Cette Histoire parle de relation HOMOSEXUELLES ! Ne LISEZ PAS si cela vous gêne !

De plus, le rating R est de rigueur, particulièrement pour la suite de l'histoire !

Les personnage ne sont pas à moi. Je n'ai que la rédaction, Anaïs et l'idée du père nowel. Le Draco en lutin est une idée d'Artoung !


Voilà Mon Cadeau de Noël pour vous, mais spécialement pour ma petite Toung ! (Artoung pour ceux qui ne l'auraient pas compris !)

Ce os de Nowel, qui n'est malheureusement plus un os, et un cadeau pour toi, de Nowel et d'anniversaire, en avance :)

Je suis désolée de ne pas l'avoir fini à temps ç.ç

Voici donc la première partie de Lutin !


PS IMPORTANT : Je sais que j'accumule retard sur retard, mais je n'ai pas, ces temps si, la fibre artistique ou ficeuse ! J'ai faillit, à maintes reprises, abandonner, mais je ne le ferais pas. Je ne sais pas quand mes suites arriverons, je me concentre plus sur mes OS Cadeau en se moment. Pour voir mes avancées il y a mon LJ !(LJ de Zoo)


BON NOËL ET JOYEUSE ANNEE !


Un lutin, c'est malin.


Partie I/II


À 26 ans Harry Potter était l'un des partis les plus prisé des sorciers d'Angleterre et même du continent européen entier. Il était beau, riche et surtout il était le Sauveur, celui qui avait vaincu. Mais voilà Harry Potter était homosexuel ce qui désolait les filles mais donnait de l'espoir à beaucoup d'hommes.

Il était bien beau de rêver, mais jamais encore le brun n'avait eu de relation suivit. Sa plus longue avait duré un mois et datait de ses dix-huit ans. À présent il se contentait de liaison sans lendemain, aussi triste que cela était.

Cela ne le déprimait absolument pas. Il avait un métier qu'il aimait, il était responsable d'édition chez les moldus et pouvait cajoler comme il le voulait sa filleule chérie et adorée. C'était tout ce qu'il demandait. Bien sûr il aurait bien voulu d'un corps chaud dans son lit, pouvant le réchauffer la nuit et le torturant de ses caresses.

Le problème étant que la personne qu'il imaginait à cette place était inaccessible et qu'il n'avait aucune envi de le voir se foutre de sa gueule. Et puis quoi encore ! Donc il se contentait de couvrire Anaïs de cadeaux.

Anaïs était la fille de Ron et Hermione. Elle avait tout juste quatre ans et était une fillette des plus éveillé pour le plus grand bonheur de ses parents. Elle était petite au teint de pêche, aux cheveux brun soyeux et aux taches de son adorable. Dans ses yeux on pouvait y lire de la malice et de la soif d'apprendre.

Elle adorait jouer avec Tonton Fred et George, embêter Tonton Bill et Tata Tonk, rendre gaga ses deux grands-mères, apprendre pleins de chose folle avec son grand-père sorcier, poser plein de question à Tonton Charlie sur les dragons, regarder Tata Ginny coudre de magnifique robe de princesse dans des tissus brillants et doux et faire des câlins à ses parents.

Mais c'est qu'elle préférait, ce qu'elle adorait par-dessus tout c'était de sortir avec parain. Son parrain était le plus gentil. Il ne la grondait jamais, il l'a couvrait toujours quand elle avait fait une bêtise et lui offrait des montagnes de cadeau. En plus son parrain était un grand homme que tout le monde respectait. Quand ils se promenait tout les deux on les regardaient et Anaïs aimait ça.

Son parrain c'était son fiancé ! Il lui avait promis que lorsqu'elle aurait dix-huit ans il se marierait avec elle. Elle avait même une jolie bague de fiançailles qu'elle ne mettait que pour les grandes occasions de peur de l'abîmer ou pire, de la perdre. Et dire qui lui restait encore 13 ans deux mois et 20 jours à attendre. La vie était réellement trop injuste.

Une chance, c'était bientôt Noël et pour Noël il lui offrait toujours plein de cadeau, encore plus que d'habitude. Et cette année, il lui avait promis de l'amener voir le père-noël qui était de passage au magasin de jouet du centre commercial.

Qui sait, il allait peut être réalisé son plus grand souhait : Avoir 18 ans ! Cela allait être la deuxième fois qu'elle lui demandait cela, mais la première fois elle avait juste reçu un déguisement de mariée. Résulta, elle avait boudé pendant deux semaine. C'était Parrain qui l'avait consolé en lui offrant sa bague de fiançailles !

C'était son parrain le meilleur et il fallait que le père-noël réalise son vœu !

♫♪♫♪♫

Draco Malfoy allait tuer quelqu'un, de préférence son ami Blaise Zabini. Comme il aurait aimé le dépecer à l'aide d'un fin poignard à la lame effilée et pointue, tranchante comme du diamant. Au oui, il aurait vraiment aimé.

Alors qu'il pensait cela il se tortillait le popotin pour finir d'enfiler le sémillant et gracieux collants verts qui lui collaient aux cuisses et aux mollets et qui n'allait pas tardée à mouler impeccablement ses fesses et son intimité.

Qu'on lui rappelle pourquoi il avait parié avec Blaise ? Parce que cela concernait Potter ? Il maudissait le Sauveur jusqu'à la 20° générations. Le seul problème était que le susdit vainqueur était gay. Il le maudissait pour ça aussi. Pourquoi, en plus d'être sexy à un point indécent, Potter était-il Gay ?

C'était vrai quoi ! S'il n'avait été que bandant-à-souhait Draco aurait pu se contenter de fantasmer sur lui tout en sachant que le brun était inaccessible. Mais voilà, Potter, n'était pas qu'un putain de beau gosse à damner le Pape lui même, pourtant grand homophobe, Potter était Gay. Et il l'affichait ce con.

Le blond était sûr qu'il le faisait exprès, juste pour l'embêter et le faire mourir de désir. De toute façon c'était de sa faute, s'il se retrouvait obligé de jouer les Lutins de Noël pour divertir les petites n'enfants qui venaient voir papa Noël dans le magasin de Blaise.

Il avait de la chance dans son malheur, il était trop jeune pour être le père-noël. Lui n'avait pas eu cette chance.

C'est avec un sourire sadique qui plaça son délicieux bonnet rouge Gryffondor à grelot sur sa tête, et enfila ses superbes babouches, elles aussi rouges et surmonté d'un grelot qui tintait joyeusement à chacun de ses pas.

Lui, au moins lui portait du vert, ce qui sauvait un peu son image. Lui n'avait pas pu faire céder Blaise pour transformer son déguisement. Un père-noël vert, ça n'existait pas.

C'est sur cette pensée mesquine et peu charitable pour celui qui allait porté le costume de père-noël cette année pour le magasin « Au plaisir des jouets » qu'il alla rejoindre son nouveau publique.

♫♪♫♪♫

Anaïs tirait fort sur le bras de son parrain, manquant de lui arracher le bras. Tout autour d'eux brillait. Les décorations avaient été placées depuis un long moment et elles étaient à présent en fonction, illuminant les réverbère, les arbres mais aussi les vitrines des boutiques.

Il avait un peu neigé le matin même et celle-ci était restée, le froid y jouant pour beaucoup. Tout le monde riait, criait. Les pas des gens crissaient sur la neige alors que d'autres s'amusaient à faire des glissades. Les rues grouillaient de monde, chacun chargé de ses paquets.

C'était Noël. Cela se sentait, dans l'atmosphère, dans l'attitude des gens. Tous semblaient sereins, heureux, joyeux. Ou presque… Harry lui faisait la gueule. Il adorait certes sa filleule mais de là à l'accompagner voir le père noël « au paradis des jouets »…. Enfin c'était ça où resté chez Ron et Hermione et écouter des chansons de Noël. Pourquoi donc Hermione était devenue fan de Tino Rossi ?

Pas qu'il n'aime pas Noël ou l'hiver ! Non, loin de là. Ce qui lui déplaisait était la foule. Il détestait la foule. Et il allait être obligé de l'affronté, le père Noël se trouvant dans le centre commercial. Ça allait être dantesque. Il allait aussi falloir qu'ils fassent la queue. Franchement, faire la queue pour voir un pauvre con vêtu de rouge, d'or et de blanc portant une fausse barbe qui devait horriblement le gratter et un costume de mauvaise qualité, c'était risible. Faire la queue pour le nouveau CD de Cher ou de Madonna c'était dix fois mieux et cent fois plus gratifiant.

Enfin non, ce n'était pas vrai. Amené Anaïs voir le père-noël était gratifiant parce qu'elle rayonnait, ses yeux pétillant de bonheur. Alors, rien que pour ça, il affronterait la foule du centre commerciale.

La petite fille le tirait toujours un peu plus fort. Il fallait que le père noël réalise son vœu ! Il le fallait. C'était la nuit rêvée, avec toutes ces décorations et cette effervescence. Et puis Parrain était siii beau dans son long manteau de feutre, le nez dans l'écharpe et les joues rosies par le froid.

Elle aussi était jolie. Sa mère lui avait passé son plus beau manteau. Le rouge en feutre et aux broderies d'or. Et puis elle avait ses petites bottines brillantes, ses collants de laine grise et sa jolie robe de soie. On lui avait même fait des anglaises retenues en couettes par des pompons.

Sa mère avait trouvé que c'était trop, surtout pour une petite fille de quatre ans. Mais sa grand-mère avait tenu à lui faire. Elle allait voir le père noël après tout, avec Parrain qui plus est.

Il lui avait dit qu'elle était ravissante ! C'était vraiment le soir ou jamais ! Le problème c'est que si son vœux se réalisait, se ne serais par avant le 25 et cela faisait trois longs jours à attendre. En plus Parrain Harry n'était jamais là pour Noël. Sa mère disait qui se faisait son dernier coup de l'année. Elle n'avait jamais vraiment compris ce que ça signifiait mais ça voulait dire qu'il n'était pas là. Et ça n'allait pas. Pas du tout ! Il ne passait que le 26 et ça cassait tout son plan parce que ça faisait encore plus longtemps à attendre. Il fallait qu'elle convainque le père-noël.

♫♪♫♪♫

Il avait froid ! Il gelait. Mon dieu qu'il faisait froid. Pourquoi ne pouvait t-il donc pas mettre une cape ou un truc pouvant lui tenir chaud ? L'autre avait de la chance, son costume était chaud. Dans le sien il se pelait les miches ! En plus il n'avait rien à faire, son collègue s'occupant du passage des enfants. Lui il jouait les potiches.

Il attirait les clients aussi. Cela faisait déjà la cinquième fois depuis une demi-heure qu'on lui faisait une proposition de dîner ou de rendez-vous. Il y avait des filles qui gloussaient en le regardant et des mecs qui le reluquaient. Ils auraient été Potter il leur aurait peut être donné un peu d'attention. … Bon d'accord ! Ils auraient été Potter il leur aurait sauté dessus illico presto. Parce qu'un Potter le regardant comme s'il était un steak était un Potter cuit et près à passer à la casserole.

Non, franchement ! Ce mec était un putain de dieu ! C'était d'ailleurs un juste. À cause de ça il pensait toujours à lui. Pourquoi entendait-il crier « mauvaise foi » tout autour de lui ? C'était vrai enfin ! Il ne pensait à Potter que pour le sexe. Il n'y avait rien de plus vrai… Son nez s'allongeait ? Comment ça son nez s'allongeait ! Mais vous aviez fumé, jamais son nez ne s'allongerait, ça serait la fin des haricots sinon. Son nez était parfait et il allait le rester ! Pour ça il fallait qu'il s'arrête de mentir ! Mais il ne mentait ja-mais… Bon peut être de temps en temps. Mais pas trop parce que ça brouillait le teint.

Au moins il avait un peu de chance dans son malheur, il n'avait pas à entendre les caprices de ces sales gosses. Pas qu'il n'aime par les enfants, nan ils les aimaient bien mais pas quand ils piquaient leur crise « Noël ». Comme si on leur devait tout ! Tsss ! Avait-il fait des caprices lui, durant son enfance ? Nan, évidemment que nan. Il se mettait juste à frapper le sol de ses poings s'il n'avait pas ce qu'il voulait et ça marchait du premier coup. Il soupira à ce souvenir. C'était le bon vieux temps.

Il secoua la tête, chassant ses pensées nostalgiques de sa tête. Il se tourna vers celui qui avait eu la chance ultime de jouer à papy gâteau tout habillé de rouge. Draco eu un sourire mauvais. Oh oui il avait eut tant de chance ! Lui qui ad-do-rait les enfants ! Le pauuvvrreeee. En plus il avait du ce boire une potion pour ce faire pousser la barbe et teindre ses cheveux en blanc.

Décidément le rouge lui sied adorablement au teint. C'était magnifique. Et il avait l'air tellement coincé avec ce bébé sur les genoux, essayant de faire le bon vieux papy. Qui aurait cru que je le verrais un jour ainsi. Faudra que je prenne une photo, histoire de l'offrire à son fiancé. Ouais, ça pourrait le faire comme cadeau de Noël. Un album de lui avec plein de gosses sur les genoux, les faisant rire. Hummm décidément je suis un géni. En plus ça limite les dépenses et je suis sûr que ça plaira à Londubat. Non, je ne suis par radin, mais je n'aime pas dépenser des fortunes pour des cadeaux alors que je ne sais même pas s'ils plairont.

Une petite fille arrive tout près de lui. Elle a l'air impatiente, comme si elle se retenait de ne pas sautiller tout autour de lui en lui hurlant sa commande. Et dire qu'elle ne doit avoir que quatre ans. Pathétique. Le lutin qui travail la place sur ses genoux. Quand elle est enfin bien placé elle se tourne vers moi et sourit à quelqu'un qui se trouve derrière moi.

Étrangement, comme poussé par une force occulte, je tourne la tête pour voir celui ou celle à qui elle fait signe.

Oh putain de merde des couilles fossilisées de Dumby ! non, c'est pas vrai… dites mois que je cauchemarde… Dites-moi que ce n'est pas Potter… Dites-moi que je ne porte pas de collant ridicule, avec un bonnet ridicule et des chaussures ridicules et tout ça en rouge et vert… Dites-moi qu'il ne me regarde pas avec un putain de sourire surprit mais étrangement moqueur…. Dites-moi que je ne suis par amoureux de ce pauvre con…

♫♪♫♪♫

Harry s'enmerdait profondément. Cela faisait une heure et demie qu'il avait déposé Anaïs dans la file « père-noël » et elle n'était pas encore sur les genoux de ce pauvre homme qui devait jouer les papis gâteau. Il l'avait laissé seule dans la file parce qu'elle lui avait dit vouloir jouer les grandes dames. Bien sûr il devait rester à proximité. Il soupira. En plus il faisait froid. D'accords lui était bien couvert comparé aux lutins. Celui qui ne foutait rien avait d'ailleurs une très belle croupe… non vraiment ! Et c'était un avis d'expert.

Invariablement son esprit dévia vers les fesses de Malfoy. C'était en admirant celles-ci qu'il avait compris son homosexualité. Il fallait aussi dire que Malfoy était à damner. Il n'y avait pas plus bandant sur terre. C'était le seul mec avec qui il aurait voulu avoir une relation. C'était assez évidant quand on savait qu'il aimait Malfoy. Certes c'était dur à avaler mais c'était ainsi. Il avait longtemps cru que ce n'était qu'une attirance physique un peu collante. Seulement il c'était rapidement rendu compte qu'il ne voulait pas que le cul du blond.

Évidemment, il le voulait ! Il n'était pas un putain de moine ayant promis chasteté et allégeance à Dieu. Il fallait être fou où aveugle pour ne pas désirer Malfoy, ne serait-ce qu'une seconde de sa vie ! Ou être un Weasley aussi…Bref, il aimait Malfoy et même si ça le faisait souffrire il en était plutôt heureux. Déjà, il n'avait pas mauvais goût, c'était indéniable, et puis le blond était quelqu'un de bien malgré ce qu'on pouvait en dire et Harry était très fier de voir que l'homme qu'il aimait était digne de confiance, ou presque.

C'était peut être ridicule, surtout de la part d'un homme qui couchait avec ce qui lui passait de passable sous la main dès que son habituelle crampe lui revenait, mais c'était ainsi. De toute manière son « histoire d'amour » était vouée à l'échec. Il ne l'avait pas revu depuis au moins trois ans. Il devait être maqué à un gentil aristo qui devait lui offrire des chocolats et des fleurs chaque jours, lui demandant s'il pouvait l'embrasser et tout autre truc tout aussi ridicule. Tsss, lui ne lui aurait pas donné des chocolats et des fleurs tous les jours, il lui aurait donné bien plus ! Une vie palpitante, pleine de luxure, de rebondissement et sans artifice. Malfoy avait perdu beaucoup de chose en acceptant le bellâtre !

Bon, il était un peu de mauvaise foi étant donnée que le blond ne savait pas qu'il avait des sentiments pour lui. Mais seulement un peu. Alors qu'il bavait mentalement sur le corps de Malfoy qu'il imaginait très bien, Anaïs montait sur les genoux du Papa Noël avec ravissement. Elle se tourna vers lui un instant et lui fit un sourire éclatant digne de la plus belle pub colgate. Il lui répondit par un signe de la main.

C'est à ce moment là qu'il le vit. Le lutin au cul trop canon c'était retourné et il pouvait à présent admirer les traits de Draco Malfoy. Un Draco qui semblait plutôt surpris et horrifier de le voir là alors qu'il était vêtu d'un costume de Lutin en collant ! Harry ne put que sourire malicieusement face à cette image. Il était évidemment surpris mais il fallait avouer que passé cette surprise, l'envie de s'amuser un peu en titillant le lutin Draco était plutôt présente.

Quand on ne pouvait pas avoir Malfoy on le faisait chier pour compenser. Il pratiquait cette politique depuis le début de sa septième année à Poudlard et même si elle était hautement frustrante elle lui permettait d'être exagérément près du corps parfait du blond. De plus il pouvait ainsi l'admirer à sa guise de près et entendre sa voix même si celle-ci était toujours sèche qu'on elle lui était adressé.

Il allait donc faire sa cure au Draco Malfoy ! Depuis le temps il était en grave manque et puis Harry Potter ne pouvait pas ne pas charrier Draco Malfoy alors qu'il le voyait en collant sexy certes, mais ridicule, soyons réaliste !

C'est donc avec un sourire charmeur mais terriblement moqueur que le brun s'approcha de son ancien ennemi d'école et surtout, amour de sa vie. C'était lui ou ça sonnait réellement guimauve ? Il préférait le terme fantasme nationale de son esprit, somme toute, dérangé.

♫♪♫♪♫

Il en avait marre, il n'en pouvait plus ! On crevait de chaud sous ce foutu costume ! Et dire qu'il avait du se faire pousser la barbe grâce à une potion…Il avait touché le fond ! Déjà que sortir avec un Gryffondor n'était pas bon pour son image, être fiancé avec ce même Gryffondor était un summum, préparé son mariage avec ce même Gryffondor qui s'avérait être Neville Londubat était la fin de sa façade, durement travaillée, mais joué les papis gâteaux pour des mômes ça dépassait l'entendement !

Ces horribles monstres qui demandaient des centaines de choses pour Noël, alors que franchement c'était un jour comme les autre même si Nev essayait de le persuader du contraire. Et puis ça pillait, ça racontait leur vie. Comme si ça intéressait quelqu'un.

Et puis il avait été forcé de se rajouté un faut ventre. Du rembourrage qu'ils appelaient ça. Lui qui était tout en finesse se retrouvait affublé de rembourrage. Où allait le monde ! Il haïssait son neveu pour avoir osé parié sur Potter avec Blaise et de l'avoir entraîné dans son jeu ! Il fallait aussi qu'il torture un bon coup Potter pour porter un tatouage aux creux des reins. L'huile bouillante était une très bonne idée.

L'enfant brailleur qui se trouvait sur ses genoux parti enfin lui laissant un moment de répits. Court moment puisqu'une horrible gosse à anglaises nonnes identifiée fut posé sur ses augustes jambes.

Elle semblait particulièrement contente car ses lèvres formaient un sourire rejoignant ses deux oreilles.. Terrifiant. Elle jeta un regard pardessus son épaule, certainement pour faire un signe à papa ou à maman, mais ça il s'en moquait comme du premier amant de Potter ! (c'est dire s'il s'en foutait, vraiment, tant que ce n'était pas son Gryffondor)

Au bout de quelques secondes il se rendit compte que la petite fille était différente de celles qui étaient passées avant. Elle ne lui avait par encore crier qu'elle voulait la dernière Barbie à la mode avec son Ken-qui-ne-se-nommait-plus-ken et son cheval magique. Elle se contentait de le fixer, les yeux légèrement plissés comme si elle le scannait. C'était franchement dérangeant surtout venant de la part d'une enfant de quatre ans environs.

Alors qu'il allait lui demander son nom elle prit la parole, sur un ton qu'on aurait pu qualifier de péremptoire.

« Pourquoi t'as un nez crochu ? Le père-noël il a un gros nez rouge, c'est ma maman qui me l'a dit ! Et puis t'as pas l'air gentil ! On dirait que tu veux tous nous tuer. Un père-noël c'est gentil et ça fait des câlins ! Toi tu veux même pas nous toucher ! T'es qui ! »

Severus n'avait qu'une envie et c'était de lui dire : « T'es du CIA ? » Mais il se montrait déjà assez en spectacle comme ça. Et puis ça aurait été prouvé qu'il s'intéressait au monde moldu et ça il en était or de question.

« Et bien les parents n'ont pas toujours raison ma (il pouvait le dire, sincèrement il le pouvait ! Il le ferait aussi, si il le ferait. Personne n'en saurait rien, personne… il allait le dire…) pe..petite chéééé..chérie (ouf ! il l'avait fait !) Allez, dis-moi ton prénom ! »

argggggg ! Il voulait se pendre ! mon dieu, un arbre, une corde n'importe quoi ! Il ne voulait pas être un papi gâteau !

« Je suis Anaïs Weasley Granger ! Et toi tu t'appelle comment ? »

………… Coupure momentané du cerveau de Severus Snape. Cette mome était la fille de Granger et Weasley. Elle était une Weasley sans cheveux roux ! Il lui faudrait de l'eau de javel pour se laver. Encore heureux il savait se contrôler ! Enfin le fais qu'elle soit la fille de Granger expliquait déjà pas mal de chose !

« Moi, mais je suis le père Noël enfin ! hohoho ! »

C'était la fin de l'austère maître de potion de Poudlard. La fin des fins.

« Nan, t'es pas le papa nowel ! Ça se vois ! Si tu ne me dis pas qui t'es je me met à crier au secourt et mon parrain y viendra me sauver ! Et puis tu sais mon parrain s'est Harry Potter. »

Elle avait un sourire vainqueur collé aux lèvres et il eut une envie étrange et subite de commettre un meurtre. Elle ressemblait trop à sa mère pour son propre bien. Envie qui disparue de suite quand le nom prononcé arriva jusqu'à ses neurones. Il lui fallut quelques secondes pour digérer l'information. Quelques longues et lentes secondes. Le genre de secondes qui s'égrainent au compte goutte. Qui se distillent avec un plaisir et un sadisme infini et délectable avant que l'information éclate durement, faisant apparaître la dure réalité de la vie. Enfin là c'était plus faire face à Potter ou du moins sa présence en ces lieux alors qu'il était vêtu comme un père-noël en rouge !

…. Mais le démon sur patte qui se trouvait sur ses genoux n'avait pas dis qu'il était présent. Elle avait juste dis que c'était son parrain, rien de plus ! Il se sentait respiré enfin, pas trop quand même parce que cela casserait son image de marque, déjà largement entamé.

Il s'empêcha donc de soupirer de soulagement et retourna son attention vers la belette castor qu'il tenait sur ses augustes cuisses et eu un sourire mauvais. Il faillit tomber à la renverse quand il vit que la gamine avait exactement le même sourire sur ses lèvres enfantines. C'était une vision dérangeante. Presque terrorisante pour tout dire. Une enfant de quatre ans ne devait pas sourire de cette façon ! C'était réservé à ceux qui c'était amusé chez les mangemorts !

« Et mon parrain c'est celui qui a battu un grand mage noir. Il super fort. Et mon parrain c'est lui qui m'a accompagné. »

Il y eu un grand vide dans le cerveau de ce pauvre Severus Snape. Un vide ressemblant étrangement au silence qui précède une tempête. Là c'était plus un ouragan avec alerte rouge. Potter-était-ici. Potter-n'était-pas-loin. Potter-avait-toute-les-chance-de-le-voir-en-père-noël…

Qu'on lui rappelle juste que l'assassina d'une personne valait la perpétuité à Azkaban car il était à deux doigts, deux doigts, de massacrer son neveux avec une lenteur et un sadisme succulent.

Anaïs, loin de se douter de ce que provoquait exactement la présence de son parrain au monsieur, reprit son questionnement.

« Alors, t'es qui toi ? »

Severus la dévisagea un moment et ce dit qu'il n'avait plus rien à perdre.

♫♪♫♪♫

Draco aurait voulu se trouver à des années lumières de là où il était à présent. Il maudissait le sort –ainsi que Blaise puisque c'était lui qui lui avait lancé- qui l'empêchait de prendre ses jambes à son cou et donc de sauvé le semblant d'honneur qui lui restait encore.

D'un autre côté un Malfoy faisait toujours face et serrait les dents. Un Malfoy n'était pas lâche, ses ancêtres n'avaient jamais étés lâches. Mais ses ancêtres avaient-ils été un jour confronté à un Harry Potter au sourire en coin délicieux et qui jetait un regard plus que moqueur à sa tenue, somme toute, ridicule ? Ses ancêtres avaient-ils seulement connu la honte de devoir se déguiser en lutin de noël ! Non, jamais. Alors les ancêtres pouvaient aller voir dans leurs bordels en enfer s'ils n'avaient pas mieux à faire que de les lui briser menues, menues.

En fait ce qui lui faisait le plus peur se n'était pas tant de se retrouver devant Potter dans cette tenue. Non ce qui lui faisait peur c'était de se retrouver devant Potter. C'était con mais c'était vrai. Et il ne savait même pas pourquoi !

♫♪♫♪♫

Plus Harry s'approchait et plus ça conscience lui disait, lui criait, de fuir. La raison était simple : Draco Malfoy était un canon. Jusque là ça ne changeait pas vraiment de la dernière fois qu'il l'avait approché. En fait Malfoy était encore plus canon que la dernière fois. Draco Malfoy était un dieu incarné. Il n'était même pas ridicule dans ses collants verts. Il était sexy, bien trop sexy et Harry se demandait sérieusement s'il allait pouvoir résister et ne pas lui sauter dessus. Sa conscience avait peut être raison pour une fois. La fuite était une option envisageable.

Et puis non. Il ne fuirait pas Malfoy et son corps de démon angélique ! Il ferait face, avec son érection douloureuse qui frottait doucement la paroi un peu rugueuse de son jean. Heureusement que son lourd manteau cachait cette réaction peu discrète qui prouvait l'enthousiasme que ressentait son corps à la vu de celui du blond. Et dire que ce traître réagissait à la seule entente de son nom. Harry était un cas foutu, perdu, irrécupérable !

Il lui fallut une demi-minute pour se rendre compte qu'il était arrivé à la hauteur de son fantasme vivant et qu'il devait être particulièrement ridicule à être, là, immobile, face à lui, un sourire con sur les lèvres.

Ridicule il l'était mais se temps de réflexion, bien qu'infime avait permis à Draco de reprendre quelque peu ses esprits et donc de se préparer à l'attaque. Car il était évident que Potter ne l'inviterait pas à prendre le thé et les biscuits chez lui, délicieusement nus, allongé à la romaine sur des draps en soie noire étrangement froissée, le corps encore brûlant de leur précédent exercice physique et charnel. C'était une idée à rayer dé-fi-ni-ti-ve-ment de son esprit pervers. 100 de ses neurones devaient s'être suicidé à cette image bandante tant la tension était insupportable pour leurs métabolismes fragiles. Quand à son sexe… il ne valait mieux pas le citer. S'il voulait bien reprendre sa position initiale cela l'aurait arrangé car il était difficile de cacher une érection dans un collant ultra moulant.

Harry se reprit tout aussi rapidement, son sourire en coin se replaçant sur son, divin, visage. Il était fou de voir comme la présence du blond à ses côtés était bénéfique pour sa santé, aussi bien mentale que physique. Des frissons de bien être parcourait follement son corps et caressaient sa colonne vertébrale. Cela faisait si longtemps qu'il ne s'était pas senti aussi bien. Les montagnes russes que faisaient ses intestins en ce moment même lui avaient réellement manqué. C'était un peu comme s'il retrouvait une partie de lui.

« Malfoy, Malfoy, Malfoy ! »

Le blond le regarda un instant, les sourcils haussé au maximum, un air condescendant et perplexe gravé sur son beau visage.

« Potter, tu n'espères quand même pas que je te réponde « Potter, Potter, Potter » ? »

Le brun éclata de rire. Un rire chaleureux, un peu rauque. Il était beau dans son long manteau de feutre, le nez plongé dans son écharpe crème, d'un blanc un peu cassé, les joues rose tel un enfant heureux de vivre.

Ce fut à ce moment là que Draco eu réellement honte de sa tenue. Il aurait voulu être n'importe où que devant Harry, vêtu de la sorte. Mais il fallait voir la vérité en face, il ne pouvait pas. Et puis son charisme naturel ne lui était pas conféré par sa tenue mais appuyée par celle-ci. Et puis la honte n'avait jamais tué personnes comme le disait si bien cette belle phrase toute faite, créée pour rassurer les bons gens. Enfin ça restait à prouver. Si des gens étaient bien morts de honte et bien on ne pouvait pas être au courant puisqu'ils étaient morts !

Harry lui se mordillait doucement la lèvre, les yeux fixé sur le blond, se retenant à grande difficulté d'évacuer la bave qui stagnait dangereusement dans sa bouche. Il devrait être interdit d'être aussi sexy, ne serait-ce que pour préserver l'intégrité parfaite, ou presque, de son cerveau.

Si Draco paraissait magnifique de loin il était tout simplement éclatant de beauté vu de près. Il y avait une sorte d'aura qui émanait de lui et qui ne le quittait jamais, même lorsqu'il était affublé d'un ridicule bonnet de lutin.

Il secoua imperceptiblement sa tête et ses hormones, leur ordonnant de resté bien à leur place et sage.

Pas bougé !

« Je n'espérais rien de tel Malfoy, mais tu l'as fait pour moi malgré tout et je t'en remercie. »

Le petit sourire moqueur du brun était tout simplement craquant. Draco faillit gémir et le prendre en otage entre ses propres lèvres. C'était évidemment à exclure. Potter ne réagirait sûrement pas bien à ce genre de contacte. Avec d'autre peut être, mais par avec lui. Mais il préférait ne pas y penser.

La réalité était qu'il n'avait pas été aussi détendu depuis un long moment. C'était comme si tous ses muscles se déliaient, doucement, après avoir été constamment tendu, retenu. Il se sentait vivre.

La pseudo dispute, ressemblant plus à de la chamaillerie de gamin, n'en était pas la seule cause. La présence seule de Potter si près de lui, enivrante, agissait comme une coupe de bon champagne. Tout son corps était en effervescence. Chacune de ses terminaisons nerveuses pétillait. Il était totalement grisé. Un voile trouble, un peu chaud, se déposait sur son cœur, l'enveloppant de tendresse et de bien être. Il avait l'envie stupide de sourire.

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à suivre…

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La suite devrait arriver le week end prochain avec le nouvel an, si j'ai accès au net chez ma tante, et si j'ai le temps da la taper !

Les OS, promis à Badangel666, Mel'Aramain, Leviathoune, KuroiMamba et Crazysnape, ne devraient pas tarder non plus. (j'écris mieux chez ma tante, n'ayant pas accès au net aussi facilement et travaillant sur un portable.)

Je vous remercie d'avoir lu, je vous souhaite une bonne fin de vacances, ou un bon début et je vous dis à bientôt, en espérant pouvoir lire vos commentaires !

Bisous doux

Zoo†