Bonjour a tous, j'y suis c'est le moment de publier ma toute première fanfiction . Mine de rien c'est vraiment stressant. J'espère que ça va vous plaire et que vous suivrez l'histoire !
Note : La plupart des personnages appartiennent a la BBC et leurs auteurs : Jessica Pope et Adrian Hodges qui se sont eux-mêmes basés sur le roman d'Alexandre Dumas.
Armand par contre est mon petit bébé
Voila voila, Bonne lecture !
CHAPITRE 1
Une nouvelle route
...
Les sabots du cheval écrasaient en rythme l'herbe sèche. La cavalière tira sur les brides pour l'arrêter et contempla dans la nuit fraiche le château qui s'élevait désormais loin derrière, au sommet de la vallée. Ses doutes avaient été confirmés, et après les larmes et la tristesse, après s'être voilée la face, seule la haine restait, la haine et trahison.
A l'ombre de son chapeau, vêtue d'une robe, quelques objets ainsi que du linge dans un sac, elle s'était dirigée vers les écuries, furtive dans sa propre demeure et avait pris la route. Le soleil commença à montrer ses premières lueurs pales, elle s'arracha à sa contemplation et repartit au galop. La route serait encore longue.
...
Six heures sonna. Dans les premières lueurs matinales Paris s'éveillait doucement aux sons des coqs et des marchands emplissant leurs étals. Parmi badauds et habitants un jeune homme aux cheveux châtain passait dans les rues étroites à cheval, semblant observer les alentours. Il s'arrêta une première fois devant un une vendeuse de légumes et demanda la direction à prendre pour se rendre à l'hôtel des mousquetaires. Il redemanda son chemin plusieurs fois avant d'arriver à sa destination. Les rues de Paris se ressemblaient trop à ses yeux et si tout se passait bien, apprendre à s'orienter serait nécessaire.
La cour de la caserne était déserte à cette heure matinale. Le jeune homme descendit de son cheval et attacha les rênes. Il resta ensuite debout dans la cour à attendre la venue d'une quelconque personne. De toute façon il n'avait nulle part d'autre où se rendre, autant patienter. Son attente ne dura pas, une dizaine de minutes plus tard la porte de la balustrade au premier étage de la caserne s'ouvrit pour laisser passer un homme d'environ la cinquantaine, aux courts cheveux bruns, portant la moustache et la barbe parsemés de poils plus ou moins blancs. Celui-ci s'arrêta dans son élan quand il remarqua le nouveau venu. Il descendit les marches pour se retrouver face à l'inconnu. Celui-ci le vit approcher et se redressa.
—Je peux vous aider, monsieur ? Dit le capitaine des mousquetaires.
— Bonjour. Je… cherche le capitaine de Tréville.
La voix était cristalline et hésitante et bien qu'il ne se soit nullement présenté le capitaine eu une étrange impression. Il scruta le visage de l'homme en face de lui, des cheveux légèrement bouclés retenues en catogan au visage aux traits fins.
— Je suis le capitaine de Tréville. Pour quelle raison me cherchez-vous? »
L'étonnement puis le soulagement apparurent sur le visage du jeune homme.
— Puis-je vous parler en privé monsieur ?
... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
... ... ...
Ils s'étaient installés dans le bureau du capitaine et le jeune homme engagea la conversation. Tréville reposa son menton sur ses mains croisées, écoutant attentivement ce que son invité racontait. Si apprendre son identité avait été un choc, il ressentait réellement le besoin d'un verre à l'écoute de la suite. Le jeune homme continua à parler, son discours entrecoupé de pauses plus ou moins longues, mais jamais arrêté par le capitaine. Ils restèrent silencieux une minute après qu'il se soit tut ; lui était anxieux quant à la réponse du capitaine, et le capitaine en pleine réflexion sur la demande et la situation qui se présentaient à lui.
— Bien, concéda Tréville. Vous vous doutez que je ne peux vous refuser cela. Vous vous doutez aussi que ce n'est pas sans danger, que ce soit pour vous ou moi. J'accepte de vous aider. Ces derniers mots scellèrent l'engagement plus fortement qu'un papier signé. Le capitaine se leva et fit les cent pas dans son bureau avant de finalement se verser un verre de vin. Il en proposa un a son invité qui refusa.
— Vous êtes recruté dès aujourd'hui. Cela n'a rien de conforme mais... peu importe. Le plus important est que vous sachiez manier une épée, ce poste n'est pas qu'une mascarade, vous serez mousquetaire, avertit-il. Vous passerez uniquement un test avec les autres pour qu'ils puissent estimer vos capacités.
Il fit une pause avant de continuer.
— Je vous ferai intégrer une équipe de quatre hommes en qui j'ai entièrement confiance. L'un deux est moins mobilisé et gère surtout la caserne pour raisons personnelles. Vous le remplacerez.
— Et… que dois-je faire maintenant ? Demanda le jeune homme.
— Il est encore tôt. Les soldats arrivent vers la fin de Laudes. Je vous conseille de revenir à ce moment-là. Avez-vous un endroit où loger ?
— Non, pour être franc je n'y ai pas encore pensé. Je viens d'entrer dans Paris et je me suis tout de suite dirigé ici. Et puis, vous auriez pu refuser, et j'aurais été coincé.
Il détourna les yeux, avouant à demi-mot ce qu'il avait évité de dire jusqu'ici. Il dépendait du choix du capitaine.
— En général les mousquetaires ont des quartiers de fonction au sein de la caserne, reprit le capitaine en ignorant la dernière phrase. Cependant vous n'êtes pas officiellement mousquetaire, il faudra vous présenter au roi pour cela. En attendant j'ai un ami du nom d'Antoine Baudin qui loue des logements à Paris, rue Saint Benoit. Allez le voir et dites-lui que vous venez de ma part. Il vous fera un prix.
Ils se redonnèrent rendez-vous plus tard dans la journée et après quelques mots le garçon prit congé du capitaine. C'est sur son cheval qu'il se dirigea vers l'adresse donnée. En chemin il s'arrêta devant une boulangerie qui diffusait une douce odeur de pain chaud. Il n'avait rien mangé depuis son réveil et son ventre n'appréciait guère cette perspective. Il remonta en scelle et demanda son chemin à chaque croisement jusqu'à ce qu'on ne lui indique une maison, vingt mètres plus loin. C'était une construction en bois, en forme de U avec un étage. En pénétrant dans la cours intérieure il vit que le bâtiment à sa droite se trouvait être une écurie et avisa un homme qui remplissait les mangeoires des chevaux. Il descendit de cheval et s'approcha de l'homme la bride dans la main. Celui-ci en entendant ses pas, releva la tête jeta le dernier sceau de grain avant de se retourner. Le jeune homme se présenta et indiqua chercher un certain Antoine Baudin.
— C'est bien moi, vous voulez quoi ?
— Un logement. Monsieur de Tréville m'a donné votre nom.
— Ah Tréville . Alors vous êtes un mousquetaire. C'est qu'il a l'habitude de m'envoyer les nouveaux en recherche d'un toit. Vous voulez quoi, une chambre ou un appartement ? Le jeune homme répondit qu'il désirait plutôt un appartement, le logeur sembla étonné, généralement les recrues n'avaient pas beaucoup de moyens mais il ne fit pas de remarque et lui dit de mettre son cheval dans l'écurie, après quoi ils partirent en direction du milieu de la bâtisse ou ils montèrent l'escalier extérieur qui menait à l'étage. Le propriétaire sorti un trousseau de clés de sa poche et déverrouilla la porte. Il devança le jeune homme à l'intérieur et ouvrit les volets.
— Ici vous avez la cuisine et la pièce suivante c'est la chambre.
La cuisine était de taille moyenne. Une table, deux bancs de bois se trouvaient au centre. Deux fenêtres se situaient côté cour et une autre sur le mur opposé sous laquelle se trouvait un fourneau à bois. Une cheminé était encastrée dans le mur du fond à côté de la porte de la chambre. Ils traversèrent la cuisine et entrèrent dans la chambre. Monsieur Baudin ouvrit également la fenêtre qui donnait sur cour pour éclairer la pièce. Elle était plus petite que la cuisine. Le lit et une petite table de chevet se trouvaient face à la fenêtre. A côté de celle-ci il trouva une petite armoire en bois et plus au fond un grand bac en bois et plusieurs sceaux étaient isolés avec un paravent.
— C'est dix Louis d'or le mois, cheval inclus. Je vous le fait à huit. Ça vous va ? demanda le logeur.
—C'est bon.
— Ah et pour les mousquetaires on paye en avance, ajouta Baudin. C'est car ils ont plus de chance de se faire tuer et s'ils meurent avant de me payer j'aurais perdu de l'argent moi. Le jeune homme ne put retenir un sourire à cette remarque même si elle n'avait rien de rassurante pour lui. Si l'homme avait pris ce genre de dispositions c'était donc que ce cas avait déjà dû arriver.
Ils sortirent de l'appartement. Le propriétaire lui donna les clés du logis en échange de l'argent pour la semaine et le jeune homme déchargea ses affaires toujours accrochées à son cheval pour les monter chez lui. Il n'avait pas pris beaucoup de bagages, le plus nécessaires selon lui. De toute façon ce qui pourrait lui manquer serait à acheter sur place. Il rangea ses habits dans l'armoire et y fourra aussi le reste de ses affaires toujours dans sa besace avant d'inspecter l'appartement assez sommaire. Le plus important sera de se procurer de la nourriture et des bougies pour s'éclairer. Celle sur la table de la cuisine mais ne suffira surement qu'une nuit. Aucune trace de bois, que ce soit pour la cheminé ou le poêle. En fin début d'automne c'était surement le plus urgent s'il ne voulait pas tout simplement geler à Paris. Et aller au puit, se faire une réserve d'eau aussi. Il ne vit rien d'autre d'urgent à faire pour le moment et s'accorda le luxe de s'écroula sur le banc dans la cuisine.
Il se sentait étrangement vidé, comme si toute l'énergie de son corps avait été aspirée a peine l'entretient a la caserne terminé. Les dernières jours était passés sans questions : il avait suivis son chemin, sans autre réflexions. Mais maintenant le point de chute était atteint et cet arrête le forçait à reconnaitre que son corps et son esprit avaient mal supportés le voyage. Si la route avait été sa seul préoccupation, désormais il avait tout le loisir de repenser à la raison de tout cela. Et plus il y pensera plus il faiblira. Chaque question n'était qu'un poids en plus rattaché à sa cheville.
Treville avait promis son aide, mais c'est à lui d'avancer. C'était SA faute. Ses paupières se fermèrent et il souffla, une minute, avant de se relever. Il se dépêcha de sortir et refermera à clé ce qui sera temporairement sa maison. C'est à cheval qu'il reprit la direction de la caserne des mousquetaires.
L'endroit commençait effectivement à se remplir. Mettant pied à terre il attacha les rênes sous le regarde de mousquetaires curieux de la présence d'un inconnu. Ses pieds gravirent les premières marches de l'escalier quand un bras passa devant lui, lui barrant le passage.
— Hé doucement. Ou pensez-vous aller ?
L'interpelé détailla l'homme qui venait de l'arrêter. Grand, ilportait un foulard autour de la tête .Une cicatrice barrait le côté gauche du visage, de l'arcade sourcilière à la pommette en épargnant miraculeusement l'œil. Sa carrure à elle seule suffirait à faire plier une partie de ses adversaires. Pourtant la chose qui attira son attention fut toute autre. La peau de l'homme face à lui était aussi sombre que l'ébène. Leurs regards se croisèrent. Un sourire en coin, l'homme semblait surtout s'amuser de la situation et de ce qu'il inspirait.
— Je monte voir monsieur de Tréville, répondit-il d'une voix qui se voulait assurée.
— Il est informé de votre visite ? Le jeune acquiesça. On n'entre pas ainsi, reprit le mousquetaire. Donnez-moi votre nom et attendez que je …
— Porthos ! Le coupa la voix d'un homme du haut de la balustrade. Laissez le passer, Tréville vient de m'informer qu'il attendait un visiteur dans son bureau.
IL'homme descendit les escaliers jusqu'à se trouver face au nouveau venu. Ses cheveux noirs qui frôlaient les épaules, une barbe et une moustache plutôt bien entretenue accentuaient son visage. Son regard dur le détailla sombrement et d'un signe indiqua au nouveau venu de le suivre jusqu'au bureau. Pa un mot ne sorti de sa bouche alors qu'il devenait. Seul un froid régnait, sans parler de l'odeur d'alcool qu'il transportait.
Pour les quatre mousquetaires toujours dans la cour, l'entretien du capitaine sembla bien long. Porthos, Aramis et d'Artagnan échafaudaient leurs théories en buvant. Le retour d'Athos à leur table n'apporta pas plus d'informations. Il avait été informé de la venue d'une nouvelle recrue au poste de mousquetaire, et qu'il serait désormais attaché au groupe qu'ils formaient déjà en compensation de l'absence de d'Artagnan.
— Comment ça , avec nous ? Nous ne le connaissons même pas ! S'indigna Aramis. Celui-ci avait les cheveux bruns et bouclés, et une moustache finement sculptée témoignait de l'intérêt de l'homme pour sa personne. Porthos donna une tape sur l'épaule de son ami en réponse, Aramis n'était pas le seul à penser ça. Eux, étaient soudés car ils avaient combattu ensemble, il mettait sa vie entre les mains de ses compères, ferait-il de même avec un inconnu ? Mais autre chose le troublait :
— Moi ce qui m'intrigue c'est qu'il soit directement mousquetaire. Sans compter qu'il n'avait pas l'air entrainé au combat quand j'étais face à lui. Il ne faisait pas parti d'une autre garnison, j'en suis certain. Je pourrais même dire qu'il était un brin gringalet, ajouta le métis en frottant une pomme contre son habit de cuir.
Ils gardèrent le silence en se dévisageant. Quelque chose clochait dans cette histoire. Ce fut Aramis qui osa enfin énoncer à haute voix la pensée qu'ils avaient tous.
— Tréville sait quelque chose. Et il ne compte pas nous le dire.
... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
... ... ...
Le retour de l'inconnu dehors accompagné du capitaine attira l'attention de toutes les personnes présentes. Leur supérieur les congédia d'un regard et reporta son attention sur les mousquetaires qui s'étaient levés de leurs bancs sentant que c'était à eux qu'il voulait s'adresser. Ils savaient ce qu'il allait leur annoncer mais espéraient même temps avoir une réponse aux questions qu'ils se posaient jusque-là. Ils avaient confiance en Tréville, la n'était pas la question, mais titiller la curiosité d'un mousquetaire et il cherchera à l'assouvir. Le nouveau, derrière le capitaine était resté silencieux. On aurait pu penser qu'il ignorait tout de ce qui se passait si ce n'était son regard qui détaillait chacun des hommes face à lui, allant d'Athos à Aramis puis de Porthos à d'Artagnan. Le fier gascon avait de longs cheveux raids qui lui tombaient aux épaules et une peau légèrement basanée comme celle d'une région du sud de la France qui connaissait bien le soleil.
— D'Artagnan, vous savez que je préfère en ce moment que vous vous consacriez à la gestion de la caserne et des entrainements. Et étant donné que vous avez un compagnon en moins, j'ai décidé d'intégrer une nouvelle personne à votre équipe messieurs.
Il indiqua d'un geste de la main le jeune homme a ses cotés qui s'avança légèrement et enleva son chapeau, libérant ses mèches d'un châtain clair qui n'étaient pas attachées par le catogan. Porthos eu l'impression que son visage paraissait encore plus fin sans le couvre-chef. Ses yeux verts observaient désormais les soldats face à lui. Il semblait plus déterminé qu'auparavant bien qu'il eût toujours l'air sur la retenue. Qu'avaient-ils bien pu se dire dans ce bureau ?
— Je vous présente Armand Lacroix.
...
...
La suite au prochain épisode ! Comment ça je coupe au meilleur moment ? Même pas vrai ...
Bon voilà, ca m'a pas mal stressé de poster ce premier chapitre, j'ai bien du revérifier 5 fois avant d'appuyer sur publier XD
Si vous avez aimé n'hésitez pas a laisser un petit commentaire ça fait plaisir =w=
