycée, est un jour à marqué d'une pierre blanche ! » Me dit-il souriant et en me tapant la cuisse.
Il sortit du lit et je vis qu'il était toujours en caleçon.
Ce qui me donna une idée.
Je me levais et dévalais les escaliers de notre nouvel appartement.
Je vis mon amour de frère finir de préparer le petit déjeuner, je souris. Jasper c'est toujours occupé de moi, me traitant comme une reine et je le remerciais pour ça. Il était dos à moi et ne m'avait pas remarqué.
Je m'approchais de lui et glissais mes bras autour de ses hanches.
« Dit Jazzi… » Commençais-je avec ma petite voix toute gentille.
« Oui Rosie ? » Me répondit-il comme un papa répond à sa fille.
« Je peux te demander quelque chose ? » Je lui serrais un peu plus les hanches.
Il se retourna et me regarda d'un ai qui disait « dis toujours ».
« Est-ce-que je pourrais préparer tes habits pour aujourd'hui ? S'il-te-plaît. »
Je fis la moue en faisant ressortir ma lèvre inférieure et en la bougeant de haut en bas.
Il me jaugea d'un air sceptique. Je fis ressortir mes yeux et joignis mes mains.
« Jazzi… » Fis-je suppliante.
Il se résigna alors.
« Bon d'accord. Je ne peux rien te refuser, mais d'abord va prendre ta douche et viens manger. » Il secoua la tête et ses jolies boucles blondes toutes mouillés mirent de l'eau partout.
Mon frère avait, sans s'en rendre compte, un sex appeal énormissime.
« Sexy Jazzi ! » Le taquinais-je.
Il roula des yeux et alors que je partais, il me tapa les fesses.
« Tss tss tss fréro » sifflais-je entre mes dents. « Garde ça pour tes conquêtes. »
Il rigola doucement et je partis prendre ma douche tout en n'oubliant pas de passer dans la chambre de mon petit bébé.
Jasper
Dire que j'étais fatigué était un euphémisme.
J'étais exténué, lessivé, mort… Non pas mort. Je suis mortibus.
Mortibus est l'expression que nous utilisons avec Rosalie pour dire que nous sommes très fatigués, dans la merde ou autre fonctions pour lesquelles les gens utilisent le mot « mort » alors que ce n'est pas le cas.
Gabriel n'a pas arrêté de pleurer cette nuit.
Qui est Gabriel ? Le bébé de Rosalie, et le mien aussi mais pas génétiquement.
Rosalie est tombée enceinte il y a maintenant douze mois, nous habitions encore au Texas. Le « père », Royce King, a tout de suite rejeté ma sœur. Je l'ai accompagné à tous ses rendez-vous chez le gynécologue, à ses séances avec la sage femme, j'étais même là à l'accouchement.
Nos parents l'ont mal pris sur le coup mais maintenant qu'ils ont vu le petit Gabriel, ils craquent totalement sur lui.
Ils disent qu'il me ressemble plus à moi qu'à Rosalie. Ce qui est marrant car c'est son fils et pas le mien.
Enfin, Rosalie et moi sommes quasi identiques.
Ils nous ont laissés déménagés pour venir à Seattle, ils nous versent de l'argent tous les mois pour que nous puissions vivre à notre aise, ils en mettaient toujours un peu plus pour que nous puissions nous faire plaisir également.
Nos parents nous aimaient bien qu'ils ne soient que très peu présent, leur métier prenant une bonne partie de leur temps.
J'étais perdu dans mes pensées lorsque je sentis des bras entouré mes hanches.
Le silence se fit sur la pièce pendant quelques instants avant que ma Rosie ne prenne la parole.
«Dit Jazzi… » Me dit-elle avec sa voix de fillette.
Je souris, sachant ce qu'elle allait me demander, mais je jouais la carte de l'indifférence.
« Oui Rosie ? » Lui répondis-je, la faisant attendre un peu plus.
« Je peux te demander quelque chose ? » Je la voyais battre des cils sans même avoir à la regarder.
Je me retournais donc, un sourcil arqué.
« Est-ce-que je pourrais te préparer tes habits aujourd'hui ? S'il-te-plaît. » Me dit-elle d'un ton suppliant.
J'étais sûr qu'elle allait me demander ça. J'essayais de faire comme si je réfléchissais mais intérieurement j'étais mort de rire.
Elle fit sa moue à laquelle je ne pouvais pas résister.
Aller Jasper du cran, résiste lui un peu.
Elle joignit ses mains et fit ressortir ses magnifiques yeux bleus.
Je cédai.
Je lui dis d'aller se doucher et de revenir manger.
Je secouais la tête en pensant à la faiblesse dont je fais preuve avec ma jumelle.
J'attendis que l'eau coule pour commencer à mettre la table.
Soudain, j'entendis des petits hoquets et des pleurs.
Gabriel était réveillé et, à ce que j'entendais, il avait faim.
Je partis donc chercher le petit morfal.
J'entrais dans sa chambre et il me sourit directement.
Il tendit ses petits bras dans ma direction, je le pris contre moi et le calai contre mon torse.
« Bonjour mon chéri. Tu as fais un dodo mouvementé ! » lui dis-je tout en lui faisant des bisous.
Oui, j'étais complètement gaga de mon fils.
Enfin… ton fils… ton neveu plutôt…
A cette pensée, mon moral baissa d'un coup.
Je commençais à angoisser que Rose rencontre un garçon et qu'il me pique ma place.
Mon bébé dut sentir mon anxiété et manifesta son mécontentement face à mes idées noires.
« Faim ! » me cria-t-il enfin... c'est ce que je compris mais en vérité ça ressemblait plutôt à "baaaim".
« Oui oui je sais. Aller on va manger. »
Je le posais dans sa chaise haute et commençais à lui donner sa compote tout en mangeant mon pancake.
Rosalie descendit habillée, coiffée et maquillée.
Elle portait un chemisier blanc rosé rentré dans un short taille haute blanc le tout avec des talons compensés blancs.
Gabriel lui sourit mais continua à manger.
« Vas t'habiller Jazz, je m'en charge. » Me dit-elle doucement.
« D'accord, merci. »
Je me levais et partis rapidement en direction de ma chambre.
Je vis les habits que ma m'avait préparé m'attendaient bien sagement sur mon lit.
Ils étaient assortis aux siens.
J'avais une chemise blanche que je rentrais dans un jean clair et mes pieds portaient mes chaussures blanches.
Une fois habillé je m'allongeais sur le lit et regardais l'heure, il était 7h15.
J'entendis Rosalie qui allait habiller Gabriel.
Nous allions le prendre avec nous au lycée. Il y a une crèche pour les enfants des professeurs, nous avions alors demandé si nous pouvions y déposé Gabriel le matin, le reprendre pour manger le midi et le premier des deux qui sort le prend avec lui à la fin des cours.
Les auxiliaires puéricultrices n'y voyaient aucun inconvénient néanmoins Rosalie et moi devions impérativement avoir de bons résultats scolaires.
On toqua à ma porte.
« Oui entre Rose ! » criais-je.
Elle portait Gabriel dans ses bras, il était habillé avec un T-shirt blanc, une petite salopette en jean et des baskets blanches.
« On y vas.» me dit-elle. « Sinon on va être en retard. »
« Ok, je conduis ! » je me levais.
Ni ma sœur ni moi ne dîmes un mot de tout le trajet, nous écoutions les babillages de Gabriel en attendant qu'il parle vraiment.
Une fois arrivé, je sortis, mis mes lunettes de soleil, pris Gabriel dans un de mes bras, ses affaires dans l'autre et avança au bras de ma sœur, fier d'avoir un fils et une jumelle tous les deux géniaux et plus prêt que jamais à entamer cette année dernière année de secondaire.
Sept mois plus tard… Rosalie sort avec Emmett qui s'occupe beaucoup de Gabriel, prenant un peu la place de Jasper qui est jaloux. Il sort lui-même avec Alice et est très ami avec Edward, Bella est la meilleure amie de Rosalie.
Jasper
Je ne sais depuis combien de temps j'embrassais Alice mais j'aurais aimé que cela dure toujours.
Moi qui en général aimais dominer, je me laissais totalement mener par le bout du nez par Alice.
Alice…
Que dire ?
Mon amour, mon lutin, ma lumière…
La femme la plus importante de ma vie, ex aequo avec Rosalie.
Mais ma Rosie est toujours fourré avec « Son Emmett » donc le gentil Jasper se la ferme et reste bien sagement à la maison.
Autant j'adorais Edward, le frère d'Emmett, autant je n'aimais pas du tout celui-ci.
Alice est leur cousine, elle est plus âgée que nous (Emmett aussi mais il a redoublé donc…) et est déjà à l'université.
J'étais totalement amoureux d'elle.
Rosalie ne l'aime pas trop en revanche elle apprécie beaucoup Bella, la copine d'Edward.
Je dois avouer que Bella est une crème, elle est douce, délicate, c'est un cordon bleu, elle ne se plaint pas, est très à l'écoute des autres, elle est calme… Bref, Bella est tout ce que Rose veut pour moi.
Tout le contraire d'Alice.
Alice est turbulente, têtue, tyrannique, parfois agressive, elle boit, elle fume (et pas que du tabac), elle sniffe, est accro au shopping, me pique ma carte bleue, dépense de l'argent sans réfléchir…
Mais je ne sais pas pourquoi, ça m'a tout de suite attiré.
Bien-sûr Rosalie la déteste mais elle respecte mon choix.
J'aime Alice, de toutes mes forces.
En revanche, elle est très jalouse.
Je passe beaucoup moins de temps avec ma sœur et avec mon fils à cause d'elle.
Parfois je me dis que je dois arrêter ça mais…lorsqu'elle s'excuse, qu'elle m'embrasse tendrement et que nous faisons l'amour avec passion…Je n'arrive plus à lui en vouloir de m'éloigner de ma famille et de mes nouveaux amis.
Gabriel a vraiment grandis, il est tellement mignon.
Je l'adore.
Il n'aime pas beaucoup Emmett et, même si je ne l'aime pas forcément moi non plus, cela me fait de la peine pour Em' parce qu'il fait tout pour que Gab l'apprécie.
J'entendis ma sœur rentrée et mis alors fin au baiser.
« Qu'est-ce qu'il y a ? » me demanda Alice, contrariée.
« Rosalie est rentrée des courses, je vais aller l'aider avec les sacs. »
Elle me retint par le bras.
« Non reste. » son ton était ferme et suppliant à la fois. « Il y a Emmett, pas besoin de toi. »
Je me relevais à une vitesse éclaire, je n'en croyais pas mes oreilles.
Je partis de ma chambre en colère.
Je descendis dans le salon pour y voir Gabriel assit par terre.
Il me vit et me sourit.
« Coucou mon bébé, tu vas bien ? » lui demandais-je.
Il vint vers moi à quatre pattes et me tendit ses petits bras.
Puis, tout autour de moi n'eut plus d'importance.
Même Rosalie et Emmett qui entraient et me disait bonjour, même Alice qui descendait et qui s'excusait.
Plus rien n'eut plus d'importance que Gabriel et la chose magique qui se produit.
Il ouvrit sa petite bouche et articula deux syllabes.
« Pa…pa. »
Il était tout fier d'avoir dit quelque chose et moi, j'étais sidéré.
Je ne savais pas comment le prendre, quoi dire, que faire.
Je n'étais pas son papa, enfin pas techniquement…En plus il y avait Emmett maintenant…
Qu'allais dire Rosalie ?
Comme s'il insistait sur le fait, Gabriel réitéra son acte.
« Pa…pa ! » cria-t-il, les bras toujours tendus vers moi.
Je décidai de me reprendre et de répondre à Mon fils.
« Oui mon amour. » dis-je tout en le prenant contre moi.
« Aim ! » me répondit-il comme un affamé.
« Tu as faim mon chéri ? »
« Boui ! » Il me regardait comme si j'étais débile.
En fait, je n'arrivais toujours pas à y croire.
Je me dirigeais vers la cuisine, qui était ouverte sur le salon, tout en jetant un coup d'œil à Rosalie et à mon beau-frère.
Elle avait les larmes aux yeux et lui l'avait mauvaise.
Mon égo se gonfla d'un coup.
J'installais Gabriel dans sa chaise haute et lui donnais sa compote de pomme.
Rosalie vint se poster derrière moi et essaya de faire parler notre fils.
« Gabriel, dit ma-man. » lui dit -elle.
« Pa…pa. » riposta-t-il.
« Ma-man. » Elle insitait.
« Pa…pa ! »
« Aller mon bébé, dis ma-man. » Essaya-t-elle encore une fois au bord des larmes.
« Gabriel. » L'appelais-je. « Dis ma-man. » Je tentais ma chance.
« Ma…ma. » Répéta docilement mon ange.
Rosalie partit en pleurant vers sa chambre et je me lançais automatiquement à sa poursuite.
Elle ferma sa porte à clé, j'essayais tout de même de toquer.
Aucune réponse.
« Aller Rose… » Dis-je doucement.
« Non ! » Je l'entendais pleurer.
« Rosalie… » Suppliais-je.
« Tu ne peux pas comprendre Jasper ! » Sa voix était enrouée.
« Rosie ouvre moi. »
Elle ne répondit pas alors j'allais chercher le double de sa clé, elle avait le double de la mienne, j'entrais et la vis recroquevillée dans son lit. Des spasmes la parcouraient. Je m'allongeai derrière elle et la pris dans mes bras.
« Rosie… » Commençais-je.
Elle se retourna vivement, son regard bleu était si triste…
« Jazz, mon fils est toute ma vie. »
« Oui je sais. » J'étais consterné.
« Mais, le premier mot qu'il a dit t'était adressé et... » elle renifla fortement. « Il a répété après Toi, pas après Moi. »
« Où veux-tu en venir Rosalie ? »
Je ne la suivais plus…
« Tu t'en occupe bien plus que moi, surtout ces derniers temps…Tu arrives à tout gérer seul. » poursuivit-elle.
« Et ? » Je ne comprenais toujours pas où elle voulait en venir.
« J'y pense depuis un moment… » Elle ne pleurait plus à présent.
Je vis qu'elle était sérieuse et commençais à m'inquiéter.
Elle voulait me l'enlever ?
« Jazz, Gabriel devrait être ton fils. » me dit-elle d'un ton ferme.
« Il l'est déjà. » lui répondis-je en lui caressant les cheveux.
« Adopte-le. »
« Pardon ? »
Je n'étais pas sûr d'avoir saisi.
« Jazz, adoptes Gabriel. »
Si vous avez des remarques au niveau de la mise en page, de l'orthographe, de la grammaire, de la conjugaison... ou tout simplement sur l'histoire :p n'hésitez pas à me laisser une review ou un MP!
Une Alice étrange, un Emmett en retrait, un Jasper jaloux et une Rosalie un peu dépressive... Dans cette fiction, Rosalie et Jasper sont très très très très fusionnels.
Merci beaucoup d'avoir lu,
J'essaierai de poster la semaine prochaine :)
Bisous,
Loulette Cacahuète.
